Merci pour cette belle séparation autour de cette chevelure tant végétale qu'animale, tour à tour sensuelle et agressive. Ravie de voir que ce travail s'installe dans la durée comme dans le paysage de la création contemporaine... Longue vie. Sophie M.
J’ai visionné ton petit dernier avec beaucoup de plaisir. On y retrouve les frottements entre image et son que tu aimes bien. Je l’ai goûté comme un poème un peu triste, propice à la rêverie. Bravo pour ce nouvel ouvrage ! Tu te renouvelles sans cesse tout en ayant une écriture très personnelle qui se reconnait immédiatement. Bravo aussi pour cette reconnaissance du Festival Trente Trente et cet article. Chapeau, l’artiste ! Bernard J.
Magnifique! J’adore les cheveux au vent avec le son du feu… ça raconte beaucoup de choses… sur l’équilibre et le point de rupture… l’air et le feu. Franck B.
Très beau ballet de la chevelure. Contraste entre la légèreté et la grâce du mouvement et la gravité de la séparation, la fermeté de la main qui s’accroche. Une dualité entre le désir d’envol et l’impossibilité de lâcher prise. Dany
Bravo Christophe! Encore une belle œuvre de ta part!👏 Est-ce un souvenir provoqué par une sensation? Celle de la caresse des cheveux au vent sur la peau? Il tient quelques mèches comme s’il ne voulait pas perdre ces souvenirs et comme s’il disait « je t’aime » finalement. Cet amour est peut-être mort aujourd’hui ou impossible. Les mouvements des cheveux dans le vent sont comme les vagues d’une « tempête sentimentale ». générée par cette relation: l’alternance de bonheur et souffrance!👏👏
Merci Guillaume… Les cheveux tissent des liens, c’est bien connu ;) Ça frise même l’indécence parfois. La main se rattache à un souvenir ? ou à une réalité du moment qu’elle cherche à retenir ? Tempête sentimentale c’est bien ça. Déferlantes du cheveu… comme la parabole de l’agitation des émotions, de l’amour. Cette main si discrète au demeurant, sensible et tenace, finit par lâcher prise. Moment de rupture ? Dans ce geste, il y a toute la grâce et la violence confondues du vécu, qu’il soit celui de l’acteur ou de l’observateur. Tout se passe dans le détail, une façon symbolique de coexister avec le monde et nos affects à travers un lien si fragile, si imprévisible.
J'ai regardé et écouté La séparation, et tout est à sa place:les éléments de la scène s'équilibrent sans que l'un prenne le devant sur l'autre:la main et la chevelure sont dans la retenue, même si la chevelure est libre, elle l'est en tant que paysage, et l'on peut penser à Baudelaire.Ici ,la main ne la retient pas ,ne la défait pas car l'énergie propre de ces cheveux crée une unité qui fait corps,qui donne un corps à ce qui ne peut être retenu dans une capture/captation définitive(s). Le feu ,l'eau, l'air sont tout ce que la poésie des éléments apporte à l'espace qui retient encore les deux amants l'un à l'autre, comme si la séparation était aussi le commencement d'un amour-et ton film montre ce paradoxe-. Eric
Je découvre enfin tes deux derniers films. Et c'est toujours avec autant de plaisir que je plonge dans cette doublure du réel... J'aurais beaucoup de mots à poser dessus mais ces derniers n'auront pas la force de mon silence, à moins que je ne sois un peu paresseuse. Si 1.2.3 soleil est à mon sens plutôt lumineux, La séparation est plus sombre et troublante. Et évidemment, ce qui me touche, c'est que chacun a sa profondeur. Cécilia R.
Merci Cécilia. Le silence, c'est une ouverture, un espace en soi où tout commence. Les mots viendront après. Peut-être. Ou quand la paresse s'en ira ;)
Merci pour ce film; en effet, le travail de son (entre autres) est remarquable. Et votre univers est toujours aussi onirique. Ca fait du bien dans l'ambiance actuelle. William A.
Je n'avais pas vu la publication (hier) de cette nouvelle réalisation et sur le coup, je me suis dit que c'était osé de lui donner ce titre, le jour de la Saint-Valentin. Personnellement, j'y vois de l'ondulation ou de la fusion entre les vagues, les doigts et les cheveux. Encore une belle réalisation très poétique et comme tu le sais, je m'y connais en cheveux ;-)
Merci pour cette belle et sensible divagation d’un instant, agrippé au seul lien que finalement on devra lâcher, emporté par l’onde musicale qui s’estompe lentement jusqu’au silence noir ... d’ailleurs d’où vient cette musique ? Jean-Paul A.
Très joli ! La musique, c'est Chopin. La langue en arrière-plan, c'est du suédois. Comme ça, tu sais tout ;) Le film transpose avec Sonate d'Automne de Bergman. La mère montre à la fille comment jouer Chopin en lui reprochant son jeu. C'est un instant complètement tragique car la séparation entre les deux femmes adultes se matérialise ici dans une spiritualité musicale profonde... et qui remonte à l'enfance.
Merci pour cette nouvelle séquence toujours aussi énigmatique, avec ces filaments capillaires qui évoquent la chevelure serpentine d’une Gorgone, ou de fins tentacules maritimes, et ces crépitements sournois accompagnés d’un piano aux sonorités un peu métalliques mais profondes sur une mélodie méditative. La « séparation » est-ce la fenêtre entre la présence mystérieuse à l’intérieur et, à l’extérieur, la main, le bras, la mer ou le large fleuve qui apparaissent progressivement ? Je ne vous demande aucune explication mais j’explique seulement ce que j’imagine. Quant à la voix, désolé mais je n’ai rien pu saisir, c’est d’ailleurs peut-être voulu. Franck V.
Merci Franck ! J’aime bien votre façon de ressentir les choses, de situer la séparation dans cet espace... Évidemment personne ne sait vraiment ce qu’il en est. Seule l’interprétation a valeur de vérité…
Là je suis couché, avec mes oreilles remplies des OpenFit acquis il y a peu et j’écoute autant que je vois, aux aguets, pareil à un enquêteur à qui on aurait confié une pièce rare récemment découverte dont il faudrait découvrir tous les secrets… et des secrets ils semblent y en avoir….. des conjonctions, des conjonctions qui vont sauter.. la main mais les cheveux la main les cheveux la main et les cheveux la main les cheveux la main ou les cheveux la main les cheveux la main donc les cheveux ………… la main or les cheveux ,………… la main ni les cheveux …….. la main car les cheveux…………. on inverse les cheveux et la main…………… etc avec la séparation la conjonction disparait…. plus d’union, d’alternative, d’opposition, de conséquence, de conclusion….. plus de conjonction de subordination ….. ou l’on joue avec : comme, quand, puisque ….( La main puisque les cheveux, les cheveux puisque la main) etc etc … cela marche avec toutes les conjonctions qu’elles soient simples ou composées ( la main tandis que les cheveux, la main au contraire les cheveux….) un lieux, un espace, en deux, séparé lui aussi en son centre, avant bras fixe sur bastingage-mer en mouvement, cheveux fixes sur une cloison_cabine. Superposés, des cheveux en mouvements.. bref cela ne fait que renforcer l’image que nous savons arriver, celle de la séparation d'un avant bras sculptural et d’un entrelacs en mouvement de cheveux chevauchant ceux qui semblent posés (là)lascivement dans l’attente de l’escale. L’amer de la séparation en toile de fond avec la patience obligée du voyage maritime. Les mots d’un homme dirigés vers une nuque, les derniers avant de lâcher prise…. Ce qui plus encore est fameux : le craquement d’un vieux vinyle dont on ne peut se séparer pareil au crépitement d’une flamme (destinée à s’éteindre) et pour commencer la prise d’air du pianiste que l’on ne peut pas éviter. Il faut prendre de l’air pour ce qui va se jouer…. la séparation se fera sur celle des mains du pianiste qui ensuite joueront… séparément…. pour laisser seul le souffle du vinyle. la séparation s’écrira dans le vide… j’aime n’écrire que ce qui est… me mélanger les pinceaux sans pincette, regarder la lumière et le temps qui passe, voyager puisque l’oeuvre me le propose, bienheureux de pouvoir le faire grâce à toi, merci Eric
Éric tu es une plume en plus d’être le faisceau qui l’éclaire. Ce cheminement en direct est un film en soi, là où tu avances dans le noir projecteur en mains, quelque chose se rêve et se révèle… Tu vois et ressens l’invisible, l’imperceptible du premier coup d’œil et de l’écoute, l’impensé qui est tout pour moi, jusqu’à cette prise d’air du pianiste qui ne t’échappe pas. Voilà l’essentiel, un espace infime qui s’ouvre sur l’infini. merci
Merci pour cette belle séparation autour de cette chevelure tant végétale qu'animale, tour à tour sensuelle et agressive.
Ravie de voir que ce travail s'installe dans la durée comme dans le paysage de la création contemporaine... Longue vie. Sophie M.
Merci Sophie. On s'accroche...
J’ai visionné ton petit dernier avec beaucoup de plaisir. On y retrouve les frottements entre image et son que tu aimes bien. Je l’ai goûté comme un poème un peu triste, propice à la rêverie. Bravo pour ce nouvel ouvrage ! Tu te renouvelles sans cesse tout en ayant une écriture très personnelle qui se reconnait immédiatement. Bravo aussi pour cette reconnaissance du Festival Trente Trente et cet article. Chapeau, l’artiste ! Bernard J.
Merci cher Bernard… fidèle au poste ;)
Toujours un plaisir d’avoir tes retours.
Magnifique!
J’adore les cheveux au vent avec le son du feu… ça raconte beaucoup de choses… sur l’équilibre et le point de rupture… l’air et le feu. Franck B.
C'est le cheveux qui crépite dans la confusion des sens et des éléments de la nature... ? Merci !
Très beau ballet de la chevelure. Contraste entre la légèreté et la grâce du mouvement et la gravité de la séparation, la fermeté de la main qui s’accroche. Une dualité entre le désir d’envol et l’impossibilité de lâcher prise.
Dany
Merci... À la frontière d'un cheveux, tout s'emmêle ou se démêle ?
Bravo Christophe! Encore une belle œuvre de ta part!👏
Est-ce un souvenir provoqué par une sensation? Celle de la caresse des cheveux au vent sur la peau? Il tient quelques mèches comme s’il ne voulait pas perdre ces souvenirs et comme s’il disait « je t’aime » finalement. Cet amour est peut-être mort aujourd’hui ou impossible. Les mouvements des cheveux dans le vent sont comme les vagues d’une « tempête sentimentale ». générée par cette relation: l’alternance de bonheur et souffrance!👏👏
Merci Guillaume… Les cheveux tissent des liens, c’est bien connu ;) Ça frise même l’indécence parfois. La main se rattache à un souvenir ? ou à une réalité du moment qu’elle cherche à retenir ? Tempête sentimentale c’est bien ça. Déferlantes du cheveu… comme la parabole de l’agitation des émotions, de l’amour. Cette main si discrète au demeurant, sensible et tenace, finit par lâcher prise. Moment de rupture ? Dans ce geste, il y a toute la grâce et la violence confondues du vécu, qu’il soit celui de l’acteur ou de l’observateur. Tout se passe dans le détail, une façon symbolique de coexister avec le monde et nos affects à travers un lien si fragile, si imprévisible.
Bravo Christophe, c’est si beau. Quel talent tu as ! Floriane B.
C'est la main qui fait tout ;) Moi je filme simplement.
I think that "La Separation" is very poetic and mysterious. Herb E.
Something ou somewhere like this. Thanks.
J'ai regardé et écouté La séparation, et tout est à sa place:les éléments de la scène s'équilibrent sans que l'un prenne le devant sur l'autre:la main et la chevelure sont dans la retenue, même si la chevelure est libre, elle l'est en tant que paysage, et l'on peut penser à Baudelaire.Ici ,la main ne la retient pas ,ne la défait pas car l'énergie propre de ces cheveux crée une unité qui fait corps,qui donne un corps à ce qui ne peut être retenu dans une capture/captation définitive(s). Le feu ,l'eau, l'air sont tout ce que la poésie des éléments apporte à l'espace qui retient encore les deux amants l'un à l'autre, comme si la séparation était aussi le commencement d'un amour-et ton film montre ce paradoxe-. Eric
Pour rencontrer, il faut savoir rompre ? Merci Eric. Avec toi, on est avec Bachelard aussi.
C'est de plus en plus beau !
Merci ! Colette K.
Merci...
Je découvre enfin tes deux derniers films. Et c'est toujours avec autant de plaisir que je plonge dans cette doublure du réel...
J'aurais beaucoup de mots à poser dessus mais ces derniers n'auront pas la force de mon silence, à moins que je ne sois un peu paresseuse.
Si 1.2.3 soleil est à mon sens plutôt lumineux, La séparation est plus sombre et troublante. Et évidemment, ce qui me touche, c'est que chacun a sa profondeur. Cécilia R.
Merci Cécilia. Le silence, c'est une ouverture, un espace en soi où tout commence. Les mots viendront après. Peut-être. Ou quand la paresse s'en ira ;)
Merci pour ce film; en effet, le travail de son (entre autres) est remarquable. Et votre univers est toujours aussi onirique. Ca fait du bien dans l'ambiance actuelle. William A.
Merci William.
Encore un très beau travail. Marie-Hélène P.
Merci. Les cheveux y sont pour beaucoup ;)
Je n'avais pas vu la publication (hier) de cette nouvelle réalisation et sur le coup, je me suis dit que c'était osé de lui donner ce titre, le jour de la Saint-Valentin. Personnellement, j'y vois de l'ondulation ou de la fusion entre les vagues, les doigts et les cheveux. Encore une belle réalisation très poétique et comme tu le sais, je m'y connais en cheveux ;-)
Merci Fred… Cet acte de transgression n’était pas capilo-tracté de ma part. L’inconscient était donc de mèche. Que vive l’amour ! Tous les jours !!
Toujours aussi beau ton univers... Dominique L.
Merci ;)
Merci pour ce nouveau film.
Très suggestif… Patrice M.
Merci. L'art de la suggestion...
Très beau! Et cette main… M.E
La main du désir... ?
Très beau ces cheveux qui crépitent. A la fois flammes, eau et vent... Delphine R.
Merci Delphine... Les trois à la fois en effet.
Merci pour cette belle et sensible divagation d’un instant,
agrippé au seul lien que finalement on devra lâcher,
emporté par l’onde musicale qui s’estompe lentement jusqu’au silence noir ...
d’ailleurs d’où vient cette musique ? Jean-Paul A.
Très joli ! La musique, c'est Chopin. La langue en arrière-plan, c'est du suédois. Comme ça, tu sais tout ;) Le film transpose avec Sonate d'Automne de Bergman. La mère montre à la fille comment jouer Chopin en lui reprochant son jeu. C'est un instant complètement tragique car la séparation entre les deux femmes adultes se matérialise ici dans une spiritualité musicale profonde... et qui remonte à l'enfance.
Merci pour cette nouvelle séquence toujours aussi énigmatique, avec ces filaments capillaires qui évoquent la chevelure serpentine d’une Gorgone, ou de fins tentacules maritimes, et ces crépitements sournois accompagnés d’un piano aux sonorités un peu métalliques mais profondes sur une mélodie méditative. La « séparation » est-ce la fenêtre entre la présence mystérieuse à l’intérieur et, à l’extérieur, la main, le bras, la mer ou le large fleuve qui apparaissent progressivement ? Je ne vous demande aucune explication mais j’explique seulement ce que j’imagine. Quant à la voix, désolé mais je n’ai rien pu saisir, c’est d’ailleurs peut-être voulu. Franck V.
Merci Franck !
J’aime bien votre façon de ressentir les choses, de situer la séparation dans cet espace... Évidemment personne ne sait vraiment ce qu’il en est. Seule l’interprétation a valeur de vérité…
Là je suis couché, avec mes oreilles remplies des OpenFit acquis il y a peu et j’écoute autant que je vois,
aux aguets,
pareil à un enquêteur à qui on aurait confié une pièce rare récemment découverte
dont il faudrait découvrir tous les secrets…
et des secrets ils semblent y en avoir…..
des conjonctions, des conjonctions qui vont sauter..
la main mais les cheveux la main les cheveux
la main et les cheveux la main les cheveux
la main ou les cheveux la main les cheveux
la main donc les cheveux …………
la main or les cheveux ,…………
la main ni les cheveux ……..
la main car les cheveux………….
on inverse les cheveux et la main……………
etc
avec la séparation la conjonction disparait….
plus d’union, d’alternative, d’opposition, de conséquence, de conclusion…..
plus de conjonction de subordination ….. ou l’on joue avec : comme, quand, puisque ….( La main puisque les cheveux, les cheveux puisque la main)
etc etc … cela marche avec toutes les conjonctions qu’elles soient simples ou composées ( la main tandis que les cheveux, la main au contraire les cheveux….)
un lieux, un espace, en deux, séparé lui aussi en son centre, avant bras fixe sur bastingage-mer en mouvement, cheveux fixes sur une cloison_cabine.
Superposés, des cheveux en mouvements..
bref cela ne fait que renforcer l’image que nous savons arriver, celle de la séparation d'un avant bras sculptural et d’un entrelacs en mouvement
de cheveux chevauchant ceux qui semblent posés (là)lascivement dans l’attente de l’escale. L’amer de la séparation en toile de fond avec la patience obligée
du voyage maritime. Les mots d’un homme dirigés vers une nuque, les derniers avant de lâcher prise….
Ce qui plus encore est fameux :
le craquement d’un vieux vinyle dont on ne peut se séparer pareil au crépitement d’une flamme (destinée à s’éteindre)
et pour commencer la prise d’air du pianiste que l’on ne peut pas éviter.
Il faut prendre de l’air pour ce qui va se jouer…. la séparation se fera sur celle des mains du pianiste qui ensuite joueront… séparément….
pour laisser seul le souffle du vinyle. la séparation s’écrira dans le vide…
j’aime n’écrire que ce qui est…
me mélanger les pinceaux sans pincette, regarder la lumière et le temps qui passe,
voyager puisque l’oeuvre me le propose,
bienheureux de pouvoir le faire grâce à toi,
merci
Eric
Éric tu es une plume en plus d’être le faisceau qui l’éclaire.
Ce cheminement en direct est un film en soi, là où tu avances dans le noir projecteur en mains, quelque chose se rêve et se révèle…
Tu vois et ressens l’invisible, l’imperceptible du premier coup d’œil et de l’écoute, l’impensé qui est tout pour moi, jusqu’à cette prise d’air du pianiste qui ne t’échappe pas. Voilà l’essentiel, un espace infime qui s’ouvre sur l’infini.
merci