Auber: Les Diamants de la couronne - Overture - Detroit Symphony Orchestra/Paray (1960)

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  • čas přidán 21. 08. 2024
  • Daniel-François-Esprit Auber (1782-1871)
    LES DIAMANTS DE LA COURONNE
    Overture
    Detroit Symphony Orchestra
    PAUL PARAY, cond.
    Recording: November 1960

Komentáře • 5

  • @benlindsay6012
    @benlindsay6012 Před 3 lety +1

    I think this is a pretty good overture: passionate, exciting and charming at times!

  • @yutverg6109
    @yutverg6109 Před 7 lety +5

    Je viens de lire le passage où Proust mentionne les diamants de la couronne :
    "Un certain nombre de réalités bonnes ou mauvaises gagnent ainsi beaucoup
    à recevoir l'adhésion de personnes qui ont autorité sur nous. Par
    exemple chez les Courvoisier, les rites de l'amabilité dans la rue se
    composaient d'un certain salut, fort laid et peu aimable en lui-même,
    mais dont on savait que c'était la manière distinguée de dire bonjour,
    de sorte que tout le monde, effaçant de soi le sourire, le bon accueil,
    s'efforçait d'imiter cette froide gymnastique. Mais les Guermantes, en
    général, et particulièrement Oriane, tout en connaissant mieux que
    personne ces rites, n'hésitaient pas, si elles vous apercevaient d'une
    voiture, à vous faire un gentil bonjour de la main, et dans un salon,
    laissant les Courvoisier faire leurs saluts empruntés et raides,
    esquissaient de charmantes révérences, vous tendaient la main comme à un
    camarade en souriant de leurs yeux bleus, de sorte que tout d'un coup,
    grâce aux Guermantes, entraient dans la substance du chic, jusque-là un
    peu creuse et sèche, tout ce que naturellement on eût aimé et qu'on
    s'était efforcé de proscrire, la bienvenue, l'épanchement d'une
    amabilité vraie, la spontanéité.
    C'est de la même manière, mais par une
    réhabilitation cette fois peu justifiée, que les personnes qui portent
    le plus en elles le goût instinctif de la mauvaise musique et des
    mélodies, si banales soient-elles, qui ont quelque chose de caressant et
    de facile, arrivent, grâce à la culture symphonique, à mortifier en
    elles ce goût. Mais une fois arrivées à ce point, quand, émerveillées
    avec raison par l'éblouissant coloris orchestral de Richard Strauss,
    elles voient ce musicien accueillir avec une indulgence digne d'Auber
    les motifs plus vulgaires, ce que ces personnes aimaient trouve soudain
    dans une autorité si haute une justification qui les ravit et elles
    s'enchantent sans scrupules et avec une double gratitude, en écoutant
    Salomé, de ce qui leur était interdit d'aimer dans Les Diamants de la
    Couronne."
    Ainsi à l'époque de Proust une certaine aristocratie s'interdisait-elle d'aimer des oeuvres d'Auber qu'elle devait trouver trop vulgaires.

    • @AulicExclusiva
      @AulicExclusiva Před 5 lety

      Ce passage se trouve où, au juste?

    • @fido652
      @fido652 Před 2 lety

      Je ne pouvais pas dire ca mieux moi-meme.

  • @davidrehak3539
    @davidrehak3539 Před 3 lety

    Daniel Auber:A koronagyémántok-Nyitány
    Detroiti Szimfonikus Zenekar
    Vezényel:Paul Paray