Arvo Pärt : Tabula rasa

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  • čas přidán 18. 03. 2024
  • Ji-Yoon Park, Marc Desmons et l'Orchestre Philharmonique interprète Tabula rasa de Arvo Pärt sous la direction de Kristiina Poska. Extrait du concert enregistré le 13 mars 2024 à l'Auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique.
    #ArvoPärt #KristiinaPoska #MarcDesmons #JiYoonPark
    Tabula rasa est une invitation à la méditation et aux interrogations métaphysiques. Une même note, un la, jouée à l’unisson par les deux solistes sur deux octaves distinctes vient rompre le silence. Ces deux-là, séparés de six octaves, donnent le ton du premier mouvement Ludus (« Jeu ») et en délimitent l’ambitus musical, registre au sein duquel se déploient de multiples arches mélodiques de plus en plus amples. Cette note unique ne permet pas seulement d’ouvrir l’espace ; elle actionne également le temps musical. Le silence est convié dans l’œuvre, saccadé par l’agitation des cordes et e résonnement du piano préparé.
    Des cloches dissimulées dans l’instrument sont au cœur d’un style nouveau, initié par le compositeur estonien. Le style tintinnabuli doit son nom aux clochettes utilisées dans la liturgie catholique, évoquées par ce piano, et caractérise l’expérience mystique de sa musique. Deux voix se joignent pour former une même entité indissociable. Elles n’existent ainsi plus pour elles-mêmes mais uniquement par la relation qu’elles entretiennent l’une avec l’autre, illustrant ainsi la pensée d’Arvo Pärt, entre recherche d’une essence universelle et interrogation spirituelle. Le second mouvement, Silentium (« Silence ») explore ainsi ce silence d’un genre nouveau, résonances de nappes sonores déployées par l’un des solistes, explorant chaque registre, de l’aigu céleste à l’abîme vertigineuse du grave, pendant que le second soliste oscille à la manière du temps qui passe, espérant trouver réponse aux chaos du monde. L’auditeur est entraîné vers les profondeurs du registre grave, aux frontières de l’inaudible que seul le silence peut dépasser.
    Des cloches dissimulées dans l’instrument sont au cœur d’un style nouveau, initié par le compositeur estonien. Le style tintinnabuli doit son nom aux clochettes utilisées dans la liturgie catholique, évoquées par ce piano, et caractérise l’expérience mystique de sa musique. Deux voix se joignent pour former une même entité indissociable. Elles n’existent ainsi plus pour elles-mêmes mais uniquement par la relation qu’elles entretiennent l’une avec l’autre, illustrant ainsi la pensée d’Arvo Pärt, entre recherche d’une essence universelle et interrogation spirituelle. Le second mouvement, Silentium (« Silence ») explore ainsi ce silence d’un genre nouveau, résonances de nappes sonores déployées par l’un des solistes, explorant chaque registre, de l’aigu céleste à l’abîme vertigineuse du grave, pendant que le second soliste oscille à la manière du temps qui passe, espérant trouver réponse aux chaos du monde. L’auditeur est entraîné vers les profondeurs du registre grave, aux frontières de l’inaudible que seul le silence peut dépasser.
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Komentáře • 10

  • @stoquoit
    @stoquoit Před 3 měsíci +4

    Une interprétation absolument époustouflante de Tabula Rasa d'Arvo Pärt !

  • @BladeDoomer86
    @BladeDoomer86 Před 25 dny +1

    Magnifique... Vraiment superbe

  • @MetalClassicalRocks
    @MetalClassicalRocks Před 3 měsíci +4

    Bravo!

  • @FlaneurSolitaire
    @FlaneurSolitaire Před 3 měsíci +8

    Interpretation magnifique de ce chef d'oeuvre de la musique (post)moderne. Plus rythmée, animée et "dansante" que la version classique de Gidon Kremer et la plupart des enregistrements plus récents que je connais.

    • @cesardelcastilloyurrita9344
      @cesardelcastilloyurrita9344 Před 19 dny +1

      Oh mon Dieu! Pourquoi soumettre une telle œuvre d’art à une analyse comparative avec une autre création différente ? Pourquoi ne pas simplement dire rythmée, animée et dansante, sans guillemets, et sans aucun ajout à une autre version ? Ne serait-ce pas une description plus juste et plus belle ? Seuls ceux qui tentent de surmonter un complexe d’infériorité se comparent aux autres. Une création sublime fait oublier les autres interprétations. En sa présence, ils n'existent plus. Post-scriptum : J'espère que vous comprenez qu'il ne s'agit que d'une nuance inspirée d'un excellent commentaire.

  • @dany97061
    @dany97061 Před 3 dny

    Arvo Pärt es inddudablemente el «Doctor Silentis», maestro del silencio.

  • @bernard12
    @bernard12 Před 3 měsíci +3

    faire table rase, voici ce que doit proposer l’art maintenant
    voici ce qu’entre deux silences aura comprise ici la ´pärt’ évolutive d’Arvo

  • @danielenot2093
    @danielenot2093 Před 3 měsíci +5

    Interesting interpretation, very well played of course, but I think that the fast(er) than the norm tempi shortchange a bit the sense of mystical stasis that I think this piece is all about...after all, the marking for part II is "senza moto".

  • @jeancharlesrolland
    @jeancharlesrolland Před 2 měsíci

    "enregistré le 13 mars 2024 à l'Auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique"
    Non, c'est au Studio 104.

  • @DadouDamdam
    @DadouDamdam Před 3 měsíci +3

    Interprétation fascinante. Dommage pour les applaudissements entre les deux mouvements. Et il faudrait mettre des amendes aux tousseurs dans les concerts, pas celles et ceux qui font ça discrètement, mais pour les autres qui se croient devant leur télé dans leur salon. Bim, 135€ !