Maman ne peut pas dire la vérité

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  • čas přidán 23. 07. 2023
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    Voulez-vous plus d'histoires? Voilà quelque:
    ✨ Je veux être libre de maman ➤ • Je veux être libre de ...
    ✨ Maman ne se soucie que de sa beauté ➤ • Maman ne se soucie que...
    ✨ Ma mère veut remplacer mon père ➤ • Ma mère veut remplacer...
    Salut ! Je m’appelle Alessia. Je viens d’une petite ville au Kenya.
    J’étais une enfant têtue mais aussi heureuse en grandissant, même si ma mère travaillait en tant que servant pour le riche Chef Mwangi dans sa ferme. J’eu toujours l’impression de faire partie de la famille, à cause du fils du chef, Barasa. Il était mon meilleur ami, et nous faisions quasiment tout ensemble.
    Il m’aidait avec les corvées, et m’empêchait de nettoyer sa chambre quand je devais le faire.
    C’est rigolo….. Jusqu’au jour où son mollasson de père l’empêcha de trainer avec moi.
    - Barasa, tu vaux mieux que ça. Ne traine pas avec la servante. Je veux que tu tiennes à l’écart d’eux.
    Je fus blessée par ce que venait de dire le père de Barasa. Je savais très bien que c’était dû au fait que ma mère et moi soyons pauvres. J’étais tellement envieuse quand je voyais Barasa avec ses riches amis.
    Un jour, je décidais donc d’élaborer un plan pour le faire changer d’avis à mon sujet. Tout ce dont j’avais besoin étaient les mêmes vêtements hors de prix que portaient ses amis. Je mettais la pression à maman pour les avoir.
    - Maman, je veux cette robe !
    - Pourquoi n’irions-nous pas à ce vide grenier là-bas. Je suis sûre qu’ils vendent de très beaux vêtements.
    - Je le déteste. Ils sont affreux et pas chers.
    Je connaissais notre situation. Nous étions pauvres, et ce n’était pas la faute de maman. Plus tard ce soir-là, elle me fit une surprise. J’étais comblée.
    - Ma puce, J’ai économisé un peu d’argent et je t’ai acheté ces chaussures Luis Vuitton que tu voulais.
    - Merci du fond du cœur Maman.
    - Je ne sais d’ailleurs toujours pas pourquoi tu as besoin de tout ca. On peut très bien faire sans.
    Je ne lui ai pas dit que c’était à cause de Barasa. Il organisait une fête près de sa piscine ce soir-là, et je voulais faire la meilleure des impressions. J’allais leur montrer à tous que je n’étais pas qu’une simple servante.
    Quand j’arrivais à la fête, dans une vieille robe de maman remise au gout du jour, avec mes chaussures Luis Vuitton, tout le monde me dévisagea. Cela me rendit nerveuse que mes pieds en tremblèrent, et je tombais dans la piscine.
    Barasa sauta dans l’eau rapidement pour me porter secours.
    Je ne pus qu’admirer sa force. Il me souleva comme si je ne pesais rien.
    - Mais à quoi pensais-tu ? ça ne te ressemble pas Alessia.
    - Si seulement ton père n’avait pas dit ces choses affreuses sur maman et moi ; et sur le fait de devoir en finir avec notre amitié. Je n’aurais pas essayé de tout faire pour lui prouver le contraire.
    - Je suis désolé à propos de Papa. Il est un peu dur parfois. Mais tu devrais savoir que tu es ma meilleure amie Alessia. Rien ne peut changer ça.
    - Mais alors, pourquoi traines-tu avec eux au lieu d’être avec moi ?
    - Je ne fais ça que pour tromper mon père. Et tu n’as pas besoin de changer quoi que ce soit pour lui faire changer d’avis. Je me moque de comment tu es habillée.
    La lumière de la lune se reflétait sur le visage de Barasa, soulignant ses traits et le rendant encore plus mignon. A ce moment-là maman arriva.
    - C’est donc là que tu étais. Je t’ai cherchée partout.
    Maman perdit l’esprit quand elle me vit dans les bras de Barasa. Elle ne l’avait jamais vraiment apprécié, pour je ne sais quelle raison.
    - Tu veux vraiment nous faire perdre notre travail de servantes ? Son père t’a prévenue de rester loin de lui.
    Une fois que maman eut fini de me crier dessus, elle m’attira loin de la piscine. J’étais très embarrassée.
    Plus tard cette nuit-là, elle me fit assoir et me parla.
    - Ma puce, la vie ne tourne pas toujours autour de l’argent. Mais plutôt de se contenter de ce qu’on a. Je suis déçue de ton comportement de ce soir.
    Une fois qu’elle avait fini de parler, les larmes coulèrent sur mon visage, et je la pris dans mes bras.
    - Je suis tellement désolée. Maman, je vais m’améliorer.
    Et je tins ma promesse. J’effectuais toutes mes tâches sans rechigner, pendant que Barasa continuait de trainer avec moi, quand son père ne pouvait nous voir. Notre amitié était de plus en plus forte. Malgré les règles que nos parents respectifs essayaient de nous imposer.

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