La cinéaste Julia Solomonoff au "festival biarritz amerique latine" : Les rencontres de Ph. Lefait

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  • čas přidán 5. 10. 2020
  • LA QUÊTE D'IDENTITÉ DE JULIA 💦
    "Qui êtes-vous ? " Voilà bien une première question à poser à JULIA SOLOMONOFF.
    On passera sur la notice biographique qui aligne réalisatrice, scénariste, productrice, occasionnellement comédienne. On notera que c'est une passe-frontières sud-nord avec des études faites en Argentine et un enseignement universitaire donné aujourd'hui à New-York.
    De Marguerite Duras, elle retient cette idée que la vie menée ici ou là inspire livres et films.
    En 2005, son premier long métrage, "Hermanas", posait déjà la question des vécus et des ressentis géolocalisés de deux sœurs fuyant la dictature argentine aux États-Unis et en Espagne. Elle renouvelle cette quête du "Qui suis-je ?", du "Comment trouver ma place?" avec son dernier film (sorti en France en 2018) et présenté à Biarritz dans un "focus" consacré aux relations Amérique Latine-États-Unis.
    Deux interrogations de Nico (excellent Guillermo Pfenning), un acteur de série, star en Argentine, en rupture amoureuse au pays et en galères diverses à New-York qui vaque de petits boulots en petits boulots. Et fait du babysitting pour 3 dollars et six sous. De quoi ne jamais se sentir à sa place, d'autant que les seules caméras devant lesquelles se planter servent à la télésurveillance; d'autant que son "look" le fait plus blanc mâle new-Yorkais que nounou latino.
    Une situation que Julia Solomonoff a pu connaître dans son parcours mais qu'elle transpose malicieusement chez un homme.
    Il lui reste, comme dans cette rencontre, à jouer sur le titre de cette fiction remarquablement tenue : "Nadie nos mira" ou "Nobody's watching", c'est selon ...
    Ph. L
  • Zábava

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