« Être et temps » (2/5) : L’être-pour-la-mort
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- čas přidán 6. 09. 2024
- Les Nouveaux Chemins de la connaissance
Date de diffusion : 17.05.2011
Invités : Jean-Luc Nancy (philosophe) et Philippe Cabestan (professeur de philosophie)
« On ne possède bien que ce qu’on peut attendre / Je suis morte déjà, puisque je dois mourir… »
(Anna de Noailles)
Et si, loin d’être une tragédie, la mortalité de l’homme donnait sa raison d‘être et son élan au fait d’être jeté là ?
Réalisation : François Caunac
Lecture des textes : Daniel Mesguisch
Extraits :
- The Beatles, A day in the life
- Schubert, Lied « La jeune fille et la mort »
- Marlene Dietrich, Je m’ennuie
Et aussi Le Journal des Nouveaux Chemins avec Hélène Maurel-Indart, à propos Du plagiat.
merci pour ce florilège de belles citations et pensées sur la mort, qu'on s'en régale tant que l'on peut s'en régaler, c'est-à-dire avant qu'elle ne devienne effective
la relation avec l infinie c'est une possibilité pour affronter la mort .c'est la possibilité authentique_inauthentique qui nous permet de nous cohabiter avec cette certitude de qu qu'on va mourir
Merci beaucoup 👍
grand merci à vous
D'un point de vue psychologique, si je puis dire, comme chez Freud en particulier, l'idée n'est pas que l'homme ne croit pas à sa propre mort, mais, bien au contraire, qu'il en est vraiment certain (pensons à Pascal), et que, par rapport à l'idée angoissante qu'il a de sa propre mort, l'homme ne veut pas y croire (nuance). C'est ainsi que je comprends la réaction psychologique des hommes vis-à-vis de la fin de leur vie. Mais justement, tout le problème (philosophique) est le suivant : que faut-il entendre par "la fin de la vie" ? Telle est justement la question des grands philosophes. La question que je laisse en suspens est la suivante : la mort n'est-elle pas d'autant plus angoissante, pour les hommes, et pour les philosophes en particulier, qu'elle n'est rien d'autre que la fin de notre vie ? A méditer.
Pas du tout d'accord avec les interprétations faites de Spinoza. Pour ce dernier penser la mort, c'est penser l'impuissance et tomber dans la passion triste: mélancolie, ressentiment, dépression. La pensée de la mort sépare la force de ce qu'elle peut. Elle est impuissance. Naturellement on peut contester ces points. Mais on peut difficilement lier ces considérations à un être pour la mort et à dire qu'un homme qui est né est assez âgé pour mourir.
Conscientiser la mort , c'est l'affronter et la dépasser! pour un Stoïcien le "problème" est résolu ,
en chemin pour l'ataraxie!