Ce que l'autisme n'est pas - Programme Aspie-Friendly (vidéo n°2)
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- čas přidán 10. 12. 2019
- Cette vidéo, qui s'appuie notamment sur une infographie réalisée par le Dr. Igor Thiriez, propose d'aborder l'autisme à travers ce qu'il n'est pas (par exemple : une maladie, un état temporaire, une condition essentiellement masculine, etc.), incitant ainsi à déconstruire les idées fausses et à les remplacer par une connaissance aussi juste et équilibrée que possible.
Réalisation : Pôle IPPA
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Playlist du Programme Aspie-Friendly :
• Programme Aspie-Friendly
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Merci c'est clair et bien présenté. Abordable pour des gens qui n'ont pas le courage de faire des recherches poussées sur le sujet.
Petite remarque : il me semble qu'on est en train de reproduire la même erreur qu'on avait déjà faite à propos du maintenant fameux "autisme invisible" chez les femmes, et cette fois avec certains hommes.
Poser un diagnostic tardif (qui du coup risque d'être TRÈS tardif) chez des hommes, c'est non seulement très difficile, mais en prime ceux qui réclament ce diagnostic sont peu pris au sérieux, quand ils ne sont pas accusés d'être des simulateurs (c'est peut-être parfois le cas, mais je peux vous assurer que quand vous savez que vous êtes Asperger, vous le savez et, la plupart du temps, vous vous dites que vous auriez largement préféré ne pas être contraint d'en venir là).
Voir un collègue philosophe et Asperger dire qu'on ne PEUT PAS être autiste si l'on a réussi à se mettre en couple, travailler et conduire une voiture est extrêmement , disons, désagréable et doublement décevant. On aimerait pouvoir lui répondre : en couple, certes, mais comment en couple ? travailler, oui, mais dans quelles conditions on travaille ? et même une chose aussi "banale" et extraordinaire que conduire une voiture (je préfère la moto, pour ma part qui, étrangement, me rassure davantage) , on aimerait pouvoir en discuter avec lui pour lui faire comprendre qu'il va, vraiment, très vite en besogne. Lorsqu'on a passé cinquante ans de sa vie à payer quelque chose dont on n'avait même pas alors la moindre idée, le simple fait d'être reconnu n'est pas sans importance. Or, quelque chose me dit que ceux auxquels on a affaire doivent se dire dans le meilleur des cas : "s'il a tenu jusqu'ici, il peut bien continuer". On va "travailler" avec lui. Mais un autiste n'est pas un anxieux, si ce n'est secondairement, il n'a pas de TOC, il essaie de se trouver des points de répères pour ne pas mettre 3 fois plus de temps à tout faire. Il n'est pas bipolaire, il passe par des moments heureux (comme chacun, et peut-être parfois plus encore, ce qui choque) et par des moments d'effondrements brutaux.
Alors oui, il continuera, avec la fatigabilité supérieure, avec les problèmes de concentration dans le bruit et les gens qui continueront à se vexer qu'il ne les reconnaissent pas toujours ou qu'il aient des difficultés à entendre parfois ce qu'on lui dit. Et toutes les petites bizarreries qui passent tellement souvent pour de la mauvaise volonté, voire une pointillisme absurde parce qu'on ne peut pas dire pourquoi on est "obligé" de passer par des logiques différentes de ses collègues pour s'y retrouver. Il tiendra, donc. en fait. Mais est-ce vraiment cela, la solution qu'on doit et peut lui proposer ?
Il y a des hommes autistes tout aussi invisibles que les femmes. J'en suis un.
je répondrais à votre collègue philosophe que Kant a dit "' que puis-je savoir, que dois-je faire et que puis-je espérer"" Maintenant que je sais que je suis asperger, et que je sais ce qu'est l'autisme asperger, que dois-je faire, et que puis-je espérer? John Stuart Mill a dit qu'il valait mieux etre Socrate insatisfait qu'un porc satisfait, eh bien je suis heureux d'etre Socrate insatisfait plutot qu'un porc satisfait
@@diogene7011 Je parlais de Josef Schovanec, et non de quelqu'un que je connaîtrais personnellement.
Bonjour, merci pour votre commentaire qui résumé complètement ma situation.
À plus de 50 ans, je suis victime d'un burn-out et je m'apprête à passer le DSM5, connaissant déjà par avance le résultat...
Être différent mais ne pas se sentir seul, c'est déjà une avancée, merci.
Merci de ce beau partage qui est très intéressant.
Enfin une vidéo qui traite le sujet de l'autisme!
Merci pour cette vidéo. Très intéressant
5:04. Bonjour Aspie friendly. Moi, pour la petite anecdote, je suis autiste et moi-même, je déteste les défis et c’est normal. Chaque jour, j’en suis confronté au quotidien quand je parle aux gens. Je dois souvent lire dans leur non-verbal (je réussis un peu à le faire dans environ 60% des cas), je suis constamment obligé de dépenser mon énergie à faire attention à ce que les autres pensent de moi, ce qui est instinctif pour un neurotypique, je sais quoi faire pour enclencher des conversations mais, cela reste contre ma nature. Je fais également beaucoup d’efforts pour accepter le changement, parfois, parce que c’est difficile pour les autres de supporter une personne rigide qui contrôle tout, tout le temps, c’est pourquoi j’essaye de m’améliorer, même si cela ne disparaîtra jamais totalement. J’essaye de m’organiser dans mon travail, ce qui est dur pour moi, parce que je ne me sens pas toujours concerné, même quand je le suis (bref, j’essaye de sortir de mon monde). Bref, je m’améliore beaucoup dans mes difficultés, ce qui est déjà un exploit pour moi. Si le monde était fait pour moi, j’aurais aimé avoir plus de défis parce que, les défis me manqueraient. J’ai des amis neuro-typiques qui m’ont avoué aimer les défis, sûrement parce que ils ont plus de facilité que nous à socialiser, même avec les gens qu’ils connaissent.
Et puis, il faut savoir que tout les autistes, malgré leurs différences mutuelles, comme tout les êtres humains d’ailleurs, peuvent et veulent évoluer. Parce que, justement, nous les autistes, nous sommes des êtres humains comme les autres. On vit dans un monde qui ne nous accommode pas et qui ne nous comprend pas. Ce n’est pas toujours facile de travailler sur soi-même quand le public ne te comprend pas. Mais, je me suis endurci et j’ai beaucoup évolué, et j’espère que un jour, je serai maître de mon destin. Et je vous encourage à en faire de même parce que, quand enfin, vous serez maître de votre destin, vous pourriez façonner le monde, de sorte à ce qu’il soit fait pour vous.
Très intéressant
Merci 🙏🏼😊
c'est beau ce que vous dites
Il faut arrêter avec les musiques de fond, c'est insupportable. c'est d'autant plus dommage que le contenu est trés pertinent et intéressant.
TDAH ici et j'ai été quelque peu déconcentrée, intriguée par votre collier ! ;)
Bonjour, je suis un adulte autiste, es-que tu connais un livre en francais sur l'autisme que je pourrais offrir a mes proches pour qu'ils comprennent en quoi cela consiste et qu'ils arrêtent d'avoir des comportements inapproprié avec moi. Merci d'avance pour ta réponse.
Je te conseil la BD « la différence invisible ». En général, lorsque je la prête, elle plaît.
A quand une véritable campagne de détection nationale des hauts-potentiels, de tous âges et de toutes extractions ? C'est un tel gâchis d'intelligences, et quel malheur de voir tant de brillants esprits se voir railler et ignorer. Tout cela alors même que l'humanité aurait besoin de toute la force de son intelligence pour échapper (peut-être) à ce qui advient.
Malheureusement avoir un haut QI ne garantit pas de parvenir à l'exploiter. Très souvent il est associé à des difficultés et troubles dys entre autres qui peuvent complètement freiner les capacités théoriques. Et cela rajoute au sentiment d'échec et de dévalorisation. Le QI n'est qu'un chiffre, et bcp de gens qui n'auraient pas un QI très élevé s'il était testé sont capables de grandes choses, sur le plan intuitif, émotionnel, créatif, courage, force, résilience, entraide, etc et seraient sans doute plus à même de sauver l'humanité que la catégorie "intelligents".
Je suis autiste Asperger et au moins 1 de mes frères est surdoué Zèbre... et une de mes amies a le syndrome de Nefelibata...
C’est étrange, ce n’est pas la première fois que j’entends parler de ce schéma familial. Là où il y a un enfant autiste, le frère ou la sœur est surdoué. Ce n’est pas systématique, loin de là, mais tout de même. Je suis autiste et mon frère est ingénieur. Il a été enseignant de BTS à 22 ans. Certains de ses élèves étaient plus vieux que lui.
@@studioliv1 Ah ? Intéressant... ^=^Merci...
@@studioliv1 et ça peut s'expliquer par le fait que selon certaines études ( voir page Wikipedia syndrome d'asperger) les personnes présentant les gènes de l'autisme sans être autiste ont généralement un meilleur résultat au test du Q.I.
tout évenement même résolu reste en mémoire donc dire que c' est une chose irrémédiable sur ce critère et une tautologie, une logique autocirculaire si vous préférez.
deuxiement, il semble que les tsa proviennent de façon sympthomatique d' un scorbut latent.
c' est une maladie ou pas , l' important étant de comp rendre ici, selon moi, ce qu' est le langage face à la réalité tel une carte représentant caricaturalemeny certain aspects du territoire.
Non , ça le coup des carence c'est faux ,attention au fake med.
@@als4947 les carences et en particulier la vit c sont une réalité malheureusement nous en voyons même dans le sud pour la d qui a besoin c par exemple
@@nessbyz7452 oui. Mais les carences ne cause pas l'autisme.
@@als4947 l' autisme ... nous parlons de spectre issue de divers origine donc les carences se doivent d' être citées point.
ps/ la b12 et son assimilation reste aussi un cas d' école dans ce contexte #anémiepernicieuse
@@nessbyz7452 non puisque les carences NE SONT PAS UNE CAUSE DE L'AUTISME.
L'autisme est génétique, il ya également des causes environnementales mais ces causes ne concernent que l'embryon.
Vos histoires de carences en vitamines sont par définition hors sujet car après la naissance.
Bonjour. Comment pouvez vous dire que l'autisme est inné...puisque vous abordez l'influence environnementale...connaissez vous l'épigénétique ? Rien n'est inné surtout concernant l'autisme. Qu'il y ai des facteurs héréditaires oui mais que la génétique détermine une causalité innée...à revoir.
Bien à vous.
quelles pourraient être les causes de l'autisme, pour vous ?
@@Guillaume_F Oui c'est la question, dans ce cas... ^=^
Qu’entendez-vous vous par inné ?
L’autisme se met bien en place au niveau du fœtus et durant le développement du cerveau. On né donc autiste.
L’influence environnementale à mon avis fait qu’un autiste ne ressemble pas à un autre autiste malgré quelques points communs qui permettent le dépistage. Ainsi, certains seront plus visibles ou remarquables que d’autres.
Peut-être que l’influence environnementale de la mère pourrait donner l’autisme. Par exemple avec des traitements pour éviter les fausses couches, la pollution subie par la mère ?
Je ne sais pas ce que signifie inné pour vous, mais une chose est sure, nous naissons comme ça. On ne devient pas autiste à cause d’un environnement subit par la personne autiste elle même.
@@studioliv1 Oui... Nous sommes comme les Trisomiques sur ce plan... effectivement... Nous n'avons ni choisi notre état de santé, ni été influencés pour devenir autistes: depuis tout-petit je me souviens: j'ai toujours été solitaire...^=^
@@totointernational3493 Ce qui est dommage, c'est que Olivier Gorgy ne souhaite visiblement pas répondre.