Podcast - Transfert S02E30 : Êtes-vous vraiment la personne que vous pensez être ?
Vložit
- čas přidán 11. 07. 2017
- Dans son roman Délivrances, la romancière afro-américaine Toni Morisson, fait dire à son personnage Booker que « Scientifiquement, il n'existe rien de tel que la race » et que « donc le racisme sans race est un choix. Enseigné, bien sûr, par ceux qui en ont besoin, mais c'est tout de même un choix. Les gens qui le pratiquent ne seraient rien sans lui. » C'est ce qu'a découvert Claire quand elle est partie vivre aux Etats-Unis. Et que l'on n'est pas toujours à la hauteur de la personne que l'on pense être.
Je suis impressionnée par son honnêteté et son courage d arriver à se regarder elle même et a en parler. Ça semble logique ce qu elle dit. Pleins d études de psychosocial explique bien ses phénomènes de groupe et comment c est presque plus fort que soi et ses valeurs. Le fonctionnement raciste ( différent de la pensé raciste) ne vient pas de nul part. Entre la peur de base de la différence, la facilité du semblable et tout l imaginaire et le conditionnement coloniale et raciste dans lequel on est élevé. Mais je crois qu un témoignage comme celui ci est un bon chemin pour faire bouger tout ça. Merci
J'imagine qu'elle était dans une région rurale - plus de 30-40 km d'Atlanta. On appelle ça "OTP" (outside of the perimeter ; c'est pas un surnom affectueux pour dire le moins). C'est quand même vrai que les transports en communs (surtout les bus) ici aux États-Unis sont en général utilisés par ceux qui n'ont pas de voiture; c'est-à-dire ceux qui n'ont pas les moyens pour en posséder une. Les transports en communs sont donc, malheureusement, associés à la pauvreté. Ça commence à changer, surtout avec le prix d'essence qui continue à augmenter sans parler de cette nouvelle génération (the "millenials") qui sont assez économes. Sinon, l'histoire m'a plue et je vais tâcher de lire toutes les épisodes ! (Au fait, désolé pour mon français. J'aurais aimé aller plus loin avec mon commentaire mais c'est pas facile surtout vu le sujet actuel. C'est délicat)
Erick G. Ton Français est parfait, sans faute et meilleur que 90% des Français. 👌🏼
Dom Dom wow. Merci :).
Preuve que l'attitude "colorblind" ("je ne vois pas les couleurs) est une posture qui n'empêche pas le racisme. Bravo d'avoir amorcé cette remise en question
En effet. C'est même un bon outil de déni
Bien au-delà du racisme et de la couleur de peau, il est très humain de se regrouper avec ses "semblables", de chercher leur compagnie ... C'est ce que l'on fait par classes sociales, par centres d'intérêt, par convictions politiques, etc. Et il est vraiment ridicule de se raconter qu'on ne voit pas la couleur de peau des autres (surtout quand quelqu'un "dénote") XD C'est évident qu'on la voit, et ce n'est pas ça qui fait de nous une persone raciste ... Simplement dotée de vue et d'un sens de l'observation tout à fait normal :) Bref, il ne faut pas nier le racisme évident dont faisaient preuve les amis et la famille d'accueil de la narratrice, mais je pense qu'elle a tendance à se flageler beaucoup trop!
Wow, je suis impressionnée par son humilité et sa transparence...
Réflexion super intéressante , on devrait tous se remettre en question dans ces cas là, expérience de vie super intéressante, j'espère qu'elle aura été profitable durablement pour la jeune femme concernée
c'est très intéressant, et je trouve que cette jeune femme est très lucide mais ne doit pas se culpabiliser, car avec raison et pertinence elle fait son auto critique et témoigne de ce racisme dans lequel elle a baigné. Il semble logique qu'arrivant en terre étrangère, à 17 ans, elle commence par se couler dans les moeurs des personnes qui l'accueillent; par la suite, une fois intégrée, elle a su créer une brêche dans la règle non écrite de l'interdiction des couples mixtes au bal, et cela fut à juste titre reconnu par la communauté dévalorisée, même si cela ne lui paraît pas énorme, c'est déjà çà. En tant qu'individu isolé, elle ne pouvait renverser la table sans passer dans ce cas pour une folle et une ingrate aux yeux de ceux qui l'accueillaient, la mettant même en danger sans doute. Elle a montré au fil du temps ses valeurs et son courage, refusant de valider le racisme ambiant et la ségrégation des communautés.
Serait-ce la Turner County High School ?
j'ai adoré cet podcast :)
Très touchant
Tellement de culpabilité on peu le sentir dès les premières minute.
Pourquoi n'auraient-ils jamais voté pour la partenaire de Jay si elle avait été noire?
Elle le dit juste après, c'était une forme de résistance de voter pour la personne blanche qui y était allée avec une personne noire
karuker Acoon Pour marquer le coup et la récompenser pour avoir eu l'idée et le courage de le faire.
Je ne comprends pas en quoi le fait de remarquer la couleur de peau des gens est raciste... À moins d'être aveugle c'est normal de le voir ! Comme toute autre caractéristique physique d'ailleurs. Ça ne signifie pas pour autant qu'on est dans le rejet...
Après si la situation te semble peu amicale voire hostile c'est instinctif de se sentir mal à l'aise sans que ça soit lié à des questions de racisme.
Puisqu'il y avait déjà des communautés qui étaient formées à l'arrivée de la narratrice, c'est normal qu'elle se soit sentie intimidée à l'idée de bouger les choses par elle-même, ça ne signifiait pas qu'elle était dans le mépris mais plutôt le conformisme, ce qui est très humain.
Les fils qui se touchent.
« Je ne suis pas sûre de ne pas reproduire les mêmes erreurs». Wahoo il n’y a rien qui vas dans ce témoignage. Racist being Racist.
Il n'y a rien qui va dans ce témoignage :
- elle se dit raciste malgré elle et se laisse influencer
- le racisme c'est la haine d'une race et rien d'autre il faut arrêter