AMOUR TRANSFÉRENTIEL & CONTRE-TRANSFERT MAL GÉRÉS PAR LE PSY (Présentation de cas)
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- čas přidán 19. 01. 2020
- Pour une consultation en visioconférence, un suivi thérapeutique ou une supervision dans le cadre de mon cabinet : espritpsy.com/consultations/
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ESPRIT PSY, depuis 2015, est une chaîne que je développe à mes heures disponibles et qui proposent principalement des échanges autour de concepts en psychologie ou psychanalyse, des réflexions sur certains sujets sociétaux et des témoignages en lien avec ces thématiques. J'essaie de rendre accessible au plus grand nombre une connaissance qui m'a beaucoup apportée et parfois permettre à des personnes en souffrance de trouver un éclairage sur un questionnement ou un soutien dans un moment de fragilité.
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#psychologie #psychanalyse #contretransfert #transfert - Komedie
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J'allais chez un thérapeute durant presque 8 ans. Tout se passait bien, très professionnel, à l'écoute, discret. Je le voyais tous les 2-3 mois environ puis j'ai commencé à sentir une ouverture de sa part. Je le sentais toujours très réservé et j'ai respecté ça (et ça me convenait bien), puis il y a 3 séances en arrière, j'ai senti qu'on parlait un peu plus, toujours de choses qui encadraient la thérapie mais de temps à autre, il arrivait qu'il me parle de son cas sur des détails. Puis il m'a fait un compliment sur ma veste à la fin d'une séance (je me souviens que ça m'avait étonné) et lors de la dernière séance où je suis allée il y a 6 semaines, il commence à me faire des compliments, à savoir que la séance dure toujours 45 minutes et là, il a prolongé de 15 minutes, faisant attendre son prochain client dans la salle d'attente.
Il me dit des choses comme "depuis le temps que je vous suis, je trouve que vous avez fait un sacré chemin" ou "je comprends maintenant pourquoi vous venez ici depuis si longtemps, en fait, on se ressemble" ou "vous êtes hypersensible et je voulais vous dire que je me réveille maintenant" et comme ça m'a stressé, il finit par me dire "je ne veux pas vous bousculer en vous disant ça".
Sur le moment, je me suis dit que j'avais peut-être du mal à recevoir un compliment de sa part et je me sentais bizarre. On a refixé rendez-vous pour la prochaine séance 2 mois plus tard puis le lendemain, il m'écrit un message avec son numéro privé (!) alors que j'ai son numéro pro en prétextant qu'il a oublié de me remettre un dossier dont nous avons parlé durant la séance et qu'il espère que cela pourra m'aider et il finit par dire "je vous remercie en tout cas pour l'échange d'hier, votre hypersensibilité est un cadeau pour le monde qui vous entoure. Nous aurons sûrement l'occasion de poursuivre cette conversation, bien à vous." Et il signe par son prénom et plus son nom de famille.
Suite à ça, j'en ai parlé à mon mari qui a trouvé ça bizarre aussi. Je ne me suis pas sentie bien durant 3 semaines tellement je ressassais le rendez-vous, puis j'ai fini par lui écrire pour lui dire que ça n'allait pas. Je lui ai dit que je ne comprennais pas cette ouverture et que ça ne me convenait pas et là, c'est comme si il n'assumait pas, il m'a répondu qu'il s'excusait si notre discussion m'avait malmené, que c'était tout le contraire de son but de soin et qu'il mettait volontiers en avant les qualités de ses patients si il pensait que c'était bien de le faire et que ça pouvait aider. Puis il m'a dit qu'il n'y avait aucune préméditation, aucune arrière pensée et que comme il observait des similitudes dans nos manières de fonctionner (?), il voulait juste dire qu'on se ressemblait un peu, c'est tout.
Alors je ne sais pas si il me prends pour une conne ou pas, mais dans tous les cas, j'ai annulé la prochaine séance, je ne suis plus à l'aise. Mais ça m'a chamboulé et ça m'a déçu, ce monsieur avait toute ma confiance.
Vidéo très intéressante, merci beaucoup.
"Lui déclarer sa femme" joli lapsus 😁
Merci pour ces vidéos, toujours très chouettes et intéressantes !
Je suis jeune psychologue et j'ai débuté une thérapie analytique il y a quelques mois. Je trouve ça super intéressant et instructif d'expérimenter la thérapie en tant que patiente. Ca me permet (outre le fait de ne pas parasiter la thérapie de mes patient.es avec mes problématiques) de mieux imaginer la puissance que peut avoir la relation thérapeutique pour elles et eux, et tout ce qui peut se mettre en place à partir de là, tout ce qui peut se jouer etc.
Merci pour ces explications éclairantes!
Dans un autre registre, j'avais consulté un psychiatre il y a quelques années qui avait dû rapidement déceler chez moi une capacité d'écoute et une certaine intimidation face à lui, dont il a cherché à tirer profit en me racontant des anecdotes de sa vie privée ou de ses consultations avec d'autres patients, sans rapport avec mes problématiques personnelles, parfois pendant une grande partie des séances. Il s'amusait d'ailleurs de la fréquence des cas d'adultères auxquels il était manifestement confronté dans ses analyses. J'avais finalement choisi de mettre fin assez vite à cette thérapie en ressentant les côtés pervers de l'approche de ce monsieur.
Je me retrouve totalement dans le cas que vous évoquez. J'ai fait un transfert amoureux sur mon psy mais pour moi cela n'était pas un transfert mais de véritables sentiments à l'endroit du psy. Je pense maintenant que de son côté il a eu du mal à gérer son contre transfert. Il me parlait parfois de sa vie privée, m'a fait des cadeaux à deux reprises et il acceptait ceux que je pouvais lui faire à mon tour. A plusieurs reprises, il m'a serrée dans ses bras en fin de séance et m'embrassait dans le cou. Lorsque je voulais aller plus loin, car pour moi, j'étais amoureuse, il me demandait d'arrêter et j'obéissais. Il me disait que ce n'était pas désagréable pour un vieux monsieur comme lui de me serrer dans ses bras, mais qu'il ne pouvait aller plus loin. Je souffrais énormément. Je l'ai consulté pendant 20 ans et j'ai mis fin à la relation thérapeutique, de ma propre initiative, il y a 8 ans. Je l'ai revu une fois récemment car je suis de nouveau en dépression et je n'arrivais pas à trouver d'autres psys disponibles dans un délai rapide. Lors de la séance, il m'a dit qu'il ne pouvait pas s'engager dans une thérapie car il allait bientôt prendre sa retraite mais qu'il voulait bien me suivre pour la partie médication. Il m'a parlé de mon transfert qui avait été très positif, sans jamais évoquer son contre-transfert. Aujourd'hui, j'ai trouvé une psy femme qui me suis y compris pour la partie médication. Je suis censé rappeler mon ancien psy pour le tenir informé de ma décision. Je vais le rappeler pour lui dire que je vais être suivie par sa collègue femme. Avec le recul, je ne sais toujours pas si j'ai fait un transfert amoureux sur lui ou si c'était de véritables sentiments. Je ne sais pas non plus si lui avait mal géré son contre-transfert ou s'il avait de véritables sentiments. Ce que je sais en tout cas, c'est que la relation était ambiguë et érotisée mais j'ai sans doute ma part de responsabilité dans tout ça. Il m'a beaucoup aidée mais mes problèmes pour lesquels j'étais venue le consulter ne sont toujours pas réglés. J'espère qu'avec ma nouvelle psy, je vais pouvoir enfin me libérer de toute cette angoisse. Merci de m'avoir lue jusqu'au bout. Je serais intéressée d'avoir votre ressenti sur mon cas.
De toute evidence avec les caresse et les bisoux dans le coup le cadre avait vole en eclats. Votre psy n'a pas ete capable de garde sont professionalisme pour vous aidez comme il aurait du le faire, c'est domage.
Très intéressante cette étude de cas. Cela montre à quel point la supervision d'un psy est essentielle car les limites du cadre de l'accompagnement peuvent vite être franchies et aucun psy, si pro doit-il, ne peut s'en prémunir seul.
J'ai été la proie de ce type de malade. Après avoir été séduite dans son cabinet, j'ai vécu un enfer de 4 années en couple avec "mon" psy. À cette occasion, j'ai fait la connaissance de son ancienne compagne, comme moi elle avait 20 ans de moins que lui, l'avait connu dans son cabinet... et pendant la relation, il m'a trompée avec d'autres patientes. Difficile à croire, je comprends, et pourtant c'est vrai. Et, malheureusement, je ne pense pas que ce profil va voir son/ sa superviseur quand il ressent une attirance pour une de ses patientes...
Désolé pour cette expérience dramatique que vous exprimez ici.
Si vous le souhaitez, votre témoignage pourra éclairer de nombreuses personnes. Si vous le souhaitez, nous pouvons échanger directement par mail pour en discuter: sapienssuruncaillou@gmail.com
Dans tous les cas merci pour ce commentaire.
J'ai trouvé un juste milieu: à noël j'ai toujours une attention pour mon psy pour lui témoigner ma reconnaissance. Je n'offre pas de vrais livres mais un photo-montage de liste de livres; livres de pycho ou de développement personnel. Et j'avoue une fois, j'ai envoyé un livre de poèmes que j'ai co-écrit avec un photographe mais en pdf. Je crois que c'est un besoin de témoigner ma reconnaissance et affection. Et surement de laisser une trace en tant que patiente qui quittera un jour cet espace. Il a toujours été chaleureux et reconnaissant dans sa façon de les recevoir sans s'attarder non plus. je me suis plus prise la tête que lui sur le sujet! lol. Merci pour cette vidéo, car du coup je vais réfléchir pourquoi j'ai ce besoin à NoEl et quel est le besoin sous-jacent à la reconnaissance.
Ce que m'évoque ce cas clinique, c'est la différence que Lacan a fait entre "contre-transfert" et "transfert de l'analyste". Pour lui, le contre-transfert est la réponse au transfert de l'analysant, mais la transfert de l'analyste est simplement les projections etc que fait le thérapeute à partir de ses problématiques perso sur l'analysant, comme toute personne. Dans ce cas clinique, j'ai la sensation qu'on parlait davantage d'un transfert de l'analyste, plutot que d'un contre-transfert mal géré. Le psy a fait rejouer des problématiques à lui dans la relation thérapeutique, plutôt que simplement ressentir des choses en liens avec la patiente.
La posture de la prédation est beaucoup plus probable d'après moi, on est bien loin de la simple erreur du thérapeute qui sort un peu du cadre, il a bien trop dépassé les limites, c'est mon avis
Oui il devrait changer de metier si il ne se rend pas compte du tord qu'il fait...
Très bien interprété, votre façon de raconter est magnifique bon courage
Je vous suis d'algerie
Intéressant, malgré le retard pour la visionner ^^. Merci sapiens !
Quand on va en séance avec un psy on lui détaille des passages de nos vies.
Et comme c est une personne qui a appris à écouter, chercher avec vous les raisons de ce qui vous travaille , on a l impression d avoir une connexion presque parfaite comme le grand amour.
D où les transferts.
Salut Sapiens, merci pour cette vidéo très bien expliquée et argumentée.
Je pense que mon psychiatre utilise actuellement mes sentiments amoureux à son égard non pas pour obtenir des relations sexuelles avec moi mais pour me maintenir sous son emprise afin d’obtenir une validation de sa psyché fragmentée (Narcissisme ? Sociopathie ?). Je lui ai déclaré mes sentiments il y a six mois et il maintient une ambiguïté totale sur ses propres sentiments. Il est dans une dynamique de séduction à bas bruit. Il accepte des bisous, des cadeaux, ne réciproque pas et ne recarde pas non plus la thérapie. C’est allé très loin. Nous sommes tous les deux HPI.
Excellente vidéo super, merci
Très éclairant. Très clair.
Merci !
SUPER bien expliqué simplement Merci beaucoup
Oh merci ! C'est exactement cela. Ce n'est pas l'amour de mon psy que je lui en veux, mais ce qu'il n'a pas voulu le reconnaître devant moi pour ensuite 1) éclairer la situation entre nous et/ou 2) arrêter ma thérapie avec lui.
Dans le cas 1, il aurait demontré sa fiabilité et, avec un peu de compréhension, de patience et de respect mutuels, on aurait remis la thérapie sur les rails. Dans le cas 2, il se serait montré honnête, sérieux et responsable, et ainsi il aurait conjuré tout un tas d'iatrogènies qu'il m'a infligées ensuite.
On était tous les deux grave piégés dans nos transferts. Et bien, il a choisi d'ignorer le fait qu'on ne peut corriger une faute, une faute commune, sans l'avoir reconnue "communément" : il refusait d'en parler avec moi, alors que je lui le demandais. J'appréciais bcp ses qualités d'analyste et malgré ma passion transferentielle je n'ai jamais franchi une seule petite limite, tout pour avoir une thérapie dont j'avais vraiment besoin. Mais alors, il s'est contenté de reprendre un comportement artificiellement correct, comme si de rien n'était, et j'ai du quitter cette thérapie qui fut devenu étouffante. J'ai écrit quitter, ça c'est fait naturellement et ce n'est pas un hasard.
Donc, un amour en thérapie, même quand il est réciproque, a une petite chance pour ne pas être le début de la fin d'une relation analytique ... mais rien ne se fait tout seul.
Super commentaire .... très intéressant mais on voudrait oui savoir ce qu'il faut en faire de ce contre transfert comment l'utiliser le modeler pour l'utiliser activement le rendre actif dans la thérapie pour que le patien puisse l'intégrer et l'analyser .... très intéressant merci ... on entend pas beaucoup parker de Saerls non plus ça manque un peu . Enfin je regarderais la prochaine ! Bravo et Merci
Merci. Excellent.
J'ose espérer que c'est de la maladresse de la part du psy, d'avoir laisser "filtrer" des infos personnelles et de ne pas avoir été assez clair avec elle.
Nous sommes tous des êtres humains, Monsieur s'est peut-être vraiment senti flatté et charmé... Avant de retrouver sa raison et de se rendre compte que ce n'est pas lui en temps qu' homme qui lui plaisait mais lui en tant que psy...
@Ju Va Alors là, il y en a des psys et même renommés, qui balancent des infos personnelles, sur eux et sur certains de leurs patients.
je comprends pas pourquoi le psy lui parle de sa vie privée (que il vas divorcé ) . je suis daccord sur le fait que il a peut etre une perversion ^^
sapiens vous ne faites plus de discord ??
Bonjour Sapiens,
Alors pour la petite histoire mais qui me hante depuis quasiment une dizaine d’années, une de mes psys a mis fin à notre analyse du jour au lendemain sans me donner la vraie raison. Elle m’a simplement dit « je préfère cesser l’analyse même si c’est une décision que je vis très difficilement mais vous comprendrez plus tard la raison pour laquelle je cesse l’analyse avec vous. »
Elle devait me prêter un livre sur l’interprétation des rêves après cette séance et du coup cela ne s’est pas fait bien évidemment et elle m’a dit (lapsus) : « je vais vous donner les références du livre sur l’interprétation des lèvres, euh... pardon des rêves afin que vous vous le procuriez », en regardant attentivement mon visage.
Je précise que je venais la voir car je voulais sortir de mon emprise avec mon ancienne psy avec laquelle je couchais... compliqué n’est-ce pas ?
Aujourd’hui et même ce, depuis quasiment 10 ans mtnt, je cherche toujours la vraie raison de cette rupture thérapeutique brutale. Auriez-vous une petite idée ? Commençait-elle à ressentir elle même des choses à mon égard au point qu’elle n’a pas eu le courage de me le dire ? Et de ce fait, elle considérait notre relation comme étant dangereuse pour la suite ... ou alors elle a eu très peur que le scénario avec mon ancienne psy se répète auquel cas, elle ne savait pas comment le gérer ? Ou bien encore serait-ce pour une autre raison ?
Merci de votre retour et belle journée à vous.
Je serais bien embêtée aussi si j’étais à ta place puisqu’elle t’a dit « tu comprendras plus tard ».
La perversion n’est elle pas presente naturellement dans la relation a l’autre, tant que le Soi (jungien) n’a pas ete touché et developpé dans la relation a l’autre?
Chronique de complications annoncées autours jeux de domination soumission.
Merci pour cette superbe vidéo Sapiens.
J'ai quelques interrogations..
Est-il possible de ne tomber amoureux que par transfert (sans spécialement parler de psy) ?
Est-ce qu'un amour né d'un transfert (exemple : recherche du père) est-il sain, peut-il aboutir à une belle relation ?
Tout amour est amour de transfert. Aimer c'est transférer, toujours.
Et transférer, ça n'est pas grave, ça fait partie du fonctionnement humain.
La relation thérapeutique à ça de particulier qu'elle va "utiliser" le transfert à des fins de changement. Le psy va faire ce qu'on ne fait jamais dans la vie courante : analyser le transfert dans un cadre fait spécialement fait pour.
On change dans l'analyse du transfert, dans un lien tranferentiel, et donc parfois (souvent) dans un amour de transfert.
Bonjour, vidéo très intéressante!!
J'aime beaucoup la psychologie et je compte en faire mon métier, je suis en TS, avez vous des conseils ?
Lire Freud, puis Lacan côté psychanalytique et Roussillon côté psychologie clinique.
Bonjour, merci beaucoup pour vos videos tres riches.
A 13:43 vous dites que lorsqu'il y a relation romantique/sexuelle entre le psy et le patient, il faut assumer que le cadre thérapeutique a volé en éclat et qu'il est temps de se quitter dans le cadre therapeuthique pour peut-etre "vivre ensemble autre chose"... est-ce a dire qu'une relation amoureuse - des lors que la thérapie cesse - est autorisée déontologiquement pour le psy en France avec un ancien patient? Est-ce qu'il n'y a pas une duree minimale a respecter entre la fin de la therapie et une relation amoureuse? Je sais que les regles sont differentes selon les pays.... merci beaucoup
Merci pour l'exposition de cette vignette clinique. Pour moi rien n'est éthique chez ce psy : raconter son enfance en detail, accepter un cadeau, repondre à un SMS... Où est la supervision ?
Sapiens, je crois que je suis amoureux de ton divan... J'ai très envie de le prendre (dans le sens que tu veux... et paf, double calembours !) et de lui faire des bébés divans. Est-ce un transfert ?
Ça peut arriver avec des profs aussi...
Bonjour, oui absolument.
Donc pour vous il ny a aucune chance a ce que 2 humains soient attires lun envers l'autre ? Dû moins que cest interdit ? Ou que forcément le psy qui est attiré par sa patiente a un probleme quil doit regler ? En gros le côté humain et intuitif est complètement voué a l'échec ?
Mixer des cas ?
J'ai une question. Au début de la vidéo, tu expliques que Le psy parle à sa patiente de son enfance, de sa passion pour les livres, il lui parle de son divorce... Est-ce qu'un psy est supposé faire cela ? Est-ce que ce n'est pas déjà franchir une ligne par rapport au cadre thérapeutique ?
En règle générale, en effet, mieux vaut rester neutre si l'on est psy. Là ke psy offre sa sphère privée et effrite son cadre très rapidement.
Parfois mon psy m'a parlé de livres, ou de films, qui lui ont particulièrement plu, ou qui traitent d'un sujet en lien avec les problématiques dont on est en train de parler. Ça a longtemps été une manière, aussi, de réduire un peu mon mutisme et mon angoisse, en me permettant de voir en lui une personne avec des "centres d'intérêt" commun et non comme une figure totalement inconnue et, du coup, impressionnante et effrayante, au point d'empêcher l'analyse de se faire (le mutisme quasi total, c'est pas ce qu'on fait de mieux pour avancer en analyse...). De même, à travers certaines de nos discussions, certaines de ses paroles, il laisse parfois transparaître un peu de ses idées politiques (au sens très large : comment il perçoit tel ou tel phénomène de société), ce qui je pense est de toute façon inévitable (selon comment s'habille le/la psy, sa façon de parler, la déco de son cabinet, les revues ou livres qu'on peut lire dans la salle d'attente, ses réactions sur un sujet qu'on aborde... on a forcément une idée de sa personnalité, de ses valeurs éthiques et politiques).
Là où ça devient problématique et totalement hors cadre, c'est lorsque le/la psy se met à parler de sa vie privée, passée ou présente. Il y a une différence fondamentale entre savoir qu'il/elle apprécie tel film et tel livre, qu'il est sensible aux valeurs féministes et aux droits des demandeurs/euses d'asile (des choses que je sais un minimum concernant mon psy), et savoir s'il ou elle est marié-e, quelle est son orientation sexuelle, s'il ou elle a des enfants, ce qu'il ou elle a vécu de problématique dans son enfance (toutes choses que j'ignore totalement concernant mon psy, et c'est très bien comme ça).
Salut ça existe aussi pour une éducatrice spé et un mineur d'age d'un centre ?
Bonjour, on ne parlera pas de transfert, contre transfert mais l'éducateur est garant d'un cadre en effet et il est hors de question qu'il le franchisse. Grave faute professionnelle...
@@isabellebertozzi2263 Pourquoi ne pas parler de transfert ? On sait que le transfert existe en dehors des cabinets d'analystes, dans nombre de relations (si ce n'est toutes), la différence étant qu'en analyse, on travaille dessus. Mais rien n'empêche de se pencher dessus et le travailler dans d'autres relations, comme celle d'un-e éducateur/trice et d'un-e ado ou enfant (le mieux étant de se faire alors superviser par un-e psy, surtout si on sent qu'on est à risque de basculer hors du cadre).
Bonsoir, merci pour cette vidéo très intéressante. En tant que future psychologue je me demandais comment décliner un cadeau d'un(e) patent(e) ? :)
Je suis totalement perplexe sur le fait de décliner ou accepter. Dans le cas présenté, je ne sais pas s'il aurait été judicieux d'accepter même en invitant aux questionnements, n'y a-t-il un risque que le personne se sente "lésée" que le psycho accepte pour ensuite inviter aux questionnements ? Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire
@@mrskar4847 oui, en y réfléchissant je suis assez d'accord. Ce cas-ci est un peu plus délicat étant donné que le thérapeute n'était pas très au clair avec sa patiente de mon point vue. Merci pour ta réponse en tout cas :)
mr Skar tout grain est a moudre, c’est trop bien comme phrase 👍
@@mrskar4847 Merci 🙏🙏
Beaucoup de psy acceptent un cadeau avec un remerciement plutôt neutre (comprendre sans effusion). Le plaisir lié au cadeau ne sera par contre pas partagé avec le patient. Ex: pas de dégustation de chocolats avec ou devant le patient, etc.
ça fais deux fois que vous dites femme au lieu de flamme, ça a l air d être chaud la femme, comme une flamme.
Mais je t aime qd meme
Sapiens sur un caillou, c'est le Penseur de Rodin ?
Donc si je comprend bien ce n'est pas illegal pour un psy de faire voler en eclat le carde et de commencer une relation de couple avec la patiente a la condition qu'il la redirige vers un autre psy et qu'il arrete ses seance avec elle?
Bonjour,
Effectivement, cela peut surprendre en effet en termes d'éthique, mais rien d'illégal si le patient est majeur et si le psy est ici dans l'exceptionnel pour lui (donc pas un système répété de prédation sexuelle) et qu'il prend des précautions pour s'assurer que l'illusion transférentielle n'est pas le moteur du patient.
Personnellement, je ne suis pas en accord avec cette option car il ne me paraît pas certain du tout qu'un transfert amorcé dans le cadre des séances s'arrête spontanément après plusieurs mois...
L'éthique devrait questionner chaque psy ici massivement à mon sens car la problématique du patient a une forte probabilité d'entrer en résonance avec la relation déséquilibrée induite par la position du psy...
Je ne peux qu'encourager les psys a respecter la démarche initiale de tout patient en s'interdisant, peu importe leur ressenti, toute évolution de la relation vers une relation intime.
Cela évitera toute confusion pour le patient et assurera le respect en toute circonstance du patient.
Je rappelle que la supervision est essentielle pour un psy et qu'elle lui permet de remettre son patient au centre de sa pratique.
Le Psy n'aurait-il pas dut, en cas d'ambiguité des deux cotés, l'envoyer chez un confrere?
Tout à fait, s'il se sent incapable de tenir son cadre, le renvoie sur un confrère est salutaire...
1 "cas", Le Psy a grave mal géré !, en lui parlant de lui et sa vie sentimentale ou autre... . Ah oui, accepter les livres, C'est Ouf !!!, ça me fait penser à Moi, Chez Mon Psy., Il y a des livres à lui, que Je vois en séance et que Je déteste - pensant, inconsciemment, qu'il allait les enlever, Mais Pas du Tout !. Je minaudais, beaucoup au départ de Ma Psychothérapie, un jour, Je me suis vue, et J'ai arrêté.
Bonsoir ,je suis en thérapie depuis 1 an et j'aime beaucoup ma psy je l'admire ...j'ai penser à lui l'offrir un cadeau ...mais après avoir parler avec elle ...du coup j'ai rien offert ,mais je reste frustré .que pensez-vous ?
Parle lui de ta frustration, de façon à comprendre d'où elle vient et de te permettre de dépasser la dite frustration et d travailler son origine . Ça pourrait te permettre de comprendre et d'améliorer tes relations aux autres .
Je vie exactement la même chose en ce moment avec une prostituée. J'ai jamais été chez un psy, mais j'imagine que c'est un peu le même phénomène à part qu'un psy n'a pas de relation sexuelle avec vous. Mais bon elle m'écoute et me parle, me fait l'amour bref, fait juste son métier du mieux qu'elle peut (et dieu sait s'il elle le fait bien). On se sent aimé et ça fait un bien fou surtout lorsque l'on ne s'aime pas trop soit même.
Lorsque que je lui avoué mes sentiments, elle m'a fait comprendre avec beaucoup de gentillesse que je ne la rencontrerai pas en dehors de ces consultations. Sur le moment, je ne l'ai comprit ainsi (je l'ai plus prit pour un peut-être), il m'a fallu plusieurs semaines pour en arriver à la bonne conclusion (et oui, le sentiment amoureux rend stupide et aveugle). Lorsque j'ai réalisé cela m'a rendu profondément malheureux, je ne voulais plus allez la voir pour me protéger émotionnellement.
Puis un jour, j'ai juste pris le problème à l'envers : je me suis mis à ça place. J'ai réalisé que ce que je vivais et qui étais unique pour moi elle le vie sans doute avec plusieurs clients et dans son cas c'est une question de survie de mettre des barrières. Le sentiment de rejet a disparu.
Depuis, je vais toujours la voir avec plaisir, j'essaye de l'ennuyer le moins possible avec mes sentiments pour elle et de profiter de l'instant à ses côtés. Même si je dois avoué que côté sexe c'est un peu moins bien que lorsque je n'avais pas de sentiments (il reste cette frustration de ne pas pouvoir le côtoyé en dehors des séances), c'est compensé par le bonheur succinct d'être un peu avec. Mais avec un psy la question ne se pose pas.
Du coup, mon conseil serait : si le plaisir d'allez la voir est moins important que le sentiment de frustration, coupe les ponts, oublie la et change de psy. Sinon, bah profite mais arrête d'espérer. Pour ce qui est des cadeaux fait en si cela lui fait plaisir ainsi qu'à toi, plaisir d'offrir (mais ne les voit pas comme un investissement).
Et un grand merci à tous ceux dont le métier est d'aimer. Ainsi qu'à ta chaîne pour ces vidéos de qualités.
ps : désolé si j'ai abordé un sujet un peu tabou dans ton espace commentaires, mais ça fais du bien de parler...
@@amendinegaunet8990 Merci 🙏
Qu il merde et prenne plaisir a la séduction et entretienne la chose c'est déjà grave mais continuer l analyse après c encore pire. Double pervers!