Avoir un parent alcoolique - témoignages
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- čas přidán 3. 08. 2024
- 00:00 - 08:25 : Premier témoignage
08:25 - 10:35 : Témoignage n°2
10:36 - 16:58 : Témoignage n°3
16:59 - 25:45 : Témoignage n°4
25:46 - 36:39 : Témoignage n°5
36:40 - 41:29 : Témoignage n°6
41:30 - 51:21 : Témoignage n°7
51:22 : conclusion
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Ce sujet... C'est celui de toute ma vie, ça l'est encore et le sera toujours. J'écris bcp dessus, un flot interminable de mots mêlant la colère, la souffrance et l'amour, afin d'apaiser et de reconnaître les noyés que nous sommes, tous, avec et autour de lui. Merci milles fois d'avoir réalisé ces vidéos témoins, une goutte de plus, nécessaire, dans cet océan si visible mais trop souvent ignoré ou renié ...
merci de récolter tous ces témoignages précieux. je vais écouter la vidéo en entier dès que j'ai le temps 💖❤️
Merci beaucoup pour ce travail que tu as fait sur ce sujet d'avoir partagé nos témoignages ♥️
Merci pour ces témoignages et tout mon soutien à celles et ceux qui sont encore très affectés par un proche alcoolique. Je suis trouve intéressant, bien que peu surprenant que ce soit généralement le père qui est malade. Encore une preuve que les injonctions sociales de la société patriarcale est responsable de ces addictions.
La conclusion du témoignage 6 est tellement forte….
“Je ne lui en veux pas, même si la famille entière trinque de sa maladie”
Je commente rarement les vidéos mais je tenais à te remercier Emy.. Ce que tu partages par tes créations est tellement nécessaire
, grand, important. Ta bienveillance, ton intelligence et cette volonté de justice sur tant de sujets sautent aux yeux à chaque fois.
Merci pour ces témoignages.🙂 Ça me rappelle beaucoup de souvenirs, assez douloureux. Effectivement, c'est terrible d'avoir eu un parent souffrant d'alcoolisme...Je suis tout de même contente que pour la plupart les choses se sont bien terminées.
Merci pour tous ces témoignages 👏 moi, c'est ma mère. Je me retrouve beaucoup dans ces témoignages.
Je rajouterais mon témoignage, TW alcool et crise de manque violente.
Mon père est en plein dedans. Il nous dit avoir commencé à boire il y a 3-4 ans. Ma mère le savait car elle l'avait remarqué, quant à moi et mon petit frère (j'ai 18 ans, lui 15), nous l'avons appris cet été, pendant nos vacances, d'une façon très brutale qui nous a énormément marqué. Il s'était arrêté de boire pendant seulement 2 jours, et alors qu'on dormait à 5 dans la même pièce, il s'est mit à crier, à convulser, et est tombé par terre, du sang partout autour de lui. C'était une crise de manque, bien qu'à l'époque je pensais à tout sauf à ça. Il est parti aux urgences, et le lendemain il nous a annoncé son alcoolisme.
Depuis, il disait vouloir diminuer progressivement tout en restant à la maison (très opposé au fait d'être hospitalisé, et on ne voulait pas le forcer).
Il y a 2 jours, il est parti faire les courses le matin, en ayant bu avant de partir. Il a eu un accident de voiture (contre une barrière, personne d'autre n'a été engagé), mais sous l'emprise de l'alcool il s'est quand même rendu au magasin à 5 minutes de la maison, la voiture très endommagée.
Des gendarmes l'ont interpellé par hasard en voyant sa voiture, il avait 3,40 grammes dans le sang. Il n'a plus le permis.
Hier, il ne voulait plus boire suite à ça. Ses tremblements (symptômes du manque) étaient très forts, et il a finit par faire une seconde crise de manque.
Aujourd'hui il est enfin à l'hôpital, pris en charge, sauf qu'après des prises de sang et d'autres examens on lui a découvert des problèmes de santé, liés à l'alcool.
J'espère qu'il va s'en sortir. Je me dis qu'il ne boit que depuis 3 ou 4 ans, peut être qu'il s'arrête au bon moment.
Mille merci Emy. Il est nécessaire de parler des dégâts dans les familles et de l'insuffisance d'action publique en réponse.
Merci pour cette vidéo ! C'est très touchant et c'est un sujet dont on parle rarement. Ca fait du bien d'entendre des histoires similaires à ce qu'on a vécu pour une fois
Merci beaucoup de t'intéresser à ce sujet assez taboo qui touche des millions de personnes en France. On peut s'en sortir en se faisant aider, je recommande les alcooliques anonymes :)
Merci pour ces témoignages ! Ces partages sont très intéressants. Pour ma part j’ai un oncle alcoolique mais il vit dans un autre pays donc je ne le voyais que petite et pendant les vacances d’été. Et ce que je constate et qui est repris dans les nombreux témoignages c’est que les hommes qui tombent dans l’alcool ont parfois (souvent ?) des maladies mentales de type dépression. C’était en tout cas le cas de mon oncle, qui lors de ses crises rumine et ressasse des événements qu’il a vécu et perçu comme injustes. Il n’est pas officiellement diagnostiqué dépressif mais en tout cas il est en état de détresse émotionnelle. Bien sûr cela n’excuse rien. Mais là encore on voit les dégâts de la culture viriliste sur les hommes les plus fragiles (et pas que)
Merci pour cette vidéo
C'est un très bon support
Je me reconnais beaucoup dans ces récits. J’aurais pu raconter le miens pendant de longues minutes à ce sujet.
Merci pour cette vidéo, pour ces témoignages !
J'aurais pu témoigné parce que dans ma famille, il y a du lourd niveau alcool. L'alcool m'a pris deux oncles, deux tantes, mes cousins sont en vie mais certains sont pas loin de passer l'arme gauche entre les crises dépressives liées à l'alcool et les fois où ils conduisent bourrés. "Fun" fact : la soeur de mon oncle est morte sous les coups de son mari tandis que celui-ci était alcoolisé. Je n'ai aucun proche parent alcoolique heureusement mais ma maman en a beaucoup souffert. Elle a vu son père essayer de se sevrer et faire des crises de délirium où il pleurait recroquevillé par terre parce qu'il était persuadé qu'on voulait le tuer ou essayer de se crever les yeux parce qu'il croyait avoir des guêpes dans les yeux. Elle m'a confié quand elle était enfant lui avoir, plusieurs fois fait des cocktails d'alcool fort pour qu'enfin il roule sous la table et arrête de leur empoisonner l'existence.
J'ai beaucoup de colère envers les gens qui boivent. Je comprends le témoignage 4 sur la nécessité de l'empathie, mais ça c'st un point de vue qu'on peut se permettre d'avoir quand on est pas directement touchée. Moi, l'alcool a détruit ma vie, pas parce que moi j'ai bu, mais parce que des personnes autour de moi buvaient. Je dis toujours que l'alcool, comme la chasse, c'est le seul passe-temps où c'est celui-ci qui pratique pas qui trinque. J'ai beaucoup de sympathie pour toutes les personnes de ces témoignages et tout ce qu'elles ont enduré. Il y a beaucoup de courage et de résilience dans le fait d'apprendre à pardonner, j'espère y parvenir un jour, mais j'en doute.
Merci beaucoup
😢
Super ! Mais beaucoup beaucoup de pubs par contre...
Vous lisez bien : On entend la prof de lettres.