La Cour de Louis XIV sous la plume satirique de Saint-Simon Guillaume Gallienne
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- čas přidán 22. 06. 2020
- Ca peut pas faire de mal France inter
À l'occasion du 300e anniversaire de la mort de Louis XIV le 1er septembre 1715, découvrons les grandes personnalités de la Cour du Roi-Soleil, sous la plume satirique de Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon (1675-1755), auteur de plus de 8000 portraits, écrits entre 1793 et 1754.
Pour évoquer ces destins historiques, Guillaume Gallienne reçoit une amie et grande comédienne du Français : Catherine Salviat, qui nous offre une sélection savoureuse des célèbres Mémoires de Saint-Simon, dans des extraits de la collection de La Pléiade (Gallimard, huit tomes, 1947-1988)
Archives INA
Avec la voix de Jean d’Ormesson.
Programmation musicale
Rosemary Standley, Bruno Helstroffer, Elisabeth Geiger - O death, rock me asleep.
Georges Brassens - Marquise
Claire Diterzi - La Précieuse
Les invités
Catherine SalviatComédienne
L'équipe
Guillaume GallienneProducteur (trice)
Xavier PestuggiaRéalisateur (trice)
Estelle GappAttaché(e) de production
Laura El MakkiAttaché(e) de production
Le choix des chansons, merci! Belles et ouvertes !
Terriblement élégant,
Férocement piquant,
Du haut des mots,
À la générosité des rots,
De l'amertume du bitume,
À la cuirasse détaillée,
Marionnettes d'un style
Redondant si pointues.
Merci pour ce partage.
Bien à vous.
Superbe
Trop court ! ! ☺
Merci, c'était passionnant.
Ce qui me semble signifié avec et par Saint Simon, c'est la naissance - et par lui seul - d'un phénomène littéraire (assez français dans son essence comme dans sa "mégalomanie"), qui va mener à Chateaubriand d'abord, puis à Proust, et enfin à Céline. Ce phénomène littéraire qui fond (au sens quasi sidérurgique du terme) l'homme, l'époque, et la langue.
Céline ?
@@jeanparis4085 Louis Ferdinand si c'était la question
@@fredericpiters2804 je n'ai lu que Voyage au bout de la nuit mais la filiation ne me saute pas aux yeux.
@@jeanparis4085 Alors cher Jean, pour le "voyage", je suis assez d'accord. Ce à quoi je faisais référence chez Céline est davantage "mort à crédit", cette bio relativement imaginaire, initié par le souvenir - faux par essence - et qui permet à un auteur de fabriquer de la littérature en se persuadant ne rien inventer. Il suffit d'écrire sur sa propre vie pour se mentir merveilleusement à soi-même. Cela commence avec Saint Simon pour finir avec à peu près toute la littérature contemporaine française.
@@fredericpiters2804 c'est un point de vue que je n'avais pas abordé. Je le trouve juste et je vous remercie d'avoir ouvert l'horizon de mon approche des lectures de Saint-Simon.
attention Saint Simon n'a jamais été un historien , c'est un témoin plus ou moins honnête
Saint Simon ne s'est jamais considéré comme un écrivain ni un historien, il a été témoin d'une époque, d'un système, et il savait que ses mémoires ne seraient lus que longtemps après son décès.
Pourquoi toujours et partout cette publicité. C'est vraiment insupportable.
Insupportables ces pubs pendant la narration
Un régal à écouter en état de fainéantise et délectation!
Mes hommages Madame
Bonjour, qu'entendez-vous par : "une fille contrefaite" ?
On dirait aujourd'hui "handicapée " ....
elle était handicapée et tres laide , le petit duc n'a pas été gâté avec sa descendance : ses fils étaient presque nains , leur morale laissait beaucoup à désirer !!
Dans toutes les vidéos de dismoi-eu les musiques sont pénibles :elles empêchent d'entendre les paroles du texte lu et sont le plus souvent anachroniques
Pierre Magnan en faisait grand cas
luis aussi