HPI (Haut Potentiel Intellectuel) : le malade imaginaire ? - ÇA M'ENERVE ! #01
Vložit
- čas přidán 22. 07. 2024
- Téléconsultation : psychologue-nantes-doulon.fr
Le HPI : bullshit or not bullshit ? Zat iz ze question... Pour aller plus loin :
- L'épisode de @PSYCHORAMAAAA sur l'évaluation de l'intelligence (avec Delphine Bachelier) : • L'évaluation de l'inte...
- Le livre "Psychologie du haut potentiel" (sous la direction de Nathalie Clobert & Nicolas Gauvrit) : www.deboecksuperieur.com/ouvr...
- La séquence complète extraite de la série "La meilleure version de moi-même" sur le HPI (Blanche Gardin) : • Blanche Gardin sur les...
- La parodie du Palmashow sur la série "HPI" : • Parodie HPI - Palmashow
Pour vous familiariser avec les outils d'analyse transactionnelle utilisés dans cette vidéo :
- Les positions de vie (L'estime de soi) : • L'estime de soi : les ...
- Les scénarios de vie : • La destinée : les scén...
- Les jeux psychologiques (Eric Berne) : • Les scènes types de je...
- Le triangle dramatique (Stephen Karpman) : • Persécuteur, Victime, ...
#hpi #psychologie #hautpotentiel #imposture
C'est la 1ere fois que je tombe sur une vidéo qui présente une vision nuancée sur le HPI. J'apprécie que vous denonciez les dérives mais tout en gardant une compassion pour les patients dupés et en reconnaissant que les personnes HPI peuvent aussi être en souffrance (même s'il ne faut pas faire de généralités, dans un sens ou dans un autre : "Les personnes HPI sont en souffrance": non, y en a qui le vivent bien ; VS: "Les personnes HPI sont plus heureuses que la moyenne" : non, y en a qui souffrent.)
La seule petite chose que je pourrais reprocher, c'est le manque de recul par rapport aux études statistiques largement relayées sur le bonheur et la réussite sociale des HPI: dans mon cursus scientifique, j'ai appris qu'on ne pouvait pas utiliser les statistiques (outil quantitatif) pour mesurer un aspect qualitatif (ici, le niveau de bonheur) car cela n'a pas de sens. Les outils quantitatifs doivent mesurer des choses quantifiables (quantité, poids, somme, moyenne, fréquence, etc.) Si l'on veut étudier un aspect qualitatif (ex: le bonheur, le bien-être, la réussite...), il faut employer une méthodologie qualitative (entretiens, observations, monographie, etc.)
J'ai d'autres réserves à signaler concernant ces etudes, mais je m'arreterai là pour ce commentaire. 🙂
Sinon en tant que personne réellement diagnostiquée HPI par un bilan neuropsychologique qui s'est fait qur plusieurs séances de 2h, ben je peux dire que je ne mentionne même plus aux professionnels mon diagnostic, parce qu'au final à mes yeux il n'apporte pas grand chose. Ayant un TDAH associé, il m'est déjà arrivé de dire quelques fois "j'ai été diagnostiquée HPI avec un TDAH associé" pour expliquer mon traitement médicamenteux, mais c'est tout. Le reste du temps, c'est un non-sujet dans ma psychothérapie.
Et comme vous, je suis exaspérée par le nombre de personnes qui s'auto-diagnostiquent HPI ou pire, qui l'ont été par un-e psychologue qui ne leur a même pas fait passer de tests! Ce qui m'exaspère encore plus c'est que ces personnes sont très souvent en souffrance, à la recherche de réponses, et ce diagnostic de HPI va bloquer les recherches de pistes alternatives. En se focalisant sur "l'hypersensibilité de HPI" (par exemple), ces personnes vont passer complètement à côté d'un autre trouble qui impacte l'humeur et les émotions, comme le trouble borderline, le trouble bipolaire, le stress post-traumatique, etc.
Et d'un autre côté, c'est hyper compliqué de faire comprendre à ces personnes, qui se raccrochent à se diagnostic pour avancer, qu'elles se trompent et qu'elles sont tombées sur un mauvais psy qui les a mal orientées/conseillées.
Pour avoir fait mon mémoire sur les HPI en neuropsy. J ai apprécié cette vidéo. Merci pour ton travail pour remettre un paradigme scientifique sur ce terme
Ah merci : un peu de caution scientifique ne fera pas de mal à cette production !
Mais ouais c'est tellement énervant ! Hyper bien expliqué à part ça et marrant en prime. Top.
C'est agaçant hein ? Merci pour les compliments en tout cas !
Beau travaille, ça m'énerve moi aussi et grâce à vous je me sens moins seule.
J'ai lu récemment que les parents qui faisait passer des tests HPI à leurs enfants etait probablement des parents qui étaient HPN 😂, haut potentiel narcissique🎉.
En tout cas je vous remercie pour cette vidéo😉.
Oui oui d'ailleurs c'est quand-même dingue que les adultes qui se prétendent HPI ne réalisent pas la forte dimension narcissique d'une telle revendication... Autrement dit : c'est une drôle de façon de péter plus haut que son cul tout ça !
Et quand 2 amies qui ne te connaissent pas te disent ça... J'ai pleuré, pleuré, pleuré... Parce que je me suis dit "comme toujours, je ne me sens pas comme les autres, et en plus, je suis perçue comme telle...." Je ne suis pas allée me faire tester, et j'ai décidé que je m'en fous, que les gens sont comme ils sont et moi aussi, et puis j'assume mieux d'avoir à la fois un parcourt professionnel et de vie atypique et qui me met parfois en marge, d'être une intello, et... je vis ma vie et je m'en fous de savoir si je suis comme tout le monde ou pas, vue que je suis OK avec tout ça. Et que comme tout le monde, j'essaye de me dépatouiller avec mes choix et celle que je suis. Et ce d'autant plus que j'ai jamais rencontré autant de gens qui se disent ou disent de leur enfant qu'il est HPI que ces dernières années. Je dois croiser les 2% à tous les coins de rue!! :D
que c'est bon,
merci infini pour ton ton, ton travail et tes grimaces
C'est un truc de vieux singe !
Bonjour, etant tester "HPI" j'avais lu en premier "trop intelligent pour etre heureux" je m'y etait assez bien reconnu, puis j'ai fini par voir d'autre chose et echanger et j'en suis arriver effectivement a la meme conclusion, enormement de biaie dans ce livre et si j'ai des soucie c'est plus de moi que de mon QI, merci de votre video, en cliquant j'avais peur que vous detruisiez totalement les personne dite "HPI" mais pas du tous vous etres logique et nuancer, merci beaucoup !
Merci pour ce retour sympathique !
Pour les futurs sujets qui vous énervent, s'il vous plaît ne soyez pas trop sévères avec les psychopraticiens (je parlent bien de ceux formés en 4-5 ans, pas de ceux qui s'autoproclament ainsi après avoir lu un livre de psycho aux éditions pour les nuls), je vous assure qu'on ne cherche pas à bouffer le pain des psychologues 😉
Belle journée à vous !
Oui oui je sais, c'est le principal écueil de ce sujet que je compte effectivement traiter ! Moi non plus je ne souhaite pas tomber dans ce piège d'absence de nuances, rassurez-vous... Et c'est d'ailleurs ce qui rend l'écriture sur ce sujet encore plus complexe que pour les autres thématiques (ça va demander un peu d'élaboration pour trouver la juste posture tout ça) !
@@PSYCHORAMAAAA Je vous remercie. J'ai eu le malheur de demander ce que les psychologues pensent des psychopraticiens sur une page internet, et je me suis pris un tolé monumentale avec des paroles que je trouve indignes de thérapeutes. Oui je comprends tous les reproches qu'on fait aux psychopraticiens (certains en méritent plus que d'autres des reproches dans ce vaste lot contenant effectivement des charlatans), mais je ne comprends pas qu'on soit aussi agressif, voire plein de haine comme dans lesdits post. La déconsidération est immédiate et la discussion est impossible ! J'ai même lu des aberrations de la part de psychologues expliquant que le cœur du métier de thérapeute n'est pas l'empathie ou la théorie de l'esprit, mais que le cœur de ce métier est la psychpatho...mais enfin, oui il faut être très bien formé en psychopatho pour être thérapeute, c'est la base, mais de là à dire que cela prévaut à l'empathie, là où toutes les études montrent que l'efficacité d'une thérapie repose notamment en grande partie sur l'empathie exprimé par le thérapeute et perçue par le patient (merci pubmed).
Bref, il y a une espèce de mésentente que je comprends tout à fait, et pleins de reproches que j'entends et conçois, mais je ne pense pas que cela avance à quoi que ce soit de se tapper dessus avec autant de rage. Je suis désolé, mais pour avoir personnellement expérimenté un cursus fac et un cursus formation privée, je peux affirmer de la légitimité de certaines (pas toutes) formations privées.
Merci pour ses explications.
Avec plaisir ! ;o)
C'est juste une hypothèse mais peut qu'un fonctionnement cérébral plus actif amène potentiellement aussi son lot de troubles associés. Tdah ou troubles névrotiques du genre anxieux, obsessionnels, etc. Dépendant du contexte dans lequel on vit.
Cette vidéo vous permettra de ne pas réaliser votre autodiagnostic
Mdr, faut dire le contraire et hop plein de vue 😂. Bravo pour la vidéo
@@benjamindelacourt7866 Je ne suis pas un fieffé galopin
PS: Merci pour la série le patient, je ne connaissais pas, ça va me détendre pauv'papy Schlomo, je suis de tout coeur avec lui
Chouette vidéo! Un ton engagé avec de la nuance, c'est beau.
Haha ! Ravi que tu y trouves de la nuance : je crois que c'est la première fois que je réalise une vidéo aussi peu nuancée !
Bien joué ❤ simple et pertinent et bienveillant. Et oui, chez les psy aussi il y a aussi des buses 😂 et/ou de bons commerçants ! 🤔 Comme ds ttes professions. Bises ❤
Tu crois qu'il existe aussi de bons psys chez les marchands de tapis ? Gros bisou !
@@PSYCHORAMAAAA ben CQFD 😁 il y a des bons marchands de tapis chez les psy donc il y a de bons psy chez les marchands de tapis (d'ailleurs certains se forment a l'analyse transactionnelle 🤗 ou autres ...). 😋🤫🤗
Merci pour cette vidéo 👏
Il y en a d’autres qui se battent contre tous ces mythes : F Ramus, Nathalie Boisselier, Stéphanie Aubertin, et les co-auteur du psychologie du haut potentiel ( C Cuche, G Wahl, Sophie Brasseur,…).
Côté chaîne il y a « intensément podcast » qui s’est spécialisé sur le HPI et la neuro diversité ( TDAH/TSA,..) et « Metz de cjoc » qui a consacré 3 épisodes sur l’intelligence.
Enfin, autre sujet à débunker dans la même veine : le « HPE ».
Marrant j'avais vu ce commentaire passer pendant la réalisation de ma dernière video, et j'avais trouvé ça drôle de voir apparaitre le nom de Sophie Brasseur que je cite dedans : czcams.com/video/ZZWJ3fFCno0/video.htmlsi=ECQyx50Z5SPjXYoB
J'ai connu des gus vraiment très intelligents qui ont passé leur vie à travailler, ne prenaient pas la totalité de leurs vacances, ont été abusé par le système en montant les échelons pour les titres et la gloire, n'ont rien vu de leur vie privée, délaissant leurs enfants, ont certes eu beaucoup d'argent, mais ont commencé à se poser les bonnes questions une fois à la retraite et leur jeunesse derrière : "Qu'ai-je fait de ma vie ? "
HPI, c'est se rendre heureux y compris ses proches, avoir suffisamment d'argent, de temps de libre, de loisirs, apprécier son travail et s'y investir sans s'y tuer. Rien d'autre. On a qu'une vie.
En tout cas c'est certainement une preuve d'intelligence que d'en s'en rendre compte avant qu'il ne soit trop tard !
@@PSYCHORAMAAAA C'est un peu cela : se faire abuser par les autres et globalement par le système parce qu'on est trop intelligent ... ce qui prouve qu'on est pas si intelligent !
ETC, il m'a fallu presque 3" pour comprendre ! 😂😂😂Très, très bon !
Moi je pars du principe que si y une personne qui rigole ça en valait la peine... Même pour les vannes les plus moisies !
je n'ai compris qu'au 2eme visionnage...
Nous sommes à l'ère du DSM5, ce qui veut dire que tout doit être schématisé et simplifié pour des raisons que nous n'évoquerons pas. HPI ne veut rien dire en soit, d'une part car la réussite de certains sous-tests dépendent du milieu social de l'individu, d'autre part de la culture de son appartenance ethnique. L'intelligence n'est pas quantifiable, c'est un concept, par contre les fonctions exécutives le sont. Ce qui veut dire que si on opère un raisonnement avec des données fausses, on va droit dans le mur même avec un QI élevé. Quant à la souffrance humaine, ses origines sont polymorphes. On peut être déficient intellectuellement ou HPI et être associai ou rejeté. On peut être bardé de diplômes donc fonctions exécutives au top et être CCUB ( à déchiffrer) avec des raisonnements de comptoir de bistro dûs à une ignorance crasse face au sujet débattu ou par malhonnête intellectuelle. Cette dernière résultant par exemple d'une structure perverse, ou bien d'une névrose carabinée qui nous aveugle ...donc HPI l'être ou ne pas l'être c'est pas la question comme tu dis. mais ça fait vendre des p'tits bouquins et parler sur le web
HPI n est pas du tout dans lz DSM
@@lakouk1901 ce n'est pas ce que je dis, navrée d'avoir induit en erreur. Je parle de la globalisation et de la schématisation dues aux besoins de rationalisation des profils et des symptômes.
Je viens de voir la vidéo. Il faudrait juste veiller à nuancer le propos. En effet, si, effectivement, les "diagnostics" HPI sont, pour beaucoup, une belle fumisterie dès lors que le constat du QI ne découle pas du passage d'un test WPPSI, WISC ou WAIS selon l'âge, cela ne signifie pas, pour autant que les HPI ou THQI sont des gens heureux. Mon expérience me démontre plutôt le contraire. En effet, si, effectivement, quel que soit le niveau d'effort fourni, un HPI pourra décrocher un emploi correctement rémunéré et exercer les missions qui lui sont confiées sans gros problème voire en se ménageant un temps libre confortable dans certains cas, le rapport au réel ou, plus exactement, à la modélisation du réel est quand même quelque peu plus problématique qu'à des QI inférieurs.
Le premier problème, c'est la solitude. En effet, les modélisations effectuées pour peu qu'on les travaille un peu sont rapidement inaccessibles aux autres. Dès lors, il y a deux possibilités :
- soit on balance quand même ses idées et ses constructions et on se prend des invalidations dans la figure (typiquement : - oui mais j'ai vu des reportages qui disent le contraire... - lesquels ? - Explications embrouillées - Il y a un problème logique ici pour telle ou telle raison - qu'est-ce que tu en sais, le reportage que j'ai vu, c'était des experts et toi tu n'en es pas un... fin de la discussion) parce que la personne à qui on parle n'admettra quasiment jamais ses propres insuffisances,
-soit on se tait parce qu'il est inutile de s'exprimer sur des sujets qui ne seront pas compris et qui n'auront comme effet possible que de générer des réactions négatives.
Quand on est jeune, on a tendance à vouloir à tout prix convaincre l'autre, lui ouvrir les yeux, l'amener à s'informer et à se former sur tel ou tel sujet pour ensuite pouvoir avoir de vrais échanges.
Plus on vieillit, plus on se rend compte que l'autre est inaccessible et que la démarche est vouée à l'échec dès lors qu'il n'y a pas demande de la part dudit autre. On s'enferme donc dans des banalités insipides comme le temps qu'il fait, les papotages sur la vie de x ou de y ou les résultats de l'équipe de foot/rugby/sport qui va bien de l'autre. Comme ça, au moins, la relation est fluide.
J'en suis personnellement au point où, à une ou deux exceptions près, je fonctionne en permanence sur ce mode ce qui fait que la relation à l'autre n'a absolument plus aucun intérêt.
Plus personne à qui parler ou presque, sachant que, de toutes façons, si parler permet de se sentir moins seul, ça ne change strictement rien au réel et n'apporte absolument aucune solution.
Et, bien sûr, je parle peu de mes constructions, en dehors de deux amis d'enfance avec qui je me lâche. J'ai choisi d'adopter un ton basé sur la plaisanterie permanente comme ça je planque les quelques moments où je peux laisser échapper ce qu'il y a au fond (en général 10-15 minutes où je mets à monologuer sur l'état du système économique du fait du blocage des flux monétaires, les effets du réchauffement climatique, les conséquences de la mauvaise répartition des richesses sur la montée de l'extrême droite et les risques d'explosion de la société...etc...). Je m'arrête, je balance une vanne et je passe à autre chose.
Quand la lucidité est telle qu'on perçoit les incohérences des systèmes qui nous entourent tout en n'ayant pas le loisir de pouvoir se réfugier dans des constructions simplistes (comme par exemple la religion pour tout ce qui concerne le rapport à la mort) dès lors qu'on est incapable de se voiler la face et d'oublier ce qu'on sait, la souffrance est quand même très vaguement présente.
Le pire étant qu'il n'y a absolument aucune solution viable. Alors je veux bien qu'on dise que les HPI sont heureux, mais uniquement ceux qui acceptent de se mentir à eux-mêmes ce qui, pour moi a tendance à être exclusif d'un rapport intelligent au réel...
Attention donc à l'équation HPI = personne heureuse parce que mieux adaptée. La personne HPI est peut-être mieux adaptée mais elle est surtout beaucoup plus consciente des incohérences et dysfonctionnements de ce qui l'entoure et de sa propre impuissance à influer de quelque manière que ce soit sur la trajectoire suivie.
Et ce n'est pas parce qu'une personne se prétend heureuse qu'elle l'est réellement. C'est juste que ça ne sert à rien d'étaler son mal être car il n'y a rien de possible à faire.
Attention à ne pas dire « la personne HPI » (n’est pas heureuse). Il y a autant de façon d’être HPI que de personnes 😊. Pas de surgeneralisation à partir de son cas personnel
Mouais... Personnellement je traduis ce que vous décrivez comme de l'introversion et des ruminations obsessionnelles : ça peut être anxiogène et envahissant, voire désespérant. Mais c'est relativement fréquent... Et ça n'a rien à voir avec le quotient intellectuel !
@@PSYCHORAMAAAA Tout d'abord, je vous remercie d'avoir pris le temps de faire une réponse. Je comprends votre position qui vise à pathologiser la situation. J'ai commencé à écrire tout un paragraphe en prenant un exemple réel et puis je me suis rendu compte que je perdais mon temps. Je me limiterai donc à ça : Peut-être devriez-vous un jour considérer qu'il n'y a pas que le Canada Dry qui n'est pas ce qu'il semble être ? En vous souhaitant une bonne continuation.
Vous vivez au XXIe siècle.
De grands esprits sont à portée de mail. Si vous lisez des publications scientifiques, je vous encourage à poser des questions à leurs auteurs. Je l'ai fait pour la première fois il y a des années convaincu que je n'aurais pas de réponse.
A ma grande surprise, non seulement j'ai eu une réponse détaillée, bienveillante, et exemplairement didactique, mais en plus les éminents intellectuels qui me répondaient semblaient réellement reconnaissants que j'ai lu leurs travaux.
Par ailleurs il serait étonnant que vous ne trouviez pas d'interlocuteur à votre hauteur si vous cherchez un peu.
Confrontez-vous à des disciplines un peu exigeantes en logique pure suivant vos curiosités
_Maths; théorie des jeux, topologie, algèbre, proba, etc...
_Programmation; cryptographie, hacking, construisez un langage ou éditez-en un, bâtissez un moteur etc...
_Physique: la cosmologie ne manque pas d'anomalie à étudier en ce moment J Webb n’arrête pas d'en pondre. comprendre ou corriger les modèles existants en mécanique est déjà un défi substantiel
_Philosophie: (je parle ne pas du dernier BHL) allez voir du côté des logiciens ou mieux encore des épistémologues, les débats y sont intéressants et quand on commence à questionner les fondements de la méthode scientifiques, il me semble que ça rend un peu de modestie quant au caractère absolu et universel de la science et de ses pratiques.
Vous devriez rencontrer vos limites assez rapidement si vous les cherchez. Mais qui sait vous ferez peut-être progresser l'humanité entière et tout le monde vous en sera reconnaissant.
@@cleoden7862 Bonjour à vous. Je vous remercie pour votre réponse mais tient juste à vous faire remarquer que ce n'est pas parce que je vais échanger une ou deux fois avec des auteurs de publication (pour leur dire quoi d'ailleurs : que j'ai lu leurs articles et soit :
- que c'est tellement super génial et brillant ce qui au delà de flatter leur égo n'ira pas très loin...
- que j'en pense ci ou ça et qu'il y a tel ou tel truc qui ne colle pas... je crois qu'ils s'en foutront royalement...), que ça va changer grand chose à ma vie quotidienne et le rapport que j'ai à mon entourage...
Et surtout, ça ne changera strictement rien à l'évolution de la société... Donc c'est inutile. Avoir raison tous seuls (même s'il y a plusieurs seuls) n'a jamais mené à rien et ne mènera jamais à rien...
C'est cette inéluctabilité qui est insupportable.
Excellente présentation.
Par contre j’ai une petite question : pourquoi représentez vous le triangle dramatique avec une base victime - sauveteur et non sur la pointe victime ?
Oui effectivement, lors de la diffusion de ma vidéo d'Analyse Transactionnelle sur le triangle de Karpman, une autre petite folle à la crème m'avait fait (justement) remarquer que le triangle dramatique se dessinait habituellement tête pointée vers le bas... Et j'ai cru comprendre que ce n'était pas uniquement une bête convention, mais aussi un moyen de faire correspondre ce schéma avec les Etats Du Moi. Y aurait-il d'autres raisons à cette forme ?
... Du coup, je n'ai pas changé ma propre manière de le dessiner, et ce pour 2 raisons :
- 1) je suis feignant et je n'ai pas envie de refaire tous mes dessins,
- 2) je trouve ça plus joli comme ça,
Voila.
@@PSYCHORAMAAAA😂😂😂 un beau fais effort ! J’adooore !
@@oliviernor1214 En tout cas on dirait que vous maitrisez bien les bases de l'AT : j'apprécie !
Il y en avait 6 ! 😂
Moi aussi j'ai ri à cette blague... plusieurs fois !
Et merde je suis un cretin finalement 😢😢😢😢😢😢😢😂😂😂😂😂😂😂
Oui je sais c'est pas facile à digérer... t'inquiète moi aussi je suis passé par là et on finit par s'en remettre
Superbe vidéo! Votre énervement est contagieux. Un ami à moi se soupçonne depuis peu d'être HPI et est en plein dans la posture de persécuteur du triangle dramatique. Dommage qu'il ne parle pas français, j'aurais bien aimé lui partager cette vidéo. De mon côté, merci. Pendant des années je me suis considéré comme HPI parce que j'ai découvert avoir été diagnostiqué enfant précoce. Et finalement ça n'a absolument rien changé au mal être que je ressentais. Au contraire, comme dans le jeu psychologique, ça m'a simplement isolé un peu plus. Il faudrait vraiment arrêter avec la pathologisation à outrance. Je crois bien que cette vidéo m'aura fait définitivement abandonner ce terme de HPI.
J'attends avec impatience les prochains épisodes!
Ravi que tu aies trouvé du sens dans cette application très personnelle des outils d'analyse transactionnelle !
Merci pour cette excellente vidéo, comme toujours, riche de son fond et de son esthétique très pédagogique.
J'ai été étiqueté "hyper sensible" par ma psy. Je comprends l'intérêt de mettre des mots sur les maux (même si HS n'est pas une pathologie). Je pensais trouver le moyen de me protéger un peu d'un environnement pro que je resents peu compréhensif et peu enclin à accepter un comportement qu'il ne comprend pas (en tout cas le haut management). Mettre en avant les valeurs humaines en entreprise relève vite du parcours du combattant. Je ne suis pas sûr que cette stratégie me soit vraiment utile, pas plus que dans le cas HPI.
J'apprécierais beaucoup un sujet sur l'hypersensibilité.
T'inquiète : c'est prévu ! ;o)
Et encore, tu as de la chance, le diag porté n'était pas "HPE"… (argh, rien que de l'écrire, ça m'éneeeeeeeeeeerve !)
Et merde c'est parti en pavé lol. Je suis d'accord avec le tout, mais l'aspect qui m'énerve le plus t'en as pas parlé, et c'est un peu précis, ça touche à l'aspect socio de la chose, sans sortir du sujet.
---------------
La théorie des initiales je suis pas convaincu, c'est un petit détail lol. C'est juste quand le nom est long. Genre en france on dit pas BPD mais borderline, TSA c'est moins utilisé que autiste dans le molieu autiste, alors que TDAH c'est juste infernalement long. Le phénomène de vilain petit canard il a eu lieu avec les "aspies" à l'époque, et justement le terme de TSA est venu remplacer le terme et les autres pour de bonnes raisons, changer de paradigme.
Après le seul truc dont tu parles pas, et moi ce qui m'énerve en tant que """""concerné""""", comme tu le dis, c'est pas que les gens se trouvent un diag en carton pour trouver un sens existentiel à leur difficultés sociales, émotionnelles, intellectuelles etc... c'est que ça leur cache leurs vrais diags qui donnent les vrais moyens de sortir de l'exclusion et de la victime éternelle du monde, à savoir le continuum "neuroatypique", au sens puriste du terme avant que ça devienne cringe: autiste/TDAH/dys/cas précis +- variable trauma). C'est pas qu'un mot est mieux que l'autre, c'est son contenant socio-culturel et historique qui fait que savoir qu'on est HPI ne sert à rien alors que savoir qu'on estt autiste ou dys-qq-chose est important.
Quand j'étais gamin si ma mère avait pas abandonné ses recherches, on m'aurait collé un HPI qui sert à rien et m'aurais peut-être rendu con (lol), qui aurait retardé ma compréhension que j'étais autiste-TDAH; et y'a 3 ans ma mère à fait un gros burn-out, son premier > psy-HPI > lui refile un libre sur la philo-cognition (un nouveau terme encore plus sectaire du HPI selon une sous branche du milieu), elle lui à refilé des conneries post-new age pour bourgeoise qui coute une blinde (théorie par le chant etc..., elle fait déja yoga et sophro, ce qui fonctionne vraiment, sans croire à la spiritualité derrière, en dev perso, elle était déja calée avec une base fonctionelle; et susceptible à croire à ces conneries, ça va qu'elle est CSP moyen-plus). J'ai du lui faire comprendre que c'était de la merde, et je voyais bien que sa psy l'a aidé sur le coup, mais elle lui à donné aucune clés de compréhension profonde, à part "ohlala, vous etes différente, jvous avez du potentiel je l'ai tout de suite vu", et elle à essayé de me effet-barnumer dans une des catégorie qu'elle avait lu alors que ça me correspondait pas du tout, mais elle avait besoin de croire à ce moment.
Aujourd'hui elle y croit plus, et notemment parce qu'un an plus tard j'ai compris qu'elle était un cas d'école de TDAH, que ça saute aux yeux dans sa famille. J'ai pu lui expliquer qu'elle était pas conne ou tète en l'air ou perdue etc... sans la placer en victime, au contraire, mais heureusement que moi j'avais déja un bon logiciel anti-psy et anti-HPI que j'ai appris en rentrant dans la case des autistes.
Le HPI d'un coté j'en ais rien à foutre que des parents bourges veuillent entendre que leur gamine est spéciale unique parce qu'elle est anxieuse à 15 ans et qu'elle à plus 16 de moyenne, mais d'un autre coté cette gamine est autiste ou TDAH probablement, elle va se manger des trauma patriarcaux qui vont métastaser en des trucs plus lourd, et c'est ni en lui disant qu'elle est HPI, ni lui disant qu'elle est "normale" ou qu'elle à qu'a faire un effort qu'elle sortira de ses emmerdes d'ado puis d'adulte dysfonctionelle, dissociée et addict. il lui faut les concepts sérieux avec de vrais trucs psycho-sociaux derrières, et la reconnaissance handi si c'est plus que quelque traits un peu quirky.
Moi je pense qu'il faut oser sortir le qualificatif de diag sexiste et bourge d'ailleurs, vu que le modèle standard du TDAH c'est le petit garçon turbulent et le modèle standard de l'autisme c'est le nerd asocial de classe moyenne, le HPI ça retombe sur des filles "atypiques" comme un diagnostique poubelle, pas pour rien que maintenant d'ailleurs y'a tout un milieu HPI-asperger-ésotétique qui s'agrège pour des personnes qui manquent d'accès structurel à la psychiatrie scientifique: pauvres, femmes, noirs et arbes, boomers et gen X, on leur dégentrifie un gloubi-boulga de merdouille pseudo-scientifico-dev-perso (qui est mieux que le "rien" et le coup de ceinture qu'on leur diagnostiquait avant pour filer droit, mais qui reste nul, contradictoire, culpabilisant et rempli de charlatans.)
c'est pas faux
Belle vidéo comme d'habitude. Ce que je retient c'est que en vrai les HPI sont heureux et adapté au monde. youpi j'suis HPI, je vais créer la vague du camp opposé aux HPI Tristes les vrais HPI Heureux (NDLR: LOL pour la team 1er degré) Hâte de voir les futurs sujets..
Un HPI Rigolus ? Fais gaffe tu pourrais bien contaminer les autres !
(et là je me rends compte que je suis vieux et que presque personne n'aura la réf des Rigolus et des Tristus, parce que c'était une BD dans PIF Gadget et que si tu n'as pas été enfant dans les années 80 tu peux pas comprendre, mais bon...)
😆 Je confirme pour la ref mais maintenant je l'ai 👌@@PSYCHORAMAAAA
Ah oui petit conseil @@PSYCHORAMAAAA essayez si possible de faire des renvoies à vos propres vidéos dans la vidéo (même si les liens sont en description personne n'y va) car pour ceux qui découvre (Je l'ai envoyé à des amis et quand vous parlez de "jambe de bois" ils comprennent pas d'ou ça sort 😆) quand vous parlez de l'analyse transactionnel ça peu aider de savoir qu'il y a tout une playlist deçu avant d''enchainer.
Les VHPIH!
Les gens vont croire que c'est des HPI qui ont le VIH^^
@@Octoran Je suis une buse en gestion de réseaux sociaux et tout le tintouin : tu sais comment on fait ça ?
Pfiou, me voilà libéré d’un poids ! J’ironise, mais pour avoir été amené à le croire à mon sujet (et oui, je l’ai cru…) et qu’une certaine forme de méfiance m’a toujours retenu de faire valoir quoi que ce soit à ce sujet il faut admettre qu’à ce moment de ma vie ça m’a permis de commencer à regagner confiance en moi. Le temps faisant cette hypothèse semblait de moins en moins tenir la route et vous venez d’enfoncer définitivement le clou! Mais ma confiance est intacte! L’intention de certain psy et de Jeanne Siaud-Facchin n’est elle pas simplement de regonfler des gens qui en ont simplement besoin comme vous l’évoquez à la fin de la vidéo? Mais vu les propositions que ça prend et la généralisation de la déresponsabilisation de leurs actes les petits génies incompris à ce motif est d’un effet, à moyen et long terme, plus que discutable…
Oui je suis d'accord : ça part certainement d'une bonne intention. Mais tu as bien résumé le problème : ça revient à donner un bonbon à quelqu'un qui a besoin d'apprendre à faire la cuisine ! (bon je ne suis pas convaincu de la pertinence de ma comparaison mais tu vois l'idée)
Salut,se serait top que tu nous fasses une analyse sur Harvey specter
Ah désolé je n'ai pas visionné la série "Suits"... C'est bien ?
C’est top ça va vous plaire et nous on aura pleins de nouvelles analyses de votre part tout benef 😂
@@aissakassama97 Je vais me renseigner...
La musique du manga "Cobra" au début ... j'adore l'intro
ça m'a donné envie d'en revoir les vieux épisodes (je crois que je n'avais jamais fini la série) !
Ah, ben, va bien, moi qui croyais être vraiment la seule a petter un plomb avec cette série. Ca fait du bien de savoir que c'est aussi le cas d'autres personnes et de spécialistes.😗🤗🙂
Ah oui c'est relou à force !
il y en a un qui ne va pas se faire des amis.
Oui oui je m'en doute... Pas QUE des amis en tout cas !
En vrai... en vrai... c'est en train de devenir la position majoritaire à force de le répéter. Au moins la Hype du HPI est terminée et y'a un effet mémesque qui fait que ça devient cringe car périmé.
Après je pense que c'est les psys la dedans qui vont faire de la résistance par contre... et verser dans de plus en plus de conneries à y agréger
@@Shade-Cloak c'est pas faux
J'ai vu pas mal de prétendus "HPI" dans ma vie, et franchement, j'ai vu de tout. Le mec qui te dit que son psy lui a fait passer des tests et qu'il a découvert qu'il était HPI, et quand tu creuses un peu, tu t'aperçois que c'est juste l'imagination du gars. La meuf qui te dit qu'elle est HPi parce qu'elle a coché toutes les cases sur une liste lue sur le net...
Mais ce que j'ai croisé le plus, ce sont les personnes à qui leur psy a dit qu'ils étaient sans doute HPI, même si le test ne le montrait pas, pour telle ou telle raison ("j'étais malade le jour où j'ai passé le test", "j'étais déprimé", "je refusais inconsciemment d'être HPI donc j'ai fait foirer le test", "les résultats ne sont pas homogènes"...). Bref, je crois que le diagnostique de HPI est assez lucratif pour certains psy.
Oui j'ai vu à peu près les mêmes (nombreux) cas de figures ! Sauf que (quitte à passer pour naïf), je crois vraiment que la plupart des psys qui distribuent des "diagnostics" HPI comme des petit pains y croient réellement... Ce qui est encore plus dingue quand on y pense ! Parce qu'en théorie ils devraient se rendre compte que statistiquement ça ne tient pas la route !
@@PSYCHORAMAAAA C'est dur à dire, mais le fait est que diagnostiquer des HPI est très lucratif pour eux... Parce que si ils ont une formation sérieuse, ils doivent se rendre compte que cela ne colle pas, statistiquement, mais ils refoulent cette pensée car cela leur fait gagner de l'argent.
Bref, je suis moins enclin que vous à leur accorder le bénéfice du doute. C'est comme les soi-disant "voyants": tant qu'ils ne se font pas payer, je veux bien admettre qu'ils sont honnêtes, mais quand ils commencent à marchander leur soi-disant "don", pour moi, il y a clairement tromperie.
Je pense que quand on se fait payer pour un travail, c'est à nous de nous assurer que le travail est fait correctement, sinon, c'est une arnaque.
Hpi ou pas le plus important sais d etre une bonne personne alors franchement je pense pas qu'il est necessaire de le crier sur tout les toits. A la rigueur sa peut servir pour essayer de mieux ce comprendre.
Effectivement, c'est généralement l'objectif des bilans psychologiques : comprendre des fonctionnements, repérer des forces et faiblesses, ou encore les conséquences d'une pathologie sur les performances intellectuelles, etc... Bref : c'est pas de savoir si on a le label rouge !
Elle est où ? 😂 Même pas un petit apéro à l'image, sage.
Qui ça "elle" ? Tu veux parler de Delphine ou de la bouteille de verveine ?
@@PSYCHORAMAAAA 😅
Ah bon ? Donc je suis pas supérieur aux autres ? Je suis un juste un pauvre humain comme vous ?
Eeeeeeeeeeh oui... la pilule n'est pas facile a avaler : moi aussi je rêvais d'être supérieur aux autres ! Mais en fait non, je ne suis qu'un moyen potentiel
Vidéo malheureusement dans l'air du temps: reconnaître du bout des lèvres la réalité de la douance mais aussitôt l'amalgamer et la réduire à l'utilisation galvaudée qui en est faite.
Pourtant, que certains fassent un recours abusif et galvaudé à une notion ne la rend pas caduque pour autant. C'est un raisonnement par l'absurde qui s'appelle vouloir jeter le proverbial bébé avec l'eau du bain.
La douance souffre actuellement selon moi d’être un sujet très à la mode: elle n’était nulle part, surtout concernant les adultes surdoués, elle est aujourd’hui partout.
Et qui dit mode dit marché: il y a maintenant des psys soi-disant « spécialisés » HPI, pleins de médias et de bouquins…pour exploiter le filon.
Pourtant je reproche à certains acteurs de la santé mentale en France d’être très désireux de discréditer la question pour mieux renfiler les confortables charentaises psychanalytiques (ou apparenté): faire de la douance un non-sujet, et vite!
Car elle est pourtant une invitation à aussi penser l’individu dans une dimension cognitive au sein d’une psychothérapie, avec des singularités et des troubles qui lui sont propres et non pas une simple transposition dans un autre domaine de dysfonctionnements affectifs.
Vivre, c’est l’interaction permanente entre la conscience et l’environnement et si la douance n’est pas une problématique en elle-même, on peut quand même émettre l’hypothèse qu’elle constitue un filtre plus ou moins impactant entre ces deux pôles. Je ne pense pas que l’on ait la même vision de l’existence avec un QI de 90 ou de 130, indépendamment du contexte familial, ce dernier étant vu comme l’explication de tout par nombre de psys.
J’espère qu’une fois l’effet de mode retombé, la recherche en psychologie clinique abordera plus en avant et d’une façon sincère la possibilité de la souffrance psychique comme résultante d’une distortion de l’architecture cognitive du patient, causée par des singularités aussi diverses que la douance, l’autisme, la bipolarité, la dépression, la schizophrénie…
Je crains en attendant que l’idée qui domine (du moins en France) est de vite refermer ces pistes plutôt que de les explorer. Le patient ne doit être envisagé que dans sa dimension affective.
C’est une volonté de statu quo délétère.
Eh oui : n'oublions pas qu'environ 2,2 % des pseudo-zebres sont réellement surdoués !
Tiens, je repasse par ici.
2,2% de la population est réellement surdouée? À la bonne heure.
Et parmi ces 2,2% de "vrais" surdoués, on fait quoi pour ceux qui sont dans un mal-être au point d'aller "chez le psy" ?
Comment on intègre cette notion au protocole thérapeutique jusqu'à accepter qu'elle le modifie, plutôt que de lever les yeux au ciel en soupirant "Encore un" ?
Je fais un parallèle entre la douance et l'autisme: les neurosciences ont fait le boulot et démontré qu'il s'agissait dans les deux cas d'une singularité neurodéveloppementale avec un impact sur la conscience de l'individu dans sa dimension cognitive, sans pour autant parler de trouble psychologique.
Le postulat me paraît simple: si la psychologie voit les causes de la souffrance comme une déstructuration de la sphère affective (due le plus souvent à un contexte familial problématique), pourquoi ne peut-elle pas envisager les mêmes causes par la destructuration de la sphère cognitive? Sphère cognitive considérée pour elle-même, dans sa formation, son développement et son fonctionnement, plutôt que simple caisse de résonance de l'affect.
L'autisme constitue un précédent à étudier dans la plus grande humilité, dans l'éternel débat entre l'inné et l'acquis.
Non, l'individu n'est pas que le pur produit de son enfance et de sa famille.
Non, l'individu n'est pas qu'affects.
La psyché, c'est autre chose que ça, ou disons, pas que ça.
De la même façon que le corps est une "machine humaine" avec ses constantes de fonctionnement et ses potentielles défaillances, la psyché est aussi une machine avec éventuellement des défaillances qui s'exprimeront en dépit de tout parcours de vie (je le répète pêle-mêle: autisme, douance, schizophrénie, bipolarité...)
Pour l'autisme, les chercheurs en psychologie clinique ont eu l'intelligence de repartir à zéro et de s'affranchir de cette horreur mortifère qu'est l'approche psychanalytique, afin d'élaborer des méthodes de prise en charge et de développement basées sur le cognitif, puisque c'est de ça dont il s'agit.
Aujourd'hui, certains chercheurs essayent d'aborder avec le même sérieux la question de la douance mais c'est encore timide et on ne les aidera pas en censurant leur démarche et en les marquant du sceau du charlatanisme.
Ça tombe bien cet extrait de Kamelott parce que dans la série le roi Arthur devient suicidaire à force de n’avoir personne à quo parler qui peut le comprendre, non pas qu’ils ne le veuillent pas clairement ils ne peuvent pas !
Marrant d’avoir choisi ce personnage…
... D'autant plus que je ne serais pas surpris d'apprendre qu'Alexandre Astier est HPI (pour de vrai pour le coup) ! Ce n'est qu'une intuition mais dans ce cas (exceptionnel) ça serait crédible !
@@PSYCHORAMAAAA oui c’est clair que ça collerait tout à fait … 🤔
Il y a aussi les Profils de QI hétérogènes, les profils ou certains item de QI sont dans les moyennes très hautes et les autres items où les moyennes sont très basses ou moyennes. J'aurais bien aimé entendre quelque chose là dessus.
Oui oui, auquel cas le QI n'est pas valide... ce qui est finalement assez fréquent (et c'est plutôt logique en fait) !
@@PSYCHORAMAAAA merci pour la réponse, je ne savais que ça invalidé le QI dans ce cas et je ne savais pas que c'était fréquent. C'est pas facile de relire un bilan neuropsy une fois à la maison et d'en tirer les conséquences.
@@helenebarthes2469 Mais si tu as fait un bilan neuropsy, c'est au psy de t'expliquer tout ça... sinon si c'est juste du jargon destiné à être compris entre psy spécialistes, merci mais non merci bonsoir !
@@PSYCHORAMAAAA C'était pour un enfant. Et la personne était plutôt compétente mais il faudrait effectivement continuer après le bilan pour tout déplier tranquillement. Bref, je veux pas dire qu'elle a mal fait son travail.
Syndrome de l'imposteur mode on hahaha j'ai ri mais je ne dis pas merci!
Ah zut ! ça veut dire que ça vous a retiré un bon mécanisme de défense contre l'angoisse... Donc il ne reste plus qu'à le remplacer par un autre (éventuellement plus connecté au réel, mais idéalement tout aussi efficace) !
Un jour, mon médecin de famille m'a dit que j'avais 140 de QI, sans aucun test préalable. Dans ma vie, j'ai fait 2 tests d'éfficience intellectuelle, l'un au cours d'une émission de télévision, l'autre dans le cadre d'une d'une procédure administrative en vue d'obtenir une rente de l'Assurance-Invalidité (A.I.). La première fois, dans ce divertissement télévisé, que j'avais suivi en soupant, puis en terminant le vin du repas avec un joint, dans un contexte général de sévére épisode dépressif où j'étais médiqué, entre autres, aux benzo-diazépines, j'ai obtenu le score peu honorable de 106. La seconde, dans un contexte d'épisode dépressif probablement faible et sans aucun suivi psychothérapeutique ni médicamenteux, mais après avoir passé une partie de la nuit précédante à boire, ayant peu dormi et arrêté le canabis depuis 4 mois, j'ai obtenu le score de 111. Très souvent, je n'arrivai pas à résoudre les premiers problèmes proposés d'une série, les suivants me paraissant plus faciles. Quand on me proposa de revenir sur ces premières réponses, je refusai et quand on me dit que cela me vaudrait des point en plus, je répondis :
"Tant pis !"
Il est cependant une question de culture générale que je n'avais pas réussi à résoudre : " dans quel pays se trouve Rekjavick ?" Je me souvenais qu'il s'agissait d'une capitale Européenne, mais un blanc m'empêchait de me souvenir du nom du pays. Il me semblait que ce dût être l'Irlande, et en même tant, je savait que sa capitale était Dublin. Je ne sais pas pourquoi je me souviens de cette question. Moi qui suis d'une sévérité si dure avec moi-même, allant jusqu'à me faire flageler, par des hommes hétérosexuels, quand je commets une erreur, je ne m'en veux pas de ce blanc. Je sais qu'inconsciemment, j'ai saboté ce test. Depuis toujours, même avant la puberté, je me suis méfié des personnes qui vantaient mon inteligence et ma culture. Je les ai toujours soupçonnées de vouloir me manipuler, jusqu'au moment où cela m'a simplement agacé. Beaucoup d'autres choses me définissent et dont je suis infiniment plus fier, telles que (pardon pour les fleurs que je m'envoie !) ma gentillesse, mon sens de l'humour ou mon courage. Ces qualités me semblent beaucoup plus importantes que l'intelligence. Si réussir sa vie signifie devenir riche et puissant, il se peut que je n'aie jamais cherché à réussir la mienne ; si c'est, comme je le crois fermement, faire son salut dans l'autre monde, alors, on ne pourra savoir si on l'a réussie ou échouée qu'après sa mort et, de ce fait, la question est sans intérêt ici bas.
Il se peut que j'aie 140 de QI. Je pense qu'on ne le saura jamais, parce que je n'ai pas l'intention de faire un troisième test. Je trouve ce genre d' exercices parfaitement ennuyeux.
Le problème se résume à la première phrase !
@@PSYCHORAMAAAA👍 d’autant que le QI correspond à la réalité des capacités lors du test. Si à chaque fois, quelqu’en soit la raison, on tombe a 105, c’est que l’on fonctionne à 105…en tout cas tant que l’on est déprimé, bourré, anxieux, etc…
@@Metacog27 Après, à dire vrai, j'ai toujours trouvé qu'il y avait une sorte d'injustice dans ces passations de tests : on a beau prétendre que le bilan prend en compte l'état psychologique du sujet, on ne m'enlèvera pas de l'idée que quelqu'un de très sûr de lui-même obtiendra de meilleures performances qu'une personne anxieuse qui se met la pression (ce qui au final invalide encore plus le mythe du HPI hypersensible d'ailleurs)... Bref, c'est comme à l'école en fait !
@@PSYCHORAMAAAA c’est une question de préparation psychologique et d’enjeux de la passation. Ma compagne qui est de nature anxieuse a par exemple passé le test sans aucune appréhension car elle se moquait du résultat 😏
@@Metacog27 Voila : c'est ÇA l'intelligence émotionnelle !
je connais un réseau social sur le sujet !! tu vas faire un tabac la bas !!
Vas y làààààà. ! partage ma vidéo dans ton réseau làààààààà !
@@PSYCHORAMAAAA ok tu l'auras hingalls, ah zut non tu laura voulu !!
@@PSYCHORAMAAAA c le réseau atypikoo mais faut etre premium pour poster.....
@@gusofgal Je te laisse le choix dans la date
Du coup HPI c'est un QI > 130
Oui c'est ça : un QI homogène et supérieur ou égal à 130.
Pour s identifier à une étiquette faut vraiment être débile.
CQFD mon cher Hendrik
Parfois ça aide de se dire :" haaaaaaa mais j'étais pas folle oooook" ... après on continue à vivre normalement , mais ça aide haha
Bah, ça s'appelle l'effet Barnum, et tout le monde (loin de là, même) n'est pas vacciné contre…
Mettre sur un même plan les accronymes HPI et PN avec le TSA et le TDAH n'est pas sérieux.
L'autisme (TSA) et le TDAH sont des troubles référencés dans le DSM et la CIM qui ont des impacts sérieux sur les personnes qui en souffrent. Pas des "trucs" bidons pour initiés qui se cherchent une identité...Le diagnostic ne se fait pas au doigt mouillé avec des tests bidons...La France a d'ailleurs un grand retard à rattraper sur les prises en charge. C'est un truc à la mode de mettre son enfant en IME ou en ITEP ?
Ils existent de plus d'autres accronymes en médecine. SEP par exemple, la schlérose en plaque, c'est un truc d'initié ? Il y a pleins d'accronymes en médecine. Le HPI n'est pas un diagnostic...La théorie du PN est qd à elle bcp reprise par des psychanalystes ou des psy youtubers qui se font une notoriété avec ça...Le terme n'est jamais utilisé par les psychiatres...Normal, ce n'est pas dans le DSM...
Ah ! Je vois que monsieur est connaisseur !
Personnellement je crois à la théorie du PN.
Certains veulent a tout prix détruire les hpi, j'en ai fait les frais!