71 Fragments d’une Chronologie du Hasard (1994) | Le Bon Plan #7

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  • čas přidán 20. 09. 2020
  • TW : Cet épisode montre des images de fictions incluant de la violence conjugale, des armes à feu et du sang. Dans une veine de cinéma néo-réaliste on parle d’Haneke dont le cinéma cru frôlant avec l’approche documentaire donne au plan séquence toute sa force.
    71 Fragmente einer Chronologie des Zufalls (Wega Film) est un film de Michael Haneke sorti en 1994 produit par Veit Heiduschka.
    Le film est disponible en VOD sur les plateformes suivante : www.justwatch.com/fr/film/71-...
    Sur la question des violences faites aux femmes :
    Signalement en ligne de violences sexuelles et sexistes : www.service-public.fr/cmi
    Numéro dédié aux violences conjugales : 3919
    Sans oublier de suivre l’organisation #NousToutes
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    _________________________________________
    Le Bon Plan - épisode 7
    Conception, écriture et réalisation : Morgann Gicquel | Twitter : @Morgann_Gicquel | www.therealmorgann.com
    Direction artistique : Lise Favoino
    Animation du N : HOPIZ | / hopiz
  • Krátké a kreslené filmy

Komentáře • 8

  • @ferrierjulie
    @ferrierjulie Před 3 lety +1

    Finalement j'ai trouvé le temps et le courage de le regarder et en premier lieu, merci pour l'alerte, très peu de gens y pensent.
    Je suis en train de boucler un papier sur la représentation des violences conjugales et leur banalisation, leur romantisation, etc, et ça tombe assez bien pour créer un équilibre et ouvrir un questionnement sur le sujet.
    J'aimerais beaucoup inviter à découvrir ta vidéo si ça te va ?
    Je te ferai relire le papier en amont, le cas échéant, que tu puisses aussi confirmer que le contexte global du propos te va, je ne voudrais pas amener une approche biaisée non plus.
    Hâte du prochain épisode quand même, ça reste très sombre comme thème.

    • @TardisInParis
      @TardisInParis  Před 3 lety

      Julie FERRIER avec plaisir pour l’intégrer sur l’article que tu trouveras pertinent !

  • @kevinricharte8059
    @kevinricharte8059 Před 3 lety

    2:33 Il semble y avoir un léger parti pris dans le montage, ou alors ce n'est que moi.
    Le plan en question est particulièrement bien interprété par les acteurs et cette violence peut en effet se représenter avec plus de force lorsqu'elle parait normal... Même si pour ma part, elle ne m'affecte en aucun cas.
    Je trouve ça toujours bon de voir ce qu'on peut trouver de positif dans ce type de cinéma, particulièrement dans ce que je ne suis pas capable de voir au delà de l'indifférence que cela me procure.
    Clairement je ne fais pas partie du public visé par Haneke car là où il veut montrer une forme de réalité sans compromis, je ne vois qu'une retranscription fade d'une chose que je connais déjà par le biais d'autres formes de media ou de témoignages, dans le cas présent la violence conjugale.
    Ce n'est clairement pas juste de reprocher à un réalisateur de retranscrire son récit par un style qui lui est personnel et de ce fait je ne le remettrais pas en question, même si j'ai envie de dire que ce style ne correspond pas à ma philosophie personnelle.
    Représenter sa violence par sa "banalité" peut avoir pour moi le même aspect négatif que représenter la violence en l'idéalisant (Hello Zack Snyder!).
    Dans le premier cas, elle peut produire l'inverse de ce que je suis censé ressentir parce qu'il y a un choix très conscient de ne pas réellement raconter une histoire. Or pour moi, sans histoire il n'y a pas de vie humaine, et c'est ce manque de connexion avec un récit qui ne me permet pas de m'intégrer dans une diégèse où je peux "croire" en ce que je vois, que je m'y engage personnellement et donc que je puisse me sentir indigné ou meurtri pour eux.
    C'est un peu extrême comme comparaison, mais Requiem for a dream m'a vraiment fait sentir cette violence auto-infligée, ce dégout et cette douleur parce que justement je m'intéressais aux histoires que vivaient ces personnages.
    Je m'estime chanceux que tu ais pris le temps de faire cette analyse car honnêtement je ne sais pas si j'aurais été amené à voir ce film où même m'y renseigner desssus, c'est clair que ça ne fera pas le plus de vue mais ça ne minimise en rien sa pertinence.
    ps: sinon le plan séquence du Tintin de Spielberg (qui à mes yeux révolutionne dix fois plus le cinéma que ce que comptait faire Cameron avec Avatar) a-t-il une chance d'avoir son analyse?

    • @lisefav919
      @lisefav919 Před 3 lety +2

      Bonjour vous :)
      Je me permet de vous répondre parce que votre commentaire m'a fait un peu tiqué !
      Est-ce que, quand vous regardez les infos, vous êtes insensibles à certaines news violentes (fait divers, maladie, guerre etc) ?
      Là également, on ne connait pas forcément l'histoire humaine derrière, et pourtant en géneral ces évènements arrivent à activer notre empathie.
      Je comprend que ce ne soit pas le cinéma qui vous fasse vibrer, mais je trouve ca dommage que vous ne soyez pas touché ou choqué par cette scène.
      Calme ou pas, une violence est une violence.
      C'est bien pour ça qu'aujourd'hui on a tant de problèmes avec les violences conjugales justement, car ca commence à de toutes petites choses même moins fortes que celle présentée ici (insultes, pressions etc) et les gens les ignorent.
      Bonne journée !

    • @kevinricharte8059
      @kevinricharte8059 Před 3 lety

      @@lisefav919
      Bonjour,
      Je suis navré si mes propos ont pu vous contrarier.
      Si je vous ai donné l'impression que je n'accordais pas d'importance à l'indignation que l'on puisse ressentir face à ce genre de scène, sachez que je ne le pense pas.
      Pour répondre à votre question, mon indifférence résulte d'une distance que je souhaite préserver entre les problèmes qui concernent mon entourage et les trop nombreux malheurs extérieurs sur lesquels je n'ai aucun pouvoir.
      Nous manifestons tous des différences dans nos manières d’observer la vie et pour ma part j’ai plutôt l’impression de d’abord avoir besoin de percevoir avant de m’autoriser à ressentir.
      Cela ne m’empêche pas d’analyser le monde qui m’entoure, et de trouver cela simplement injuste et inconcevable que de tels malheureuse peuvent exister, sans pour autant que je doive me sentir mal physiquement ou intellectuellement.
      Pour être plus précis, les informations identifiées comme « négatives », mais qui ne m’impactent pas directement ou mon entourage, ont besoin d’être traitées comme quelque chose de factuelle avant que je ne puisse m’y impliquer émotionnellement.
      J’ai simplement l’impression que n’importe quelle forme de violences ou d’injustices sont des aberrations tellement évidentes qu’il est parfois un peu difficile pour moi de comprendre le fonctionnement de leur dénonciation quand on se contente de « simplement » les montrer comme dans ce genre de scène.
      D’où l’importance à mes yeux de représenter ce genre de situation d’une façon différente de ce que les informations décrivent ou de ce qu’on peut supposer lorsqu’on se projette dans ce genre de situation. Plutôt que d'être confronté au fait, je me sens plus impliqué face au pourquoi.
      Comme dit précédemment, mon manque de sensibilité face à ce genre de représentation n'a pas à faire pencher la balance sur un quelconque jugement de qualité, seulement un constat que cette manière là de s'exprimer ne peut pas me toucher.
      Je ne suis pas choqué par ce cinéma, parce que je ne souhaite pas m'infliger volontairement une violence qui n'a pas besoin de me convaincre qu'elle n'a pas lieu d'être.
      Bonne journée à vous également

  • @MasterPlisk
    @MasterPlisk Před 3 lety +1

    ce plan est ... glaçant...

    • @TardisInParis
      @TardisInParis  Před 3 lety +1

      thierry boursac C’est fou. Alors qu’il n’y a pas beaucoup d’artifice.
      Un film qui explore très bien la question de la banalisation de la violence au cinéma c’est : Tesis (1996) d’Alejandro Amenábar, très intelligent dont je parlerais en octobre sûrement avec Halloween qui approche.

    • @MasterPlisk
      @MasterPlisk Před 3 lety +2

      @@TardisInParis C'est la force du cinéma, (et des réalisateurs) d'arriver à nous saisir, sans pour autant en montrer trop ni être dans l'exagération.