L'affaire Françoise Chabé [ Affaires Non Résolues ]

Le 26 février 2005. Françoise Chabé, est retrouvée morte étranglée par un foulard bleu, à son domicile de Humbercourt dans la Somme.
La victime agée de 24 ans, est née en 1980. Elle décrit comme une personne souriante et d'humeur heureuse. La jeune femme occupait un poste de secrétaire chez un grossiste en produits agricoles. Son mari, Ludovic Chabé est pompier militaire à la caserne de la BSPP de Montreuil. Ses supérieurs, le considèrent comme exemplaire.
Et d’après les rumeurs, Françoise avait un amant, un certain Stéphane, qui était aussi son collègue commercial. Toutefois, ce dernier aurait mis fin à leur relation, quelque temps avant sa mort.
Le jour de la découverte du corps, Ludovic part de la caserne après une garde de 48 heures.
Arrivé à son domicile, il déverrouille la porte d'entrée et rentre chez lui.
Une fois à l’intérieur, il découvre Françoise allongée sur le sol du salon avant de paniquer. Ludovic l'allonge sur le dos.
Il ne lui pratique pas les gestes de secours qu'il connait pourtant très bien grâce à son métier. Un détail, qui va plus tard alerter les enquêteurs.
Un peu après 10 h, il téléphone aux pompiers, qui seront présent quelques minutes après.
Les pompiers, premiers intervenants, trouvent un mégot de cigarette traînant au sol et le jettent à la poubelle. Du sperme est prélevé dans le vagin de Françoise. Cependant, il n'est pas conservé convenablement et ne pourra pas être analysé.
Alors que l’enquête débute, le rapport du médecin légiste montre que Françoise est morte par strangulation. Elle ne porte pas de trace de défense.
La maison n'est pas mise sous scellés. Le 27 février 2005, seulement un jour après les faits, la famille de Françoise vient nettoyer la maison. Des potentiels preuves pouvant confondre le meurtre, venait peut être de disparaitre.
Au début, la piste du rodeur qui se serait introduit dans le domicile pour ce crime, était privilégié.
Mais le témoignage d’une voisine, va orienter les enquêteurs sur les traces de Ludovic, le mari de la victime.
En effet, elle déclare avoir vu Françoise vivante, de sa fenêtre, entre 9 heure et 9 h 30, puis à 9 h 30 avoir vu Ludovic arriver chez lui.
Donc rapidement, leurs soupçons se posent sur son mari.