Anne-Marie Metailié au "festival biarritz amérique latine" : Les rencontres de Philippe lefait.

QUAND L'EDITION FAIT TRIBU 💦
Sa maison a quarante ans et ses langues courantes de travail sont l'espagnol et le portugais. Bourdieu et Lindon furent son chemin professionnel avant que naisse "Métailié". Sans que le prénom apparaisse. À l'époque, la chefferie, dans l'édition, est plutôt une histoire d'hommes.
Plus de 1200 titres après, Anne-Marie est paradoxalement contente du confinement. Les ventes se sont faites via la toile.
À Biarritz, elle vient rendre hommage à son ami Luis Sepúlveda (1949-2020).
"Le vieux qui lisait des romans d'amour", le livre du chilien traduit par François Maspero fut à l'origine, en 1992 d'une amitié devenue fraternelle.
Chez Métailié, on fonctionne sur les affinités électives et il est cocasse de dire qu'en fin de soirée festive les romancières et les romanciers - même islandais - de la maison finissent par parler couramment espagnol et, à tout le moins, vice versa. Au delà de la galéjade, le catalogue est géopolitique (De l'Argentine au Nigéria, de l'Allemagne à L'Inde, du Brésil à l'Islande; de Elsa Osario à Leye Adenle, de Christoph Hein à Shubbangi Swarup, de Machado de Assis à Lilja Sigurdardóttir.
On apprécie que pour amm@metailie le polar soit l'une des formes du roman social et que la phrase d'entame de cette conversation biarrote soit celle de Luis Sepúlveda :
" La subversion est une vertu !"
desmotsdeminuit.francetvinfo....
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