Le clan de la haine (01/11/1984) - Affaire Grégory Villemin
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- čas přidán 8. 09. 2024
- Laurence Lacour parle dans son livre de ce reportage :
« La pizzeria de Marie-Jo résonne encore de ce dépit collectif quand surgissent, en fin de soirée, Jean-Marie et Gilbert Villemin. Les deux frères cherchent l’équipe de TF1 auteur d’un reportage diffusé le soir même dans l’émission « Infovision ». Ces journalistes ont déjà quitté les Vosges. Leur sujet de huit minutes, intitulé « Le clan de la haine », a ulcéré la famille, assimilée à une sorte de tribu gitane semant la terreur çà et là dans la région. Les racontars font mouche quand la télévision s’en empare. Pour illustrer cette vendetta supposée, l’équipe a dépeint des Vosges miséreuses, filmé des images de scierie désaffectée, d’usines décrépites. Les caméras se sont attardées sur la cité ouvrière de Laveline-devant-Bruyères, où traînent quelques gamins souriants mais mal tenus. L’un d’eux, atteint de pelade, est apparu en plein écran, soulevant des haut-le-coeur parmi la population. La région tout entière a suivi l’émission, alertée de sa diffusion par une annonce dans la presse locale. En fait, TF1 s’est contentée de mettre en images le feuilleton populaire créé par la presse parlée et écrite. D’articles en flashes quotidiens, nous avons raconté une histoire tragique qui s’accommode mal de torrents, de randonnées en forêt et de lacs enchâssés dans les montagnes. Nous ne sommes pas venus faire du tourisme mais raconter une énigme policière. C’est pourquoi, en quelques jours, nous avons tout assombri : les paysages, les villages, les gens, les âmes. « Omerta à la vosgienne », écrira Le Figaro. Pour l’acte d’un ou de deux individus fous de jalousie, nous avons caricaturé plusieurs familles, leurs voisins, leur région. La télévision focalise aujourd’hui les critiques car elle est le seul média visible par tous en même temps. Mais, sur le fond, elle n’a pas été pire que nous. » (Laurence Lacour, Le bûcher des innocents)
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Apparemment ils considéraient bien le témoignage de Mme Guyot comme fiable 15 jours après le drame, merci pour la vidéo
C’est vrai que ça ressemble aux gens du Nord les mines le textile même histoire chômage ect… encore merci
Laurence Lacour a raison! 80% de ce que les journalistes de l’époque ont rapporté est totalement faux!
en gros c etait pas des enfants de coeur comme disait coluche meme si on les attaquent pas ils cherchent qu a se defendre
Y a des encore ,hélas,ce genre personnes de nos jours. L'alcool,violence et j'en passe.
C’est quand même chaud, quand on y pense: Christine n’a pas entendu de voiture… C’est tout de même un énorme hasard et une grande malchance que le coupable ait eu le temps d’enlever Grégory en si peu de temps et sans se faire remarquer! Et si, ce jour là, le coupable était là, tapie dans un coin voire même dans la maison…. ?
Effectivement cela ne m'étonne pas que vous étiez dans la maison ce jour là
J'ai bien vu une 4L bleu devant la filature😱😱
quelq'un peut textualiser ce que le vieux dit à propos des villemin et la grossesse tête? Merci!
Dans cette vidéo, le monsieur âgé évoque la famille du père d'Albert Villemin, Albert étant lui-même le grand-père de Grégory.
Dans le petit village d'Herpelmont, non loin d'Aumontzey, vivait la fratrie Villemin à l'aura légendaire, connue sous le nom des "Manus", en référence à leur patriarche, Manuel Villemin. Les récits de leurs exploits s'étendaient jusqu'aux villages voisins, où l'on parlait souvent de leurs rixes et bagarres endiablées.
Parmi eux, Henri Prosper, l'oncle d'Albert, avait acquis une réputation sulfureuse. Des articles de journaux d'époque témoignaient de son implication fréquente dans de violentes altercations. La fratrie toute entière, y compris les sœurs, ne dérogeait pas à cette propension aux affrontements.
Un récit en particulier évoquait une rixe tragique avec un homme de Beauménil. Pensant avoir porté un mauvais coup à un membre de la famille Villemin, l'homme fut retrouvé pendu.
Quant à la vidéo mentionnée, elle évoquait un autre drame familial : le père d'Albert, revenu de guerre, se pendit après avoir découvert que sa femme avait pris la fuite avec un soldat allemand. Et la femme évoquée, qui fut "tondue à la libération", serait probablement la mère d'Albert Villemin.
Enfin, une dernière histoire tragique hantait cette famille : le frère d'Albert succomba suite aux longues maltraitances de sa mère à l'age de quatre ans, un événement qui fit également l'objet d'articles de presse à l'époque.
Bien que ces sombres récits se soient déroulés dans les années 30/40, il est difficile de ne pas constater l'impact marquant de la famille Villemin sur les esprits, et ce, quelle que soit la génération. Toutefois, il convient de souligner que ces histoires passées ne peuvent établir de lien direct avec la mort tragique de Grégory.
@@VLoli un peu comme une malédiction. Ou plus moderne: mémoires transgenerationnelles...
@@VLoli par le passé les noms de famille pouvaient correspondre à un surnom, à un lieu de résidence, à un métier... je trouve intéressant le nom de "Villemin" et toutes ses "légendes"
Vous auriez pu dire merci pour l'effort que cette personne a fait pour textualiser. Incroyable...
@@VLoli Merci c'est vraiment gentil.
C'est n'importe quoi : ils ne partaient pas en vacances en Italie tous les ans,Jean Marie n'avait pas 30 ans et leurs deux voitures étaient de récupération et il leur fallait bien car ils avaient deux boulots différents Quant au petit il n'avait pas de corde autour du cou mais ligoté niveau jambes et poignets ah et Jean Marie ne détestait pas Jacky,en revanche ça ne collait pas avec Michel
Une centaine de coups de téléphone
C’est quoi ça? Qu’est-ce qui vous prend? Taisez-vous! Vous n’ajoutez rien. Vos qualificatifs sont disqualifiants. Non! Pas ça! Silence!
Que ce passe t-il Lucie Lessard? Qui êtes vous....