Ce que l'on sait de la Langue Gauloise.

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  • čas přidán 15. 03. 2021
  • Issu du LIBRE JOURNAL DE LA FRANCE PROFONDE DU 11 MARS 2021 : « CE QUE L’ON SAIT DE LA LANGUE GAULOISE ».
    Radio Courtoisie

Komentáře • 21

  • @AngeghToun
    @AngeghToun Před 2 měsíci +3

    Suite à quelques interventions ci-dessous, considérant que l'origine française ou la nature celtique des ethnies gauloises ou belges serait contestable, ce que je ne crois pas, je dirais ceci : à mon avis pour ce que j'en ai étudié, les langues italo-celtiques se divisent en 2 groupes, les langues "P" et les langues "Q" selon la fracture phonétique qui traversait le monde celtique comme le monde italique avant même sa séparation entre celtique et italique, et la langue gauloise dite "vieux Celtique continental" était un continuum linguistique France-Angleterre comprenant la Bretagne.
    Le Gaulois appartenait, comme le Britonnique et donc le Breton, le Gallois et le Cornique, à la même langue originelle "P" dite parfois "gallo-britonnique" probablement répartie en dialectes couvrant la France et le sud de la Grande-Bretagne.
    Les faits : 4 = petuar en Gaulois, pedwar en Gallois, pevar - féminin pedeir - en Breton. Dans les langues italiques il y avait l'Osque et l'Ombrien qui étaient des langues en "P" (4 = pettiur) ainsi que peut-être par influence sur le Sarde (4 = battoro) et le Roumain (4 = patru) hérités du Latin mais avec une forte influence des dialectes italiques P.
    Par contre les langues gaéliques (Irlande, Man, Ecosse) et la langue celtibère (Espagne) appartenaient au groupe "Q" ayant gardé la consonne indo-européenne sans la transformer en "P" mais uniquement en "C" en gaélique (4 = ceathair en Gaélique irlandais).
    Dans les langues italiques Q il y avait le Latin (4 = quatuor) et le Falisque, ressemblant au Latin. Le mot originel indo-européen pour 4 est "kwetwor"
    Conclusion : contrairement aux langues Q (Celtibère et Gaélique, notez que l'Irlande s'appelait Hibernia ce qui ressemble à Iberia) il y avait une unité primordiale gallo-britonnique des dialectes celtiques "P" qui comprenait la Gaule entre Rhin et Garonne (en effet l'Aquitain était un dialecte basque non-indo-européen) comprenant l'Helvétie (Suisse) et une partie de la Gaule belgique ainsi que quelques enclaves en Allemagne rhénane et méridionale (les Trévires, Trèves, et les Boïens, Bavière), en Europe centrale (Pannonie) et en Anatolie (Galates parlant un dialecte compréhensible par les Trévires) dont la langue ressemblait au Gaulois, d'ailleurs la plupart des "civitates" gauloises et belges du Nord-Ouest avaient des groupes issus de leurs rangs en Bretagne insulaire (Angleterre) et sont même allés naviguer jusqu'en Irlande : ce sont les fameux et légendaires "Fir Bolg" = "Vires Belgii" = "Hommes Belges" plus de deux mille ans avant que des Wallons, avec d'autres Protestants exilés, ne fondent New-York, "Nova Belgica" vers 1623-1624 notamment sur Manhattan (Wall Street ne vient pas de la "rue du Mur" mais découle de la "rue des Wallons")
    Pourquoi alors le Français (gallo-romain) est-il le résultat du remplacement de la langue gauloise celtique par le Latin populaire ? Simplement parce-que la parenté linguistique entre le Latin et le Gaulois et les dialectes celtiques était très forte, au point de faciliter le passage de l'une à l'autre. Toutes ces langues viennent d'un continuum italo-celtique qui existait vers 2.000 avant J.C. Par contre l'Aquitain a reculé très lentement à l'époque romaine et au Moyen-Age vers les Pyrénées car cette langue basque, caucasienne non-indo-européenne, était trop différente du Latin, difficile à assimiler.
    En ce qui concerne la Gaule Belgique : il y avait vraisemblablement eu trois groupes linguistiques distincts :
    1. un groupe INDO-EUROPEEN PROTO-ITALO-CELTIQUE appelé "groupe du Nord-Ouest" qui semble apparenté à l'italique "P" (Osque, Ombrien) : attesté par le nom de plusieurs peuples : les Pémanes (actuelle Famenne) les "hommes du Pays" ou "paysans" dont le nom ressemble au grec "ποιμεν" signifiant "berger", les Ménapiens (Flandre) les "hommes de l'Eau" car la racine "apa" signifie "eau" comme "aqua" en Latin, on a plein de toponymes wallons qui contienne "apa" : en "a/eppe" Gileppe, Creppe, Otreppe, Jemeppe, Jemappes, Jenappe, ou en "effe" : comme Seneffe, Sombreffe, Waleffe...
    2. le GROUPE CELTIQUE qui prédominait dans plusieurs tribus et partout dans l'élite politique ou militaire ancienne belge : les Nerviens = les guerriers (capitale Bavai), les Eburons = les hommes de l'If ou du Sanglier on n'est pas trop sûr (forteresse d'Embourg qui porte leur nom près de Liège), les Atrébates = "les habitants du pays des pères" comme le datif pluriel d'une dédicace gauloise "atrebo" = "à nos pères" , les Rèmes (capitale Reims) = les "Remi" en latin "Premii" = les Premiers.
    Dans les deux derniers cas on a la disparition du P initial ce qui prouve leur caractère celtique indiscutable. En outre le roi des Eburons s'appelait "Ambiorix" nom typiquement celtique = "le Roi des deux rives (de la Meuse)". Il faut aussi ajouter les Calètes, dont le nom celtique signifie les Durs (à cuire) ! Caletos a donné les mots français caillou, cal (aux mains), cale, calcul (diminutif), calcaire, galet, galette (diminutif) et wallon keyet (cale de bois dur), à Fléron il y a un nom de lieu "so les Keyeux" (sur les Cailloux)
    3. des INFILTRATIONS GERMANIQUES précoces dès l'antiquité (par exemple les Tongres qui auraient occupé le territoire des Eburons, partiellement dans le Limbourg flamand, après le massacre de Jules César, dans la localité d'Atuatuca Tungrorum = Tongres ; le cas des Condruses (Condroz) dont le nom sonne celtique n'est pas clair) mais cette percée germanique antérieure à celle, massive, des Francs au IV°siècle (ancêtres des Flamands, des Néerlandais et des Allemands, Luxembourgeois et Germanophones cisrhénans et mosellans), est minoritaire ; les deux langues dominantes de la Gaule Belgique étaient le Celte gaulois et le Belge (groupe du Nord-Ouest) - le nom même "Germains" est un ethnonyme belge et non pas germanique , eux-mêmes ne se sont jamais auto-désignés comme Germains mais avec un mot indo-européen "tewteh²" = "le Peuple, la Tribu" (flamand Diets, anglais Dutch, allemand Deutsch, italien Tedesci, français Teutons...) mot apparenté au gaulois "Toutos" dont le dieu de la tribu = Touta-tis.
    En fait la réalité ethnique et linguistique française est complexe, les Gaulois sont les ancêtres des Français mais pas eux seulement, ils ont subi un changement de langue avec les Romains, mais pas avec l'élite germanique franque qui a opté pour le Latin, plus tous les autres apports antérieurs (Grecs) ou ultérieurs (Wisigoths, Juifs, Arabes, Byzantins, Italiens, Espagnols, Arméniens, Portugais, Africains etc...) mais malgré tout l'apport gaulois en vocabulaire serait de l'ordre de +/- MILLE MOTS environ, souvent d'usage quotidien, dont une grosse partie a son équivalent en Latin ce qui les rend moins identifiables sauf en creusant leur origine phonétique précise... ce qui est énorme !

  • @goliard92
    @goliard92 Před 2 lety +3

    Non, le slavon d'Église n'est pas une langue slave ancienne stricto sensu, c'est une variante dialectale (slavon russe, serbe...) du vieux bulgaro-macedonien autrement appelé improprement vieux-slave et qui servait de langue liturgique.

  • @marcdonnate8721
    @marcdonnate8721 Před 2 lety +1

    Il y a à Paris, la librairie Epona, spécialisée dans l archéologie, et la librairie archéologique ( par correspondance).

  • @ezzovonachalm9815
    @ezzovonachalm9815 Před 9 měsíci +1

    Les Gaulois : Y EN A MARRE !!!

  • @Heimrik01
    @Heimrik01 Před rokem +1

    Bof, pas beaucoup d'informations sur la langue gauloise dans cette vidéo, c'est extrêmement décevant, perte de temps.

  • @alcamofaria1386
    @alcamofaria1386 Před rokem +5

    Personnellement je suis persuadé que le breton présente un héritage gaulois. Fleuriot a tout dit à ce propos, ou plus exactement, il a ouvert la voie pour mieux connaître les origines réelles du breton. Sans négliger l'excellent travail du Chanoine Falch'un. Très peu de gens ont traversé la Manche au 6è siècle pour rejoindre les derniers locuteurs gaulois d'Armorique. La poignée d'immigrés, des notables, quelques soldats, des ecclésiastiques, ont retrouvé leurs cousins celtes du continent tout simplement. La langue gauloise parlée depuis toujours en Armorique ne s'étant jamais éteinte. Vercingétorix parlait le Breton. A Rome, on expliquait que "l'on se comprenait de part et d'autre de la Manche sans interprète". Le Breton d'aujourd'hui est le descendant du Gaulois, du Gaulois tout simplement. Que l'on a continué a parler alors qu'il s'éteignait à petit feu en Gaule. Le Chanoine Falch'un explique que le Gaulois (le Breton) a été parlé en Auvergne très tardivement. Sidoine Apolinaire, évêque de Clermont Ferrand au 6è siècle, déplorait que les Arvernes n'arrivait pas à se débarrasser de leur jargon Gaulois !
    - Trois quarts des mots connus en gaulois se retrouvent dans le breton moderne (Francis Favereau)
    - Disparition du gaulois nettement postérieure aux premières migrations de soldats britto-romains (Grégoire de Tours)
    - Nombreux faits toponymiques suggérant un rhabillage de noms de lieux gaulois par des locuteurs du "celtique insulaire" (Bernard Tanguy)
    - 8 convergences breton-gaulois relevées contre 9 convergences breton-celtique insulaire (Léon Fleuriot)
    - manque total de convergence entre les lieux ayant reçu une immigration bretonne identifiable (Plous) et ceux où le breton s'est conservé tardivement. Un dernier fait intéressant : la stèle gauloise de Plumergat. Lisez la datation proposée par la Galloise Wendy Davies (4è siècle). Lisez aussi ce qu'elle dit à propos du mot durn-.

    • @dominiqueaupiaisdocteurenh8924
      @dominiqueaupiaisdocteurenh8924 Před 6 měsíci

      Je n'ai pas d'importantes connaissances en linguistique, mais ayant fait une thèse d'histoire sur l'héritage celtique dans l'océan Indien, et recherché assez profondément le patrimoine celtique dans l'Ouest de la France, je pense que vous avez raison. Pour moi, le gallo, la langue gallaise reste cependant celle qui contient le plus de mots et d'expressions d'origine gauloise.

    • @exquize1660
      @exquize1660 Před 4 měsíci +2

      Comme toute langue celtique, même en grande-bretagne, il y a des similitudes
      Par contre lorsque les bretons (il faut se rappeler que les bretons viennent d'ailleurs) sont arrivés en Bretagne, pour fuir la colonisation anglo-saxons, le latin avait déjà pris une place énorme en gaule... donc très peu probable sachant que le latin n'a pas complètement effacé le gaulois, qui était encore parlé en 300. (gallo-grecs, gallo-latin)
      Le breton est plus similaire à la langue galloise... vous avez juste un fantasme.

    • @DarkBloa
      @DarkBloa Před 2 měsíci +1

      ​​@@exquize1660Le latin avait déjà prit une place importante en Gaule, oui mais le latin avait aussi prit une place importante en Bretagne (l'île de Bretagne) en gallois on dit Mur, Pont, Ffenestr, Caws, Ceffyl (pour mur, pont, fenêtre, fromage(queso...), cheval) mais environ 25% du vocabulaire Gallois/Breton est très clairement latin.
      Il y avait donc sans doute à la fois des locuteurs de Brittoniques et de Latin migrant de l'île de Bretagne vers la péninsule de Bretagne, et de la même manière, ils ont rencontré à l'arrivée sans doute un mélange de locuteurs de gaulois et de Latin. Sans oublier le bilinguisme sans doute important dans les deux groupes.
      Le Breton est similaire au Gallois c'est indéniable vous avez raison. Mais pour revenir aux propos du premier commentaire, il est très difficile en effet de dire si le Breton ne vient que du Brittonique ou également du gaulois, car on ne sait pas vraiment la différence entre Gaulois et brittonique à l'époque... Si les parisis, les belgiis etc partaient des dialectes tribaux différents, mais qui étaient les mêmes des deux côtés dea Manche, ça complexifie l'existence même d'une aire "brittonique" et "gauloise". La comparaison dans le podcast avec la situation en Grèce est excellente, sauf qu'en Grèce on sait qui a colonisé qui, et on comprend le patchwork extrêmement complexe de dialectes d'alternant les uns les autres en fonction des liens de cité mère.
      Si la même chose s'est passé dans l'espace britto-gaulois, on manque vraiment de donnée pour le comprendre malheureusement

  • @occulte2501
    @occulte2501 Před rokem

    Le peuple français n'est pas issu du peuple gaulois ... En tout cas génétiquement, culturellement ça se discute mais justement les empires francs et les royaumes francs ont fait rupture avec cette culture contrairement aux Royaumes Wisigoths et Goths dans le sud et le Midi, les wisigoths ont gardé l'héritage romain et n'ont pas touché à la culture ni à la langue gauloise / gallo-romaine (la Bretagne a étée envahie durablement bien plus tard que le reste de l'Hexagone par les francs "latinophones" - 1491 mais il n'y avait déjà plus grand-chose de gaulois ni de celte si ce n'est rien, les armoricains qui ont constitué les bases de leurs langues sont des pré-celtes). Puis la révolution française a fait rupture avec la tradition latine et romaine (ce qui est salué par les pétainistes, on a des traces littéraires, pétainistes qui sont des germonaphiles, s'identifient comme germains et non germains-latinisés et qui ont peut-être comme seule différence avec les allemands l'admiration de la révolution, et ils applaudissent notamment la révolution pour cette rupture avec le monde latin entre autre, c'est pour eux une revanche sur les latins / gallo-romains ou occitans, occitans qu'ils comparent aux juifs en les citant et donc justifient la croisade albigeoise pour notamment appuyer des revendications nazies, d'ailleurs on a le même discours sur la chrétienté de la part des nazis qu'on doit nommer allemands parce qu'en fait c'est le consensus en Allemagne à cette période même si ça dépasse grandement l'Allemagne, Suède et Europe de l'Est), donc la France n'a plus rien de gallo-romain, sauf des racines du latin pour la plupart des verbes et de nombreux mots mais quasiment aucunes du gaulois dans la langue ... Il reste des coins de "France" comme le Massif Central où les populations ont des gènes qui en grande partie appartiennent au génome du groupe génétique celte, mais ailleurs c'est annecdotique. En Basse-Auvergne par exemple il reste un bassin culturel celto-gaulois immense et pour la Bretagne les bretons ne sont pas des celtes, ce sont des germains et des normands et ils n'ont en grande partie que des légendes celto-chrétiennes qui leur reste et un très mince vocabulaire gaulois dans le breton et dans le gallo. L'occitan qui est du gallo-roman et l'Occitanie au sens large a gardé plus de la culture et de la tradition celte / gauloise pour diverses raisons. L'occitan a été abimé par la France et surtout par la République ainsi que francisé mais il reste malgré tout un vocabulaire ou des racines gauloises notables, souvent méconnues mais importantes. Et c'est encore plus marquant dans le dialecte de la Basse-Auvergne où la langue a étée mieux conservée car à l'abri de l'étranger et de ses folies dominatrices qui restent une tendance historique même au XXIe ... On garde surtout des gaulois leurs inventions et les sciences qu'ils ont transmises. Le Massif Central c'est différent ...

    • @carthkaras6449
      @carthkaras6449 Před 5 měsíci +2

      Les haplogroupes des individus vivant au Sud et au Nord de la France avant apport récent (60-70ans) se comparent très fortement, presque exacte même proportion de R1B (indo-européen) 60%, presque exacte même proportion génétique des peuplements originels, presque exacte même proportion des premiers agriculteurs, presque exacte même proportion génétique concernant les invasions de l'âge du bronze, presque exacte même proportion de génétique celte, la seule différence est l'apport plus germanique au Nord et plus romain au Sud. Le peuple gaulois, je dirais la civilisation gauloise, ça a toujours été ce mix génétique avec un apport germanique et romain moins important qu'il ne l'a été après ; bien que génétiquement cela n'a pas changé la donne.

    • @occulte2501
      @occulte2501 Před 5 měsíci

      @@carthkaras6449 C'était plus ou moins mon propos, Est, Centre, Normandie et Bretagne très germaniques génétiquement, contrairement au massif central, notamment à la Basse-Auvergne, au Pays-Basque etc. Ensuite il faut différencier les centres urbains des terroirs profonds, t'auras pas les mêmes résultats chez des paysans de l'Aubrac que chez des bordelais, où il y a autant de parisiens installés que de gascons ...

    • @occulte2501
      @occulte2501 Před 5 měsíci

      @@carthkaras6449 Même chose pour la Corse, il y a une forte différence ethnique.

    • @occulte2501
      @occulte2501 Před 5 měsíci

      ​@@carthkaras6449 L'apport génétique romain est très faible dans le sud, y compris en Corse, pour la Provence certes il y a des apports italiques, pas que romains d'ailleurs et pour le sud-ouest il y a un apport ibérique. On peut comparer le sud-est de la France et une partie du sud-ouest (plus au centre et au nord) à l'Italie du nord ethniquement, par contre le comparaison avec le nord de la France me parait fausse. Et culturellement c'est frappant le parallèle entre l'Italie du nord et le sud-est / sud-ouest de la France, le Piémond notamment où ils parlent encore la langue d'oc. Mais même dans des parties de la Lombardie. On retrouve les mêmes parallèles en Espagne du nord, par exemple le Val d'Aran, mais aussi la Catalogne, Barcelone a d'ailleurs été une terre d'émigration pendant les famines et les guerres civiles, il y avait plus de 30% de locuteurs d'occitan principalement originaires du Quercy et du Rouergue au XIXe. Il y a des noms de quartiers encore en languedocien à Barcelone. etc.

    • @carthkaras6449
      @carthkaras6449 Před 5 měsíci

      @@occulte2501 c'est documenté, je peux vous assurer que la différence génétique entre les français du sud et du nord est faible. Ne pas oublier que les gaulois peuplaient aussi le Nord de l'Italie, il n'y a qu'à voir la différence entre les Italiens du Nord et du Sud. Après il est vrai qu'entre les belges(dont je suis) les Néerlandais (a l'exception des frisons) et les français du nord, la différence est moins que faible, elle est négligeable. France du Sud, du Nord, Belgique, Pays-Bas, Nord ouest de l'Italie, nous faisons partie du même peuple.

  • @user-qx1fj1jw5n
    @user-qx1fj1jw5n Před 3 měsíci +1

    Il n'y a jamais eu de langue et de culture "gauloise " ...
    C'etait des peuples celtes iberes aquitiain basques ,grecs ,etc ...
    La gaule belgique etait peuplees de germains cisrheinan ....
    Le roman nationnal francais a modifies toutes ces donnees reelle pour creez un socle nationnal et une certaine identite francaise ...

    • @AngeghToun
      @AngeghToun Před 2 měsíci +1

      Je souhaiterais préciser en ce qui concerne la Gaule Belgique : il y avait 3 groupes linguistiques :
      1. un groupe indo-européen ancien appelé "groupe du Nord-Ouest" qui semble apparenté à l'italique "P" (Osque, Ombrien) dans la vaste famille italo-celtique : attesté par le nom de plusieurs peuples : les Pémanes (actuelle Famenne) les "hommes du Pays" ou "paysans" dont le nom ressemble au grec "ποιμεν" signifiant "berger", les Ménapiens (Flandre) les "hommes de l'Eau" car la racine "apa" signifie "eau" comme "aqua" en Latin, on a plein de toponymes wallons qui contienne "apa" : en "a/eppe" Gileppe, Otreppe, Jemeppe, Jemappes, ou en "effe" : comme Seneffe, Sombreffe...
      2. le groupe celtique qui prédominait dans plusieurs tribus et partout dans l'élite politique ou militaire ancienne belge : les Nerviens = les guerriers (capitale Bavai), les Eburons = les hommes de l'If ou du Sanglier on n'est pas trop sûr (capitale ou forteresse Embourg près de Liège), les Atrébates = "les habitants du pays de nos pères" cfr le datif pluriel gaulois "atrebo" = à nos pères , les Rèmes (capitale Reims) = les "Remi" en latin "Premii" = les Premiers. Dans les deux derniers cas on a la disparition du P initial ce qui prouve leur caractère celtique indiscutable. En outre le roi des Eburons s'appelait "Ambiorix" nom typiquement celtique = "le Roi des deux rives (de la Meuse)"
      3. des infiltrations germaniques précoces dès l'antiquité (par exemple les Tongres qui auraient occupé le territoire des Eburons, partiellement dans le Limbourg flamand, après le massacre de Jules César, dans la localité d'Atuatuca Tungrorum = Tongres) mais cette percée germanique avant les Francs au IV°siècle est minoritaire, les deux langues dominantes de la Gaule Belgique étant le Celte gaulois et le Belge (groupe du Nord-Ouest) - le nom même "Germains" est un ethnonyme belge et non pas germanique (eux-mêmes ne se sont jamais auto-désignés comme Germains mais comme Teuti = le Peuple (français Teutons, anglais Dutch, allamand Deutsch, italien Tedesco...) mot apparenté au gaulois "toutos" dont le dieu de la tribu = Touta-tis