ACCEPTER l'Absurdité de la Vie
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- čas přidán 1. 11. 2023
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L'absurdisme, une philosophie mettant en avant le conflit entre l'aspiration humaine à trouver un sens dans un univers irrationnel et dénué de but, a été façonné en partie par le travail d'Albert Camus. Pour Camus, l'absurdité réside dans la recherche d'un sens inhérent à la vie face à un monde irrationnel.
Camus est considéré comme un existentialiste athée, bien qu'il conteste cette étiquette, suggérant qu'il ne croit pas en Dieu mais n'est pas athée. Son œuvre, telle que "Le Mythe de Sisyphe," explore le sentiment d'absurdité qui découle de la confrontation avec un univers dépourvu de sens.
La philosophie de Camus est une réaction à celle de Kierkegaard, qui prône un "saut de foi" dans le christianisme, malgré ses critiques envers l'Église établie. Il affirme que l'anxiété est le vertige de la liberté et que nous sommes composés de deux éléments opposés, le fini et l'infini.
Le suicide, physique ou philosophique, est un thème exploré par Camus, contrastant avec l'acceptation de notre condamnation à mort. Il rejette l'idée que l'absurdité justifie le suicide, encourageant plutôt à vivre en embrassant l'absurdité.
Camus puise son inspiration chez Dostoïevski, notamment dans "Les Démons" et "Les Frères Karamazov." Il critique le choix de Kierkegaard et Dostoïevski d'embrasser la foi irrationnelle malgré leur reconnaissance de l'absurdité.
Dostoïevski explore l'idée qu'il existe soit un Dieu et un sens à la vie, soit une existence dénuée de sens. Le personnage de Kirillov dans "Les Démons" représente le "suicide logique," choquant et symbolique.
Pour Camus, l'homme sans Dieu doit vivre en acceptant l'absurdité, symbolisée par Sisyphe, condamné à rouler un rocher sans fin. Cette prise de conscience de notre condamnation donne un sens à la vie.
Camus écrit avec une profonde conviction, utilisant des métaphores pour exprimer l'absurdité. Il souhaite prolonger la vie sur terre plutôt que dans un paradis éternel.
Finalement, la révolte de Camus n'est peut-être pas qu'une métaphore, mais une manière de vivre pleinement malgré l'absurdité de l'existence.
Merci beaucoup pour ces vidéos ! J'apprends le français, et le fait d'avoir des sous-titres en plus de votre merveilleux podcast est très utile !
La philosophie, c'est l'art de faire confiance à ses pensées pour essayer de comprendre ce qui ne relève pas des pensées. C'est l'histoire du chien qui se mord la queue en somme. La pensée ne peut pas conceptualiser l'existentiel , c'est pas de son ressort . Que celui qui aura fait l'expérience du lâcher-prise (transcendance) ne fût-ce qu'un court moment abdiquera devant toute analyse philosophique qui ne mène qu'à davantage de questionnements sans fin . Dieu existe-t-il ou non , voilà une vraie - fausse question à laquelle nul ne peut répondre. Est-ce que ce qui existe serait absurde , encore une question à laquelle nul ne peut répondre. Sommes-nous conditionnés à l'évidence , je réponds OUI ! Pouvons-nous tout comprendre , à l'évidence NON ! Au nom de ma petite expérience , l'intellect est formaté pour suivre une seule voie : la discrimination , ne pouvant trouver comme seule issue à toute question posée que quand celui -ci est transcendé (état de non pensées où temps/espace n'existent plus) . Savoir (relève de la pensée ) c'est par l'accumulation d'informations que les sciences progressent pour le meilleur et pour le pire. La Connaissance ne rélève que de la Conscience , c'est la prise directe avec l'environnement sans filtre . Nous ne pouvons penser le monde qu'en terme phénoménal et là pour le coup c'est quasi infini .L'existentiel ne se pense pas , il se vit dans l'éternité de chaque instant. Heureux celui qui utilise ses pensées non pour penser mais faire ; accomplir une action pour la beauté de l'action sans chercher un sens à la situation qui ne demande qu'une réponse la plus cohérente possible . y'a pas de sens à ETRE .
Je valide. Je peins avec mon caca car cela n'a pas de sens.
Vivre le present a chaque instant est une impossibilité biologique humaine. Un moment la pensée reviendra toujours et ĺa il faudra faire avec. C est ici que la philosophie a son role mon chere ami 😮
"faire confiance à ses pensées pour comprendre ce qui ne relève pas de pensées " enc.lage de Mouches, propos juste fait par son auteur pour briller en commentaire. Mais fondamentalement, il ne témoigne que du fait qu'il est une trompette en philosophie.
"l anxiété est le vertige de la liberté". ❤merci.
À tous ceux dont la vie semble dénuée de sens, posez simplement la main sur une surface de votre choix, instantanément émergent qques infos : chaud ou froid, sec ou mouillé, lisse ou rugueux.. ou alors, promenez-vous dans un espace regardez, écoutez, sentez. Au début on est une cellule qui se multiplie pour arriver à l’être extraordinaire que nous sommes pour penser... et se poser des questions 🤍🍃🍃
L'absurdité fondamentale prend toute sa valeur ici. ❤
Alors camus est agnostique ?
Mwouep 🏳️🖤🏴🤍😉🤟....
Si on fait passer un plan à travers une statue, à chaque instant le contour de la statue sur le plan est absurde. Et l'évolution de ce contour est absurde. Mais la statue, elle, n'est pas absurde...
"Le Solitaire" de Paul Valéry. Est-ce que l'homme est lucide, est-ce qu'une "lucidité" peut se rapporter aux capacités de notre cerveau
Mais celle (lucidité) que je perçois chez Valéry me déboussole
czcams.com/video/s7ms8YItRrM/video.htmlsi=t0MfbHicKF3vsOUw
1:12 N'est ce pas parce qu'il considérait que l'athéisme est une croyance en soi, une croyance niant toute existence d'une déité, alors qu'au final on ne sait rien à ce sujet? Et que donc il pensait aussi irrationnel le déisme et l'athéisme? Il n'y a donc, à mon sens, rien d'absurde dans cette réflexion.
Si on cherche à savoir quelle notion ou concept est définie par des mots comme Dieu, Tao, Theos, etc, l'idée d'athéisme devient absurde.
@@Merzhin_Balidoueek Je ne comprends pas vraiment ce que vous voulez dire. Surtout que Tao signifie littéralement "voie" que ce n'est donc pas du tout une croyance mais un chemin de vie jalonné de bornes guidant les pas de celui qui l'emprunte.
Et ce chemin peut prendre beaucoup de formes. Après on ne va pas disserter sur les différents Tao s'offrant à nous, je préférerai comprendre votre raisonnement.
Car, pour moi, il est prétentieux en tant qu'humain de définir ou non l'existence d'une entité ne pouvant être appréhendée. Si Dieu il existe il est hors de notre portée de perception ou de compréhension, donc définir son existence ou non relève dans tous les cas de l'absurde - au sens littéral du terme.
@@franklinturtletek8957 Le Tao est le nom que Lao-Tseu a choisi à défaut pour nommer l'innommable, "le Tao que l'on nomme n'est pas le Tao". Dans la Bible, Dieu se définit d'abord par "ce qui a été, est, et sera" (signification du mantra "aum"), Dieu n'est pas hors de la perception, il EST la perception, la conscience de l'être, la constance de ce qui est présent au monde, indépendamment des pensées et des situations, du temps et de l'espace, le départ et l'arrivée d'un chemin qui n'a ni début ni fin.
@@Merzhin_Balidoueek La conscience de l'être qui n'a pas lieu d'être. La conscience est ce qui construit l'ego et donc altère la réalité. La construction de l'entité permet de rassurer cette construction et de le faire échapper à sa peur du néant.
Mais j'aime particulièrement cette vision du divin que vous avez, je distingue bien divin de dieu. Le divin étant autre chose qu'une entité mais plutôt une explication, dans le sens littéral, de la vie.
J'ai par contre à redire sur la vision du Tao. il n'y a pas que le Tao vu par Lao-Tseu. Tout pratiquant de Gong-Fu ou de Qi-Gong pourrait en parler. C'est une voie, un chemin dans ce type de pratique.