Lacan : Névrose Obsessionnelle
Vložit
- čas přidán 18. 03. 2021
- Voici une introduction à la pensée de Lacan sur la névrose obsessionnelle.
Nouvelle publication de Serafino Malaguarnera
Narcisse et Écho: Narcissisme et Échoïsme
Disponible sur Amazon :
www.amazon.fr/gp/product/B099...
Merci.
Pourriez-vous effectuer une vidéo d'étude sur le symptôme de Soliloque , qui peut être très pertinent en cette époque de Confinements répétés , dans l'optique des structures psychiques de l'être parlant : où se situe la cause majeure, est-ce dans le sevrage de la possibilité d'échange avec les autres ? Qu'est-ce qui se révèle de l'Autre en tant que lieu du code et trésor des signifiants dans ce symptôme majeur actuel ? Est-ce que tout autre interlocuteur réel est vécu comme porteur de l'habit du grand Autre ? Y-a-t-il une folie collective du virtuel qui nous rend dépendant à cette supposition ? Bref pourquoi soliloque t'on alors qu'on n'a comme auditeur que soi-même, et en quelle position est-on quand on s'entend soi-même ? Enfin pourquoi le Soliloque ne permet pas de faire son auto-analyse, et corrélativement pourquoi la parole de l'analysant a-t-elle besoin absolument de l'oreille de l'autre réel analyste pour que l'analyse puisse s'opérer ?
Merci d'essayer d'éclairer ces questions liées.
(Comme matière à réflexion il-y-a le film 'Seul sur Mars'(The Martian), ou le début du film 'Passengers'... que je visionne actuellement).
intéressant, développez et je vous suivrai....
Des questions très intéressantes, il serait enrichissant de pouvoir y apporter un début de réponse. La question de la position lorsqu'on on s'entend soi-même m'intéresse particulièrement.
@@lissamu6537 j'ai rêvé et dans le rêve était une réponse: 'c'est une simulation' disait le rêve parlant du rêve lui-même (le terme est utilisé pour la simulation informatique).
Le 'vécu du rêve' est toujours in-situ et cru comme un vécu de situation réelle, même s'il répond à une question que vous vous posez à l'état de veille.
Je remarque le 'comme si' qui vient à la plume. Le rêve fait comme si c'était réel, l'identification fait comme si on était l'autre, le Soliloque fait comme si il y avait un interlocuteur.
À la base, neurophysiologiquement, on entend sa propre voix, depuis l'intérieur (conduction osseuse et écho extérieur) dès notre venue au monde (après les basses fréquences in-utero). La connexion entre émission (pleur...) et écoute est sans cesses corrélée.
Puis il-y-a apprentissage de la langue avec la mère d'abord. S'inscrit la place de l'Autre extérieur, mais on peut peu à peu corréler sa propre voix avec ce qui est reçu de l'Autre-maman. On se met donc à entendre de l'intérieur ce qu'on émet, comme un double de confirmation qu'on enregistre plus ou moins temporairement : 'j'ai dit ça'.
S'intercale le temps de la négation, du 'non' mais c'est une autre histoire.
Surviennent les situations oedipiennes, marquées par un conflit répété dont témoigneront les souvenirs écran.
C'est le temps de la tentative de métaphore du nom du père comme (!) représentant le désir de la mère. Si elle réussit, un des noms du père fera métaphore et les structures névrotiques de 'Dette symbolique' se mettent en place: de culpabilité obsessionnelle ou d'accusation hystérique.
Là où la métaphore a Finalement raté au bout du processus, il-y-a forclusion de Ce nom du père. Alors, quand il-y-a situation où ce qui fait autorité est en faillite, soudain là où est convoquée la fonction de métaphorisation nécessitée par cette situation appelant à un recadrage 'métaphorique', il n'y a rien qu'un trou, un vide. Alors notre 'passion' de la parole (nous sommes des Êtres de la parole) n'a plus qu'un recours: l'hallucination. 'Ce qui n'a pas été symbolisé revient dans le réel' du sujet.
À noter que c'est le processus des Voix qui s'analysent comme des injonctions parentales souvent agressives ayant valeur de jugement. Ça peut donc être vu comme du Surmoi.
Ce que je note c'est ce que montre notre époque de Confinements. L'autre réel est en fait irremplaçable par quelque simulation, télévision, réseau numérique, robot que ce soit.
Le Confinement est donc toxique en soi, ce qui remplace une maladie épidémique subie par une autre imposée en toute irresponsabilité.
@@JeanSarfati Je voulais témoigner que le confinement, je parle du premier confinement du 17 mars au 11 mai 2020 a été très bien vécu par certaines personnes. Je dirais même plus, cette période de confinement fait partie des plus belles périodes de leur vie !
Nouvelle publication de Serafino Malaguarnera
Narcisse et Écho: Narcissisme et Échoïsme
Disponible sur Amazon :
www.amazon.fr/gp/product/B099BVNV63/ref=dbs_a_def_rwt_hsch_vapi_tu00_p1_i3
CARO SERAFINO A VOLTE SPIEGHI IN ITALIANO, MA QUESTO CARICAMENTO IN LINGUA DIVERSA COME MAI QUESTI CAMBI. ED È PROPRIO DI NEVROSI CHE VOLEVO DOCUMENTARMI, QUINDI SE PUOI GENTILMENTE SPIEGARE IN ITALIANO. CIAO E BUON ANNO NUOVO.
Bonjour, est-ce que vous prévoyez de parler de la schizophrénie ? Merci
Merci Pour la vidéo .
Mais Désolé de vous le dire l'exemple est très banal . Aucun lien entre le mariage et la mort du père pas de logique et ça se fait pas comme ça.
si quelqu'un n'est pas névrosé obsessionnel (comme moi xD) je doute (:D) qu'il va comprendre .
Je n'ai pas inventé cet exemple, je l'ai emprunté...