TDAH : quand le diagnostic tombe à l'âge adulte | RTS
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- čas přidán 10. 12. 2023
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On a longtemps pensé que le TDAH, le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, ne touchait que les enfants, mais depuis 2013, ce trouble est aussi reconnu chez les adultes, 3 à 4% sont concernés. S’ils n’ont pas été diagnostiqués dans l’enfance, les symptômes du trouble peuvent avoir de lourdes conséquences sur la vie de la personne et causer des souffrances ingérables. Les personnes souffrant de ce trouble font face à un réel trouble neurobiologique, très handicapant mais invisible, ce pourquoi ils doivent s’armer de patience et de persévérance pour obtenir un diagnostic correct et un traitement adapté.
"TDAH : quand le diagnostic tombe à l'âge adulte" - 36.9 du 15.11.2023
Un reportage de Géraldine Genetti et Olivier Paul
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#tdah #psychology #reportage
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Ok. On en est encore à créer des docs de découverte du tda/h. Soit. Mais moi j'aimerais tellement bien qu'on parle enfin du parcours du combattant qui est celui d'AVOIR UN DIAGNOSTIC !
Mais tellement ! Ayant des moyens limités j’ai attendu plus d’un an un retour de la sécu pour une prise en charge du diagnostic et j’ai jamais eu de retour.. Sauf que comme je suis étudiant j’ai absolument besoin du diagnostic donc j’ai du payé 730€ de ma poche au total..
Merci
Il faut juste prendre un rdv puis 3 séances après vous avez le compte rendu et un traitement si besoin en revanche 300€
C’est encore très mal diagnostiqué l’heure actuelle je trouve même si ça évolue dans le bon sens. J’ai 38 ans, je viens d’être diagnostiqué TDA/H et TSA ( syndrome asperger) et autre joyeuseté (TSPT et trouble anxieux sévère ) récemment.
Pour ma part, c’est sûr que c’est présent depuis le plus jeune âge, une « professionnelle » avais remis la faute sur ma mère, je devais avoir vers les 5-6 ans, c’était au début des année 90.
Il a fallu que je me retrouve en urgence psychiatrique en ce début d’année suite aux trois dernières années compliquées ( veuf en 2021 avec 2 enfants très jeunes )pour que tout cela soit réellement pris au sérieux par les médecins et spécialistes.
Sans tout ce qui s’est passé ces dernières années, je pense que j’aurais continuer à fonctionner sans réellement me comprendre.
Et oui Il est clair que c’est encore un parcours du combattant pour avoir un diagnostic, mais le plus dur étant de se rendre compte que l’on a besoin d’avoir un diagnostic, Le chemin vient de la personne et pas que des résultats de spécialiste.
c’est également encore très compliqué d’en parler, je trouve .
Merci pour ce reportage qui mets en lumière toutes les difficultés si souvent méconnues et ignorées et en particulier la souffrance quasi quotidienne liée aux efforts pour se "normaliser". Hormis les spécialistes et le personnes troublées par le TDAH qui comme Joanne (merci ! ++) peut dire "J'ai fonctionné toutes ces années. Mais c'était dur ...je DEVAIS vraiment lutter tout le temps .. les gens ils le voyaient pas ÇA ... " ; et puis les mises à l'écart, les insultes, les paroles rabaissantes, viennent nourrir et consolider les terreurs qui vous envahissent ... dans ce ".. parcours chaotique .. " chaque fois que j'en parle on me dit que j’exagère .. j'ai tellement fais le "singe" pour dissimuler et me raccrocher aux branches en faisant croire que c'était mes choix .. je suis devenu un maitre dans l'art de dissimuler mes émotions, mes sentiments, mes envies ... jusqu'au jour où .. tout s'écroule .. et là a plus de 54 ans .... c'est un véritable raz de marée qui dévaste ces constructions telles des fétus de paille. après il reste à reconstruire. Mais le TDAH et à la condition sine qua non qu'il soit bien accompagné dispose d'une énergie et de facultés absolument exceptionnelles pour se réadapter et reconstruire. La clef ? L'affectif c'est notre carburant :)
Témoignages courageux et riches... merci d'avoir mis en lumière les aspects liés au TDAH souvent peu pris en compte : l'anxiété latente (hypervigilance toujours présente), la souffrance due à la suradaptation aux contraintes extérieures ou à l'incapacité à y faire face à cause des dysfonctions exécutives, les difficultés relationnelles ('tu n'es pas fiable', comportement évitant)... Il manquerait à mettre en lumière le point commun des personnes avec TDAH : une énergie incroyable capable de s'hyperfocuser si elle est bien canalisée. Pour ça, il y a besoin d'un cadre structuré et flexible à la fois... à l'extérieur (travail, famille) comme en soi (pleine conscience de son énergie corporelle/mentale et dosage de ses efforts pour ne pas s'épuiser).
Et la seule manière de ne pas devoir modeler psychiquement ton cerveau des le plus jeune âge.
Bravo pour ce message réaliste.
Merci
@@skillcarie1 nous "maltraiter" psychologiquement a vouloir nous faire rentrer dans le moule a fortement contribué à developper notre pensée critique. la remise en question de tout, effet ou cause de la curiosité ^^
@@alixhascour1715
Effet de la curiosité et, effet de mode !
Malheureusement
Après, il ne faut pas confondre attention et concentration, le TDHA concerne davantage la concentration, bien qu'il y est un peu de concentration dans l'attention, ce n'est pas la même chose, tout comme le mot " Amour " ou d'autres concepts symboliques, on était pervertie et biaisée par l'homme, par exemple TDHA ou non, il est possible à partir du moment où ont à une conscience de rentrée dans un état méditatif, c'est-à-dire "d'attention" donc elle ne passe pas réellement par un centre de récompense comme la DOPAMINE et surtout ne passe pas par "l'observateur" qui croît "observé" un phénomène, la concentration le peut, car c'est un processus mental il y a donc un observateur qui observe une chose et la traite par une activité cérébrales, l'attention, c'est de la conscience pure, bien que la conscience passe par le cerveau puisqu'il ne sert que d'antenne à cette dernière, elle est impersonnelle et n'a pas besoin d'une activité mental pour éclore et s'exprimer, car elle regarde la totalité de la vie sans le centre de l'intérêt personnel... c'est-à-dire de l'égo et de ses jugements sur soi ou les autres...
T'adapter est TADH ... souvent extrême. Moi c'est à 60 ans la détection, il me reste la méditation et accepter la lenteur et la maniaquerie des autres, la lourdeur de la société, le manque de curiosité des Normaux. J'ai fini avec un ulcère et un cancer ... le seul boulot qui me plaisait c'était prof de ski. Souvent nous sommes supérieures en intelligence mais nul en relations. Pire on sozffre de la jalousie en plus.
on souffre surtout du jugement des autres qui nous prennent des faignants et bons à rien... Si seulement c'était facile de trouver au même endroit, un environnement qui nous permet de réfléchir sans nous accaparer 90% du temps notre attention ailleurs ET un truc qui nous satisfasse, on peut faire des miracles et ne plus voir le temps passé à ne pas remarquer que la nuit approche et qu'on est le dernier du bureau encore à sa chaise, les autres étant partis depuis 1h déjà et on s'en rapelle qu'à ce moment là qu'on leur avait meme tous dis aurevoir mais sans y prêter réellement attention XD
Malheureusement, c'est le fait du regard des autres qui détruit.
Je vous en prie
N'y faites plus attention.
Croyez en vous et aller de l'avant.
Je vous envoie de belles et fortes pensées
Pour une personne de plus de 60 ans tu en as des préjugés et manque de connaissance sur le TDAh. *La "maniaquerie" (comme tu dis) fait justement partie des stratégies d'adaptation chez certaines personnes ayant un TDAh.* Tout comme le perfectionnisme. Avoir le contrôle sur son environnement (en ayant chaque chose à sa place, en contrôlant les parasitages comme le bruit, etc) nous permet justement d'éviter de perdre des heures et des heures à tourner en rond dans nos têtes, dans des broutilles du quotidien qui affecteraient d'avantages nos problèmes de fonction exécutives (typique de la TDAh) s'il n'y avait pas cet hypercontrôle sur chaque chose. C'est de l'adaptation pour réussir à fonctionner malgré le TDAh. Mais cette stratégie d'adaptation peut aussi devenir un fardeau dans certain cas.
Pareil pour la "lenteur". *Le troubles des fonctions exécutives créent justement de la lenteur chez les personnes TDAh* , qui perdent énormément de temps à essayer de faire une simple tâche du quotidien (se doucher, s'habiller, etc).
Bref, tout ça pour dire que ton message est non seulement psychophobe et capacitiste, mais en plus de cela incohérent. D'un côté tu demande plus d'acceptation pour les personnes ayant un TDAh. Et d'un autre tu tiens des propos stigmatisant pour ces mêmes personnes, qui expriment et vivent leur TDAh d'une autre façon que la tienne.
En réalité, tu veux juste plus d'acceptation et gentillesse pour toi (ce que je comprends) mais pas pour les autres (ce que je cautionne moins).
Et pour les âgistes qui en douteraient encore, une fois de plus la preuve que la sagesse n'a absolument aucun rapport avec l'âge. | 28.03.24
Après, il ne faut pas confondre attention et concentration, le TDHA concerne davantage la concentration, bien qu'il y est un peu de concentration dans l'attention, ce n'est pas la même chose, tout comme le mot " Amour " ou d'autres concepts symboliques, on était pervertie et biaisée par l'homme, par exemple TDHA ou non, il est possible à partir du moment où ont à une conscience de rentrée dans un état méditatif, c'est-à-dire "d'attention" donc elle ne passe pas réellement par un centre de récompense comme la DOPAMINE et surtout ne passe pas par "l'observateur" qui croît "observé" un phénomène, la concentration le peut, car c'est un processus mental il y a donc un observateur qui observe une chose et la traite par une activité cérébrales, l'attention, c'est de la conscience pure, bien que la conscience passe par le cerveau puisqu'il ne sert que d'antenne à cette dernière, elle est impersonnelle et n'a pas besoin d'une activité mental pour éclore et s'exprimer, car elle regarde la totalité de la vie sans le centre de l'intérêt personnel... c'est-à-dire de l'égo et de ses jugements sur soi ou les autres...
Joanne, une personne qui a tant lutté, qui a fait face à tant de choses. Vous êtes courageuse et une belle personne. Merci pour votre témoignage, votre sincérité apportera de l'aide à beaucoup.
Je suis tdah. Diagnostiqué il y’a quelques jours seulement. Ma psychiatre m’a annoncé le diagnostic après seulement 2 consultation… j’avais vu pourtant un autre psychiatre en novembre qui m’a juste dit que j’étais dépressive et que j’avais des troubles anxieux… mais après le premier rdv il s’est contenté d’un rdv de 10 min a chaque fois pour reconduire mon traitement…j’en ai vite eu marre… j’ai changé le mois dernier. C’est une jeune psychiatre diplômée en 2020 donc très au faite des dernière évolution de la médecine niveaux troubles mentales… ce diagnostic a vraiment apporté une grand paix en moi. J’ai l’impression d’avoir enfin LA réponse à la question que je me pose depuis longtemps « pourquoi je suis comme ça ? » c’est à dire autant étourdi et têtu … je suis comme ça car je suis tdah (quoi que pour moi je ne suis pas du genre hyperactif) mais bon sang ça change la vie
51 ans , j'ai passé deux heures à pleurer ce matin en mettant ces 4 lettres sur ce que je vis depuis toujours. Un Burn Out il y a dix ans m'avait amené à un test WAIS 4 avec le résultat qui met une baffe, aujourd'hui je sais pourquoi je suis comme je suis. Il n'y a plus qu'à trouver un équilibre et une ou des stratégies, déjà arrêter de me juger.
avec mon TDAH je suis pas sous médocs mais j y pense quand même, aujourd'hui à 33 ans j'ai quitté mon emplois en développement web, au début des années 2010 c'était assez simple, mais les technologies avançant avec le temps j'ai été totalement largué avec le COVID quand j'ai arrêté de travailler, n'arrivant pas du tout à travailler à domicile car absolument pas stimulant pour moi.
Aujourd'hui je travaille à demi temps au service en salle d'un restaurant et à demi temps dans un centre équestre à m'occuper des poneys.
ça me fait beaucoup moins d'argent à la fin du mois, un quart de mes revenus précèdent peut être, mais avec le temps, force est de constater que j'ai toujours autant l'envie de continuer dans ce que je fais actuellement
je pense que le plus important c'est de faire ce qu'on aime
Merci pour ce bon documentaire, assez juste ma foi et pas réalisé par des " je sais tout " Merci au Dr Nader Perroud et à toute les autres personnes qui ce sont exprimées dans ce reportage. Mais cette déficience n'est, hélas pas encore reconnue comme réelle par nos assurances! J'ai été diagnostiqué TDAH vers 40 ans et après avoir pris la Ritaline je suis " re né! " Toutes mes connaissances générales étaient, à nouveau disponibles et j'ai vécu plus de 25 ans de "bonheur". Hélas, il faut savoir que les assurances ne payent plus la Ritaline si vous n'avez pas été diagnostiqué positif dès votre plus jeune âge. De plus, mon médecin rechigne à me faire une ordonnance sous prétexte qu'il n'y à pas assez de recul sur les effets du médicament avec les personnes " âgées". J'ai 66 ans. Et donc, je retombe gentiment dans le " brouillard " d'avant. Merci de m'avoir lu. 🙂
Je suis surpris de voir que les neuropsychologues sont encore important dans le processus de diagnostique quand le document de consensus international dit clairement:
"Les personnes avec TDAH montrent souvent des performances altérées dans les tests psychologiques du fonctionnement cérébral, mais ces tests ne peuvent pas être utilisés pour diagnostiquer le TDAH."
Un article très intéressant pour qui s'intéresse à comment on conceptualise la "maladie" psychiatrique, et à la réification de concepts heuristiques, comme on réifie aujourd'hui le concept de TDAH en le nommant "maladie".
Faut pas être trop "dys-executif" pour pouvoir faire des sports "à risque". Je tombe beaucoup trop !!! et j'aime pas avoir mal :)
Mais tout est dans la dose, on peut trouver des sports ou des activités qui demandent cette intensité de focus mais qui nécessitent où une imprécision est moins dangereuse :)
Comme la pétanque !
Trop ca
5:10 MDR le mytho ^^ j'adore les psychiatres qui droguent les patientes en minimisant les effets secondaires de leur drogue. Mais *prenez les vous même si c'est si "safe" que ça* et après vous serez légitime à parler des effets secondaires.
SIGNÉ : Une survivante de la psychiassetrie, qui connaît absolument que dalle au TDAh. Pour dire, à l'hôpital de Cery il y a même pas une seule psychiatre (parmi tout l'hôpital) compétente dans le TDAh et si avec de la chance on a aussi un TSA on est encore plus mal barré ! Alors quand on est hospitalisée pour un burn-out global on a affaire à des médecins (en plus des étudiantes, on ne voit pas des vrais médecins durant les séances) qui sont incapables de comprendre ce trouble et de connaitre la problématique qui nous amené à ce burn-out.
Un peu confus ce commentaire...
Le Professeur Nader Perroud (Suisse) est juste spécialiste du TDAH chez l'adulte... n'en déplaise à votre mauvaise expérience.
Vous êtes hélas mal tombée, ce n'est pas une raison pour en vouloir à toute une profession.
@@sandrineanderle1794 Bonjour,
Je ne pense pas que ça avoir avec ma simple expérience, c'est un problème d'ordre systémique plutôt. Comme je l'ai dit, à Cery (et c'est pareil pour tous les les hôpitaux du DP du canton de vaud, donc pas un cas isolé) il n'y a pas une seule médecin dans tout l'hôpital (qui est immense) qui soit compétente pour aider et comprendre les patientes avec un TDAh. Ni même pour poser un diag aux personnes pas encore diagnostiqué. Vous trouvez ça normal ? *Comment peuvent-elles prétendre pouvoir aider ce genre de neuroprofil si elles n'ont même pas les connaissances et compétences pour comprendre le fonctionnement d'une personne TDAh.* Et ce problème est pareil dans tous les autres hôpitaux du DP. Sans compter que ça touche également les personnes admis avec un TSA (autisme) et celles qui sont hautement sensible.
D'ailleurs, la doctoresse *Liliane Correa* (ancienne cheffe aux HUG) a même admis lors d'une interview à la radio (RTN) que la psychiatrie était incompétente pour comprendre est venir en aide aux HPS. La Drsse Correa milite et parle des HPS, afin qu'on soit enfin reconnu par la psychiatrie et qu'elle arrête de nous maltraiter et négliger par manque de connaissance sur les fonctionnements et besoins des HPS. Correa n'est pas spécialisée dans le TDAh, mais le problème est exactement le même pour les TDAh en HP et plus généralement au DP.
Bref, je crois que c'est plutôt vous qui *faite une généralité de vos expériences* sans réellement connaître de l'intérieur, et du côté des usagères, la psychiatrie romande. J'ai plus de 20 années d'expérience dans le milieu, je pense savoir de quoi je parle. Sans oublier que le système médical dominant est saniste et validiste, et à la lecture de votre discours vous semblez complètement l'ignorer. Je vous invite donc à faire des recherches sur ces deux idéologies pour comprendre la notion systémique (et non individuelle) des problématiques qui gangrènent la psychiatrie. C'est la base, si vous ne comprenez pas que le handicap est une construction sociale et que tout le système a été construit autour ces idéologies, vous ne pourrait pas comprendre en quoi le système de "soin" est oppressif et défaillant.
Pour finir, l'association vaudoise de *Pro Mente Sana* a récemment lancé un projet pilote pour étudier et documenter la contrainte en psychiatrie (dont les pressions systémiques et autres violences psychologiques pour contrainte les usagères de la psychiatrie à prendre des drogues légales - psychotropes - sont largement observés). Pour en savoir plus allez sur le site de l' *Observatoire romand de la contrainte en psychiatrie (ORCEP).* Le but de ce programme n'est pas seulement pour documenter les expériences personnelles de contrainte en milieu psychiatrique, mais aussi de pousser la psychiatrie à se remettre en question et réfléchir à comment développer des alternatives respectueuses de la Convention de l’ONU, relative aux droits des personnes handicapées (CDPH).
Bref, vous ne pouvez pas minimiser et balayer d'un revers de main la parole des usagères alors qu'on est des milliers à dénoncer et parler des violences systémiques en psychiatrie (dont la contrainte médicamenteuse - et insidieuse - fait largement partie, avec la minimisation et banalisations des effets indésirables sur la santé des concernées, qui peut aller jusqu'à détruire leur vie entière).
@@mrg4388 Je ne vois pas ce qu'il y a de confus... *Nommez les choses* lorsque vous émettez une critique, afin que ce soit constructif. Ou *posez des questions explicitement* si vous en avez. Car de la manière donc vous avez formulé votre message, on ne peut pas comprendre ce qui vous rend confuse.
@@sandrineanderle1794 PS: En plus citer Dr.Perroud comme figure d'autorité sur le TDAh c'est vraiment loin d'inspirer la.confiance, quand on connaît sa position sur le TPL et les livres qu'il a écrit sur ce pseudo trouble misogyne, fallacieux. On en revient au sanisme, validisme et ces pseudos maladies issues de constructions sociales. On peut tout inventer sous couvert de la médecine, non seulement parce que les étiquettes ça rassurent mais en plus faut que ça entre dans le DSM afin que ce soit pris en charge par les assurences maladie. C'est la base, si ce n'est pas dans le DSM on peut pas vendre des médicaments pour une maladie qui n'est pas reconnu. Tout comme on peut pas hospitaliser des gens en psychiatrie (l'hopital ne sera pas payer) si leur problème n'est pas inscrit au DSM. Le problème avec ce système, c'est qu'au lieu d'aider des gens (en reconnaissant leur neurodiversité et ce qu'elles sont réellement, et en ayant de véritables connaissance sur leur profil pour répondre à leurs besoins) on les étiquettes d'une fausse maladie qui ne va pas correspondre à leurs fonctionnements et aux réponses (prise en charge) qu'elles auront besoins pour être aidé. Ainsi, la psychiatrie ne fera que les maltraiter, négliger leurs besoins, lea enfoncer encore plus dans la détresse et le désespoir. Et dans le pire des cas, quand les séquelles de ces violences institutionnelles à répétitions deviennent trop grandes et profondes, anéantir toute leur vie.
Pour comprendre mes propos, faut-il encore connaître les "symptômes" de tous ces pseudos troubles, leur histoire présente comme passé d'un point de vue sociologique, ainsi que les autres troubles et traits neuropsychologiques qui se confondent avec eux.
J'en suis là après 6 année avec un burn out horrible qui n'a finalement jamais vraiment fini mais qui est devenu gérable, l'épreuve financière et administrative insurmontable et insurmontée pour trouver de l'aide... je commence à me faire à l'idée que ça va être ça ma vie, me protéger tant que possible tant que je peux, ne jamais me sentir à ma place nulle part ni avec personnes, être plus ou moins bien entouré mais toujours seul... fatalement ne jamais être vraiment à l'aise financièrement... je pense pas qu'il y ait de solution; vivre et survivre, rire et pleurer, prendre des psychédéliques de temps en temps pour se reconnecter à une réalité qui transcende toutes ces conneries sociétales et aller mieux pendant quelques semaines... être réconforté et soigné momentanément par le soleil et la nature en été avec un peu de répit avec le quotidien professionnel, savoir que le bonheur est dans des instant éphémère d'éternité et relativiser la tristesse chronique, l'apprivoiser... courage à vous toutes et tous!
Moi, c'est à 36 ans, il y a environ 3 mois que j'ai été diagnostiquée TDAH par une psychiatre. A la base, c'est une psychologue, que j'ai consulté à la base au sujet de mon instabilité, qui a suspecté un TDAH, et qui m'a conseillé de faire le diagnostic. Cependant, j'ai un doute sur ce diagnostic, j'ai à peine vu la psychiatre 3 ou 4 fois, sur des entretiens de 20min. Elle n'a jamais interrogé mon entourage, ni fait faire de test neuropsychologique, elle s'est uniquement basée sur mon auto-jugement, c'est hyper subjectif et moi-même j'ai du mal à savoir si je m'auto-évalue correctement... Bref, je ne suis pas rassurée sur la pertinence de ce diagnostic, et je voudrais en faire un autre. Mais c'est super difficile de trouver des professionnels.
Bonjour, ton commentaire m'intrigue bcp car je sens en effet une grande part de subjectivité personnelle dans ce diagnostic et ducoup on se sent tous ayant des TDA...
Dans ce reportage personne ne parlent des mamans sans patience ni d'instinct maternelle.
Donc vite, un petit bonbon 😡
33 ans, diag depuis 1 mois, ma mère qui me dit qu'elle n'adhère pas à mon "idéologie", que je trouve des excuse pour ne rien faire, que le TDAH d'après ses recherches c'est un manque d'éducation.... Je devrais lui dire que depuis que j'ai 11 12 ans je la prends pour une conne? Elle ne prends jamais de recul, ne se remet jamais en question même quand j'avance des arguments béton et logique, elle termine par hausser le ton et dire que de toute façon, on peut rien me dire, que je relève tout ce qu'elle dit ....
Je me dis qu'à force de la connaitre, elle est peut être TDAH, ou autre chose, sa vie aussi a été une suite de chaos et de belles réussites, mais qu'elle est tellement dans le déni, qu'elle a tellement peur de ne pas être comme les autres, que tout va bien chez elle ... compliqué
@@alixhascour1715 Je comprend tout à fait de quoi tu parles. Garde confiance en toi, le plus important est que toi , face à toi même tu ressens de bons sentiments envers toi.
Tu as certainement des amis, potes, connaissances, qui t'apprécie pour qui tu es et voient les valeurs en toi.
Le reste, laisse tomber pour ton bien être.
C'est une perte de temps pour tes buts et tes rêves.
En espérant que tu trouves ce qui te plaît, et que tu sois bien dans tes souliers, ce que je te souhaite pour la nouvelle année et bien plus, je t'envoie un peu de mon " je m'enfoutisme" positif pour ton bien être.
Ne cherche pas à plaire à qui que ce soit autre qu'à la personne de ton cœur en commençant par toi.
J'espère pouvoir te relire, bientôt, avec de bonnes nouvelles à la clé.
Salut 👋☀️