L'auteur derrière la critique
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- čas přidán 10. 03. 2023
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Voici l'incipit de mon prochain roman : delicieux-grabuge.webnode.fr/
J'espère que ça vous a plu. Vous pouvez retrouver mes chroniques sur Babélio et Senscritique. Mes livres ici : www.amazon.fr/s?i=digital-tex
et ceux de la maison d'édition là : www.editionsbehagle.fr/
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Titre: Warm Sea
Auteur: SAVVIER
Source: icons8.com/music/
License: Creative Commons Attribution-NoDerivs 3.0 Unported. - Zábava
Super intéressant, merci beaucoup pour avoir partagé tes réflexions sur tes anciens romans
Merci beaucoup :)
Commentaire très rapide. Pour prolonger la réflexion, je recommande la lecture de l'"Antimanuel de littérature", de François Bégaudeau, réflexion drôle, précise et pertinente autour de questions telles que : Qu'est-ce qui est/n'est pas de la littérature ?, son rapport à la "vérité", le beau, la forme, le style, "Qu'est-ce qu'un écrivain?", "Comment fais-tu écrivain?", etc.
Avec beaucoup de textes d'auteurs, pour illustrer les propos. Très intéressant.
Merci du conseil - j'avais déjà lu la Politesse qui se penchait sur la question du point de vue sociologique ou économique (qu'est-ce qu'un écrivain en France aujourd'hui). Alors je serais très heureuse de voir son rapport plus personnel ou philosophique à la littérature ☺
Votre autocritique est assez instructive, on apprend beaucoup. Il est évident le rôle de l'éditeur est central dans la construction d'une œuvre, ce petit truc que la plupart des gens ne décèle pas, lui arrive à le toucher du doigt. Bon courage.
Merci ! Oui, je pense aussi : aider à faire le ménage, à savoir quoi jeter, quoi garder, trouver le fil qui tient le roman et faire en sorte que tout soit bien ficelé (si on doit rester dans la couture 😁). Encore faut-il être sûr d'être lu (je ne parle pas pour moi, mais de nombreux auteurs édités parlent de coup de chance, ou on sent la cooptation quand ils évoquent leur publication).
@@yasminabehagle mais ça a toujours été comme ça. Il est difficile d'imaginer le parcours de Joyce sans la main tendue d'Ezra Pound, Hemingway sans F. Scott Fitzgerald, Kundera sans Aragon, Modiano sans Raymond Queneau, Dostoïevski sans ce critique dont j'oublie le nom, etc. Le milieu de l'art a toujours fonctionné comme cela. Ah la chance ! la chance détermine le parcours de beaucoup d'écrivains, car la quantité de manuscrits envoyés est immense... Souvent le tri est difficile.
Par curiosité, avez-vous essayé d’envoyer vos écrits en maison d’édition traditionnelle ? Ou de les faire relire par des « bêta-lecteur » ?
Oui, mais je n'ai eu que des réponses-type (ou pas de réponse du tout). Après, comme je le dis, à chaque fois que je les relis, je comprends pourquoi. Si je voulais les faire éditer, je pense qu'il faudrait les revoir.
Ensuite, oui, j'ai deux bêta-lecteurs, on travaille bien ensemble, mais je pense qu'il est dur de voir ce "nœud romanesque" : s'il est présent, comment mieux le tisser autour du roman... La chose que je compte faire, (enfin, que je fais depuis environ un an), c'est prendre mon temps, autant pendant la rédaction que la correction.
Bonjour Yasmina
Si votre interlocuteur (qui vous reprend sur la fin à propos d'"Émile" Louis 😄) est votre mari et s'il est votre premier lecteur, alors pourquoi pas lui céder le micro pour entendre son point de vue ? En tout cas, quel exercice difficile et passionnant que de se remettre en question !
Vous ne faites qu'évoquer à la volée votre nouvelle qui est fantastique dans tous les sens... Nous sommes donc des centaines à attendre votre prochain roman dont l'incipit annonce de fortes angoisses pour nous et pour... vous.
Bonjour Marc Alain.
Oui, c'est bien lui, il râlait pendant le tournage "tu te dévalues, arrêtes de te dévaluer comme ça", mais j'ai coupé impitoyablement.^^ Si je lui donne la parole, il sera beaucoup moins catégorique que moi, mais difficile d'être objectif avec nos proches (peut-être plus qu'avec soi-même ?).
J'estime que si je dois être implacable avec les autres auteurs, c'est un devoir de l'être aussi avec moi-même.
Merci en tout cas de vos encouragements, ils me touchent. J'espère que le roman sera à la hauteur de vos attentes (et des miennes !) :)
Du bien beau travail de vidéo, merci!
Quels sont vos prochain projets d'écriture? 🍻🍻
Un roman un peu social, un peu fantastique, toujours celui dont j'ai lu un extrait il y a quelque temps.
@@yasminabehagle bien hâte d'en lire le produit fini!
On ne brille pas en cherchant à briller - mieux vaut faire confiance à l'imagination du lecteur - Collette disait: écrivez avec le langage de tout le monde comme personne. Il n'y a pas de romans "parfaits" - L'écriture est un travail de Titan, et c'est sa difficulté qui la rend intéressante. La seule initiation à l'écriture est la lecture. L'expérience de soumettre son roman à une édition est plus gratifiante que l'autoédition, le manuscrit étant lu et apprécié par un comité de lecture. Bien-sûr l'autoédition est une option intéressante, mais elle n'a pas toujours toute la reconnaissance attendue. J'aime beaucoup votre vidéo, elle va, je pense décomplexer les auteurs à court de mots et remplis de doutes. Merci à vous. Heureux de vous retrouver... Belle semaine d'écriture Yasmina, en vous souhaitant tout le succès.
Merci beaucoup Nicolas ! J'aime beaucoup la citation de Colette ☺
@@yasminabehagle Hello Yasmina. Je réécoute, et une petite phrase est venue me marteler à la plume. "Savoir écrire sans vouloir trop bien écrire ... là est la question." Marci... Beau dimanche.
@@nicolaspinetarthurmaxrosen5333 Très juste Nicolas :) Bon dimanche à vous aussi !
@@yasminabehagle Le style s'affirme dans une totale liberté d'écriture, il est déjà là, quelque-part au ventre, au cœur et au-dessus de la tête. Il descend du plafond comme un voile fluide sur les yeux.
@@nicolaspinetarthurmaxrosen5333 Oui, et je crois que le souci, quand on commence, c'est comme vous dites : on veut bien écrire, alors on imite les autres, on veut singer les styles qui nous plaisent. Ce sera un travail de détricotage, revenir à l'essentiel, à ce déjà-là ☺
Belle autocritique, pas facile quand-même. Bravo
Merci ! Je le vis assez bien pour l'instant. Peut-être qu'au bout du vingtième bouquin, je commencerai à me poser des questions 😅
(bouquin raté)
Merci pour cette transparence, chere copine que je ne connais pas
Merci d'avoir regardé !
Bonjour Yasmina,
Etant assez "fan" de tes critiques de livre j'ai finir par commander ton roman "Fievre de lait" que nous allons lire ma femme et moi.
Le sujet du livre m'a interpellé car ma femme travail dans le domaine de la santé psychique et périnatalité.
Je ferais un petit retour sous cette vidéo quand nous l'aurons lu.
Merci beaucoup, c'est gentil de vous intéresser à mon travail. Bon, j'avoue que j'ai un peu peur pour le coup, parce que comme c'est mon premier, il ... (je vais pas refaire ma vidéo 😁). A bientôt alors !
@@yasminabehagle fini hier!
Vraiment bien aimé, je ne ferai pas de critique littéraire (n'ayant aucune légitimité pour le faire) mais j'ai lu avec plaisir.
Souvent, les romans me parlent plus que des témoignages, ça n'a pas raté, j'ai été très touché par ce récit.
Juste avant j'avais lu "en guerre" de Begaudeau, il va ptêtre falloir que je trouve quelque chose de plus léger pour la suite :D
@@julienpvn345 Merci beaucoup Julien, c'est très gentil ! Oui, question légèreté, on repassera 😅Vous pouvez peut-être lire Jaenada, c'est le premier nom qui m'est venu en pensant à quelque chose de moins pesant.
Effectivement la standardisation à la amazon écarte beaucoup de livres fait avec "plus de sincérité ".
Oui, ils sont carrément invisibilisés quand on regarde les classements (et je suis sûre que de plus en plus de "grands" noms de l'autoédition externalisent tout, de la couverture jusqu'à la rédaction de leur bouquin via des sites comme Fiverr).
@@yasminabehagle Oui franchement ça rend triste de voir que "l'artiste" et la littérature se font aussi avaler par l'uberisation. On arrive maintenant à faire du profit sur le désir d'écrire. C'est fou quand même.
@@yasminabehagle C'est en effet délicat car les meilleures ventes trustent toute la visibilité sur amazon. Du coup de plus en plus d'auteurs hors sentiers battus passent par BoD pour gagner en visibilité ailleurs (par exemple sur Fnac/Kobo, moins trusté par les genres à la mode).
@@alexandrepageauteur On m'en a parlé, ça marche d'après toi ?
@@yasminabehagle Perso j'utilise conjointement BoD et amazon car les 2 plateformes sont complémentaires à mon sens. Pour le coup beaucoup d'auteurs qui écrivent dans les genres à la mode sur amazon (style fantasy ou romance) n'y trouvent pas leur compte car leurs ventes sont essentiellement numériques (et BoD n'est pas terrible à ce niveau). Je dois avouer que BoD représente souvent 50 pct de mes ventes qui de mon côté sont quasi-essentiellement papier. Je pense que les genres de mes livres, mon public peut-être un peu plus âgé que la moyenne en autoédition, ou le fait d'avoir un lectorat qui me connait souvent bien car il me suit sur mes réseaux dopent les ventes papiers et là, c'est intéressant que le lecteur puisse le commander hors amazon. Même si la marge est moindre, il y a une vrai demande de mon côté
Hihihi , Emile Louis...
Passionnant ça doit être très difficile de se discipliner pour écrire des dizaines voire des centaines d'heures... je ne sais pas comment vous faites. Se relire ça doit être une épreuve aussi en tout j'espère que vous reussirez à écrire votre grand roman
Merci beaucoup Vincent ☺Comme pour le sport, un peu chaque jour, pour commencer, puis de plus en plus. Et pour la relecture, il faut avouer que si l'on ne se prend pas trop au sérieux, ça peut être source de rigolade (les premières relectures. Les suivantes, moins.😅)
Tu parles de Jupiter Phaeton mais récemment je suis tombé sur Charly Farrow qui a une chaine youtube et elle dit tout. Elle aussi elle écrit un roman par mois, hyper codifié, et elle ne se cache pas du tout d'écrire pour vendre, de limiter son format à 75000 mots pour tenir son délai d'un mois. Dans l'une de ses dernières vidéos elle reconnait écrire plus d'urban fantasy cette année car ça se vend mieux, elle écrit une romance de Noël pour décembre, et elle assume complètement ce gros côté capitaliste déconnecté de la dimension artistique. Elle est assez représentative je crois de cette tendance actuelle qui d'ailleurs déborde l'autoédition et même la littérature même, où l'artiste crée en fonction de son spectateur ou lecteur, plutôt que de faire en sorte que le lecteur ou le spectateur entre dans son univers
Pouah, je regarderai peut-être par curiosité morbide. Mais ce que je trouve très con dans tout ça, c'est qu'avec l'autoédition, tu es face à une liberté totale ou quasi-totale, et de rien n'en faire. Je sais que ce n'est qu'un pan, mais c'est vachement dommage parce que leurs chiffres d'affaires ont sûrement une influence ensuite sur d'autres gens plus passionnés. Et que ça aurait pu être une solution face aux codes de l'édition traditionnelle, de renouvellement, d'invention, d'innovation si je voulais faire ma macroniste 😁
Et puis leur truc de tout dire à l'américaine, (je pense à Jupiter là), je vais publier tous mes bilans de vente parce qu'"en France, c'est tabou de parler argent", je pense que ça s'inscrit dans son marchandising de coach pour les auteurs -- "regardez toute la thune que je fais" = "achetez ma formation à 299 euros pour en faire autant". Enfin ça me parait logique.
@@yasminabehagle Oui tout à fait. Disons que c'est du capitalisme littéraire. Il n'y a pas de passion là dedans (même si elle tente parfois de le faire croire). Après c'est sûr, elle veut vivre de ça, rapidement, du coup... Mais ne deséspère pas. Tu vois j'attaque ma 4e année dans le milieu, en écrivant vraiment pas dans les genres à la mode, et j'ai enfin réussi à enchainer deux très bons mois de ventes qui me permettent peut-être d'espérer le smic de moyenne (enfin brut!) cette année. Persévérance, qualité, sincérité sont peut-être plus longs à payer, mais je crois que c'est comme un meuble bien solide, ça vieillit mieux que du IKEA. Les auteurs à un roman par mois voient leurs vieilles publications décliner rapidement, ils sont condamnés à écrire énormément du neuf, mais ça, ça dure pas une vie. D'ailleurs Phaeton a diminué le rythme cette année, comme Farrow (elle a annoncé publié que 9 romans cette année et je parie que ce sera moins l'an prochain). Elles basculent l'une et l'autre vers l'édition (pour Farrow qui veut dépoussiérer ainsi ses vieux bouquins) et les formations (pour Phaeton). Il y a pas de lézard
@@yasminabehagle C'est sûr. Farrow fait aussi ses bilans. Pour le coup elle est honnête, elle a fait 6000 balles de moins cette année avec 12 romans de plus. Preuve que publier énormément n'est pas forcément la solution pour doper ses revenus. D'ailleurs Phaeton vend beaucoup, mais faut voir ses investissements publicitaires sur amazon ! Pour être affiché en tête des suggestions pub sur des catégories comme "romance" c'est 1.10 euros le clic ! Autant dire que ce doit être un sacré budget !
@@alexandrepageauteur 12 romans de plus ? Par an ? Mais comment ? Elle en publie 2 par mois ? (l'accumulation de questions 😆)