Cette recette est juste sublime... Un détail cependant, le vin utilisé et présenté comme du vin jaune n'en est pas. Le vin jaune est conditionné dans une bouteille de 62 cl appelée clavelin, très caractéristique. Là il s'agit sûrement d'un excellent savagnin, issu du même cépage que le vin jaune. En dégustation, la différence entre ces deux merveilles jurassiennes, ne doit pas être flagrante.
Exact ! Les connaisseurs le remarquent (et le chef le sait forcément...) Le savagnin, ou même le "tradition", cad assemblage chardonnay savagnin, quand il est fait sous voile, obtient ce goût caractéristique du Jura, minéral, sec, boisé, intense, avec un nez extrêmement riche néanmoins.
J'avais peur qu'il manque un petit peu de crème dans la recette. Heureusement qu'il a ajouté un dernier trait de crème à la fin avec les morilles. Ouf!
La volaille de Bresse c'est bien gentil mais c'est quand même surfait : n'importe quel poulet fermier de qualité élevé dans des conditions comparables (disons 110/120 jours) sera bien moins cher et aussi bon. Le reste c'est du snobisme.
Celui qui n'est pas capable de faire la différence entre un poulet de Bresse et un autre poulet, même fermier, c'est qu'il a un sérieux problème de goût. L'argument du snobisme, c'est de la connerie.
PLC78690 Je ne parle pas de n'importe quel autre poulet fermier mais d'une volaille élevée dans des conditions comparables... à cette condition, la différence est imperceptible....
L'élevage a son l'importance, mais la race de la volaille importe aussi, c'est comme avec le bœuf, et si le poulet de Bresse bénéficie d'une AOC, ou AOP, je ne sais plus, il y a bien une raison. J'achète selon mes envies du brave poulet fermier lambda, des bestiaux de 2,5 kg, excellents, ou du gâtinais, très fin, mais n'hésite pas aussi à prendre du Bresse, c'est selon ce que je veux en faire. c'est comme pour les vins, il y a de superbes vins de pays, il y a de formidables grands crus, ils ne sont pas interchangeables, chacun a sa place. L'argument prix me hérisse, si l'on regarde la recette, on trouve des morilles, mettons 20 à 30 €, puis on mouille au vin jaune, 50 € mini la bouteille, on peut alors se fendre d'un vrai poulet de Bresse ! Au passage, le vin de la recette ne sort pas d'un clavelin comme il devrait le faire si c'était un vin jaune, il sort d'une bouteille de côtes-du-jura. Le goût oxydatif y est, moins qu'avec le vin jaune mais il y est, et surtout le prix est moindre, 15 à 20 € la bouteille...et techniquement, ce n'est pas bien du dire que l'on met de vin jaune si ce n'est pas le cas. J'avoue mettre également du côtes-du-jura dans la sauce et garder le vin jaune pour le boire, mais je suis un particulier, pas un restaurateur Allez, bonne fin de journée !
PLC78690 c'est amusant, on regarde la même chose mais de deux points de vues différents. Vous dites "si y'a une AOC, doit y avoir une raison" et je pense que l'AOC c'est surfait. Et c'est bien le cœur du sujet : une AOC, pour aller à l'essentiel, c'est la combinaison d'une méthode de production et d'un terroir. Là où nous divergeons c'est que je pense que la méthode prime le terroir. Autrement dit que même si la race du poulet ou la force du vent ont leur importance, ce sont des paramètres moins importants que la méthode de production. Certes le poulet de Bresse est de race "blanche de Beny" mais dans une dégustation à l'aveugle, je vous mets au défi de la distinguer d'un autre poulet élevé dans des conditions comparables. Et d'ailleurs idem avec les différentes races bovines AOC ou non. Ceci dit, il importe de comparer des choses comparables. Évidemment, personne n'ira comparer un produit industriel et un produit artisanal 😉 Quant au vin, ça me fait penser à un conflit qui opposa les producteurs de champagne et les producteurs de vin de Saumur pétillant pendant des années. Sur leur bouteilles ces derniers indiquaient "méthode champenoise", ce qui faisait voir rouge les seconds. Évidemment à l'issue d'une procédure judiciaire, les producteurs de Saumur ont été obligés de changer la mention controversée... Alors maintenant que vaut-il mieux ? Un champagne acheté 8 € dans un supermarché ou un Saumur pétillant haut de gamme à 18 € la bouteille ? (c'est à dire d'un prix proche des champagnes de milieu de gamme) Faites le test et vous verrez que la méthode prime le terroir. 😀
Je ne comprends pas tellement le glissement vers le champagne. Le champagne est issu du chardonnay ou de pinots, le saumur est issu du chenin, les cépages sont différents, la comparaison est absurde. Un champ à 8 € ou un saumur à 18 € ? Que vaut-il mieux dans quel but ? Pour un pot de départ ? Pour se faire plaisir ? Pour boire avec quoi ? On compare deux vins à bulles comme ça, dans le vide. Question absurde également (et ni l'un ni l'autre pour moi). Le terroir/AOP/AOC a autant, sinon plus d'importance que le cépage ou la race, à compétence d'obtention égale, bon vigneron ou bon éleveur. Le chardonnay est un bon exemple de l'importance du terroir. Un jura 100 % chardonnay n'a rien à voir avec un corton-charlemagne ni avec un chablis etc. donc le terroir l'emporte pour ce cépage caméléon. Faites le test...
je vais essayer
Cette recette est juste sublime... Un détail cependant, le vin utilisé et présenté comme du vin jaune n'en est pas. Le vin jaune est conditionné dans une bouteille de 62 cl appelée clavelin, très caractéristique. Là il s'agit sûrement d'un excellent savagnin, issu du même cépage que le vin jaune. En dégustation, la différence entre ces deux merveilles jurassiennes, ne doit pas être flagrante.
Exact ! Les connaisseurs le remarquent (et le chef le sait forcément...) Le savagnin, ou même le "tradition", cad assemblage chardonnay savagnin, quand il est fait sous voile, obtient ce goût caractéristique du Jura, minéral, sec, boisé, intense, avec un nez extrêmement riche néanmoins.
J'avais peur qu'il manque un petit peu de crème dans la recette. Heureusement qu'il a ajouté un dernier trait de crème à la fin avec les morilles. Ouf!
Oui, mais je ne peux pas dormir sans vérifier qu'il l'a aussi bien ajoutée sur l'assiette directement comme garniture.
Team 2024
Assez déçu : ça manque de crème.
con de poulet il est bleu blanc rouge ;les notre ils sont noir ou rouquin je vais essayer quand meme!!:
La volaille de Bresse c'est bien gentil mais c'est quand même surfait : n'importe quel poulet fermier de qualité élevé dans des conditions comparables (disons 110/120 jours) sera bien moins cher et aussi bon. Le reste c'est du snobisme.
Celui qui n'est pas capable de faire la différence entre un poulet de Bresse et un autre poulet, même fermier, c'est qu'il a un sérieux problème de goût.
L'argument du snobisme, c'est de la connerie.
PLC78690 Je ne parle pas de n'importe quel autre poulet fermier mais d'une volaille élevée dans des conditions comparables... à cette condition, la différence est imperceptible....
L'élevage a son l'importance, mais la race de la volaille importe aussi, c'est comme avec le bœuf, et si le poulet de Bresse bénéficie d'une AOC, ou AOP, je ne sais plus, il y a bien une raison.
J'achète selon mes envies du brave poulet fermier lambda, des bestiaux de 2,5 kg, excellents, ou du gâtinais, très fin, mais n'hésite pas aussi à prendre du Bresse, c'est selon ce que je veux en faire. c'est comme pour les vins, il y a de superbes vins de pays, il y a de formidables grands crus, ils ne sont pas interchangeables, chacun a sa place.
L'argument prix me hérisse, si l'on regarde la recette, on trouve des morilles, mettons 20 à 30 €, puis on mouille au vin jaune, 50 € mini la bouteille, on peut alors se fendre d'un vrai poulet de Bresse !
Au passage, le vin de la recette ne sort pas d'un clavelin comme il devrait le faire si c'était un vin jaune, il sort d'une bouteille de côtes-du-jura. Le goût oxydatif y est, moins qu'avec le vin jaune mais il y est, et surtout le prix est moindre, 15 à 20 € la bouteille...et techniquement, ce n'est pas bien du dire que l'on met de vin jaune si ce n'est pas le cas. J'avoue mettre également du côtes-du-jura dans la sauce et garder le vin jaune pour le boire, mais je suis un particulier, pas un restaurateur
Allez, bonne fin de journée !
PLC78690 c'est amusant, on regarde la même chose mais de deux points de vues différents. Vous dites "si y'a une AOC, doit y avoir une raison" et je pense que l'AOC c'est surfait.
Et c'est bien le cœur du sujet : une AOC, pour aller à l'essentiel, c'est la combinaison d'une méthode de production et d'un terroir. Là où nous divergeons c'est que je pense que la méthode prime le terroir.
Autrement dit que même si la race du poulet ou la force du vent ont leur importance, ce sont des paramètres moins importants que la méthode de production. Certes le poulet de Bresse est de race "blanche de Beny" mais dans une dégustation à l'aveugle, je vous mets au défi de la distinguer d'un autre poulet élevé dans des conditions comparables. Et d'ailleurs idem avec les différentes races bovines AOC ou non.
Ceci dit, il importe de comparer des choses comparables. Évidemment, personne n'ira comparer un produit industriel et un produit artisanal 😉
Quant au vin, ça me fait penser à un conflit qui opposa les producteurs de champagne et les producteurs de vin de Saumur pétillant pendant des années. Sur leur bouteilles ces derniers indiquaient "méthode champenoise", ce qui faisait voir rouge les seconds. Évidemment à l'issue d'une procédure judiciaire, les producteurs de Saumur ont été obligés de changer la mention controversée...
Alors maintenant que vaut-il mieux ? Un champagne acheté 8 € dans un supermarché ou un Saumur pétillant haut de gamme à 18 € la bouteille ? (c'est à dire d'un prix proche des champagnes de milieu de gamme)
Faites le test et vous verrez que la méthode prime le terroir. 😀
Je ne comprends pas tellement le glissement vers le champagne. Le champagne est issu du chardonnay ou de pinots, le saumur est issu du chenin, les cépages sont différents, la comparaison est absurde.
Un champ à 8 € ou un saumur à 18 € ? Que vaut-il mieux dans quel but ? Pour un pot de départ ? Pour se faire plaisir ? Pour boire avec quoi ? On compare deux vins à bulles comme ça, dans le vide. Question absurde également (et ni l'un ni l'autre pour moi).
Le terroir/AOP/AOC a autant, sinon plus d'importance que le cépage ou la race, à compétence d'obtention égale, bon vigneron ou bon éleveur.
Le chardonnay est un bon exemple de l'importance du terroir. Un jura 100 % chardonnay n'a rien à voir avec un corton-charlemagne ni avec un chablis etc. donc le terroir l'emporte pour ce cépage caméléon.
Faites le test...