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Ancient Grains for Pesticide Reduction? Open-Field Trials in Hungary

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  • čas přidán 15. 08. 2024
  • “Field Trip” goes to Hungary: The Hungarian Research Institute of Organic Agriculture (ÖMKi) and local farmer Ágoston Nobilis have partnered up to run field experiments with ancient grain varieties, commonly known as landraces. This is their second harvest together-time to take stock and determine this year’s results, in terms both of quantity (yield) and quality (taste as well as nutritional indicators). Are ancient varieties one of the solutions for moving towards a pesticide-free agriculture?
    This video was co-produced by INRAE, France’s National Research Institute for Agriculture, Food and Environment.
    ÖMKi’s research team is trying to find out whether ancient grains (landrace cultivars) could help agriculture become more resistant to pathogens, weeds and climate change. If so, will they keep yields at a level that can feed us all?
    This stop is the third on my “Field Trip”, my study tour of agricultural research across Europe.
    The European Research Alliance “Towards a Chemical Pesticide-free Agriculture” was launched by INRAE, together with its German partners from the Leibniz Centre for Agricultural Landscape Research (ZALF) and the German Federal Research Centre for Cultivated Plants (JKI). Under ERA’s umbrella, 34 research organisations from 20 European countries are currently working closely together with a view to pooling their strengths and facilitating the exchange of knowledge and expertise in their respective fields. One of the central aims of the alliance is to provide scientific support for an ambitious objective set by the European Commission: cutting Europe’s use of pesticides in half by 2030.
    ERA’s website and its 34 members:
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    Subscribe to my channel and ring the bell to get notified about my latest videos:
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    The impact of my travels:
    I’m always aiming to limit my carbon footprint. For this video, the impact created by my train travels (source: Ademe/monimpacttransport.fr) was 3,65 kg CO2e for an itinerary of 1024 km, which is 193,35 kg CO2e less than if I’d chosen to travel by plane.
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    A series by Pierre Girard, co-produced with INRAE
    Co-writing, filming and editing:
    Charlotte Jacquet and Alexandre Asmodé, Oiseau Bondissant
    Graphic design:
    Otto Stobbe
    Translation and subtitles:
    Geoffrey Schöning
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    - “California Cruisin” by Mikey Geiger: ZUYPCYK1RYYOHDOB
    - “Sandy Beaches” by Daniele Musto: ONVA0EYPTDROKJTN
    - “Panko Breaded Pork Chops” by Mikey Geiger: BWUEP1A4JMWP3AY5
    - “Nice Hat” by Mikey Geiger: KEXYWSVNRYRUIQGY
    - “The Adventure Begins” by Lunareh: CAWZKHJ6OS6HMONR
    - “Pensacola Party” by PALA: ZISBV8DORLCSL6LE
    - “Parasailing” by PALA: CIKDERSAA4MQOQET
    - “Get Fizzy” by SPARKZ: X5DMKU8JCONCLYO8
    - “High Horse” by Fantoms: TYVH5AAVUZ9JAPR5
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    #FieldTrip_EU

Komentáře • 51

  • @lepointjosiane9640
    @lepointjosiane9640 Před rokem +3

    La quantité de graines récoltée est peut être inférieure face aux super Monsanto et autres mais la grande différence est au niveau des intrents . Enormes différence dans revevus de l'agriculteur Bio. Il serait intéressant de connaître les frais d'un agriculteur" classique" en produit phyto sur une année.Exellente émission

    • @pierre_girard
      @pierre_girard  Před rokem

      Merci ! La comparaison est compliquée, tant les situations sont différentes d'une ferme à une autre, mais c'est vrai que ça serait intéressant.

  • @laclefdeschamps28
    @laclefdeschamps28 Před rokem +2

    Bonjour Mr Girard
    C'est très intéressant vos vidéos et diversifié comme contenu et l'agriculture est la même chose .

  • @lionelsimon8567
    @lionelsimon8567 Před rokem +4

    Bonjour, toujours profitable d'étudier les variétés anciennes qui offrent de nouvelles caractéristiques et perspectives. Mais le défi est de taille lorsque l'on compare les étés 2021 et 2022 en France qui sont l'opposé climatique l'un de l'autre. Vu les météo extrêmes qui nous attendent il faudra carrément changer de culture, comme dans le cas du maïs à remplacer par du sorgho pour mieux résister à la sécheresse, pratique qui se développe notamment dans le département des Landes. Cdlt

    • @mickaelmorisseau2816
      @mickaelmorisseau2816 Před rokem

      Sauf qu'avec du sorgho tu fais pas la même chose que du maïs et grâce à la recherche sur les semences beaucoup son surpris des rdt des maïs aux vues de l'année

  • @viannax
    @viannax Před rokem +1

    Je vous félicite pour votre travail ! (Et en profite pour booster l'algorithme)

  • @francoisc3042
    @francoisc3042 Před rokem +8

    Bonjour Pierre, pour ton infos. Je suis en BIO, j'en ai marre de bruler du fuel et user mon matos pour à la fin ne pas être capable de vendre sa CAM. Produire du Bio au prix du "CON""Ventionnel" à un moment "STOP". L'Epeautre petit ou grand! là, il ne se vend plus. Perso, je mets ma ferme en jachère (luzerne trefle sainfoin etc). Quand le BIO se vendra, je vais la remettre en production.

    • @julienbousiquier3052
      @julienbousiquier3052 Před rokem +1

      Tout dépends votre région, ici en vente directe la farine de petit épeautre trouve preneur car très peu en font.

    • @francoisc3042
      @francoisc3042 Před rokem

      @@julienbousiquier3052 oui je sais. Mais tu vas en vendre 2ha par an.

    • @diazmacmahon9698
      @diazmacmahon9698 Před rokem

      Les gens n'ont plus d'argent pour acheter du bio
      C'est la même chose pour le lait très peu d'écart avec le conventionnelle et moins de contraintes

    • @pierre_girard
      @pierre_girard  Před rokem +5

      Merci pour ton témoignages. C'est vraiment préoccupant de lire de plus en plus souvent que celles et ceux qui, comme toi, sont engagés en bio, galèrent pour écouler leur production à un prix décent. J'avais fait une vidéo sur le sujet il y a quelque mois, mais la situation ne s'est malheureusement pas améliorée :(

    • @jeanpaul67340
      @jeanpaul67340 Před rokem +2

      Le prix des choses (bio ou pas) est toujours un arbitrage entre ce que j'ai de disponible dans mon portefeuille et mes besoins... mes choix de vie.
      Perso je choisi de dépenser encore pour du bio car c'est un investissement santé et je le pense "rentable" sur du long terme... et donc je rognerai sur un restaurant ou un ciné...
      Mais d'autres ne souhaiteront pas "sacrifier" leur sainte soirée "tarte flambée" du dimanche soir... et vont privilégier du non bio tout au long de la semaine.
      C'est difficile de juger car ce ne sont désormais plus que de toutes petites parts de liberté individuelle et d'arbitrages restreints qui nous restent après avoir payé l'essence pour aller travailler et l'énergie pour se chauffer...
      Merci Pierre pour cet exemple où le bio éclairé par la science, le circuit local et la conservation de la valeur ajoutée par l'agriculteur qui transforme et vend lui même ses productions sont de beaux exemples de projets viables.

  • @matthieucoppens8456
    @matthieucoppens8456 Před rokem

    Super vidéo. Content de voir que le travail de nos amis hongrois est apprécié. La sélection végétale a encore beaucoup de travail devant elle et grâce à des agriculteurs comme Agoston, il est agréable de partager le métier de sélectionneur.
    Hâte de voir la suite des reportages.

    • @pierre_girard
      @pierre_girard  Před rokem

      Un grand merci ! A très bientôt pour la suite.

  • @isabellegodier1915
    @isabellegodier1915 Před 7 měsíci

    Le jour où les gens comprendrons que des aliments ou cultures sans pesticides sont très important ce sera peu être le jour où ils injeront des produits chimiques eux mêmes.je trouve l'idée de redévelopper les céréales anciennes plutôt intéressantes et même importantes pour ne pas perdres leurs variétés.

  • @simoncha4465
    @simoncha4465 Před rokem +4

    J'adore tes reportages!

    • @pierre_girard
      @pierre_girard  Před rokem

      Oh merci !!

    • @altekameraden6279
      @altekameraden6279 Před rokem

      @@pierre_girard tu parle pas de la panification des bles alors c est juste une production pour l'alimentation du bétail poulet cochon ect SVP 🤔🤔alors

    • @pierre_girard
      @pierre_girard  Před rokem

      @@altekameraden6279 Tu as regardé jusqu'au bout ? J'y montre le moulin, la farine et le pain 🍞

  • @bertrandcusson
    @bertrandcusson Před 6 měsíci

    Bonjour,
    Je pense que l'avenir des semences est un dosage de rusticité, pour la résistance aux différentes agressions, et de sélection pour un minimum de rendement et autres qualités souhaitées.

  • @93VIDEO
    @93VIDEO Před rokem +5

    Les semenciers ont réussit à faire croire aux agriculteurs qu'ils ne pouvaient pas produire eux-même leurs propres semences ... C dramatique, car en allant de la graine à la graine, on habitue nos semences à nos conditions pédoclimatique et à notre environnement. Ainsi, d'année en année, le paysan sélectionne les meilleurs plants selon ses critères, et il améliore la variété de ses semences ...
    Les semences devraient être le trésor de guerre du paysan.

    • @yannduroc7662
      @yannduroc7662 Před rokem +5

      On sait depuis plus de 100 ans que ce type de sélection est efficace sur les caractères qui ont un effet fort et sur les 2-3 premières générations et qu’ensuite l’amélioration est minime , c’est bien pour ça qu’il est mis en place d’autres méthodes de sélection depuis !
      De plus les semences de ferme (l’agriculteur garde une partie de sa récolte pour la semer l’année d’après) n’ont jamais été interdites, et c’est meme 60% des surfaces de blé en 2018 (source France AgriMer) loin des a priori qui circulent sur le sujet

    • @brunodoussau_from_tyumen
      @brunodoussau_from_tyumen Před rokem +2

      Les semenciers sont des partenaires de paysans qui ne sont pas des ignorants mal dégrossis mais des techniciens (mini Bac+2) voir des ingénieurs, et tout le monde est au même niveau d'information. La semence de ferme reste très développée. Mais un paysan n'a pas, pour d'évidentes raisons de manque temps, de surface, de labo d'analyse... la capacité à produire et évaluer 50 variants pour sélectionner le plus performant dans un contexte pédoclimatique donné. Ca n'empêche pas le paysan de faire le travail de sélection de la ou des variétés qui lui conviennent le mieux, mais il le fait sur des variétés préalablement sélectionnées par le semencier qui a pu réaliser des centaines de croisements avant de trouver une combinaison performante.

    • @93VIDEO
      @93VIDEO Před rokem

      @@brunodoussau_from_tyumen Les paysans ne sont peut-être pas tous des Bac+2 (min) mais ils ont assez de bon sens pour sélectionner eux-mêmes les bonnes semences ... Les paysans ont assez de cervelles pour envoyer des échantillons de semences dans un laboratoire afin de les analyser ... Les paysans ont assez de cervelle pour fixer une variété sur de longues années ... A vrai dire, quand un paysan sélectionne lui-même ses graines, il fait une concurrence directe aux semenciers ... Si tous les paysans d'une région décidaient d'avoir tous des semences reproductible et de se les vendre entre-eux dans la région, çà mettrait à mal les Bac+2 dans les laboratoires de semenciers ...
      Les semenciers ne sont pas les partenaires des paysans. Vous êtes des fournisseurs qui ont vérrouillé le marché des semences ... Un partenariat implique un objectif commun qu'on peut trouver dans une relation avec un distributeur ou une maison mère dans le cas d'une franchise ...
      Les semenciers ont leur place dans le monde l'agriculture, car ils peuvent aider à remplir des trous ou permettre aux paysans de tester de nouvelles graines. Mais, méfiance, les semenciers sont des prédateurs féroces, ils imposent à tous les pays du monde des lois pour vérrouiller le business de la semence ... Si je veux envoyer des graines à des amis à l'étranger, elles auront du mal à passer la frontière ... Merci donc à nos amis les semenciers, vous n'êtes pas des partenaires de paysans ...

  • @xavierseebacher8996
    @xavierseebacher8996 Před rokem +3

    Bonjour, tu parle de faire de la vente en direct. Cela a lancer une réflexion chez moi sur la notion de coeur de métier de l'agriculteur. Si l'on passe plus de temps à faire de la vente et du commerce ou si l'on y gagne la majorité de notre marge ne perdons nous pas notre identité même d'agriculteur dont le role pour moi est de cultiver la terre de la meilleure des manières tout en répondant à tout un tas de contraintes (économiques, techniques, environnementales, climatiques, attentes sociétales...)
    La vente en direct permet à l'agriculteur de tirer de meilleures marges (ou des marges tout court), mais donc finalement il n'est plus payé pour être un bon agriculteur mais un bon commerçant car c'est ça qui lui fait la marge. Donc est-il toujours réellement agriculteur ?
    Moi même je suis agriculteur et je fais une grande majorité de mon chiffre d'affaires en vente direct et justement je me rend compte que ce qui me permet de dégager une marge n'est pas la production de la matière première mais la vente ou la transformation de celle si.

    • @B2okhoo
      @B2okhoo Před rokem +1

      Bah oui, c'est le principe... créer de la valeur ajoutée par le temps passé sur le produit et ou le savoir faire.
      Le métier d'agriculteur comme pratiqué aujourd'hui est nouveau. Il y a 150 ans nos ancêtres pratiquaient l'agriculture de subsistance. Maintenant une petite fraction de la population occidentale nourrit le reste. Mêlé à ça l'explosion des rendements depuis les engrais et produits phytos dans un marché deregulé. Vous avez des prix qui ne sont rémunérateurs en passant par les cop que pour ceux qui les détiennent et spéculent sur les stocks.
      De ce constat est né la seule alternative à ce traquenard, court circuiter les intermédiaires pour essayer des se rémunérer correctement. Ça demande d'ajouter des cordes à son arc mais d'une part c'est ultra gratifiant d'avoir des retours positifs (ou négatif) en direct et d'autre part c'est la seule solution...
      Belle journée

    • @pierre_girard
      @pierre_girard  Před rokem

      Je comprends totalement que ça t’interroge sur le cœur de ton métier, celui de la terre. Personnellement, je ne peux te donner que mon point de vue de journaliste et d’observateur, respectueux et profondément admiratif de ce métier. A mon sens, le "problème" remonte bien plus loin que l’apparition de la vente directe : quand une grande partie de la population a quitté les fermes pour s’installer en ville (première moitié du XXe siècle) et que des intermédiaires sont apparus entre les personnes qui produisent la nourriture et celles qui la consomment.
      Aujourd’hui, vente et transformation en direct sont le premier pas d’une reprise en main sur les marges. Je vois de plus en plus d’agris qui créent à plusieurs un ateliers de transformation ou ouvrent un lieu de vente. La plupart du temps, ça marche assez bien. Et quand la clientèle est assez nombreuse, ils arrivent même parfois à embaucher pour revenir vraiment à la terre.
      Si les rapports de force s’inversent un jour, peut-être que la marge reviendra côté champs, plutôt que côté boutique, mais il y a encore du chemin à faire. Et j’ai conscience, comme tu l’écris, que la transformation et la vente, ça implique d’apprendre un nouveau métier (ou plusieurs nouveaux métiers d’ailleurs) et souvent de prendre des risques en investissant dans du matériel coûteux.

  • @sophieconstant7427
    @sophieconstant7427 Před rokem

    Oui, je Pense que il iy a beaucoup d'opportunités pour les systèm d'AgriFood avec les céréales anciennes qui porrait toucher Les fermiers, et le santé du public

  • @normande7223
    @normande7223 Před rokem +1

    Bonjour Pierre
    Vous qui êtes intéressé par un production plus autonome.
    Il y a des solution alternatives aux engrais comme Sobac,une entreprise familiale basée en Aveyron.
    Il y a des solutions qui existent pour améliorer l'autonomie,il faut le faire savoir.

    • @pierre_girard
      @pierre_girard  Před rokem

      Merci pour l'idée. Vous en avez fait l'expérience sur l'exploitation ?

    • @normande7223
      @normande7223 Před rokem

      @@pierre_girard
      Oui
      Depuis 6 ans

  • @bonobo1156
    @bonobo1156 Před rokem

    Bonjour.
    Une idée de visite de ferme 160 ha céréales, presse à huile, machine à pâtes, vente directe "surnosterres". Vas voir la dernière vidéo de "Ethique TV".
    Ciao le papé Yvan

  • @lucashardy8896
    @lucashardy8896 Před rokem

    Bonjour, j'adore vos vidéos c'est très enrichissante, mais je voudrais savoir où on peut voire les premiers résultats de leur recherche ?

    • @pierre_girard
      @pierre_girard  Před rokem +1

      Merci beaucoup ! Bonne question. Le projet de recherche a débuté récemment : www.biokutatas.hu/en/page/show/ancient_cereal_variety_tests_and_product_development
      Vous pouvez aussi suivre l'institut OMKi sur Twitter : twitter.com/omki_research

    • @lucashardy8896
      @lucashardy8896 Před rokem

      @@pierre_girard merci beaucoup pour votre réponse

  • @roseferi
    @roseferi Před rokem

    Nagyon jó ez a tudomány rovarölő helyett "hasznos" rovarokat akarnak telepiteni, ez mennyire fogja megzavarni a természetet?

    • @pierre_girard
      @pierre_girard  Před rokem

      Köszönöm! Ez az egyik kérdés, amelyet Belgiumban fogok feltenni a következő videómhoz.

    • @roseferi
      @roseferi Před rokem

      ​@@pierre_girard Köszönöm. Érdekes lesz, messze nem vagyok szakértő, de a tudomany és a természet mindig lenyűgöz. Thank you. It will be interesting, I'm far from an expert, but science and nature always fascinate me.

  • @emagoutard2576
    @emagoutard2576 Před rokem

    bizarre le glysophaye c’est ue pourtant bayer monsanto

  • @alberto-zl9nn
    @alberto-zl9nn Před rokem +1

    on aurait du réagir il y a 40 ans en arrière!

  • @emagoutard2576
    @emagoutard2576 Před rokem

    ce qui fait dire que les verts ue c’est les usa

  • @uollagel
    @uollagel Před rokem

    5:00 Bonjour, je ne suis qu'un vieux monsieur mais pour moi, tout commence par 1/ la ration de la terre et par 2/ mes arbres et mes haies. Une fois rassasiée la terre nourrira les grains quel qu'ils soient. Mes arbres et mes haies abritent tout un monde qui lui se nourrira des ennemis venus sur mes plantations. La sélection des grains est une affaire de trois à cinq ans et moins si on discute un peu avec ceux qui savent, mais des arbres et des haies c'est plus long, beaucoup plus long ....
    PS : si Field Trip ça veut dire "Tour d'Europe de l'agronomie" pourquoi employé une langue qui n'est pas la vôtre ? Colonisé, collabo ? Protéger les langues c'est protéger la biodiversité, c’est petit à petit que les variétés dite anciennes de blé ont été remplacé par les «blets » modifiés. A l’identique de la pollution de notre langue par inclusion sans fondement de mots non français. Parlez français, anglais, chinois, ou arabe mais parlez le dans leur beauté à chacune, ne les modifiez pas génétiquement. Respectez les blés et les langues, ils sont votre avenir.

  • @noorlu5209
    @noorlu5209 Před rokem +1

    Arrêtez de prendre “le changement climatique” pour un fait établie alors qu’il n’en est rien. Ou bien avez-vous des conflits d’intérêts?

  • @DG-ne8iq
    @DG-ne8iq Před rokem

    Bjr, à Szàr , ce ne sont pas les meilleures terres, je suis venu à Mór en 1983 (15km S-O à vol d'oiseau) c'est le massif karstique du Bakony. De la terre exceptionnelle c'est à la frontière Serbe du côté de Tatahàza qu'on la trouve ! mais la plaine au sud de Székesfehérvár est pas mal, ensuite la puszta région de Karcag... la Zurn est une MB construite en allemagne avec des composants, dont le moteur est J-Deere,(made in mexique pour le moteur) une mini 9560 WTS en qq sorte ! . J'ai travaillé chez un selectionneur ,la recherche actuelle est le meilleur cultivar sans fongi , pourquoi pas recomposer avec des génétiques anciennes, mais la banque n'est pas perdue et ils y travaillent. Une année on avait fait une série avec des variétés anciennes authentiques, la problématique première était qu'elles versaient toutes, donc c'est plus facile avec le matériel génétique actuel de recomposer avec un critère recherché que de vouloir faire l'apprenti sorcier en partant de variétés ''sauvages''. Merci du partage.

    • @pierre_girard
      @pierre_girard  Před rokem

      Et merci de raconter cette expérience ! C'est effectivement frappant de voir ces variétés anciennes verser à ce point !

    • @DG-ne8iq
      @DG-ne8iq Před rokem

      @@pierre_girard Oui Pierre, j'ai travaillé en fin de carrière chez Desprez comme expérimentateur (c'est pour ça que je connais la Zurn), et une année nous avons implanté toute une collection avec des variétés contemporaines venant de tous les pays (amérique du nord, russie, chine ...) des blés phénotypés compactoïde, ou avec fécondations ramifiées peut-être as-tu vu ce genre curieux (Thierry'' de loos en gohelle en avait montré une fois) et donc aussi des variété sorties des frigos comme rouge de Lectoure, des touselles ,Vilmorin23, Vilmorin27,Petit Quiquin hâtif de Wattines, Etoile de Choisy, Cappelle bien sûr, Champlein,, Hardi, Capitole,Courtot, là tu as le gradient en hauteur d'épis, mais aussi de résistance à la verse (qui est souvent qu'une sur-épaisseur dans la tige creuse ou du noeud, pas forcément liée à la hauteur.) eh bien avec même pas 60µ N les premiers que je viens de citer étaient tous couchés : c'est là qu'on voit le progrès accomplis dans ce sens. Avant 1965 nous n'avions pas en France de variétés blé vraiment barbues, il semble que ces derniers soient plus résistant à la sécheresse (c'est une logique qui va avec la pilosité des plantes xérophiles) Au Montana ils ont un insecte foreur (Sawfly) qui vient creuser le pied de la tige et y pondre.L'effet est catastrophique puisque le blé se couche et casse après l'épiaison . Aucun insecticide n'est performant (durée ponte (vingtaine de jours) étalée dans le temps, pas de rémanence insecticide , la solution naturelle pour épargner et limiter les épis au sol irrécupérable: l'andainage et aussi l' expérimentation de blés à tige ''pleine ''qui semble encourageante mais encore pas à la hauteur d'espérance rendement. Site interessant à lire :ressources.semencespaysannes btcfa.si.

  • @deliciousjulien
    @deliciousjulien Před rokem +2

    La simplicité paie , quand tous produit deviens trop performant, y a des risques et très amplitude de travail réduite.
    Pareil avec les cultures modifié .
    Une twingo est solide , fiable et peu tous faire .
    Une F1 est ultra performante mais à plein de condition et un seul usage .
    Revenons au bio et séance paysanne , vite .
    Et au petite ferme , à taille humaine

    • @brunodoussau_from_tyumen
      @brunodoussau_from_tyumen Před rokem

      Il n'y a pas de variété "simple" ou "complexe" ça n'a strictement aucun sens au plan génétique ou agronomique. La notion même de variété ancienne est un peu fumeuse également. Une variété quelle qu'elle soit a certaines aptitudes qu'on peut évaluer : potentiel de rendement, qualité technologique (panifiabilité...), résistance à la sécheresse, précocité, résistance à tel ou tel maladie ou ravageur, sensibilité à la verse, etc et le paysan fait un choix raisonné dans le catalogue en fonction de son contexte pédoclimatique et technico-économique.