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Lac Nokoué (Nokwe Lake), Coastal part of Benin (Golfe Guinea, West Africa)

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  • čas přidán 18. 05. 2022
  • Le Lac Nokoué est coeur du Grand Nokoué et constitue l'exutoire central des grandes communes et villes du Sud. Dans la conurbation entre la capitale Porto-Novo et la métropole du pays (Cotonou), cette vidéo montre une séquence pour le retour de la ville à l'eau.
    Les solutions alliant l'humain à la nature dans un compromis de gain pour tous, existent déjà face à l'inondation au Bénin. Et ce, dans une perspective de changement climatique irréversible, avec la montée inéluctable des eaux (réchauffement ayant pour conséquence la fonte des glaciers).
    Il s'agit entre autres options:
    - du rétablissement du continuum écologique des cours d'eau/ marécages du Grand Nokoué avec à la clé le développement et la diversification d'activités génératrices de revenus autour de l'eau.
    - de la construction d'un second chenal, la valorisation du potentiel du chenal existant creusé depuis 1885 par les colons français pour stabiliser le cordon littoral;
    L'option la plus urgente est de rétablir immédiatement la continuité des cours d'eaux traditionnels et naturels du Grand Nokoué
    Rétablissement urgent du continuum écologique des marécages du Grand Nokoué
    Les marécages urbains sont les potentiels cours d'eaux de l'ensemble hydrographique urbain. À COTONOU, ils ont pour azimut le Lac Nokoué, leur exutoire central temporaire tout u moins depuis 1885 avant le drainage vers la Mer.
    En réalité, ces marécages ou cours d'eau constituent un continuum écologique de l'ensemble du système hydrique du Grand Nokoué jusqu'à l'ensemble hydrographique du bassin de l'Ouémé qui comprend la basse vallée de l'Ouémé (BVO site RAMSAR 1018 depuis les années 2000 et réserve de biosphère depuis 2020), l'Ouémé moyen et l'Ouémé supérieur.
    Aujourd'hui, les marécages du Grand Nokoué sont en régression surtout à cause des ouvrages de franchissement et d'assainissement urbain (ponceaux, ponts, routes, bassins de rétention en matelas Reno...). Ces ouvrages en matériaux définitifs sous estiment et détruisent les cours d'eau. Montés avec rapidité, sur la base de faux diagnostics (mauvaise lecture du paysage), ces ouvrages érigés comme solution à la problématique de l'eau, deviennent de véritables verrous pour le drainage. Dans nombres de cas, c'est leur construction qui accentue l'extension urbaine anarchique et par voie de conséquence le conblement et la disparition des trames bleus et vertes du Grand Nokoué qui avaient jusque là pour rôle de faire écouler naturellement les eaux d'un point A l'amont vers un point B l'aval qui est le Lac Nokoué.
    Actuellement à COTONOU, quand la mer monte, elle s'échoue dans le canal et occupe le réceptacle du Lac Nokoué qui fût également un vieux fond de Marais d'il y a 10 000 voire millions d'années.
    Alfred HOUNGNON
    Spécialiste en Biodiversité Végétale Tropicale et mobilisation citoyenne

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