Le négatif est-il le ferment du meilleur ?, par Etienne Klein (2/2)
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- čas přidán 20. 08. 2013
- Etienne Klein est Directeur de recherches au CEA
Intervention donnée dans le cadre de l'Université d'été Sciences, éthique et société 2013, organisée par l'Espace éthique/Ile-de-France les 11 et 12 juin 2013, sous le Haut patronage du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche.
Derrière l'idée générale de progrès, quelque soit la définition particulière qu'on en donne, on trouve toujours la conviction qu'on peut relativiser le « négatif », que le « pur négatif » n'existe pas, car il n'est jamais que le ferment du meilleur. Le négatif est considéré comme ce sur quoi on va pouvoir agir pour le sortir de lui-même, c'est-à-dire, justement, de sa négativité. Se déclarer progressiste ou moderne, c'est donc croire que la négativité contient une énergie motrice que nous pouvons utiliser pour la transformer en autre chose qu'elle-même.
Mais il semble bien que cette espérance se soit ternie : nous sommes entrés dans « l'après » de cette idée, dans une phase irréversible de critiques, de doutes. Certains parlent de « postmodernité ». Mais comment la définir ? Peut-être en disant que la postmodernité, c'est la modernité moins l'illusion. L'illusion dont il est ici question était celle de la possibilité d'un état final, définitif, où il n'y aurait plus rien à faire d'autre que de continuer, de répéter, sans avoir à déployer autant d'efforts que ceux consentis pour parvenir à cet état.
Nous tenterons de voir, sur des exemples concrets, comment ce basculement produit des effets sur les relations entre la science et la société.
Merci, bravo pour cette performance : )
Je vous remercie de partager cette passionnante vidéo.
Merci Monsieur Klein pour cette conférence passionnante.
La conclusion est un bon consensus entre des pensées ou des réalités divergentes...
Il nous reste à poser la véritable question car tout se définit et tout se questionne...
L'avenir de quoi et de qui?
( il n'y a pas de verbe à ma phrase car elle fait suite à votre proposition. ).
Nous sommes en fait des mémoires du passé, des voyageurs du présent et des changeurs de futurs.
Donc passé et présent sont unique et futur est pluriel. Cette approche du futur me fait penser au principe de causalité :
Même si les futurs ne se sont pas passés il est vrai, jusqu'à ce qu'il se réalise, qu'un d'eux va arriver.
le negatif semble crée en effet,
mais non observable macroscopiquement (relativement), comme le 0 ou vide.
" ..le ferment du malheur ".
tout à fait d'accord avec le titre !
L'idée de progrès
Le degré d'espoir
Anagramme extraite d'« Anagrammes à la folie », Jacques Perry-Salkow & Sylvain Tesson, édition des Équateurs, 2013.
Excellent Monsieur Klein!
La succession de l'Harmonie et du Chaos .
Ceci est-il la partie 2 ou bien la partie 3 ? Dans ce dernier cas, il faudrait mettre en ligne la partie 2. A l'heure actuelle, la vidéo appelée partie 2 est en fait la même que la partie 1.
14:02 Hume : Les hommes sont plus dirigés par leurs passions que par leur raison
Merci pour ce partage !! Tellement interessant !!! Merci Professeur !!
c'est drole ce passage sur le progrès et le verbe progresser ... ÉVIDEMMENT ce n'es pas toujours en bien : Les indiens progressaient à travers la forêt dense ..
OU "Elle a progressé en anglais" ... différent
A ce moment là , il est possible de progresser en régressant .. on progresse dans l 21eme siecle dans une société en pleine régression.
Brillant
Le Présent est limité à combien de temps?
Un point de vue intéressant serait peut-être de considérer la Modernité sous l’angle des niveaux de langage. Le passage du Moyen-Age à la Modernité se fait par un saut qualitatif : le passage d’un niveau d’ordre 1 à un niveau d’ordre 2, c’est-à-dire à un métalangage, un langage au carré, un langage sur le langage. Ce mouvement est consubstantiel à la capacité de réflexivité, de retour sur soi, d’esprit critique, en un mot à la subjectivité. La logique de cette évolution a été poussée à l’extrême (culte de la Raison) jusqu’à se fracasser sur le paradoxe tautologique autoréférentiel (Gödel, etc.). D’où la naissance de la Post-modernité avec l’idée désabusée que Charbonnier n’est pas être maître chez soi. Ce cheminement est très visible dans l’Art. En effet, à la métrique de la Modernité a succédé la mise en scène de l’Absurde, lien profond unissant l’Art contemporain sous sa diversité apparente.
Le principe de précaution est appliqué d'une manière inversement proportionnelle aux bénéfices financiers dégagés. Ainsi malgré le danger spécifique, les cigarettes sont vendus et les centrales nucléaires sont construites parce que l'intérêt financier est grand.
l'esprit des lumières a aussi cohabité avec l’esclave , faut pas l'oublier!
et c'est bien sûr, sans parler des idées racistes de certains penseurs des lumières ici cité ..
Je suis surpris par certains commentaires qui entrent dans le debat. Et cherche une prise de position.
Je ne connais pas celles de M Klein (/*j'aime prononce "claïne", qulin etant une francisation d'un mot perdant tout son sens,et porte par suffisament de gens pour ne pas etre pejoratif*/) sur le nucleaire, les pesticides, etc. Meme s'il travaille au CEA, je m'abstiendrais de conclure. Si qq'un a un article ou il les donne?
Dans tous les cas, je crois qu'il ne cherche pas a debattre e ces questions ici, mais bien de donner les conditions d'un debat. Sans lesquelles ce debat, dit il n'aura pas lieu (ces debats). Il y introduit en tant que scientifiues et onne les limites de ce que les sciences peuvent dire, et ajoute qu'elle pourrait promettre des choses qu'elle est incapable de dire.
Il insiste sur le fait qu'on oppose de facon erronee des valeurs qui ne le peuvent.
Alors, expliquez moi pourquoi parler d'ogm et d'interets financiers. non que cela soit interdit, mais je trouve qu'il ya un raccourci et je ne vois pas comment rattache ca a la conference.
Alors que ce qu'il dit me semble indispensable aux opposants de l'enfouissement de Buhr(orthogrzphe?). Il faut un jour creer les conditions d'un debat, pour qu'ils puissent prendre la parole, faire part de keurs inquietudes, et qu'il creent leur argumentation. Qu'ils puissent demander les donnees, voire avoir un argument serieux disant que le secret defense empechant l'acces, 'on n'en veut pas'. La quantite surtout la precison et la pertinence des donnees fournies, la verification de la realite de ces donnees est un enjeu. on en parlera pas s'il n'y a pas de debat.
Que chaque parti puisse ensuite mettre en opposition les points de vues. (Et non qque chacun s'attelle au sien). Pour enfin, commencer a mettre face a face des arguments. !j'ai vu des debats ou personne n'assimilait les arguments d'autres "debatteurs". Un brouhaha ou personne ne s'entend.... L'organisation du debat est un enjeu majeur. Le temps de maturation des idees entre les rencontres. De bien voir voir ce que l'opposant a ces exigences a d'indispensable (exemple bete, 'opposer a tout prix en oubliant que l'on veut soi meme de l'energie est sterile... ' bete connu et parlant, on parlera d'autres enjeux et oppositions de point de vues quand s'elevera le debat). tout ceci prend du temps, et ne se fera pas si l'on tue le debat.
J'ai d'ailleurs bien peur que M Klein ne sous-entendait que les activistes se tirent une balle dans le pied en empechant le debat, et qu'ainsi l'enfouissement se fasse sans leur avis. Apres, rien n'est organise comme dit, sur la facon dont on tranchera: l'enjeu serait la d'abord, pour qu'on soit ecoute.
Du ponit de vue des valeurs, qu'est on pret a sacrifier face a l'arret des centrales? ou le contraire? On est loin de la sur la place publique.
Mais je ne crois pas que M Klein essayer de faire taire les opposants aux centrales ni a ceux du pesticides, il essayer de mettre en oeuvre un debut de reflaxion pour rendre le debat possible.
desole pour ce premier jet long et trop vite ecrit
zut les /* devient du gras
Je suis d'accord avec votre perception du point de vue de M. Klein, si celui-ci es tranché sur des questions d'utilisation des énergies, il ne les affiche pas clairement. Etant donné son implication au CEA, cela semble bien naturel.
Il dénonce le fait qu'il s'agisse de questions de fond et qu'une politique sur ce sujet doit être comprise dans sa globalité et avoir une logique au contraire de la situation actuelle où on déclare des avis clairs (Plus d'OGM, plus de nucléaire) tels des slogans publicitaires sans détailler un raisonnement.
A croire que le peuple n'aime pas le raisonnement mais préfère voir des personnes lancer des idées avec convictions.
Merci d'avoir écrit ça. Je pense également que monsieur "Claïne" est militant pour un débat constructif avec des gens préparer à aborder les sujets.
Les lumières sont lucifériennes.
+Anti-Lcifer Adam forcément !lucifer voulant dire porteur de lumière
oui, mettre les désirs en avant de la vérité !
Je me suis déconnectée de mon plein grès après ~ 1,51 mn et vous ?
J'ai regardé l'intégralité de cette conférence, comme je le fais pour toutes les autres que je lance, et serais même ravi d'en entendre davantage. Heureusement CZcams ne manque pas de belles conf' de ce type, que ce soit avec mr Klein ou d'autres.
tres bonne vidéo, mais faut arrêter d’en vouloir à se garçon qui a utilisé uniquement son ressenti pour argumenter le fait qu’il ne soit pas d’accord avec Albert Einstein, je pense que par là il voulais dire cette théorie m’échappe elle est contre intuitives donner moi plus d’arguments pour la comprendre et m’en convaincre
Possible, mais en ce cas il s'est fort mal exprimé. Il eut mieux valu qu'il dise "Mr, j'ai bien compris ça et ça, mais je n'arrive pas à comprendre ça..." Et là, mr Klein aurait probablement trouvé une autre tournure de phrase, un exemple qu'il n'avait peut-être jamais donné, pour éclairer l'élève.
Moi j’aime ce que raconte Le Professeur Klein ! Le fond de son discours me passionne…
Mais à voir le peu de visites est la preuve de son incapacité à susciter de l’intérêt, à transmettre et à enseigner ! Son attitude et sa réflexion vis-à-vis de l’élève qui parle de son ressenti me navre. Ce Professeur manque vraiment de pédagogie ! Ce genre de réaction et d’attitude explique le manque d’intérêts des jeunes pour la science. Ce Monsieur a oublié d’approfondir ses connaissances en science de l’enseignement ! N’y aurait-il pas là-dessous une espèce de paresse intellectuelle que de ne pas vouloir apprendre les techniques pédagogiques ? Et justement ce Monsieur évoque les lettres des poilus… Si on s’applique à lire ces lettres on serait surpris par la qualité de l’écriture…Aujourd’hui nos enseignants, grisés par leur pouvoir que leur confères la somme d’informations qu’ils ont accumulés, sont incapables de former correctement nos jeunes…..
Et bien et bien... Il semblerait que certaines personnes n'existent que pour critiquer les autres, même lorsqu'il n'y a pas de quoi. Pour ma part, c'est en écoutant messieurs Klein, Aspect, Lehoucq ou Elbaz, que je regrette de ne pas avoir fait des études poussées pour avoir eu des prof' comme eux. Je crois que je n'aurais pas voulu rentrer chez moi, je les aurais assailli de questions après les cours, et ma mère aurait porté plainte, pensant que j'étais séquestré :D
Plus sérieusement, il le dit bien clairement : il était enchanté qu'un élève mette en doute les découvertes livrées par les physiciens des précédentes générations, comme Einstein.
Il pensait certainement avoir devant lui un nouveau grand génie qui allait révolutionner la science, peut-être même trouver LA "théorie du tout"... Mais quand l'élève, pour "argumenter", lui dit "Je ne sais pas, je ne le sens pas." :/
Pardon mais c'est juste que l'élève est un imbécile, et assez prétentieux pour s'imaginer que son ressenti avait une importance suffisante pour pouvoir nier les connaissances que les physiciens nous ont apporté. Vous n'allez pas dire à cet élève "c'est bien, mais dommage que tu ais un mauvais prof" quand vous voyez que de toute évidence, quand celui-ci montre du doigt la Lune, l'élève regarde le doigt !
Je ne sais pas comment il s'est retrouvé là, mais cet élève n'avait pas le niveau pour progresser au point d'être dans cette classe.
Ecouter et accepter ce qu'enseigne le prof', c'est bien aussi, vous savez. C'est ainsi qu'a progressé l'humanité durant longtemps, avant que ça parte en cacahuètes fin 20ème siècle, quand autorité n'est plus devenue signe de respectabilité mais de fascisme, à contester d'urgence. :/