L'affaire Annie Métais : La vengeance de la victime

Automne 2010, dans les calanques de Marseille. En ce 4 Octobre, vent violent rend presque impossible les sorties en mer.
Pourtant, un homme affronte ces conditions inhospitalières, à bord de son bateau. En pleine mer, son regard est attiré par une masse flottante. Pensant à un tronc d'arbre, il s'approche, mais la réalité est tout autre. Il découvre un corps ligoté, le visage enrobé d'adhésif.
Les marins-pompiers de Marseille sont alertés, et le corps est sorti de l'eau.
Malgré l'examen de la brigade criminelle, le corps garde tout son mystère.
Toutefois, les policiers font un constat, celui ou celle qui l'a jeté à la mer ne voulait pas qu'il remonte. Une ancre marine de 25 kg a été utilisée pour que la victime reste au fond de l'eau.
Ils découvrent aussi des chaînes et des cordes de bateau qui ont servi à entraver le corps.
L'autopsie révèle que le corps a dû séjourner environ une semaine en mer et que son décès est consécutif d'un étouffement. Et rapidement, la victime finit par etre identifiée.
Il s'apelle Jacques Métais, un retraité de la Banque de France, agée de 66 ans.
Une fois sa famille informée, les enquêteurs se rapprochent de son épouse Annie Métais.
Comme dans la plupart des enquetes criminelles, le conjoint de la victime devient naturellement le premier suspect.
Interrogé, Annie Métais, affirme son innocence, mais éveille tout de meme le soupçon des policiers.
A la brigade criminelle, les policiers se plongent dans la biographie de la victime. Ils découvrent que sa vie familiale et conjugale, est plus que conflictuelle.
En effet, sa femme a souvent fait des plaintes, et des signalements concernant son mari violent, qui la prenait comme cible.
Pourtant quelques mois après la découverte du corps, elle est placée en garde à vue, sur la base de preuves compromettantes.
Sans trop de détour, Elle passe aux aveux, avant de raconter ce qui s'est réellement passé, le soir du 25 septembre 2010.