Souffrez beaux yeux - Étienne Moulinié (Ens. Le Banquet du Roy)

L'ensemble Le Banquet du Roy interprète un air de cour illustrant un dialogue entre un espagnol et une française, extrait du Troisième livre d'airs de cour avec la tablature de luth et de guitare d'Etienne Moulinié, Maistre de Musique de Monseigneur le Duc d'Orléans, frère unique du Roy (Paris, Pierre Ballard, 1629).
Cette pièce est extraite du concert-spectacle "Le jardin des plaisirs et des chimères" - Musique à la cour de Gaston d'Orléans.
Axelle Bernage : chant
Yannick Lebossé : chant et guitare baroque
Olivier Gladhofer : dessus de viole
Maxime Fiorani : castagnettes
Images enregistrées au château de Blois en octobre 2017 par Alex Schamelhout. Prise de son : Simon Lardrot.

[@Mathiasda]

Thirty, forty, fifty, sixty, I don't know how many times I've listened to this

[@introsig7696]

I love the passion that the singers show in this interpretation. It is almost like travelling in time.

[@Ocypoda]

Bravo!
Je me permets de mettre les paroles (assez amusantes):
Souffrez beaux yeux pleins de charmes
Qui me consommez le coeur,
Que mes soupirs & mes larmes
Flechissent vostre rigueur.
- Espagnol je te supplie,
Laisse-moy vivre en repos :
Tes yeux pleurent de la suie,
Tes soupirs sentent les aulx.
Ce front couronné de gloire
Connu dans la cour des Roys :
Quoy ? n'avez vous point memoire
De l'avoir veu autrefois ?
Ouy, j'ay veu vostre visage,
Il me souvient qu'a Paris
Vous sentiez plus le fourmage
Que le Musc & Lambre gris.
Donc pour toute recompense,
Et prix de mon amitié,
Je vivray sans esperance,
Et vous vivrez sans pitié.
Vostre amitié sans seconde,
Ressemblera le Soleil,
Qui fait tout le tour du monde
Sans rencontrer son pareil.
----- Intermède -----
- Moy qui suant sous les armes
Ay triomphé en tous lieux,
Invincible en tant d'alarmes,
Je suis vaincu par vos yeux.
- A pauvre seignor, don cancre,
C'est plustot le desespoir
Qui vous fit suer de l'ancre :
Car vostre linge est bien noir.
- La France qui me possede,
Dont tout le monde est jaloux :
Beaux yeux, à qui le jour cede,
Ne me retient que pour vous.
- A voir vostre contenance,
Ce qui vous tient au collét
Vous à fait venir en France,
Sans finance, & sans valét.
- Si vous rendez moins amere
La douleur dont je me plains,
L'Espagne qui me revere,
Vous en baisera les mains.
- Le remede qu'on ordonne
Au mal qui vous fait mourir,
Ce n'est pas moy qui le donne,
C'est au Roy de vous guerir.

[@Lardenoy]

Merci, très drôle, avec le cliché sur l'Espagnol sentant l'ail et le fromage..

[@mrolfe8341]

Very atmospheric music!

[@elainelouve]

I wish I had been in Blois to hear some of your amazing performances.:) Thank you for uploading so we can listen also abroad.

[@unsonneurdevendee5222]

SUPERBE

[@user-rj1vp9vv5w]

Очень здорово, и восхитительно!

[@adolfoclaudiolazary8539]

Moraleja : mejor decir " si querida"
Saludos ,son increíbles

[@ducdeblangis3006]

Merci à @Ocypoda pour ces paroles très drôles!Impressionnant comme Moulinié a réussi à s'approprier le style espagnol

[@kotekpsotek3224]

piękne!

[@user-qt2em9hx7p]

текст нельзя ли?