En finir avec la psychanalyse ? - Entretien avec Jacques Van Rillaer (1re partie)

Sdílet
Vložit
  • čas přidán 6. 09. 2024

Komentáře • 196

  • @melem825
    @melem825 Před 2 lety +15

    Très intéressant, merci! J'ai moi-même eu affaire récemment à des psys très inspirés par Freud et très admiratif de celui-ci. J'ai vu des choses assez heurtantes et erronées dans leur approche, ce qui m'a amenée à la remettre en question. Je remarque que les psys concernés ne se remettent pas en question, à l'image de leur "Dieu", ils ont "toujours raison". C'est toujours le patient qui "a un problème", même quand le patient pointe une faute flagrante et réelle du psy. Ce qui est la porte ouverte aux abus ...

  • @uiop5898
    @uiop5898 Před 3 měsíci +1

    Merci M. Van Rillaer. Vous êtes un bienfaiteur de l'humanité. Malheureusement, la religion psychanalytique est encore enseignée en France en Terminale en philosophie et dans la majorité des Facs de psycho.

  • @leprisonnier7957
    @leprisonnier7957 Před 4 lety +5

    La lecture du " Signorelli" m'a prévenu de toute adhésion à la doctrine de Freud. Merci donc à lui, finalement. Il faut lire Freud dans le texte, c'est une sorte de prophylaxie, on se fait assez vite une opinion sur la valeur de ses concepts.

  • @aissaouiazzeddine2738
    @aissaouiazzeddine2738 Před 4 lety +4

    Un grand respect pour vous Monsieur Jacques van Rillaer

  • @jimmykohout2979
    @jimmykohout2979 Před 4 lety +6

    cette vidéo est d'utilité publique! Bravo

    •  Před 4 lety +2

      Merci pour ce retour enthousiaste.

  • @micha74000
    @micha74000 Před 5 lety +3

    J'ai passé 2 heures à me régaler sur son site. Cet homme est formidable, quel travail il fait.

  •  Před rokem

    Je pause le visionnage de cet intéressant entretien pour une digression : Ça fait un bien fou d'entendre « Œdipe » prononcé correctement !

  • @jacquesvanrillaer2033
    @jacquesvanrillaer2033 Před 6 lety +18

    Thèmes abordés cette vidéo (1ère partie)
    - l’originalité des découvertes freudiennes. Quid des lapsus e des rêves
    - la question de la suggestion chez Freud
    - le concept d’inconscient : son histoire, la conception de Freud
    - le complexe d’Œdipe et le conflit avec Jung
    - le concept de refoulement moyen de rendre la doctrine irréfutable
    - la topique freudienne (ça, moi, surmoi)
    - le transfert et l’importance » des relations passées
    - l’histoire d’Anna O. et de Dora
    - les autres cas célèbres : Hans, Schreber, l’Homme aux rats, l’Homme aux loups
    - le peu de guérisons des patients de Freud ; l’effet de détérioration
    - l’enseignement de la psychanalyse dans « La France freudienne »
    - La revue « Science et pseudo-sciences »

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 6 lety +1

      Seriez-vous ce que Lacan appelait une « canaille » ? Dans sa célèbre interview à la TV, le gourou déclarait : « Je pense qu’il faut refuser le discours psychanalytique aux canailles : c’est sûrement là ce que Freud déguisait d’un prétendu critérium de culture. […] Si j’ose articuler que l’analyse doit se refuser aux canailles, c’est que les canailles en deviennent bêtes, ce qui certes est une amélioration, mais sans espoir » (Télévision. Seuil, 1974. Rééd. dans Autres écrits. Seuil, 2001, p. 543). Rassurez-vous, vous êtes en bonne compagnie. P.ex. Dylan Evans, qui a publié un dictionnaire des concepts lacaniens, a fini par rejoindre la communauté des « canailles » :
      blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/010317/un-deconverti-du-lacanisme-dylan-evans

    • @reopen911
      @reopen911 Před 5 lety

      @@jacquesvanrillaer2033 Bonjour M. Van Rillaer. Le plus simple, pour savoir si une hypothèse scientifique est valide, c'est de regarder s'il y a un consensus chez les spécialistes du sujet. Est-ce que vous savez comment on fait pour savoir qui est considéré comme suffisamment compétent pour faire partie des spécialistes d'un sujet ?

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 5 lety +4

      Une hypothèse scientifique est valide si elle est formulée de façon à être vérifiable et réfutable au vu de confrontations à venir avec des faits soigneusement observés. Une hypothèse « valide » n’est pas « vérifiée » ou « confirmée » tant qu’elle n’a pas été mise à l’épreuve des faits.
      Le consensus de spécialistes n’est pas une preuve. Jusqu’au XVIe siècle tous les spécialistes de l’astronomie (pour ne pas parler des astrologues) croyaient que le soleil tourne autour de la terre … La conception d’un ou deux hommes seuls, comme Copernic et Galilée à leur époque, est parfois la seule correcte. Mais il ne suffit pas de penser « je suis critiqué, donc je dis vrai », comme Freud l’écrivait à Fliess. Il ne faut pas trop vite s’imaginer qu’on est un Galilée persécuté parce qu’on énonce la vérité.
      Qui sont les spécialistes le plus près de la réalité ou de la vérité ne se découvre parfois que très lentement. En science, il faut très souvent parler d’« hypothèses plus ou moins largement confirmées » avant de parler de « vérité ». En matière de religion, il en va tout autrement : là il y a des vérités révélées, indiscutables et inamovibles pour les croyants.

    • @jeanhansen1990
      @jeanhansen1990 Před 5 lety +2

      La psychanalyse comme la sociologie ou l'anthropologie culturelle ont un grand succès en France à mon sens également parce que ce sont de purs constructivismes qui nient totalement la biologie et la génétique de la nature humaine et le darwinisme. Cette conception de l'humain comme une page blanche est très appréciée par la gauche ("C'est sur les pages blanches qu'on fait les plus beaux poèmes" Mao) notamment la gauche française (ce n'est pas pour rien qu'on parle de freudo-marxistes... avec d'authentiques fanatiques comme Jacques Alain Miller) car elle permet la maintient du mythe d'une égalité innée, puisque tout serait acquis.
      La psychanalyse aura été un lyssenkisme, un paravent environnementaliste aux réalités biogénétiques qui insupportent les égalitaristes. De nombreux opposants à la psychanalyse ont été traités de fascistes, avant tout parce que les attaques venaient de marxistes chez qui c'est l'insulte standard, mais aussi parce que la réalité biologique de la nature humaine, ses variations raciales, sexuelles, inter-individuelles, ébranlent effectivement les conceptions égalitaires de la gauche.
      Il suffit de voir que le psychologue le plus cité dans le monde après Freud est Eysenck avec des ouvrages comme "The inequality of man" ou "The I.Q argument"'... la France, un pays dont l'élite intellectuelle est fortement marxisée, ne pouvait pas laisser passer ça...
      Il faut lire le dernier ouvrage de Robert Plomin qui montre combien l'ensemble des traits de caractère, la sensibilité, l'intelligence, la criminalité, le succès éducatif... sont hautement héritables. Les preuves s'accumulent et on peut aujourd'hui faire des prédictions (dont la précision augmente chaque mois) de l'ensemble de ces traits à partir d'une analyse génétique à 100 dollars... mais beaucoup perçoivent cela comme une menace... en France l'égalité est le primary endpoint, la réalité reste la variable d'ajustement...
      www.amazon.fr/Blueprint-How-DNA-Makes-English-ebook/dp/B07CV4NPJC/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1548030794&sr=8-1&keywords=blueprint
      d

    • @ofdrumsandchords
      @ofdrumsandchords Před 5 lety

      Apparemment, il y a une erreur dans le titre. Ce devrait être en finir avec Freud.

  • @IsabelleResplendino
    @IsabelleResplendino Před 6 lety +5

    Voilà qui est factuel, pédagogique et accessible. À diffuser largement

  • @valver4301
    @valver4301 Před 7 měsíci

    Très cool qu'une photo soit à chaque fois affichée lorsqu'il est fait référence à un auteur, un ouvrage, etc.

  • @JudgeFredd
    @JudgeFredd Před rokem +1

    Passionnant et éclairant !

  • @ofdrumsandchords
    @ofdrumsandchords Před 5 lety +5

    De quoi parle t-on exactement ? De Freud ou de tous les courants de la psychanalyse ? Il faut distinguer la "cure" psychanalytique proprement dite, qui n'a pas fait la preuve de son efficacité, des avancées qu'elle permet dans la connaissance du psychisme. Voire de la philosophie à laquelle elle peut amener. Freud avait des ambitions philosophiques, Adler a écrit un bouquin qui s'appelle "Le sens de la vie" (il faut être soit très con, soit bouddhiste pour oser un truc pareil), le seul qui a une réelle envergure philosophique est Jung, malheureusement, il est considéré comme un aimable schizophrène par bon nombre de psychiatres qui ne connaissent l'inconscient que par ouï-dire.
    Mais l'inconscient existe, ce n'est pas juste un dogme sorti des fantasmes de Freud, et il faut bien établir le dialogue.
    Je trouve extrêmement dommageable aujourd'hui, cette tendance à ne faire confiance qu'aux méthodes "scientifiques" qui peuvent se tester en double aveugle, et à fermer la porte à tout ce qui n'est pas strictement prouvé. René Descartes, après nous avoir prouvé l'existence de dieu, n'a pas fini de nous faire chier.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 5 lety

      Freud en effet avait des ambitions philosophiques. Voir à ce sujet l’ouvrage de Borgh-Jacobsen « Apprendre à philosopher avec Freud », présenté ici :
      www.afis.org/Apprendre-a-philosopher-avec-Freud
      Jung a peut-être une « envergure philosophique », mais sa rigueur scientifique était celle d’un philosophe. Pour en savoir plus sur ses illusions :
      blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/220718/illusions-jungiennes-0

  • @ginevictoria1178
    @ginevictoria1178 Před 3 lety +2

    Je voulais un peu savoir ce qu'est la psychanalyse, je crois avoir trouvé une bonne piste. Merci pour vos entretiens qui vont m'aider à ne pas tout prendre pour La Vérité, comme le reste d'ailleurs.

    •  Před 3 lety +1

      Si vous souhaitez ensuite approfondir certains aspects, il y a de quoi faire avec les livres mentionnés au cours de l’entretien, notamment ceux de Jacques Van Rillaer (voir aussi ses articles sur son blog et pour la revue « Science & pseudo-sciences »).

    • @ginevictoria1178
      @ginevictoria1178 Před 3 lety

      @ merci beaucoup je regarderai, ce n'est pas non mlus les livres qui manquent en la matière mais oui je vais voir.

  • @circular17
    @circular17 Před 6 lety +4

    J'ai essayé d'étudier la psychologie en allant à l'université. Effectivement on y attribue de nombreuses découvertes à Freud sans mettre en perspective. Cette vidéo est à ce sujet rafraichissante. Sinon à Strasbourg c'était plutôt lacanien mais pour trouver des définitions des concepts, oh la la. Chaque livre se contredisait et l'usage des maths par Lacan donnait des semblants de démonstration mathématique, mais ayant fait des mathématiques par avant, je voyais bien que c'était de la poudre aux yeux. Je me dis que si j'avais vécu dans un autre pays, peut-être que j'aurais eu des cours de psychologie qui aurait fait sens et que j'aurais continué dans cette voie. Et en même temps, dans un autre pays, je n'aurais peut-être pas été intéressé par les études de psychologie.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 6 lety +2

      Seriez-vous ce que Lacan appelait une « canaille » ? Dans sa célèbre interview à la TV, le gourou déclarait : « Je pense qu’il faut refuser le discours psychanalytique aux canailles : c’est sûrement là ce que Freud déguisait d’un prétendu critérium de culture. […] Si j’ose articuler que l’analyse doit se refuser aux canailles, c’est que les canailles en deviennent bêtes, ce qui certes est une amélioration, mais sans espoir » (Télévision. Seuil, 1974. Rééd. dans Autres écrits. Seuil, 2001, p. 543).
      Rassurez-vous, vous êtes en bonne compagnie. P.ex. Dylan Evans, qui a publié un dictionnaire des concepts lacaniens, a fini par rejoindre la communauté des « canailles » :
      blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/010317/un-deconverti-du-lacanisme-dylan-evans

    • @circular17
      @circular17 Před 6 lety +1

      Ah je ne sais pas s'il parlait de moi, cela dit, je me souviens que mon scepticisme faisait que je ne me sentais pas en phase, parce qu'en principe, l'étudiant est censé accepter l'enseignement, à la limite poser des questions, mais quand on remet en question les axiomes, il ne reste plus grand chose, juste des postures. Il est heureux que ce Dylan ait eu du bon sens par rapport à ses patients et ai fait la part des choses. Je crains que de nombreux psychanalystes utiles ne réalisent pas que leur utilité réside seulement dans leur bon sens et attribuent par erreur leur succès à la psychanalyse.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 6 lety +3

      On constate que des psychanalystes obtiennent des résultats. La plupart du temps ils ignorent que c'est l'effet de "facteurs thérapeutiques non spécifiques" qui jouent dans la majorité des psychothérapies.
      Voir: www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2431

    • @anaiscarrichon6409
      @anaiscarrichon6409 Před 6 lety +2

      même problème ! en 2018 à l'université de Nice on fait 95% de psychanalyse en clinique ! Je dois faire un exposé sur les "formules" de Lacan. Atroce. Triste.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 6 lety +2

      Je compatis à votre situation. Concernant les « formules » de Lacan, n’essayez pas de dire des choses censées et rigoureuses, c’est peine perdue. Inspirez-vous de l’aventure de François George (si elle est inventée, elle n’en est pas moins vraisemblable) :
      blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/260818/seminaires-lacaniens
      Un conseil important: pour obtenir votre diplôme ou un poste, ne faites pas la maline. La psychanalyse, surtout dans sa mouture lacanienne, c’est comme une religion ou une secte. Certes on ne brûle plus les hérétiques comme au temps de la Sainte Inquisition, mais oser mettre en doute la Doctrine peut valoir de très sérieux ennuis. Le jour où vous serez diplômé et aurez trouvé un job qui vous convient, vous pourrez dire à haute voix, comme l’enfant dans le conte d’Andersen, que « l’Empereur est tout nu ».

  • @carloscaramba3347
    @carloscaramba3347 Před 4 lety +1

    Merci à M. Van Rillaer et à la chaîne Lumières

    •  Před 4 lety +1

      Merci à vous. J’en profite pour signaler que le nouveau livre de Jacques Van Rillaer sort le 21 novembre aux éditions Mardaga : « Freud & Lacan, des charlatans ? : Faits et légendes de la psychanalyse ».

  • @ohi-tv
    @ohi-tv Před 6 lety +6

    voila une belle rencontre... bravo pour cette partie j'espere qu'il y en aura d'autres...

  • @Juliien
    @Juliien Před rokem +1

    Je suis athée et très rationaliste
    Après un cursus commercial J'ai tenté des études de psychologie pour mieux comprendre les mécanismes de manipulation publicitaire sujet qui me passionnait
    Seulement je me suis retrouvé dans un puit de psychanalyse avec des étudiant(e)s venant pour la plupart de cursus littéraire qui buvaient de cette eau sans aucune forme de critique .
    J'avais de très bon résultat en psy du développement.... anthropologie et dans les modules plutôt scientifique stat et neuropatho par contre ....la psy clinique ou sociale, l'histoire de la pensée étaient perclus de psychanalyse sans aucune forme de critique
    Je lisais Freud c'était drôle... mais on aurait dit un monologue misogyne
    Jung était plus intéressant mais on restait dans des concepts que je trouvais pas du tout sourcé scientifiquement
    Quant à Lacan..... incompréhensible tout simplement
    comme un livre saint pour moi....
    Entre un discours psychanalytique compliqué et invérifiable
    Et la psychologie scientifique
    La différence et le rapport à la science et ce cursus littéraire des étudiants qui, c'est normal ,sont attiré par les beaux mots plutôt que par le fait scientifique.

    • @Zazou14
      @Zazou14 Před 17 dny

      La neuropsychologie vous aurait apporté des réponses sur les mécanismes de la manipulation, les liens entre cerveaux et émotions.

  • @aylana60
    @aylana60 Před 4 lety +6

    haha généralisation à outrance, tout à fait ! je dirais même que Freud a pris son cas pour une généralité.

  • @yourisokaspirit
    @yourisokaspirit Před 5 lety +3

    Dans la première partie Jacques Van Rillaer parle de la "découverte" par Freud de l’inconscient et des auteurs qui l'ont précédé sur ce sujet. Que d'autres aient déjà posé l’hypothèse est plutôt un argument en faveur de « l’hypothèse de l'inconscient ». Idem pour le lapsus. Tant mieux si des prédécesseurs lui ont supposé un sens. La critique de Jacques Van Rillaer concerne l’approche freudienne quant à la recherche du sens du lapsus (ou du rêve). Cette recherche de sens pour Freud repose sur une définition de la sexualité humaine telle qu'il la postule…. Et là Jacques Van Rillaer confond visiblement tout. Il croit que l’œdipe correspond à « vouloir coucher avec sa mère » et « tuer son père », à mon sens il s’agit plutôt de « vouloir sa maman que pour soi » et nourrir une forme de ressentiment ambivalent contre ce qui l’éloigne (son travail, son époux, ses copines …etc). Jacques Van Rillaer confond sexualité infantile proposée par Freud et sexualité génitale !!
    Jacques Van Rillaer reconnait la pertinence clinique (dans le sens « observation ») et théorique du binôme court terme/ long terme quant à la satisfaction et ses rapports au Surmoi mais conclut par « Je ne sais pas si cette conception est tellement utile »… C’est déjà ça de le reconnaître.
    Sur le transfert « C’est tout à fait vrai que nos relations sont empreintes de nos relation passées » dit-il … JVR reconnait la place centrale des relations aux parents mais néanmoins il réfute la généralisation de Freud à ce sujet. Les rencontres à l’adolescence sont tout aussi importantes dit-il… Ne sont-elles pas déjà empreintes des relations initiales avec les parents ?
    Concernant la clinique de Freud, c’est certain que ses cas cliniques sont largement sujet à caution… C’est déjà très très largement critiqué par les auteurs psychanalytiques.
    Si Freud s’est servi chez d’autres auteurs, que dire de Jacques Van Rillaer ! Aucune critique ici qui n’ait déjà été entendue par ailleurs.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 5 lety +2

      1) A propos de l’hypothèse de l’inconscient, j’écrivais p.ex. dans “Psychologie de la vie quotidienne” (p. 220) : Depuis plus de 300 ans, des philosophes et des médecins, ensuite des psys et finalement tout le monde expliquent des conduites observables par des mécanismes inconscients. Ce n'est pas sans raisons : à tout moment, nos réactions participent de processus auxquels nous ne réfléchissons pas ou dont nous ignorons l'existence”.
      L’inconscient freudien est un “inconscient” parmi d’autres, qui se caractérise par la notion de refoulement. A noter que l’inconscient ne se “découvre” pas comme les microbes grâce au microscope. Freud lui-même l’a reconnu à la fin de sa vie : “Nous inférons un certain nombre de processus qui sont en soi “inconnaissables”, les intercalons parmi ceux qui nous sont conscients, et si nous disons, par ex., qu'ici est intervenu un souvenir inconscient, cela veut dire précisément : il s'est produit ici quelque chose de totalement insaisissable mais qui, s'il était parvenu à notre conscience, ne pourrait être décrit que de telle ou telle façon. De quel droit et avec quel degré de certitude effectuons-nous dans ce cas de telles inférences et interpolations ? Cela reste naturellement soumis à la critique dans chacun des cas, et il est indéniable que la décision offre souvent de grandes difficultés, qui s'expriment dans le manque d'accord parmi les analystes” (“Abrégé de psychanalyse”). Relisez bien : “nous INFÉRONS”.
      2) McGenou me critique sur base de la version POPULAIRE de l’Œdipe. Il écrit : “à mon sens il s’agit plutôt de vouloir sa maman que pour soi”. Il répète ce qu’on lui a enseigné au lycée ou à la TV, sans avoir pris la peine de lire Freud dans le texte. Voilà ce qu’on lit EN FAIT dans son dernier livre : “Quand le garçon (à partir de 2 ou 3 ans) est entré dans la phase phallique de son développement libidinal, qu'il reçoit de son membre sexué des sensations empreintes de plaisir et qu'il a appris à s'en procurer à son gré par une stimulation manuelle, il devient l'amant [Liebhaber] de la mère. Il souhaite la posséder corporellement [körperlich zu besitzen] dans les formes qu'il a devinées par ses observations de la vie sexuelle et par les intuitions qu'il en a, il cherche à la séduire en lui montrant son membre masculin qu'il est fier de posséder. Sa masculinité éveillée précocement cherche, en un mot, à remplacer auprès d'elle le père, qui de toute façon avait été jusque-là son modèle envié, en raison de la force corporelle qu'il perçoit en lui et de l'autorité dont il le trouve revêtu. Son père est maintenant le rival qui se trouve sur son chemin et dont il aimerait se débarrasser” (Œuvres complètes, PUF, XX 283s).
      Relisez bien : “posséder corporellement la mère”, “se débarrasser du père”. J’invite à lire ce texte pour plus de détails :
      blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/240117/le-complexe-d-oedipe-1-version-populaire-et-version-freudienne
      3) Je manque d’originalité ? Bien sûr, mais contrairement à la toute grande majorité des dévots de Freud, j’ai lu les œuvres complètes de Freud (pour ma thèse de doctorat) et aussi des milliers de pages de ses correspondances, d’autres psychanalystes (Jung, Klein, Lacan, Ferenczi, etc.) et de critiques de la psychanalyse (Eysenck, Popper, Grünbaum, Bouveresse, etc.). Je doute que McGenou avait déjà entendu réellement toutes ces critiques. Je pense qu’il n’a pas perdu son temps à écouter cette interview. Je lui suggère de voir les trois autres parties et « les déconvertis de la psychanalyse », question d’entendre d’autres réflexions :
      czcams.com/video/LgD9I31JD30/video.html

  • @paxcustodes5537
    @paxcustodes5537 Před 2 lety

    Monsieur Van Rillaer, est-ce que pour une fois, on pourrait éviter de déplacer la critique sur la religion, en particulier si l'on est athéiste. Cette récurrence dans les débats est détestable ; comprenez que cela puisse exaspérer. Que chacun parle de ce qu'il connaît. Merci.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před rokem

      Vous avez raison. Il faudrait éviter la comparaison même si elle me semble pertinente

  • @hugolorgeril1056
    @hugolorgeril1056 Před 5 lety +1

    23.10 Il y a vraiment aucun rapport entre la tripartition de la seconde topique et la tripartition platonicienne de l'âme. C'est un genre de raccourci très problématique pour la valeur de cette intervention. En réalité, si on tenait à l'analogie, il faudrait considérer que le surmoi, chez Platon, intervient au plan du tumos, de la partie intermédiaire de l'âme (la partie homérique, celle de l'honneur et du courage) et non du noos, de la partie rationnelle. Mais encore une fois, ce genre d'analogie est tout à fait fautive et désoriente plus qu'autre chose.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 5 lety +1

      « Vraiment aucun rapport » ? Voici l’avis d’Yvon Brès, qui fut Professeur de philosophe l'université de Paris VII, qui a publié un livre de plus de 400 pages sur Platon (“La psychologie de Platon”, PUF) et qui a beaucoup publié sur la psychanalyse (surtout dans la revue : Psychanalyse à l’université), qu’il a toujours considérée avec sympathie. :
      « Freud n’a nullement inventé bien des thèses dont on le crédite (et dont il se crédite). On pourrait continuer ce parcours des grands thèmes du freudisme. On s’apercevrait très vite - souvent, d’ailleurs, avec l’accord de Freud lui-même - qu’ils sont des versions à peine renouvelées de thèmes plus anciens. De la notion de narcissisme, Freud attribue lui-même (faussement, d’ailleurs) la paternité à Näcke. La trilogie ça-moi-surmoi fait fortement penser à la trilogie épithumétikon-noûs-thumos des livres IV et IX de la République et du Timée de Platon. D’ailleurs Freud reprend, dans Le Moi et le Ça, l’allégorie du cavalier qui se trouve dans le Phèdre de Platon (246 a, sq.). Et lorsqu’on lui dit que sa distinction Erôs-pulsions de mort correspond à la distinction empédocléenne philia-neikos, non seulement il acquiesce, mais il cite longuement une étude savante sur Empédocle. Vous allez me dire : “Qu’importe tout cela ! Les mérites de Freud n’en sont nullement diminués”. Je suis bien d’accord s’il s’agit de dire, comme il le désirait lui-même, qu’il est continuellement en dialogue avec les grands penseurs passés et présents. J’ai moi-même pendant des années étudié avec une certaine jubilation la correspondance, à propos de la tragédie, entre l’analyse freudienne et les interprétations d’Aristote, de Hölderlin et de Nietzsche. Seulement, il ne faut pas, comme on le fait bêtement de nos jours, claironner de façon simpliste : “Freud le premier nous a dit que...”, ni parler avec trop de naïveté de “coupure épistémologique”. C’est très bien que Freud rejoigne parfois Aristote, mais alors ne parlons pas de “révolution psychanalytique” ».
      Référence : “L’apport freudien”. Le Portique. Revue de philosophie et de sciences humaines, Numéro 2, Freud et la philosophie.
      leportique.revues.org/document323.html

  • @francoiscompan
    @francoiscompan Před 4 lety +1

    Une critique utile de la psychanalyse , qui ne pose pas le problème de la pathologie mentale ...

  • @Jagooon
    @Jagooon Před 2 lety

    Génial ! ♥️

  • @gbvn9284
    @gbvn9284 Před 4 lety

    Bonjour Mr Van Rillaer, pourriez vous m'expliquer si la notion de neutralité (bienveillante) est un concept freudien uniquement ou si elle est commune à toutes les écoles ? Je me pose la question par ailleurs de savoir si elle est réellement possible dans la relation soignant/soigné ? En effet il me semble que les réactions (au sens large, je n'utilise pas volontairement le concept de contre-transfert) que nous pouvons présenter de façon consciente ou non face à un patient, qu'elles soient cognitives, affectives ou comportementales, sont inéluctables ? Et même si nous pouvons a posteriori (après la consultation) les analyser pour les critiquer, notre consultation est déjà terminée... ? La neutralité est-elle donc impossible ? Merci de votre avis éclairé Mr Van Rillaer et merci encore pour votre vidéo. Je précise que je suis un simple médecin de campagne et mes connaissances en psychologie sont très basiques. Veuillez m'en excuser.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 4 lety +1

      Bonjour,
      Dans le “Vocabulaire de la psychanalyse”, Laplanche et Pontalis définissent la neutralité comme ceci : “L’analyste doit être neutre quant aux valeurs religieuses, morales et sociales, c’est-à-dire ne pas diriger la cure en fonction d’un idéal quelconque et s’abstenir de tout conseil ; neutre en regard des manifestations transférentielles, ce qu’on exprime habituellement par la formule « ne pas pénétrer dans le jeu du patient » ; neutre enfin quant au discours de l’analysé, c’est-à-dire ne pas privilégier a priori, en fonction de préjugés théoriques, tel fragment ou tel type de significations.”
      Ils ajoutent : “L’expression de neutralité bienveillante, sans doute empruntée au langage diplomatique et devenue traditionnelle pour définir l’attitude de l’analyste, ne figure pas chez Freud.” Freud ne recommandait pas la bienveillance, mais la froideur de sentiment (Gefühlskälte) : “Je ne saurais recommander avec assez d'insistance aux collègues de prendre pour modèle pendant le traitement psychanalytique le chirurgien qui met de côté tous ses affects et même sa compassion humaine, et qui fixe un seul but aux forces de son esprit : effectuer l'opération en se conformant le plus possible aux règles de l’art”
      Je crois que, médecin ou psychothérapeute, nous pouvons rester relativement neutre quant à certains choix (p.ex. politiques) et comportements du patient (p.ex. continuer à fumer s’il ne souhaite pas cesser), mais que, de toute façon, même sans le vouloir, nous influençons à un certain degré.
      Je pense qu’il faut beaucoup d’abnégation aux médecins pour continuer à soigner des gens qui bafouent totalement les règles les plus élémentaires de l’hygiène …

    • @gbvn9284
      @gbvn9284 Před 4 lety

      @@jacquesvanrillaer2033 merci beaucoup pour votre réponse. Très bonne journée.

  • @Thomas-vm3pq
    @Thomas-vm3pq Před 4 lety

    Cela veut dire que les travaux de jung sont a relégué au même titre que ceux de freud?

    •  Před 4 lety

      Je vous invite à regarder la 2e partie de l’entretien, il y est question de Jung. Et pour approfondir, voici un article de Jacques Van Rillaer :
      blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/220718/illusions-jungiennes

  • @haskark6188
    @haskark6188 Před 2 lety +2

    Ils raconte n'importe quoi ce type, grâce deux psychanalyste j'ai réussi a guérir de 25 ans de vie extrêmement traumatisante et difficile. Tester plusieurs psychologue et technique et choisissez celle ou la personne qui vous convienne le mieux et oui c'est surtout une histoire de feelings avec la personne aussi.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před rokem +1

      Presque toutes les psychothérapies enregistrent des succès, mais aussi des stagnations et des détériorations. Les succès s’expliquent souvent par ce qu’on appelle les facteurs curatifs communs ou « non spécifiques » : la foi dans le traitement, l’alliance de travail (l’accord sur les objectifs et les moyens à mettre en œuvre), le contact affectif, l’écoute empathique, la modification de significations et de la façon d’envisager des problèmes, l’incitation à essayer de nouveaux comportements.
      La question est donc qu’est-ce qui marche le mieux ? Qu’est-ce qui comporte le moins de risques ?

  • @MrBoooooring
    @MrBoooooring Před 6 lety

    C'était très intéressant et instructif, merci !

    •  Před 6 lety

      Merci pour votre commentaire. J’espère que la suite vous intéressera tout autant.

  • @ArseneLapin-rc7qs
    @ArseneLapin-rc7qs Před 4 lety +14

    Moi la psychanalyse m'a sauvé. C'est tout ce que j'ai à dire.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 4 lety +5

      « sauvé » de quoi et à quel prix ?
      Je suis bien convaincu que la psychanalyse peut apporter du réconfort et du bien-être, comme le font la majorité des psychothérapies. J’ai détaillé ce fait (largement admis dans la communauté des psychologues et psychiatres) dans cet article :
      www.pseudo-sciences.org/Les-facteurs-communs-aux-psychotherapies
      La question importante est de savoir quand cela convient le mieux et avec le moins de dépenses possibles (temps, efforts, argent du patient … et de la sécurité sociale).
      Ne pas non plus oublier la possibilité certaines personnes d’un « effet de détérioration », explicité ici :
      www.pseudo-sciences.org/L-effet-de-deterioration-en-psychotherapie

    • @monialeblandine9141
      @monialeblandine9141 Před 4 lety +1

      sauvé de quoi ? De vous ?

    • @sachalagachette854
      @sachalagachette854 Před 3 lety +6

      @@jacquesvanrillaer2033 Je ne vous connais pas, et j'aime la psychanalyse qui moi aussi m'aide. Une question que je me pose et que personne ne vous pose sur les interviews que j'ai pu voir, c'est pourquoi avez vous délivré toute cette énergie dans la destruction de la psychanalyse? Pourquoi s'être retourné contre vos paires (père)? Je ne comprend pas ce comportement, si cela ne vous avait pas plus, pourquoi ne pas simplement quitter la psychanalyse sans ressentiment?

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 3 lety +6

      La psychanalyse peut aider dans certains cas pour les raisons expliquées là :
      www.pseudo-sciences.org/Les-facteurs-communs-aux-psychotherapies
      Toutefois, elle beaucoup trop coûteuse et pour les cas de réussite et peut provoquer des détériorations de l’état mental. Voir :
      www.pseudo-sciences.org/L-effet-de-deterioration-en-psychotherapie
      Vu mon expérience de psychanalyste et de fréquentation d’une Ecole de psychanalyse, je pense de mon devoir de devoir mettre en garde.
      Si ces mises en garde ne vous servent pas, c’est OK pour vous. Mais ces mises en garde ont été utiles à beaucoup d’autres qui me l’ont fait savoir.

    • @patriciasamson7096
      @patriciasamson7096 Před 2 lety +2

      @@jacquesvanrillaer2033 effectivement mais nous n'avons pas affaire a un organe comme un foie, mais à un psychisme singulier, unique...et bien malin celui qui pense "normaliser" le vivant par des process ... même par un coaching qui remet l'individu en selle pour s'adapter au système néo libéral de la compétition, de la concurrence, de l'évaluation permanente... reste fou qui veut...
      la liberté a un coût pas de prix !!!!! monsieur van rillaer...et votre acharnement sur un très très vieil homme reste pour moi suspect!

  • @QuarkLaurent
    @QuarkLaurent Před 6 lety

    La réponse tel que cela a été raconté dans la vidéo à propos de l'inconscience selon Freud pour expliquer tel ou tel de ses affirmations, m'a rappelé Karl Popper.
    Vu la réponse aussi peu développée de Freud (selon la vidéo), on peut comprendre pourquoi il n'est pas possible de faire le tri entre le faux et le vraisemblable.

  • @Damdeloux
    @Damdeloux Před 7 měsíci

    C est étrange , concernant le cas de Hans . Je fais un atelier en psychanalyse sur le petit Hans . Ce n est pas ce qui est écrit

  • @nadia2912
    @nadia2912 Před 6 lety

    Où peut-on voir la deuxième partie svp?

    •  Před 6 lety +3

      Elle sera mise en ligne la semaine prochaine. Il y aura quatre parties en tout.

    • @nadia2912
      @nadia2912 Před 6 lety +2

      Merci!
      Et merci pour votre travail, il est d’intérêt public!

    •  Před 6 lety +2

      Merci pour vos encouragements.

  • @GuilainMusic
    @GuilainMusic Před 3 lety

    passionnant

  • @didiermaria3904
    @didiermaria3904 Před 5 lety

    Excellent

  • @josephelmurr1402
    @josephelmurr1402 Před 4 lety +1

    Merci pour cet entretien intéressant. J'ai recemment lu l'ouvrage intitulé "introduction à la psychanalyse" dont j'ai deduit que la psychanalyse est peu convaincante, voire une pseudo-science.
    Ma question à vous est la suivante:
    comparée à la psychanalyse, qu'est ce qui fait de la TCC une psychologie plus crédible ?
    Est-ce qu'elle est soumise, par les comités des psychologues (s'ils en existent), aux critères scientifiques (notamment la réfutabilitée et la reproductibilité)?
    P.S.
    1. désoler pour mon Francais enfantin et mal rédigé (je ne suis pas native).
    2. Je suis pas psychologue. Je suis scientifique et donc je m'excuse si ma question vous semble débile, c'est justement parce que je ne connais absolument rien à propos de la TCC et je veux bien connaitre si ca vaux la peine de m'investir dans la comprehension de cette psychologie.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 4 lety

      A lire ce que vous écrivez, vous comprenez sûrement bien le français. Je me permets donc de vous envoyer un lien sur les TCC qui répond plus ou moins à vos questions
      www.pseudo-sciences.org/Les-therapies-cognitivo-comportementales
      Si vous lisez facilement l’anglais, vous aurez l’embarras du choix des documents.
      Concernant les critiques, voici un document qui répond aux plus fréquentes :
      www.pseudo-sciences.org/IMG/pdf/TCC-Faits-Legendes.pdf

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 4 lety

      @@mairadeoliveira8243 a une conception vieillotte de la science. Ce qui caractérise la science moderne repose sur le constat "ignoramus": nous ne savons pas tout et nous ne sommes même pas sûr de ce que nous savons.
      Les religieux, eux, savent : Dieu ou des dieux l'ont révélé et c'est consigné dans des Écritures sacrées.
      Les adeptes de la psychanalyse ont une démarche analogue. Les révélations de Freud sur les complexes d'Œdipe et de castration sont intangibles. On peut y ajouter du Mélanie Klein, du Lacan, etc., mais on ne remet pas en question les "piliers" définis par Freud. Sinon on ne fait plus de la psychanalyse

    • @fetilu0975
      @fetilu0975 Před 4 lety +1

      La psychanalyse n'est pas une pseudo-science car elle rejette en bloc la place de la science dans la discipline psychologique.
      Pour les TCC, ce sont des thérapies (une des nombreuses branches de la psychologie) qui sont censées reposer sur 3 piliers : le thérapeute, le patient et la littérature ("evidence-based"). Donc oui il y a une certaine "scientificité" mais au détriment de l'humanité qu'on doit accorder aux personnes prises en charge. Néanmoins suite à différentes preuves empiriques et d'autres courants (le meilleur exemple c'est Rogers), dont la psychanalyse, cette approche thérapeutique est censée intégrer différents principes comme l'alliance thérapeutique. C'est très important car une bonne entente avec le patient est nettement plus important que les outils privilégiés par le psychothérapeute (donc la psychanalyse PEUT marcher, ça dépend du patient, du thérapeute et des événements de vie du patient).

    • @epuresimove6614
      @epuresimove6614 Před rokem

      @@fetilu0975 "la psychanalyse PEUT marcher, ça dépend du patient, du thérapeute et des événements de vie du patient"...De la même manière l'astrologie, l'homéopathie, les pèlerinages, peuvent marcher.

  • @chansonsdefrance7235
    @chansonsdefrance7235 Před 5 lety

    Ouf. Ce n’est plus un entretien, c’est une décharge électrique ! (Et que de le dire ainsi est certainement lié à mon inconscient... comme beaucoup de gens avant Freud, ont manifestement pu le dire comme Van Rillaer nous le rappelle ici. Je vois que le principal intéressé « répond » avec méthode et générosité aux intervenants... chapeau et bel exemple de posture scientifique, respectueuse de l’homme et ses doutes ou réserves émises. Seule petite chose qui m’a fait tiquer, mais c’est anecdotique par rapport à la densité, richesse du discours énoncé dans cet interview, la brève mention de l’utilité de médicaments dans le traitement du « mal » ou trouble « bipolaire » je ne sais plus exactement !!! Ce qui relève du domaine de la psychiatrie comme chacun le sait. Bien... étant moi même quadripolaire trilingue et ayant lu malgré ma licence de socio « Mort de la famille » et « Antipsychatrie et psychiatrie » de l’existentialo-marxiste David Cooper, auquel je rajouterais Lahire en Sociologie des dispositions intra-individuelles et son homme pluriel, j’émettrais fortement des doutes quant à l’incontournabilite du traitement médical à des FOUS (comme moi) mais j’imagine qu’un psychatre voir un psychanalyste non-Freudien aurait une opinion diverse sur les bienfaits de la médicament-action sur le cerveau. Ceci dit, j’ai commencé à lire en ligne le bouquin que Bricmont nous conseille sur la psychanalyse (de Van Rillaer) grâce à LumiereS dans la vidéo précédente... et je trouve la phrénologie... passionnante comme discours !!

  • @pierrefruchart3270
    @pierrefruchart3270 Před 4 lety

    très intéressant

  • @nousavonsable
    @nousavonsable Před 5 lety +5

    Pénible universitaire dirait-je... que de citer les prédécesseurs qui travaillent les mêmes sujet de Freud pour l'invalider, répond à une logique à peine universitaire. Freud peut ne pas parler a certains, pourtant ces textes continuent d'inspirer les penseurs et philosophes les plus originaux. Les interprétations faites par ce monsieur en guise de généralisation montrent son niveau de compréhension, en plus parler de scientificité et psychanalyse ! Là voilà la preuve qu'il passe à coté. On peut facilement se faire une idée de ce qu'il aurait a débiter de Lacan par exemple...

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 5 lety +4

      Réponse à Martin Gomez
      Pour montrez aux lecteurs de ce site que vous, contrairement au « pénible universitaire », vous comprenez Lacan, je vous invite à expliquer en langage clair, compréhensible pour tout francophone qui a terminé le cycle des humanités, la conclusion de l’interview de Lacan à la TV :
      “L'interprétation doit être preste pour satisfaire à l'entreprêt. De ce qui perdure de perte pure à ce qui ne parie que du père au pire” (Télévision, 1973, p. 72)
      La 1ère des 2 phrases est assez claire, quoique en contradiction avec ce qu’enseignait Freud (« ne donner une interprétation que lorsque le malade est arrivé à proximité de ce qu'il a refoulé et s'est attaché (transfert) au médecin ».
      Ce que j’attends de vous : l’interprétation de la 2e phase. L’écouter vous aidera peut-être à trouver (ou à inventer) un sens : czcams.com/video/GbSfb8OQ-NE/video.html
      Si vous n’y parvenez pas (les paris sont ouverts), je vous invite, pour ouvrir les yeux des lacanolâtres, à lire ceci : blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/260818/seminaires-lacaniens
      Je suis impatient de lire votre réponse

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 4 lety

      Alors Martin Gomez ? Toujours pas d'explication de "ce qui perdure de perte pure à ce qui ne parie que du père au pire” ?
      L'explication se trouve à la page 225 du livre:
      blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/231119/freud-et-lacan-des-charlatans-faits-et-legendes

    • @darksun973
      @darksun973 Před 3 lety +1

      @@jacquesvanrillaer2033 Belle maneuvre. Tout est cousu de fil blanc. Vous prenez une phrase énigmatique de Lacan et vous enjoignez la personne à vous expliquer ce qui est dit. S'il ne peut pas il a perdu et vous en déduisez que Lacan est donc globalement énigmatique et incompréhensible pour tout le monde. S'il peut vous l'expliquer, il "invente" comme vous le dites dans votre post, ce qui recouvre tout ce qui n'a aucune valeur à vos yeux, l'interprétation, le non-scientifique etc etc... Superbe piège.

    • @patriciasamson7096
      @patriciasamson7096 Před 2 lety +1

      @@darksun973 😉je crois que ce monsieur y a trouvé sa JOUISSANCE comme dirait un lacanien.. une sublimation avant un probable effondrement ?

  • @rinotopolovo
    @rinotopolovo Před rokem

    En attendant mon tour chez le coiffeur je lis Freud !

  • @tsomeya
    @tsomeya Před 6 lety +12

    Tant de mauvaise foi me révolte ! Comme si la psychanalyse se limitait à Freud !!!! Ce monsieur généralise autant qu'il le reproche à Freud !!
    Pourquoi ne pas simplement appeler le livre de ce monsieur "Les erreurs de Freud"
    Merci de publier rapidement les autres parties de l'entretien que chacun puisse se faire un avis sur l'ensemble des propos de monsieur Van Rillaer.

    •  Před 6 lety +2

      Jacques Van Rillaer ne dit pas que la psychanalyse se limite à Freud, vous le verrez encore plus nettement dans la deuxième partie de l'entretien (qui sera mise en ligne la semaine prochaine), mais c'est aussi le cas dans ses écrits. Par ailleurs, il a recommandé ici même en commentaire un livre critique sur Jung à un internaute qui réclamait des références sur cet auteur, preuve qu'il fait bel et bien la distinction.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 6 lety +9

      Il est exact qu'il y a "des" psychanalyses, disons même de très nombreuses Écoles et ce n'est pas facile de s'y retrouver dans ce capharnaüm. Une mise au point:
      www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1538
      Toutefois, dans le monde entier, le terme "psychanalyse" est le plus fréquemment associé à Freud et évoque généralement la façon freudienne de penser.
      Je souligne que si un nombre important d'auteurs ont ajouté des notions ("Nom-du-Père", "position paranoïde", etc.), la grande majorité de ceux qui se disent «psychanalystes» adhèrent à l'essentiel de la théorie freudienne et n'abandonnent quasi rien ou pas grand chose de la doctrine du départ. En effet, la psychanalyse, définie comme discipline de l'inconscient, est "irréfutable" au sens de Popper. Voir à ce sujet:
      blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/180217/karl-popper-un-celebre-deconverti-de-la-psychanalyse
      Il en va donc de la psychanalyse comme du christianisme: il y a plusieurs Eglises et un nombre considérable de théologiens qui ont ajouté des dogmes, de nouvelles interprétations et d’infinis commentaires. In fine la base est toujours l'Évangile.

    • @geraldb7643
      @geraldb7643 Před 6 lety +2

      Je crois qu'on a trouvé le client mécontent qui a balancé le « Livre noir de la psychanalyse » à la tête du libraire ^^
      Pourquoi ne pas appeler le livre de ce monsieur « Le charlatan de Vienne ». Ah ben non, c'est déjà pris :o/
      Freud a publié en 1884 un article où il soutenait que la dépendance à la morphine peut être guérie en une dizaine de jours grâce à la prise de cocaïne. Il prétendait avoir traité avec succès un morphinomane. En fait, il se basait sur l’observation d’un seul cas, le traitement qu’il avait prescrit à son ami Ernst von Fleischl, lequel, suite à cette procédure, était très vite devenu totalement dépendant de la cocaïne et de la morphine, et avait développé des hallucinations typiques de la cocaïnomanie. Deux ans après ce triste événement, Freud affirmait encore publiquement qu’il était le premier à avoir trouvé un moyen de combattre efficacement la morphinomanie11.
      Peter Swales et Han Israëls, deux historiens du freudisme qui admiraient Freud au départ de leurs recherches, ont été fort ébranlés par ce mensonge que l’on découvre en lisant les lettres de Freud à sa fiancée. Swales s’est alors mis à « chercher l’homme derrière le masque »12. Israëls, après d’autres découvertes du même genre, écrira un livre intitulé « Le charlatan de Vienne »13.
      Signalons en passant que quasi tous les auteurs qui ont sévèrement critiqué Freud se sont d’abord intéressés à la psychanalyse avec bienveillance ou avec passion. Entre autres : Popper, Piaget (analysé par Sabina Spielrein), Ellenberger (analysé par Oskar Pfister), Politzer, Crews, Ellis, Borch-Jacobsen, Sulloway, Schneiderman14, Onfray15.
      www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2368

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 6 lety

      Chère Tsomeya,
      Kunga affirme: "Je me suis soignée carrément grâce à Freud". Est-ce aussi votre cas ? J'ai rappelé à Kunga que, de l'avis de Freud c'est essentiellement une pathologie mentale que traité sa méthode :
      « Notre technique a grandi avec le traitement de l'hystérie et elle ne cesse d'être toujours réglée sur cette affection » (“Les voies de la thérapie psychanalytique”,1919, Œuvres complètes, PUF, XV, p. 106).

    • @patriciasamson7096
      @patriciasamson7096 Před 2 lety

      @@jacquesvanrillaer2033 déjà erreur ! la psychanalyse est d'essence hébraïque comme son auteur ... l'ardeur que vous mettez à détruire un très très vieux monsieur toujours encore détricoté est intéressant ne serait ce que l'impasse que vous faites sur les divers renouvellement...car c'est d'abord une pratique avant une théorie,, et en mouvement.
      est ce votre transfert négatif qui n'est pas résolu ? auquel cas une nouvelle tranche est recommandée et une étude de votre analyse interminable aussi .

  • @ungerloubna1862
    @ungerloubna1862 Před 6 lety +7

    Vous aviez trop idéalisé la psychanalyse et c'est pathologique....Mais bien sûr que l'on retrouve ces mêmes idées chez d'autres auteurs ,artistes ,gens normaux .En fait vous êtes passé d'idealisation à la désillusion. Ce qui serait intéressant serait que vous sachiez pour qu'elles raisons vous idealisiez autant le maître et la psychanalyse. Le problème est là avant d'être celui de la psychanalyse.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 6 lety +2

      1) Il est vrai qu’on peut être d’autant plus critique que l’on a idéalisé et que l’on est ensuite déçu. Il est vrai que plupart des auteurs qui ont fort critiqué la psychanalyse ont d’abord été séduits : Borch-Jacobsen, Crews, Han Israëls … Voyez mes biographies de Beck, Ellis, Evans, Popper, Récanati, Szasz, van Renterghem, Wolpe sur
      blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer-0/blog
      A noter que pour critiquer valablement, il faut bien connaître. Beaucoup de personnes ne croient pas à la psychanalyse, mais ne l’ont pas étudié et ne se risquent pas à la critiquer.
      2) Me concernant, vous extrapolez et faites des interprétations “sauvages” : j’aurais “idéalisé”, ce qui est “pathologique” ; vous faites comme Freud : vous psychiatrisez ceux qui ne pensent pas comme vous ; je devrais retourner sur le divan pour me guérir de mes maladies cognitives. Certes, j’ai entrepris ma formation avec conviction, mais je pense qu’en tant que Flamand qui garde les pieds sur terre, j’ai assez rapidement été choqué par des interprétations sauvages que j’entendais dans mon Cercle d'analystes. Durant les années 1970, j’ai voulu faire un tri entre ce qui est scientifique et ce qui ne l’est pas dans la psychanalyse. J’ai progressivement découvert l’ampleur des erreurs, des illusions et des mystifications. Cela a pris une dizaine d’années. Détails de cet itinéraire :
      blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/280418/jacques-van-rillaer-de-freud-et-lacan-aux-tcc
      3) A supposer que le processus que vous m’attribuez soit réel (déception exacerbée par l’idéalisation), cela ne prouve pas que j’ai tort. Les dévots de religions (christianisme, judaïsme, islam, scientologie, hindouisme, etc.), qui ont fini par ne plus croire tout ce qu’on leur avait fait croire, ne sont pas dans l’erreur du fait qu’ils ont perdu leurs illusions et qu’ils sont irrités d’avoir été trompés. Freud a eu la sagesse d'écrire (une seule fois, me semble-t-il) que « la détermination psychologique d’une doctrine n’exclut en rien son exactitude scientifique » (“Das Interesse an der Psychoanalyse”, 1913, G.W., VIII, p. 407). C’est un thème bien souligné par Popper (que je vous invite à lire) : il faut distinguer l’examen psychologique et l’examen épistémologique. On peut être équilibré et développer des arguments erronés. On peut être troublé psychologiquement et faire de la science correctement.

    • @Erutanwoods
      @Erutanwoods Před 4 lety

      @@jacquesvanrillaer2033 notons donc ici une tentative d'annuler la force de l'argumentation de l'interlocuteur. Et puisque M. R. comme d'autres font ce qu'ils dénoncent en faisant des interprétations sauvages de Freud (que M. R. n'a pas connu ni eu en thérapie), et qu'ils sont aveugles et confondent hypothèse et interprétation, je pense qu'on peut ajouter : désillusion de la crise du milieu de vie, choses courantes pour certains psychiatres notamment. Mais jamais on ne les entend véritablement parler des motifs profonds de ce retournement.
      Manifestement, il existe bon nombre d'ouvrage qui analyse l'anti-freudisme comme une émanation historico politique, et les anti psychanalyse comme des symptômes se l'hypermodernité.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 4 lety +1

      Pour G. Gillet, ma désaffection pour la psychanalyse serait le produit d’une “désillusion de la crise du milieu de vie, chose courante pour certains psychiatres notamment” ?
      (Je mets « chose courante » au singulier et signale au passage que la pratique de la psychanalyse n’empêche pas de faire de nombreuses fautes d’orthographe :-)
      Mais pourquoi diable une crise du milieu de la vie ne serait-elle pas le résultat de désillusions (me concernant : vers 35 ans j’ai abandonné ma croyance en Dieu en même temps que ma foi en Freud) ? La crise du milieu de la vie, à supposer qu’elle soit due au sentiment que la vie passe et que l’on aborde déjà la 2e partie, ne pourrait-elle pas être l’occasion de revoir de façon critique, avec plus de maturité, les croyances du passé ?
      L’implication psychologique de la production d’idées n’invalide pas automatiquement ces idées. Freud lui-même l’a reconnu (à ma connaissance une seule fois, en passant) : « la détermination psychologique d’une doctrine n’exclut en rien son exactitude scientifique » (« Das Interesse an der Psychoanalyse » (1913) G.W., VIII, p. 407. Trad. : « L’intérêt que présente la psychanalyse », Œuvres complètes, PUF, 2005, p. 113).

  • @monialeblandine9141
    @monialeblandine9141 Před 4 lety +1

    Oui, c'est toujours ça le problème : ceux qui ont compris la supercherie - après y avoir laissé quelques plumes, hélas - ont été des naïfs qui sont d'abord tombés dans le piège. Et non pas des personnes qui ont su éviter de marcher dans cette fumisterie à priori.

    • @mathieuL2204
      @mathieuL2204 Před 3 lety

      Le probleme n'est pas qu'il n'y a pas de schema oedipien, c'est que comme souvent la verite a ete mise a l'envers
      Un truc sacré est presenté comme une deguelasserie... le schema se repete

  • @alainrospars8886
    @alainrospars8886 Před měsícem

    Rillaer a fondé une nouvelle religion?

  • @mathieuL2204
    @mathieuL2204 Před 3 lety

    Le probleme n'est pas qu'il n'y a pas de schema oedipien, c'est que comme souvent la verite a ete mise a l'envers
    Un truc sacré est presenté comme une deguelasserie... le schema se repete

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 2 lety +1

      Pourquoi diable Freud a-t-il écrit que « la psychanalyse, en révélant l’existence de ce complexe, a à coup sûr blessé les sentiments les plus sacrés de l'humanité et elle est en droit de s'attendre à une mesure correspondante d'incrédulité, de contestation et d'accusation. Aussi en a-t-elle eu sa large part. Rien d'autre ne lui a davantage nui dans la faveur des contemporains que la thèse du complexe d'Œdipe comme formation universellement humaine liée au destin » (XIV 242) ?
      En réalité, la version freudienne du complexe d’Œdipe n’a pas grand-chose à voir avec la version populaire, que l’on peut qualifier d’abâtardie ou, dans le jargon freudien, « castrée ». Freud entend par son complexe le fait que vers cinq ans tout garçon désire « mettre à mort le père (der Vater töten) et avoir un commerce sexuel avec la mère (mit der Mutter sexuell verkehren) » (X 390). Il écrit dans son dernier livre : « Quand le garçon (à partir de 2 ou 3 ans) est entré dans la phase phallique de son développement libidinal, qu'il reçoit de son membre sexué des sensations empreintes de plaisir et qu'il a appris à s'en procurer à son gré par une stimulation manuelle, il devient l'amant (Liebhaber) de la mère. Il souhaite la posséder corporellement (körperlich zu besitzen) dans les formes qu'il a devinées par ses observations de la vie sexuelle et par les intuitions qu'il en a, il cherche à la séduire en lui montrant son membre masculin qu'il est fier de posséder. Sa masculinité éveillée précocement cherche, en un mot, à remplacer auprès d'elle le père, qui de toute façon avait été jusque-là son modèle envié, en raison de la force corporelle qu'il perçoit en lui et de l'autorité dont il le trouve revêtu. Son père est maintenant le rival qui se trouve sur son chemin et dont il aimerait se débarrasser » (XVII 116).

  • @marcuslambert8722
    @marcuslambert8722 Před 5 lety +1

    la psychanalyse, comme l'astrologie, la religion etc...sont des croyances qui sont respectables en tant que telles. Chacun a le droit de poser sa plaque de psychanalyste sur un immeuble, chacun est libre de consulter et de payer, et je pense qu'il n'y a rien d'autre à dire de plus, si çà permet à certains de gagner leur vie, à d'autres d'être aidés, ou penser qu'ils iront mieux, pourquoi pas. Ensuite sur le plan scientifique, faut arrêter toute discussion, çà deviendra vite grotesque.

    •  Před 5 lety +3

      Les personnes sont respectables (en principe), leurs croyances, c’est autre chose... Il faut juger sur pièces, notamment en évaluant leur correspondance avec les faits, leur compatibilité avec l’état des connaissances scientifiques, leur cohérence, etc. Si on ne fait pas cela, on s’‘expose à un relativisme échevelé. La vérité et la réalité ont une plus grande valeur - intellectuelle et morale - que la croyance, ou du moins il serait souhaitable qu’il en soit ainsi. En ce qui concerne l’efficacité thérapeutique de la psychanalyse, je vous suggère de visionner la suite de l’entretien.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 5 lety +6

      Cher Marcus,
      1) Je ne suis pas d’avis que toutes les croyances soient respectables en tant que telles. Je désapprouve une religion qui commande d’étendre la « Terre » de ses adeptes aux dépends de ceux qui y habitent ou celle qui enseigne « Les pires bêtes, auprès d’Allah, sont ceux qui ont été infidèles (dans le passé) et qui ne croient donc point (actuellement). Donc, si tu les maîtrises à la guerre, inflige-leur un châtiment exemplaire de telle sorte que ceux qui sont derrière eux soient effarouchés. Afin qu’ils se souviennent ». Je peux éventuellement respecter les personnes qui adhèrent à ces croyances qui leur ont été inculquées dès leur enfance. Pas leurs croyances.
      2) D’accord pour dire que « chacun est libre de consulter et de payer »… pour des thérapies qu’il croit être efficaces, mais qui en fait le sont nettement moins que d’autres. Celui qui est informé et qui a tout le temps d’informer (comme le retraité que je suis) a le « devoir » d’informer dans la mesure de ses moyens. C’est mon opinion. Cela ne me dérange pas si elle ne soit pas partagée.
      3) Vous pensez qu’il est grotesque de prolonger la discussion pour informer de quelques règles de scientificité. C’est votre avis. Pas le mien. Le niveau de connaissance épistémologique est très déficient dans la population générale. Beaucoup de gens croient n’importe quoi. Pour eux une coïncidence est la preuve d’un lien causal. Aujourd’hui, 12-12-2018, un des leaders des Gilets Jaunes diffuse largement l’idée via Facebook que « ce n’est pas un hasard » que l’attentat de Strasbourg se produise en même temps que le Mouvement des gilets jaunes : il a donc été commandé par les Services secrets français [J’ajoute : comme la destruction des Tours de New York l’ont été par les Services secrets américains] … Même si ce que j’écris n’est qu’une goutte dans la mer, je continuerai. La raison : www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2343

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 5 lety

      Je ne pense pas que ce seront seulement quelques personnes qui vont adopter la thèse du complot. Voir déjà le démarrage immédiat :
      www.liberation.fr/france/2018/12/12/des-gilets-jaunes-dans-le-pas-de-calais-l-attentat-c-est-le-gouvernement_1697479
      www.ladepeche.fr/article/2018/12/12/2923497-fusillade-de-strasbourg-des-gilets-jaunes-multiplient-les-theses-complotistes.html
      Je suis convaincu que cela va s’amplifier
      Lire sur ce sujet très important : www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2097

    • @patriciasamson7096
      @patriciasamson7096 Před 2 lety

      @ pourquoi la science ne fait --elle pas de vous des dévôts ?????? quelle cohérence ?
      que je sache la science n'existe pas !!! c'est la recherche scientifique qui lui donne son tempo... et la science dure n'est pas toute LA science, cela EST aujourd'hui car nous vivons dans la culte du chiffre, de l'évaluation, de la raison, de la technique... la preuve n'est qu'un INSTANT T mais non d'UNE VERITE REVELEE... jusqu'à ce qu'elle soit annulée par une autre preuve... et bien sûr par des échecs et des réussites.
      LA PSYCHANALYSE EST UN MOUVEMENT... elle est née dans le champ de la psychiatrie...elle s'occupe non d'un organe mais des effets entre soi et le monde, entre soi et les autres, et entre soi et soi-même... là dedans rien que de l'anormal et du singulier !
      nous ne sommes pas un ordinateur comme les labos pharmaceutiques et les nouveaux "scientistes" voudraient nous le faire accroire !

    • @patriciasamson7096
      @patriciasamson7096 Před 2 lety

      @@jacquesvanrillaer2033la persévérance est une qualité...une obsession peut être analysée de manière à faire de la place à autre chose, pour ne pas se laisser envahir par un objet unique qui boucle et déboucherait à nouveau sur une impasse ..viendrait alors le temps de la haine...

  • @gillescoustou4273
    @gillescoustou4273 Před 2 lety

    Je prend note de cet éclairage concernant Freud et ma psychanalyse. Il me manque cependant des comparaisons avec d'autres approches qui seraient plus convaincantes.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před rokem +1

      Presque toutes les psychothérapies enregistrent des succès, mais aussi des stagnations et des détériorations. Les succès s’expliquent souvent par ce qu’on appelle les facteurs curatifs communs ou « non spécifiques » : la foi dans le traitement, l’alliance de travail (l’accord sur les objectifs et les moyens à mettre en œuvre), le contact affectif, l’écoute empathique, la modification de significations et de la façon d’envisager des problèmes, l’incitation à essayer de nouveaux comportements.
      La question est donc qu’est-ce qui marche le mieux ? Qu’est-ce qui comporte le moins de risques ?

  • @emile8147
    @emile8147 Před 5 lety

    J'aurais beaucoup aimé une analyse freudienne du geste de rejet du livre noir dans la figure du libraire... désolé j'ai pas pu résister :)

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 5 lety

      Freud pensait que nous devons dévier la pulsion de mort, qui est en nous, vers l'extérieur sous forme d'agressivité, si nous voulons éviter de voir s’intensifier pulsions d'autodestruction : « Tout se passe vraiment comme si nous étions contraints de détruire des gens et des choses, afin de ne pas nous détruire nous-mêmes et de nous protéger contre la tendance à l'autodestruction » (Nouvelles suite des leçons d’introduction à la psychanalyse, 1933, Gesammelte Werke, XV 112).
      SI l'on suit Freud, on peut dire que le bonhomme a fait un geste d'hygiène mentale ...

    • @antoinezygfryd
      @antoinezygfryd Před rokem

      😉

  • @brunojeanpalard7905
    @brunojeanpalard7905 Před 6 lety +6

    "Pour en finir avec la psychanalyse"
    Où en êtes-vous de la vôtre ?
    À+
    BJP

    •  Před 6 lety +2

      Nulle part car elle n’a pas commencé (et il est peu probable que cela change).

    • @brunojeanpalard7905
      @brunojeanpalard7905 Před 6 lety +2

      Et voilà pourquoi, tout comme Jacques Van Rillaer mais contrairement à celles et à ceux qui ont fait leur analyse, vous ne pourrez jamais "en finir avec la psychanalyse".

    •  Před 6 lety

      Jacques Van Rillaer a suivi une analyse, lui, donc je ne comprends pas votre argument.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 6 lety +1

      B-J Palard a développé son argument sur Mediapart : je n'aurais pas fait une "psychanalyse didactique véritable".
      Autrement dit, on didacticien et les responsables de l'Ecole belge de psychanalyse se seraient trompés sur mon cas. Lui, Palard, "sait" et affirme. Il ne dit nullement "j'ai l'impression", "je pense que". Je crois que c'est perdre son temps que de discuter avec ce lacanomaniaque

    • @brunojeanpalard7905
      @brunojeanpalard7905 Před 6 lety

      @ "Lumières!" :
      Vous écrivez : "Jacques Van Rillaer a suivi une analyse, lui, donc je ne comprends pas votre argument."
      Normal, c'est parce que, tout comme Jacques Van Rillaer, vous confondez analyse personnelle et analyse didactique.
      Sauf que lui n'est pas excusable de faire cette confusion alors que vous, si.
      Enfin... "excusables"...jusqu'à ce que ceci vous... "éclaire", "Lumières !" :
      squiggle.be/quelle-difference-y-a-t-il-entre-analyse-et-analyse-didactique/

  • @elisabethbaker884
    @elisabethbaker884 Před rokem

    En France, la secte bourgeoise qui

  • @karlschneider5502
    @karlschneider5502 Před 5 lety +6

    Ni reconnu chez les historiens, ni reconnu chez les psychologues, un nobody qui se prend pour un éclaireur de vérité. Un petit profaillon de psychologie cognitive qui n'a jamais pondu un seul article de recherche. Bref, rien.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 5 lety +3

      Les thèses de doctorat sont considérées comme des travaux de recherche. La mienne portait sur le thème de l’agressivité dans le freudisme. J’ai lu les “Gesammelte Werke” en entier et des milliers de pages d’autres psychanalystes, de correspondances, détudes critiques, etc. Les quatre psychanalystes du jury (le 5e membre était un expérimentaliste) ont trouvé que ma thèse, défendue en 1972, méritait les félicitations du Jury. Deux ans plus tard j’étais nommé chargé de cours à charge complète et en 1980 j’avais le titre de professeur. Hélas j’avais choisi la voie de la psychanalyse et non de la psychologie expérimentale, mais quoi qu’en dise Herr Schneider j’ai fait de la « recherche ».
      L’argument de Herr Schneider est le dernier, le plus minable, des stratagèmes décrits par Arthur Schopenhauer dans L’art d’avoir toujours raison : « Si l'on s'aperçoit que son adversaire est supérieur et qu'on va perdre la partie, que l'on prenne un ton personnel, offensant, grossier. Devenir personnel, cela consiste à passer de l'objet du débat (puisqu'on a perdu la partie) au contradicteur lui-même et à s'en prendre à sa personne, d'une manière ou de l'autre : on pourrait l'appeler argumentum ad personam, afin de le distinguer de l'argumentum ad hominem : celui-ci s'écarte de l'objet proprement dit pour s'attacher à ce que l'adversaire en a dit, ou en a concédé. Mais, lorsqu'on devient personnel, on laisse complètement de côté l'objet et concentre son attaque sur la personne de l'adversaire ; on devient donc désobligeant, hargneux, offensant, grossier. C'est un appel des facultés de l'esprit à celles du corps ou à l'animalité. Cette règle est fort appréciée, car chacun est capable de l'appliquer, et s'emploie donc fréquemment. »

    • @karlschneider5502
      @karlschneider5502 Před 5 lety +2

      ​@@jacquesvanrillaer2033 Tiens ma réponse argumentée a été supprimée de cet échange. Ca m'a fait pareil avec Sophie Robert l'autre fois, à propos d'un long argument qui ne lui plaisait pas.
      Elle m'a dit : "un bug informatique sans doute"
      :-)

    •  Před 5 lety +1

      Ce n’est pas de notre fait. Nous n’avons pas censuré le moindre commentaire depuis le lancement de cette chaîne CZcams.

    • @Damien2084
      @Damien2084 Před 4 lety

      @ De toute manière il est clair que la distance, l'anonymat et le caractère dématérialisé du "répondeur" sur CZcams, rend plus probable les critiques ad hominem que lors d'une conférence. On pourrait concevoir cependant des débats "argumentés" comportant une certaine dose d'ad hominem critique ! Cela permettrait aux sanguins de s'exprimer. 5% serait un seuil à ne pas dépasser...

    •  Před 4 lety +1

      @@Damien2084 Le problème c’est qu’entre les sanguins qui s’ignorent et les sanguins qui s’assument, il sera difficile de faire respecter ce seuil de 5 % (qui me paraît sage).

  • @jacquesvanrillaer2033
    @jacquesvanrillaer2033 Před 5 lety +1

    Guillaume Gillet, un psychologue entiché de freudisme, est particulièrement actif sur cette vidéo. J’invite les lecteurs qui liront ses critiques à lire mes réponses.
    Gillet porte un chapeau comme le célèbre psychanalyste Daniel Sibony :
    czcams.com/video/ukRaqIV5ugM/video.html
    Freud a trouvé la signification profonde de cet attribut : « Le chapeau est un symbole de l’organe génital masculin avec sa pièce du milieu dirigée vers le haut et les deux parties latérales pendant vers le bas » (“L’interprétation des rêves”, Œuvres complètes, IV, p. 406). Un peu plus loin, Freud ajoutait : « D’autres cas, mais moins transparents, je crus tirer la conclusion que le chapeau peut aussi être là pour un organe génital féminin » (p. 407).
    On aimerait savoir si une de ces deux interprétations s’applique à G. Gillet. Dans le cas de Sibony c’est sans doute la première qui s’impose.

    • @Erutanwoods
      @Erutanwoods Před 4 lety

      Vos projections parlent de vous... vous devriez le savoir... je crois qu'au fond derrière le pathétique de votre démarche consistant à jouir en présence de profane que vous seduisez et mystifiez, il y au fond une véritable souffrance béante. Car lorsque quelqu'un qui connait la psychanalyse, les tcc et l'épistémologie, vous tient tête et révèle votre tentative d'imposture, il ne vous reste que le psychanalysme...au fond vous ke faites que reproduire ce que vous prétendez dénoncez. Je me passerai de la jouissance de vous démasquer. Mais sachez, sincèrement, que vos méthodes m'évoque de la honte. Je ne suis pas freudien ni lacanien mais je réclame un droit de réponse face à une posture totalisante et totalitaire que vous adopter derrière les habits de la scientificité. Vous avez une responsabilité en tant que chercheur et thérapeute. Vous devriez avoir une éthique au lieu d'abuser des internautes forcément crédules car insuffisamment informés. Je critique la psychanalyse mais pas comme ça. Et d'abord ce sont certains psychanalystes que l'on peut critiquer, c'est à dire des pratiques. Un dernier point qui me semble le plus grave concernant un homme si âgé et expérimenté que vous, donc a priori sage, c'est que avez réponse à tout, que vous ne tolérez pas véritablement la critique, que vous ne critiquez en rien l'imprégnation idéologique des tcc, ni leurs limites, leurs échecs et leur dérives dont j'ai été témoin. Cela donne l'impression que vous êtes aveugle de votre propre position propagandiste. Je me demande alors : pourquoi, si un homme est si expert, si reconnu etc... pourquoi on ne le voit pas ailleurs que sur CZcams pour vendre ses livres ? Pourquoi faire ces vidéo ? Quel sens ? Pourquoi un si brillant chercheur en vient à des jugements de valeur, pas que sur moi comme je l'ai constaté, et pourquoi est il parfois comme un gamin qui veut avoir le dernier mot ? Au fond, que desirez vous ?
      Votre démarche en tout cas me semble bien discutable.

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 4 lety +4

      1) “Vos projections parlent de vous […] il y a au fond de vous une véritable souffrance béante”
      = l’argument préféré de Freud et des freudiens est un argument ad hominem d’un type bien particulier : la psychiatrisation. Tout contradicteur « résiste » à la Vérité freudienne parce qu’il « refoule », parce qu’il est « névrosé » (comme Jung), « pervers » (comme Stekel), « paranoïaque » (comme Ferenczi), etc.
      Pour des exemples de ce genre de diagnostics qui permettent à l’analyse freudienne de s’immuniser contre toute critique :
      blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/100519/la-defense-privilegiee-de-freud-psychiatriser-les-contradicteurs
      2) Ma réponse à la question de Gillet “Au fond, que désirez vous ?” :
      C’est faire mon devoir d’homme informé, d’insider critique, de lanceur d’alerte. C’est avec cette conviction que j’ai traduit en français cet article :
      www.pseudo-sciences.org/Demasquer-le-non-sens-est-un-devoir-moral
      Je ne souhaite pas avoir le dernier mot dans les discussions. Je souhaite seulement aider des personnes qui n’osent pas mettre en doute la forme de psychologie clinique prédominante en France et en Belgique francophone.
      J’ai entendu des dizaines de personnes (peut-être plus de 100) me dire que grâce à mes publications ils ont osé critiquer la psychanalyse. Avant cela, ils craignaient de passer pour des refoulés ou des idiots.

    • @Souxie123
      @Souxie123 Před 3 lety

      @@Erutanwoods « c’est celui qui dit qui est » ! Votre commentaire montre une colère, un certain désœuvrement, beaucoup d’immaturité et une tentative en règle de retourner les arguments de l’intervenant en le psychiatrisant. Ce n’est pas le signe pour moi d’un professionnel sérieux. Un soignant sérieux se remet en question. Souvent, longtemps. Vous semblez avoir peur de perdre pied avec un fort sentiment d’impuissance. J’ai eu l’impression de lire la prose d’un petit garçon lorsqu’un camarade de classe critique son papa dans la cours d’école.
      Il n’y a pas que la parole qui dévoile. L’écrit aussi.

    • @patriciasamson7096
      @patriciasamson7096 Před 2 lety

      @@Souxie123 voyez vous même vous analysez comme mr jourdain ...ne serait-ce dans votre dernière phrase..à propos du papa et du petit garçon ...cela s'appelle une association libre !!!

  • @florianbonnecarrere1105

    Très belle chemise ! :)

    • @jacquesvanrillaer2033
      @jacquesvanrillaer2033 Před 6 lety +3

      Oui, mais cela n'est tout de même pas la claasse de celle de B.H. Lévy

  • @emmanuelroche-pitard2417

    eh bah il débite