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Zero-Pesticide Scenario for 2050: Innovative Agroecology in Italy
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- čas přidán 15. 08. 2024
- Is it possible for Tuscan agriculture to become completely pesticide-free by 2050? Clearly, this is an enormous challenge for a region that produces an important share of Europe’s cereal supply as well as the wheat that we Europeans use to make our flour and pasta. Italy is the world’s leading pasta producer, churning out a whopping 3.6 million tonnes a year. Three quarters of the pasta consumed in Europe come from the peninsula.
But how does one get a whole industry on board for such a monumental change, from the smallest grower to the biggest retailer? As part of INRAE’s 2050 foresight study, researchers from Sant’Anna School of Advanced Studies in Pisa have developed a scenario in which pesticides would indeed cease to be used in their region by mid-century. Stefano Carlesi and Giovanni Pecchioni, the two authors of the study, agreed to take me to two Tuscan farmers representative of local agriculture. They stand at different ends of the spectrum, but have surprisingly similar views on the use of pesticides.
The Italian researchers worked closely together for their study with INRAE’s Claire Meunier and Olivier Mora, the coordinators of the European mother study.
This video was co-produced by INRAE, France’s National Research Institute for Agriculture, Food and Environment.
Italy is the ninth stop on my “Field Trip”, my study tour of agricultural research across Europe.
The European Research Alliance “Towards a Chemical Pesticide-Free Agriculture” was launched by INRAE, together with its German partners from JKI and the Leibniz Centre for Agricultural Landscape Research (ZALF). Under ERA’s umbrella, 35 research organisations from 20 European countries are currently working closely together with a view to pooling their strengths and facilitating the exchange of knowledge and expertise in their respective fields. One of the alliance’s key objectives is to provide scientific support for an ambitious target set by the European Commission: cutting Europe’s use of pesticides in half by 2030.
ERA’s website and its 35 members:
www.era-pestic...
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czcams.com/users/Pierre...
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List of speakers in this video (in order of appearance):
- Elía Del Sarto: Arable farmer, San Giuliano Terme
- Stefano Carlesi: Assistant Professor in Agronomy and Field Crops, Sant’Anna School of Advanced Studies, Pisa (specialising in agroecology and functional agrobiodiversity)
- Giovanni Pecchioni: Researcher, Sant’Anna School of Advanced Studies, Pisa, and coordinator of IPMworks network Tuscany
- Fabiano Busdraghi: Organic mixed crop and livestock farmer, Poggio Diavolino Farm
- Luca Balleri: Organic farmer and miller, Il Felciaione Farm
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The impact of my travels:
I’m always aiming to limit my carbon footprint. For this video, the impact created by my train travels (source: Ademe/monimpacttransport.fr) was 1.8 kg CO2e for an itinerary of 788 km, which is 92.2 kg CO2e less than if I’d chosen to travel by car and 66.2 kg CO2e less than if I’d gone by plane.
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A series by Pierre Girard, co-produced with INRAE
Writing:
Pierre Girard
Camera and editing:
Patryk Puchalski
Graphic design:
Otto Stobbe
Translation and subtitles:
Geoffrey Schöning
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#FieldTrip_EU
Merci de ce reportage.
J'ai une suggestion : pour savoir si une méthode est plus ou moins efficace qu'une autre, la comparaison est nécessaire. Mettre en parallèle une culture d'une ferme bio et en comparer les rendements quantitatifs et si possible, qualitatifs, avec une ferme en recherche de baisse d'usage de pesticide telle que montrée dans le reportage, en prenant soin d'avoir, dans la mesure du possible, les mêmes caractèristiques agronomiques (surface, sols climat, matériels...) et économiques (revenu).
Encore un bon exemple comme quoi tout est possible pour se passer des pesticides et être indépendant. Merci pour cette vidéo qui conforte vers cette évolution de l'agriculture.
Encore un super reportage merci à toi!
Bonjour, encore une bonne vidéo. Et elle met en avant quelque chose de très important : apporter de la diversité (par les associations de plantes, par un retour un système de polyculture élevage, etc) dans les productions pose un véritable problème de passage à l'échelle.
Comme ça signifie un équilibre différent des productions (une part de lentilles beaucoup plus importante dans la production par rapport au blé si on associe systématiquement blé et lentille par exemple) et donc il faut que les habitudes alimentaires changent drastiquement pour suivre cela. (sinon, en gardant le même exemple, ça ne marchera pas car il y aura une surproduction de lentilles et pour une ferme il sera mieux de ne faire qu'une culture de blé simple). Imaginez manger autant de lentille en poids que pâtes + pain.
Un autre exemple est celui de l'agroforesterie : fusionner grande culture et verger peut même permettre d'avoir un meilleur rendement de chaque culture ( (alors ça vient d'un science et vie avant son rachat, mais je n'ai pas réussi à retrouver l'étude originale, donc à vérifier dans quelles conditions ça marche) un hectare de blé + noyers produit plus de blé et de noix qu'un hectare de blé plus un hectare de noyers, donc deux hectares) mais si on généralise ça, on aura trop de fruits, par rapport au blé.r
Voilà un domaine où l’on peut toujours innover pour améliorer l’état de la planète . Merci pour cette vidéo instructive 👍🏽
🌱💚🍃🌾🐝🐞
🤔😍 J'aime les gens qui retrouvent la raison ✊🏻😉👍🏻 ;) Et ce n'est pas une régression ;) " lorsque le progrès nuit à l'environnement et à la santé, c'est que celui-ci est un faux progrès !"
🙏🏻erci ,, tous terriens🌳
Vidéo très intéressante mais malgré tout il est à mon sens plus pertinent de supprimer le glyphosate en dernier une fois qu'on arrive à se passer de tout les autres intrants
Merci Antoine ! Dans cette vidéo, on parle de tous les produits phyto, y compris le cuivre d'ailleurs que Fabiano a décidé de supprimer sur sa ferme, même s'il est autorisé en bio.
Enfin une vraie analyse du système être le plus autonome.
Ce n'est pas le cas en France, c'est le problème du Bio, plus il y a de monde, plus de production=baisse des prix....
Passionnant! Merci
Je me demande quelles sont les perspectives de l'utilisation du glyphosate pour la dessication du blé ou des lentilles et autres cultures dans les pays au climat plus froid? Ce sont sans doute les conditions d'utilisation les plus problématiques en terme de résidus. Exemples: le Canada le plus gros producteur de lentilles au monde, le blé russe,...
Encore un bon reportage ! Merci
Avec plaisir !
Super intéressant, bravo
Un grand merci !
Merci pour ton travail , l’agriculture n’a pas fini de nous passionner ❤️
Absolument !! Merci à toi 🙏
Dans les médias,on a toujours tendance montrer le bio tout beau,mais personne ne parle quand un agriculteur se prend une gamelle sur sa culture (maladie,météo, ravageur, mauvaises herbes...) ,ca serait bien à mon sens d'aussi montrer l'envers du décor pour que le grand public prenne aussi conscience que pas tout le monde,il est beau d'année en année.
Sinon bon reportage,un peu court é mon goût.
En général, je préfère découper en épisodes "courts" plutôt que de faire une vidéo longue, mais je note que celle-ci semble un peu courte. C'est bon signe ! J'essaie régulièrement de vous parler des épreuves, comme dans ma récente vidéo chez Eloïse, maraîchère bio, mais le commentaire me donne quelques idées... ;)
L'association de culture aussi appelée métheils est très développée en élevage. Le problème est la récolte, la différence de maturité, la différence de calibre entre les espèces. Surtout l'utilisation finale, il est très compliqué de trier les céréales et on ne peut pas faire de la farine avec plusieurs espèces. On ne vas pas manger du pain ou des pâtes moitié blé moitié lentilles. Ou lentille saucisses avec du blé.
Pas du tout, c'est assez simple, produire en choisissant les bonnes variétés, trier avec le bon matériel, mais pas forcément adapté à toutes les situations. Le méteil est parfait en engrais vert, en ensilage, en méthanisation...
Comment, en une vidéo, tu fais une synthèse de l'agroécologie. Bravo 👏👏👏
Merci du compliment 😊🙏
au top com d'hab ;-) merci beaucoup !!
C'est un plaisir de vous emmener en voyage !
Bonne idée de combiner voyage d'agrément dans cette magnifique région et voyage d'étude, mais pour y être passé en fin de moisson, je ne suis pas sûr que l'agroécologie y soit dominante, le travail du sol y est toujours intense.
Qu'est-ce que vous y avez vu ? J'ai choisi la Toscane parce que c'est le terrain d'étude du groupe d'agroécologie de l'université Sant'Anna, et j'y ai découvert une étonnante diversité de systèmes agricoles.
@@pierre_girard C'était il y a quelques'années. On y voyait des côteaux mis à nu après la moisson, déchaumés, sans couvert végétal et soumis à l'érosion avec seulement un trait de charrue pour limiter l'effet. J'imagine que l'agroécologie y a progressé depuis comme ici en France.
Bonsoir, merci beaucoup de nous partager des reportages très complets et de tout horizon sur l'agriculture de demain, mais je pense qu'il manque une toute petite explication à propos de la double culture lentille-blé. Comme vous parlez de l'intérêt des grandes exploitations à cultiver une seule variété de blé pour le transformer en farine, je pense qu'il serait intéressant des savoir comment est faite la séparation des graines de lentilles de celles du blé.
Le problème est là. L'association au champs est bénéfique pour les deux mais la récolte est très compliqué. La différence de maturité, la forme des grains, les réglages des moissonneuses. Le trie ne peut pas se faire donc l'utilisation de la culture est compromise. En élevage c'est courant car la récolte est donné au animaux. Mais il est impossible de faire de la farine avec deux espèces différentes et personne ne mangerait de pâtes ou pains moitié blé moitié lentilles. Ou lentilles saucisses avec du blé dedans.
Il fait beaucoup de non-sens dans c'est vidéo.
Tout à fait d'accord ! Je pensais avoir fait passé l'idée de cette complexité, liée à la diversité. Je n'y étais pas au bon moment pour voir la récolte et le tri, mais j'aimerais beaucoup filmer ça pour l'expliquer dans une prochaine vidéo. Il y a quelqu'un parmi vous qui travaille en double culture et qui serait prêt à m'accueillir pour la prochaine récolte ? J'ai vu ça il y a quelques années sur une culture lentilles-céréales et des agris s'étaient mis en commun pour acquérir une machine de tri en CUMA. C'est sûr que c'est un investissement important.
G vu il y a longtemps un couple qui faisaient plusieurs cultures en même temps et ils avaient achetés une machine qui leur triait leurs grains, avec soufflage et çà faisait bon travail ... Ils faisaient un autre truc intéressant, ils ne vendaient pas leurs récoltes de céréales aux grossistes, ils conservait leurs récoltes dans de bonnes conditions et ils vendaient leurs récoltes + cher aux artisans ou aux industriels ...
C'est vrai que ca manque de précision, quel production a l'hectare, comparé avec un producteur qui utilise la chimie, après mélanger blé lentilles faut trié après la récolte et puis les conditions climatiques permettent plus de chose que dans le nord de la France la pression de maladie et pas la même, c'est bien qu'ils veulent changé mais ca dépend pour quoi .
tout est possible mais c'est le rendement qui va en patir , dans une conversation avec mon pere , qui a connu les debuts, il ne voulait pas utiliser les intrants , mais il a du le faire car il n'avait pas le rendement des autres qui eux l'ont fait
Oui mais... dans mes visites sur le terrain, j'entends aussi de plus en plus souvent des personnes qui ne voulaient pas utiliser les méthodes de "l'agroécologie" et qui s'y retrouvent forcées parce que leurs rendements baissent avec la perte de biodiversité et les résistances à tel ou tel produit. C'est une question d'équilibre.
ceci dit, vos vidéos restent toujours interressantes , vous devriez vous penchez sur les terres rachetées par les etrangers comme les chinois quand ca sortira ,il sera trop tard@@pierre_girard
Très belles initiatives mais en 2050,il est fort probable que nous devrons envisager une agriculture sans pétrole, donc sans tracteur...sans pesticides chimiques de toute manière.
Pas faux. Les défis sont multiples, y compris l'adaptation globale au changement climatique, avec tout ce qu'il implique de sécheresse et d'événements extrêmes.
on va vite crever de faim avec ces méthodes du passé !!
Vous êtes agriculteur et vous avez peur de crever de faim, où va le monde si même le paysan a peur de mourir de faim alors qu'il a le seul outil permettant de produire de la nourriture.A moins que vous ayez perdu le sens de la terre et ne savez même plus comment planter les choux à la mode de chez vous ??
c est surtout qu on nous empeche de bien travailler avec des normes européennes a la con !! @@juliengerbex5612
Essayer d'être précis dans votre discours ! Vous dites beaucoup de non-sens ! La toscane est une région importante pour son huile d'olive et son vin mais absolument pas pour sa production de céréales. Les pâtes viennent d'Italie mais aujourd'hui l'Italie produit peut de céréales (6,9 millions de tonnes) est principalement dans la plaine du Pô bien au nord de la Toscane. La France produits 35,6 millions de tonnes.
c est un reportage de propagande bio ou l on montre que le beau ( champs propres ) sans parler des échecs ou il y a plus de coquelicots que de cereales !!
J'avais indiqué les ordres de grandeur précis dans la description. Mon choix de la Toscane est guidé par le fait que c'est la région dans laquelle les scientifiques ont travaillé sur ce scénario. L'intérêt supplémentaire : la grande diversité de profils de fermes, qui m'a permis de voir des systèmes différents, leurs solutions et leurs obstacles en se projetant dans ce scénario zéro pesticide.
Sans mettre de l'huile sur le feu,la France ne produit que 1,3 millions de tonnes de blé dur pour les pâtes,les 35 millions cités sont du blé tendre pour le pain tandis que l'Italie produit entre 3 et 5 millions de tonnes de blé dur pour les pâtes,donc ne mélangeons pas les blés dur et tendre.
@@herveblossier8794ok John deere boy (oui on peut faire de l'agriculture avec autre chose que des tracteurs interdits à la réparation)
c'est bien beau mais quand on produit moins, il y a moins de nourriture et donc quelqu'un qui ne mange pas... a méditer.
Ce qui ne va pas dans votre commentaire c'est le "donc...", On peut tout à fait augmenter les surfaces consacrées directement à l'alimentation humaine pour contrebalancer avec la baisse de rendement au profit de la qualité.
@@julienbousiquier3052 le seul problème c'est que la planète terre ne peux pas grandir, la surface disponible est fini. Donc on peut tout a fait augmenter les surfaces agricoles mais il va falloir faire disparaitre complètement les forets... Pas si sur que ce soit une si bonne idée
@@nicolasg8374 Juste à titre d'exemple, je suis exploitant agricole sur des parcelles qui était auparavant en friche sans pour autant être un cas isolé. Je penses que l'on peut consacrer d'avantage de surface à l'alimentation humaine plutôt qu'au maïs ensilage par exemple.
@@julienbousiquier3052 Je suis aussi un exploitant, néanmoins j'ai bien conscience qu'il est impossible de trouver autant de surface "en friche" pour contrebalancer la moindre production en bio. De plus le maïs ensilage sert dans la majorité des cas à nourrir du bétail qui nourrit les humains ... Par curiosité, dans quel secteur es tu ?
@@nicolasg8374 Le constat que je fais c'est qu'à titre d'exemple le maïs ensilage sert à l'alimentation en bovin principalement hors à y regarder de plus prêt la part de viande rouge dans l'alimentation humaine ne fait que de diminuer dans notre pays notamment du au fait quel serait néfaste pour la santé humaine si comme bien des choses elle est consommer en trop grosse quantité, trop souvent.
Je suis également éleveur en polyculture élevage en lapin de chair AB et je prône clairement plus de diversités dans l'alimentation humaine.