Travail, trois sens: le premier, le plus fondamental, lié à la thermodynamique, l'effort néguentropique: lutter contre la dégradation de notre structure propre. L'otium ensuite: le travail créateur, qui modifie le réel. Travail de l'artiste, du politique. Enfin le tripalium: le travail torture, contraint, assujetti. Que ces deux derniers sens se confondent en un seul mot est significatif.
Je vais voir si je change mais je ne suis pas d'accord vers 35-40 minutes, après ça a peut-être un lien avec le fait que la présentatrice ne me semble pas libéral et plutot socialiste au vue du début de la conférence précédente. Le profit n'est pas le but final. Ou ça dépend comment on le pense, car le fait d'économiser, de conserver, etc. C'est primitif, banal. On peut se dire communiste, par exemple, et aller vivre tout seul dans la forêt dans la montagne. A un moment, et même directement je crois, si l'on trouve par exemple des biens de consommation, à consommer, à utiliser, pour survivre, l'on va les emmagasiner. On va les conserver. Ainsi par exemple on va cueillir des noisettes pour la suite de l'année. On accumule. On va aussi p-e essayer petit à petit d'améliorer la production de noisette, etc. En plus de cela, on pourrait ajouter l'argent qui est un outil. D'ailleurs les libéraux ne voient que l'argent, le capital comme outil, pas comme fin en soi. Les libéraux aussi sont des gens incarnés qui tentent d'apporter de la VALEUR au monde. En fait pour la plupart des gens, le capital est un moyen, un outil, ou encore on peut viser à son accumulation pour plus tard... acheter, etc. Et la présentation de l'idée grecque de l'économie, c'est exactement l'idée qu'un libéral s'en fait. Ce qui compte n'est pas combien je gagne, etc. ce qui compte c'est : qu'est-ce que je vais apporter au monde ? Qu'est-ce que je veux faire de ma vie ? Qu'est-ce que je peux faire ? Etc. Après, l'économie, le capital, l'entreprenariat, c'est un jeu. D'ailleurs, en général, cette abnégation pour et envers le capital, ce sont les politiques socialistes qui veulent planifier et tout structurer. Or, une politique libérale est bien plus anarchiste et dans le "on verra bien" qu'autre chose. Le libéralisme c'est une base (droit naturel) et après on ne sait pas ce qu'il en sera du futur, l'on fait confiance dans l'humain et dans la vie. Laissons la vie se faire. Les gens vont créer d'eux-mêmes, etc. L'argent, le capital n'est qu'un moyen et peut même disparaitre, on s'en fout, ce n'est qu'un outil, un relais, un point de relai. A la limite c'est la personne qui doit planifier comment elle fait, comment elle va faire pour subvenir à ses besoins, etc. Et également, bien sur, il peut exister des corporations, des asbl, associations, etc. pas de problème. A 40 minutes : bahhh je sais pas, regarde en toi même ? Pourquoi tu vas manger ? Parce que tu as faim. Mais pourquoi as tu acheté à manger ? Pour pouvoir manger quand tu as faim. Mais pour pouvoir acheter, tu as du travailler pour obtenir de l'argent ou pour récolter ce bien. Etc. Si cela ne vient pas de toi, cela vient d'où ? Après je suis d'une pensée plutot déterministe, etc. et je ne crois pas au libre arbitre, et je crois même que nous sommes comme des particules d'un grand tout, peut-être agissant robotiquement, etc. Bref. Mais ça n'avance pas le schmilblick si je te dis que nous sommes dieu qui agit (par exemple). 42 minutes : wolalala c'est quoi de cette thèse socialo-communiste ??? L'économie n'est PAS à somme nulle. On peut "créer de l'argent", des biens, des choses à vendre, à échanger, à DONNER aussi bien sur. Et quand j'achète du pain, je donne de l'argent, le boulanger est gagnant, et j'ai du pain, je suis gagnant.
44 minutes, je ne l'avais pas relevé lors de la première conférence mais la dame dit "heureusement ce n'est pas encore total, il y a bien sur des gens qui résistent à ce type de valeur" Donc voilà ce sont des valeurs mesquines, mauvaises, la présentatrice est au-dessus de cela, elle est dans le camp du bien, il faut abattre ce genre de valeur, ce sont de mauvaises valeurs, c'est le mal, le diable, c'est ce qui cause la douleur de tous dans l'humanité du monde entier de l'univers de l'infini matérialité"
Après, je suis d'accord que nous sommes dans des imaginaires. Bien sur ! Mais toutes les théories, toutes les philosophies ne racontent que des romans. La seule réalité est l'unité, l'unicité universelle voire absolue. C'est tout ce qu'on a sous la main. Mais l'homme essaie de s'y retrouver et de créer quelque chose de pas trop cabosser. C'est ça le truc.
Nan mais là ça part en couille... Ici maintenant sur les dominants ou oppresseurs, je ne sais pas quoi. Bah le "dominant" sous régime purement libéral c'est quelqu'un qui a entrepris ou dont la famille a entrepris avant et a créé. Idéalement ce serait même sous anarco capitalisme vraiment cela. Et en ce moment il y a encore des monarques qui dirigent tout le monde contre l'avis de tout le monde (seulement certains ont élu un président, etc.). Mais auparavant c'était des monarques roi, des empereurs qui se sont imposés par la force. Avant c'était des tribus avec chef autoritaire, peines capitales, etc. C'était l'anomie. C'est devenir des empires, des royaumes... Maintenant malheureusement on est encore dans des royaumes mais à peine moins exigeant (je dirais même : souvent plus exigeant ! regardez toutes les règles, les lois, les impositions (impots), etc.). On n'est pas encore sous l'anarchie : une société sans chef mais qui s'auto-régule librement et sans que personne ne nuise à personne. Et c'est bien la voie libérale qui est la plus proche de cela : il n'y a pas de chef, l'entrepreneur n'est pas ton chef, tu n'es pas obligé de lui obéir. Tu peux t'en aller, rompre le contrat, etc. Tu es libre. Tu peux aussi créer ton truc et de par ce que chacun veut, chacun achète et ce qui subsiste est ce que les gens veulent, ce que la société veut. Et il n'y a pas de planification par un groupe d'individu pour décider de comment la société va continuer, ce sont les gens qui auto-créent le marché, qui vendent, se vendent des trucs, s'achètent des trucs, font des trocs, échangent, donnent.
Ah bah voilà, j'avais mis pause, je relance, citation marxiste "ohh c'est triste, triste ces capitalistes qui sont pris dans leurs méandres". Il y a bien plus d'exemples de libéraux et encore mieux, de libertariens, qui ont surpassé ce paradigme de la production surproduction, et d'auto flagellation et d'un but de profit. Par exemple regardez le village de Pourgues. C'est un éco village auto géré et ils pronent une philosophie libertarienne. Ils ont laaargement dépassé le paradigme émis ici.
A 1h04 : bahhh ca a toujours existé. Pourquoi ne pourrait-il pas y avoir des gens qui accumulent (beaucoup) et des gens qui font la fête en consommant tout ? Les deux sont possibles et existent dans le monde occidental. 1h05 : bahh tu peux arrêter de bosser quand tu veux, tu n'es pas obligé. D'ailleurs ce sont plus dans les sociétés de groupe où tu es en soi toujours obligé de travailler tout le temps. Il le faut, tu ne peux pas t'arrêter, tu dois bosser, tu dois accomplir ta tache. Et d'ailleurs pourquoi, comment tu pourrais arrêter dans le monde actuel ? En ayant assez accumulé. Comme dans la nature, dans la montagne, tout seul, tu as cueilli 100 kg de noisette, tu as une source pas loin, tu peux peut-être essayer d'arrêter de travailler pour l'hiver...
Merci infiniment pour tous ces exposés. agréables, concis et clairs.
Travail, trois sens: le premier, le plus fondamental, lié à la thermodynamique, l'effort néguentropique: lutter contre la dégradation de notre structure propre. L'otium ensuite: le travail créateur, qui modifie le réel. Travail de l'artiste, du politique. Enfin le tripalium: le travail torture, contraint, assujetti. Que ces deux derniers sens se confondent en un seul mot est significatif.
Je vais voir si je change mais je ne suis pas d'accord vers 35-40 minutes, après ça a peut-être un lien avec le fait que la présentatrice ne me semble pas libéral et plutot socialiste au vue du début de la conférence précédente.
Le profit n'est pas le but final. Ou ça dépend comment on le pense, car le fait d'économiser, de conserver, etc. C'est primitif, banal. On peut se dire communiste, par exemple, et aller vivre tout seul dans la forêt dans la montagne. A un moment, et même directement je crois, si l'on trouve par exemple des biens de consommation, à consommer, à utiliser, pour survivre, l'on va les emmagasiner. On va les conserver. Ainsi par exemple on va cueillir des noisettes pour la suite de l'année. On accumule. On va aussi p-e essayer petit à petit d'améliorer la production de noisette, etc.
En plus de cela, on pourrait ajouter l'argent qui est un outil. D'ailleurs les libéraux ne voient que l'argent, le capital comme outil, pas comme fin en soi. Les libéraux aussi sont des gens incarnés qui tentent d'apporter de la VALEUR au monde. En fait pour la plupart des gens, le capital est un moyen, un outil, ou encore on peut viser à son accumulation pour plus tard... acheter, etc.
Et la présentation de l'idée grecque de l'économie, c'est exactement l'idée qu'un libéral s'en fait. Ce qui compte n'est pas combien je gagne, etc. ce qui compte c'est : qu'est-ce que je vais apporter au monde ? Qu'est-ce que je veux faire de ma vie ? Qu'est-ce que je peux faire ? Etc. Après, l'économie, le capital, l'entreprenariat, c'est un jeu.
D'ailleurs, en général, cette abnégation pour et envers le capital, ce sont les politiques socialistes qui veulent planifier et tout structurer. Or, une politique libérale est bien plus anarchiste et dans le "on verra bien" qu'autre chose. Le libéralisme c'est une base (droit naturel) et après on ne sait pas ce qu'il en sera du futur, l'on fait confiance dans l'humain et dans la vie. Laissons la vie se faire. Les gens vont créer d'eux-mêmes, etc. L'argent, le capital n'est qu'un moyen et peut même disparaitre, on s'en fout, ce n'est qu'un outil, un relais, un point de relai.
A la limite c'est la personne qui doit planifier comment elle fait, comment elle va faire pour subvenir à ses besoins, etc.
Et également, bien sur, il peut exister des corporations, des asbl, associations, etc. pas de problème.
A 40 minutes : bahhh je sais pas, regarde en toi même ? Pourquoi tu vas manger ? Parce que tu as faim. Mais pourquoi as tu acheté à manger ? Pour pouvoir manger quand tu as faim. Mais pour pouvoir acheter, tu as du travailler pour obtenir de l'argent ou pour récolter ce bien. Etc. Si cela ne vient pas de toi, cela vient d'où ?
Après je suis d'une pensée plutot déterministe, etc. et je ne crois pas au libre arbitre, et je crois même que nous sommes comme des particules d'un grand tout, peut-être agissant robotiquement, etc. Bref. Mais ça n'avance pas le schmilblick si je te dis que nous sommes dieu qui agit (par exemple).
42 minutes : wolalala c'est quoi de cette thèse socialo-communiste ??? L'économie n'est PAS à somme nulle. On peut "créer de l'argent", des biens, des choses à vendre, à échanger, à DONNER aussi bien sur. Et quand j'achète du pain, je donne de l'argent, le boulanger est gagnant, et j'ai du pain, je suis gagnant.
44 minutes, je ne l'avais pas relevé lors de la première conférence mais la dame dit "heureusement ce n'est pas encore total, il y a bien sur des gens qui résistent à ce type de valeur"
Donc voilà ce sont des valeurs mesquines, mauvaises, la présentatrice est au-dessus de cela, elle est dans le camp du bien, il faut abattre ce genre de valeur, ce sont de mauvaises valeurs, c'est le mal, le diable, c'est ce qui cause la douleur de tous dans l'humanité du monde entier de l'univers de l'infini matérialité"
Après, je suis d'accord que nous sommes dans des imaginaires. Bien sur ! Mais toutes les théories, toutes les philosophies ne racontent que des romans. La seule réalité est l'unité, l'unicité universelle voire absolue. C'est tout ce qu'on a sous la main.
Mais l'homme essaie de s'y retrouver et de créer quelque chose de pas trop cabosser. C'est ça le truc.
Nan mais là ça part en couille...
Ici maintenant sur les dominants ou oppresseurs, je ne sais pas quoi. Bah le "dominant" sous régime purement libéral c'est quelqu'un qui a entrepris ou dont la famille a entrepris avant et a créé. Idéalement ce serait même sous anarco capitalisme vraiment cela.
Et en ce moment il y a encore des monarques qui dirigent tout le monde contre l'avis de tout le monde (seulement certains ont élu un président, etc.).
Mais auparavant c'était des monarques roi, des empereurs qui se sont imposés par la force.
Avant c'était des tribus avec chef autoritaire, peines capitales, etc.
C'était l'anomie. C'est devenir des empires, des royaumes... Maintenant malheureusement on est encore dans des royaumes mais à peine moins exigeant (je dirais même : souvent plus exigeant ! regardez toutes les règles, les lois, les impositions (impots), etc.).
On n'est pas encore sous l'anarchie : une société sans chef mais qui s'auto-régule librement et sans que personne ne nuise à personne.
Et c'est bien la voie libérale qui est la plus proche de cela : il n'y a pas de chef, l'entrepreneur n'est pas ton chef, tu n'es pas obligé de lui obéir. Tu peux t'en aller, rompre le contrat, etc. Tu es libre. Tu peux aussi créer ton truc et de par ce que chacun veut, chacun achète et ce qui subsiste est ce que les gens veulent, ce que la société veut. Et il n'y a pas de planification par un groupe d'individu pour décider de comment la société va continuer, ce sont les gens qui auto-créent le marché, qui vendent, se vendent des trucs, s'achètent des trucs, font des trocs, échangent, donnent.
Ah bah voilà, j'avais mis pause, je relance, citation marxiste "ohh c'est triste, triste ces capitalistes qui sont pris dans leurs méandres".
Il y a bien plus d'exemples de libéraux et encore mieux, de libertariens, qui ont surpassé ce paradigme de la production surproduction, et d'auto flagellation et d'un but de profit. Par exemple regardez le village de Pourgues. C'est un éco village auto géré et ils pronent une philosophie libertarienne. Ils ont laaargement dépassé le paradigme émis ici.
A 1h04 : bahhh ca a toujours existé. Pourquoi ne pourrait-il pas y avoir des gens qui accumulent (beaucoup) et des gens qui font la fête en consommant tout ? Les deux sont possibles et existent dans le monde occidental.
1h05 : bahh tu peux arrêter de bosser quand tu veux, tu n'es pas obligé.
D'ailleurs ce sont plus dans les sociétés de groupe où tu es en soi toujours obligé de travailler tout le temps. Il le faut, tu ne peux pas t'arrêter, tu dois bosser, tu dois accomplir ta tache. Et d'ailleurs pourquoi, comment tu pourrais arrêter dans le monde actuel ? En ayant assez accumulé. Comme dans la nature, dans la montagne, tout seul, tu as cueilli 100 kg de noisette, tu as une source pas loin, tu peux peut-être essayer d'arrêter de travailler pour l'hiver...