Vidéo passionnante, merci beaucoup. Je suis accordéoniste (clavier boutons et non clavier piano) et la plupart de vos explications collent tout à fait avec la pratique de cet instrument, tout particulièrement la gamme 1/2 ton - ton qui se joue très facilement puisque chaque rangée de notes à la main droite est une succession de tierces mineures, en montant d'un demi-ton entre chaque rangée (et subtilité la 4ème rangée est une répétition de la 1ère rangée, voire sur les claviers à 5 rangées la 5ème rangée, une répétition de la 2ème). Quant à la main gauche, l'organisation en quintes en montant et en quarte en descendant fait qu'il est facile de savoir quelle gamme utiliser sur un mode. : par ex (si j'ai bien compris) do lydien gamme de la basse située dessus la basse do, soit sol majeur. Je suis aussi contrebassiste, avec d'autres repères. Bien amicalement, Joël
Sympa tes vidéos! 👍🏻 Par contre, personnellement et même si c’est la même gamme, je préfère parler de Mixolydien #4 plutôt que de Lydien b7 sur un accord de dominante. Quand les élèves ont intégré que le mixolydien est associé au Ve degré, c’est confusant de parler d’une gamme qui correspond au IVe. 😊
Il n'y a pas de "modes associés", un accord, c'est un accord et ce qui compte c'est sa fonction dans la progression harmonique. Un sol 7 si c'est c'est un Ve degré d'un morceau en do, on ne va pas le traiter comme si c'est le premier accord d'un blues ou un accord de transition dans une modulation ou effectivement d'un morceau "mixolydien" (la probabilité que ce soit le cas est proche de zéro). Le jazz, ça se joue avec les oreilles (et éventuellement le coeur) pas avec des recettes de cuisine (et surtout pas en alignant des gammes et des "licks"). Et c'est totalement farfelu de parler de modes quand on est dans de la musique tonale !!! Je vais faire le vieux con, mais j'ai l'impression que plus grand monde ne se souvient que pour qu'un solo soit un minimum intéressant, il faut qu'il soit un minimum mélodique. Je "viens du classique", j'ai fait du jazz dés les années 70 quand, même bardés de prix d'harmonie (vi, vi, vi, ceux du conservatoire), on ne se paluchait pas sur de la théorie en mode Dunning-Kruger & à l'époque, on trouvait des mecs qui "jouaient à l'instinct" en faisant des trucs 10 000 fois plus intéressants que les néo-théoriciens.
Hello, merci d'ouvrir le débat je ferai peut-être une vidéo sur le sujet, l'innovation apportée par le jazz qui consiste à donner des "couleurs modales" aux accords et mélodies, notamment à partir du langage de gens comme Bill, Herbie ou Chick, tout en conservant la "fonction tonale" des accords. C'est vrai que c'est une innovation majeure du jazz. Par contre, si tu écoutes du jazz, tu verras que le mode demi-ton ton est massivement utilisé, y compris chez les artistes néo-bop. Et croire que les gens que j'ai cité n'ont jamais bossé d'exercices et ont uniquement fonctionné à l'instinct c'est être très optimiste
@@jazz-in-progress Je ne dis pas qu'il ne faut pas bosser mais ras le cul de l'effet Donning-Kruger. Django, Satchmo, Bird n'avait aucune idée des modes. Et la plupart des gens qui nous cassent les couilles avec les modes n'ont pas lu le bouquin de Russell (le "concept lydien"), ni les gloses par son disciple Baker. Il font un contresens total sur le sujet. Modal, c'et modal. Tonal, c'est tonal (90 % de Bill Evans, c'est tonal... On va dire "oui, mais Peace piece, Prologue et cie" mais ce sont 3 ou 4 exemple sur L'ensemble de sa production). Je ne joue pas modal sur "Turn out the stars" (analyser de façon "modale' ce morceau est proche de la mission impossible alors qu'on le fait deux doigts dans le nez un dans le cul en utilisant le traité d'harmonie de Schoenberg") et encore moins sur des scies genre "Autumn leaves". Les "modes" c'est juste pour faire l'intéressant devant les débutant. Ca ne tient pas la route devant des mecs ayant fait de "l'harmonie classique".
Les 3 premiers artistes que tu cites ont un langage swing pour les 2 premiers, et bop pour le 3e, basés sur le language tonal (et même poussé à l'extrême dans le cas de Charlie Parker) et des chromatismes. Le problème c'est que le jazz ne s'arrête pas en 1955. Pour Bill Evans, et pour prendre ton exemple de Turn out the stars, si tu l'écoutes, tu verras qu'il utilise le mode altéré dès la 1e mesure de son solo. Et tout du long... Les relations entre les accords dans ce morceau sont effectivement tonales. Ce qui ne l'empêche pas d'utiliser des modes. Evidemment qu'il joue d'instinct, mais je le soupçonne de savoir très bien ce qu'il fait. Les deux ne sont pas en contradiction d'ailleurs. Parmi les compositions de Bill Evans, il y a tout de même quelques autres morceaux modaux, et pas des moindres : Re : person I knew, time remembered... Et chez Herbie Hancock et Coltrane aussi. Mais ce n'est pas le sujet. On peut parfaitement utiliser des modes dans un contexte tonal. Encore heureux qu'on puisse utiliser le mode demi-ton ton ou le mode altéré sur les 5e degrés ! Presque tous les musiciens de jazz le font aujourd'hui.
Vous êtes resté dans les années 80, Monsieur, où le jazz s’apprenait « à la dure », en écoutant des vinyles au ralenti, ce qui est tout à votre honneur, mais quatre décennies se sont écoulées depuis, et il se trouve, eh oui, que le jazz est devenu accessible pour tous ( plein de jeunes très forts et très mûrs, qui ont appris avec YT), notamment grâce à beaucoup de vidéos avec un enseignement de bonne qualité ( comme celle- ci !) Apprendre deux ou trois gammes, une fois la gamme blues bien assimilée ( improviser dessus avec une main gauche sautante est déjà pas mal pour commencer…) ne tuera personne. Ce ne sont que des outils, mais à tout bon ouvrier, bon outil! 😊Et tout outil s’aiguise …
Malgré les nombreux tutos à ce sujet, j'avoue je n'ai toujours pas compris cette histoire de modes c'est pas plus simple d'expliquer que sur un accord de DO7 on peut jouer une 7e mineure, une 9b ou # , une 11" voir une 13e, idem pour les accordes mineurs ? Franchement on s'en fout, on s’ait très bien que de jouer la note "fa" sur do ça pique alors il faut jouer le f# qui est Lydien ouf !!! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer... je fais de la musique sans j’aimais m'occuper des modes, n'y des intervalles, je dois être le pire des "ânes" je suis totalement perdu avec ce genre d'explications...🤔
C’est une très bonne question. Quand on est pianiste, au début, on a une vision très harmonique de la musique. C’est normal. Les soufflants, qui ont une vision très mélodique, pratiquent les modes très vite, et à l’inverse ont beaucoup de mal à appréhender l’analyse harmonique. Pour moi, il faut les deux. Mais surtout, si tu cherches à comprendre la musique de certains artistes comme Herbie Hancock, ou Bill Evans, tu dois passer par l’approche mélodique. Là où on est d’accord, c’est que ce n’est pas indispensable pour jouer du be-bop, par exemple. On voit bien que Charlie Parker fait coexister la quinte avec la sixte mineure : il ne joue donc ni demi-ton ton , ni altéré. Mais il prépare le terrain pour l’approche modale. Ce qui est clair, c’est que cette approche là a totalement métamorphosé mon jeu, et m’a fait beaucoup progresser. Après, il n’y a pas de morale en musique, et chacun fait comme il veut.
Les exemples mélodiques donnés sur les modes sont d’un scolaire et d’un moche !! À quoi ça sert de connaître des modes pour faire des mélodies aussi peu musicales et particulierement disgracieuses 😂
Vidéo passionnante, merci beaucoup. Je suis accordéoniste (clavier boutons et non clavier piano) et la plupart de vos explications collent tout à fait avec la pratique de cet instrument, tout particulièrement la gamme 1/2 ton - ton qui se joue très facilement puisque chaque rangée de notes à la main droite est une succession de tierces mineures, en montant d'un demi-ton entre chaque rangée (et subtilité la 4ème rangée est une répétition de la 1ère rangée, voire sur les claviers à 5 rangées la 5ème rangée, une répétition de la 2ème). Quant à la main gauche, l'organisation en quintes en montant et en quarte en descendant fait qu'il est facile de savoir quelle gamme utiliser sur un mode. : par ex (si j'ai bien compris) do lydien gamme de la basse située dessus la basse do, soit sol majeur. Je suis aussi contrebassiste, avec d'autres repères. Bien amicalement, Joël
Merci !
Très bien expliqué et clair, merci.
Merci !
Top clair et essentiel
Merci !
Merci Thibault, justement on attendait cette vidéo... Très bien expliqué
Merci ! On attendait justement la suite 😊
Sympa tes vidéos! 👍🏻
Par contre, personnellement et même si c’est la même gamme, je préfère parler de Mixolydien #4 plutôt que de Lydien b7 sur un accord de dominante. Quand les élèves ont intégré que le mixolydien est associé au Ve degré, c’est confusant de parler d’une gamme qui correspond au IVe. 😊
oui, mixo#4, lydienb7, gamme acoustique, gamme de Bartòk, lydien dominant... il a plein de noms celui là. Je préfère lydien dominant s'il faut choisir
Passionnant, merci beaucoup 🙏.
Merci !
J ai partagé ta vidéo dans un groupe de pianiste
thx dude
😅😅😅great teacher
Thx
Il n'y a pas de "modes associés", un accord, c'est un accord et ce qui compte c'est sa fonction dans la progression harmonique. Un sol 7 si c'est c'est un Ve degré d'un morceau en do, on ne va pas le traiter comme si c'est le premier accord d'un blues ou un accord de transition dans une modulation ou effectivement d'un morceau "mixolydien" (la probabilité que ce soit le cas est proche de zéro). Le jazz, ça se joue avec les oreilles (et éventuellement le coeur) pas avec des recettes de cuisine (et surtout pas en alignant des gammes et des "licks"). Et c'est totalement farfelu de parler de modes quand on est dans de la musique tonale !!! Je vais faire le vieux con, mais j'ai l'impression que plus grand monde ne se souvient que pour qu'un solo soit un minimum intéressant, il faut qu'il soit un minimum mélodique. Je "viens du classique", j'ai fait du jazz dés les années 70 quand, même bardés de prix d'harmonie (vi, vi, vi, ceux du conservatoire), on ne se paluchait pas sur de la théorie en mode Dunning-Kruger & à l'époque, on trouvait des mecs qui "jouaient à l'instinct" en faisant des trucs 10 000 fois plus intéressants que les néo-théoriciens.
Hello, merci d'ouvrir le débat
je ferai peut-être une vidéo sur le sujet, l'innovation apportée par le jazz qui consiste à donner des "couleurs modales" aux accords et mélodies, notamment à partir du langage de gens comme Bill, Herbie ou Chick, tout en conservant la "fonction tonale" des accords. C'est vrai que c'est une innovation majeure du jazz.
Par contre, si tu écoutes du jazz, tu verras que le mode demi-ton ton est massivement utilisé, y compris chez les artistes néo-bop.
Et croire que les gens que j'ai cité n'ont jamais bossé d'exercices et ont uniquement fonctionné à l'instinct c'est être très optimiste
@@jazz-in-progress Je ne dis pas qu'il ne faut pas bosser mais ras le cul de l'effet Donning-Kruger. Django, Satchmo, Bird n'avait aucune idée des modes. Et la plupart des gens qui nous cassent les couilles avec les modes n'ont pas lu le bouquin de Russell (le "concept lydien"), ni les gloses par son disciple Baker. Il font un contresens total sur le sujet. Modal, c'et modal. Tonal, c'est tonal (90 % de Bill Evans, c'est tonal... On va dire "oui, mais Peace piece, Prologue et cie" mais ce sont 3 ou 4 exemple sur L'ensemble de sa production). Je ne joue pas modal sur "Turn out the stars" (analyser de façon "modale' ce morceau est proche de la mission impossible alors qu'on le fait deux doigts dans le nez un dans le cul en utilisant le traité d'harmonie de Schoenberg") et encore moins sur des scies genre "Autumn leaves". Les "modes" c'est juste pour faire l'intéressant devant les débutant. Ca ne tient pas la route devant des mecs ayant fait de "l'harmonie classique".
Les 3 premiers artistes que tu cites ont un langage swing pour les 2 premiers, et bop pour le 3e, basés sur le language tonal (et même poussé à l'extrême dans le cas de Charlie Parker) et des chromatismes. Le problème c'est que le jazz ne s'arrête pas en 1955.
Pour Bill Evans, et pour prendre ton exemple de Turn out the stars, si tu l'écoutes, tu verras qu'il utilise le mode altéré dès la 1e mesure de son solo. Et tout du long...
Les relations entre les accords dans ce morceau sont effectivement tonales. Ce qui ne l'empêche pas d'utiliser des modes. Evidemment qu'il joue d'instinct, mais je le soupçonne de savoir très bien ce qu'il fait. Les deux ne sont pas en contradiction d'ailleurs.
Parmi les compositions de Bill Evans, il y a tout de même quelques autres morceaux modaux, et pas des moindres : Re : person I knew, time remembered... Et chez Herbie Hancock et Coltrane aussi.
Mais ce n'est pas le sujet. On peut parfaitement utiliser des modes dans un contexte tonal. Encore heureux qu'on puisse utiliser le mode demi-ton ton ou le mode altéré sur les 5e degrés ! Presque tous les musiciens de jazz le font aujourd'hui.
Vous êtes resté dans les années 80, Monsieur, où le jazz s’apprenait « à la dure », en écoutant des vinyles au ralenti, ce qui est tout à votre honneur, mais quatre décennies se sont écoulées depuis, et il se trouve, eh oui, que le jazz est devenu accessible pour tous ( plein de jeunes très forts et très mûrs, qui ont appris avec YT), notamment grâce à beaucoup de vidéos avec un enseignement de bonne qualité ( comme celle- ci !)
Apprendre deux ou trois gammes, une fois la gamme blues bien assimilée ( improviser dessus avec une main gauche sautante est déjà pas mal pour commencer…) ne tuera personne. Ce ne sont que des outils, mais à tout bon ouvrier, bon outil! 😊Et tout outil s’aiguise …
😂😂 bebop jazz piano please
Why not
Malgré les nombreux tutos à ce sujet, j'avoue je n'ai toujours pas compris cette histoire de modes c'est pas plus simple d'expliquer que sur un accord de DO7 on peut jouer une 7e mineure, une 9b ou # , une 11" voir une 13e, idem pour les accordes mineurs ?
Franchement on s'en fout, on s’ait très bien que de jouer la note "fa" sur do ça pique alors il faut jouer le f# qui est Lydien ouf !!!
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer...
je fais de la musique sans j’aimais m'occuper des modes, n'y des intervalles, je dois être le pire des "ânes" je suis totalement perdu avec ce genre d'explications...🤔
C’est une très bonne question. Quand on est pianiste, au début, on a une vision très harmonique de la musique. C’est normal. Les soufflants, qui ont une vision très mélodique, pratiquent les modes très vite, et à l’inverse ont beaucoup de mal à appréhender l’analyse harmonique. Pour moi, il faut les deux. Mais surtout, si tu cherches à comprendre la musique de certains artistes comme Herbie Hancock, ou Bill Evans, tu dois passer par l’approche mélodique. Là où on est d’accord, c’est que ce n’est pas indispensable pour jouer du be-bop, par exemple. On voit bien que Charlie Parker fait coexister la quinte avec la sixte mineure : il ne joue donc ni demi-ton ton , ni altéré. Mais il prépare le terrain pour l’approche modale. Ce qui est clair, c’est que cette approche là a totalement métamorphosé mon jeu, et m’a fait beaucoup progresser. Après, il n’y a pas de morale en musique, et chacun fait comme il veut.
Les exemples mélodiques donnés sur les modes sont d’un scolaire et d’un moche !! À quoi ça sert de connaître des modes pour faire des mélodies aussi peu musicales et particulierement disgracieuses 😂
Ta gueule !