Je vous emmène en visite à Lille en patriarchitecture ?

Le plus grand monument historique du centre de Lille, la CCI. Splendide avec son beffroi dresse, afin de rappeler le saint pénis, sauf qu’au moins le beffoi, il carillonne et il donne l’heure, lui.
C’est vachement plus rare de savoir ainsi se rendre utile pour un penis vous en conviendrez.
Dans le grand hall, nous prend en otage une énorme fresque non-mixte représentante des mascouills habillés.
À quelques mètres d’eux, cachées, dans une petite salle anodine pour décorer les murs, des femmes nues.
Eux s’inscrivent dans l’histoire de fRance, représentent des ouvriers à l’armée en passant par l’entreprise, le politique et la religion, ils oppriment même des equidé•es au passage en parlante de choses sérieuses (leurs couills).
Et elles dansent devant des pervers de satyres animalisés pour nous faire croire que le problème ce sont les boucs et pas juste ces mecs-là de la fresque justemente.
Eux sont la plus part vieux et moches.
Elles à la contraire belles et adolescentes.
Eux représentent des mecs qui ont vraiment exister avec leurs noms dessous.
Elles sont des allégories de muses mythologiques.
Aucune femme n’y trouve Femmage.
Eux sont représentés comme des individus pensants.
Elles sont des objets sexuels à leur service à eux.
Et la chambre du commerce et de l’industrie de Lille ne se dit pas qu’elle serait temps de changer la déco. Ben non pourquoi.
Si l’équivalant en niveau d’oppression concernait des catégories de personnes parmi lesquelles on trouve des hommes, ça ne passerait plus.
Les femmes ne sont toujours pas considérées comme des personnes.
Et comme disait la grande Andrea Dworkin la féminisme reste l’idée radicale selon laquelle les femmes sont des personnes.
On n’est pas rendues.
Mais heureusemente j’y ai jouée avec Capital Filles pour des lycéennes alors on respire. Même… on resmeilleure !
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