ABBAS FADHEL au "festival biarritz amérique latine" : les rencontres de Philippe Lefait

LA CAMÉRA HUMANISTE 💦
Qu'il soit réalisateur de fiction ("Yara", 2018) ou documentariste (l'épique "Homeland, Irak année zéro", 2015), le cinéaste franco-irakien désormais installé au Liban filme encore et toujours pour dire les affres de populations déplacées ou abandonnées au cynisme de prétendues grandes puissances qui tracent, ce n'est qu'un exemple, des allées de cimetière en Méditerranée.
En 2019, il a passé de nombreuses semaines dans un camp de réfugiés syriens. Ils sont près d'un million et demi à avoir fui leur pays pour le Liban voisin. Dans la plaine de la Bekaa, ABBAS FAHDEL redonne le "Pain amer" d'une population, en grande partie constituée d'enfants. Le terrain de l'exil où sont installées leurs tentes est loué à des propriétaires libanais. La caméra filme patiemment, sans pesanteur, cette vie qui va entre les inondations qui coulent de la montagne et le fantasme d'un retour possible.
ABBAS FADHEL était juré de la sélection documentaire au "festival biarritz amerique latine" 2020.
Il écarte le terme "réfugié" pour affirmer que son regard est d'abord porté sur des êtres humains. Dans cette nuance, la qualité de son engagement ...

Pour aller plus loin ...
ABBAS FADHEL et DANIEL CONROD ("Des mots de minuit" #529)
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LIBAN DÉSASTRES MAIS LIBAN CULTURE avec ces carnets de route “Des mots de minuit” tournés à Beyrouth et Baalbek #1et #2
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