Le remonte pente

Sdílet
Vložit
  • čas přidán 26. 08. 2018
  • COUPLET 1
    Mon ancien quotidien une merde fraîche sur une autre
    Eclaboussant ma mère emmerdée par une autre
    S’imaginer sortir de ce cauchemar à d’autres
    Une merde de vie qu’on souhaiterait pas a d’autres
    A rêver de murs avec de la peinture
    Ou au moins bouffer autre chose que du pain dur
    Voir rien ou rien voir pour son futur
    Voir sa petite sœur de 12 ans aigris, fut dur
    Devant mes copines les sourires s’irradient
    Dans la poche droite, ticket alimentaire de l’ADISS
    On est comme une équipe de foot, qui part a dix
    Depuis l’envol de notre père, au paradis
    Comment rouvrir les yeux après avoir subi ?
    Comment se mettre à la page sans avoir suivi ?
    On a tout fait pour s’en sortir, peu nous ont suivi
    Il a fallu, faire le renard sans avoir Kyubi
    REFRAIN
    Et si, mon passé me fracasse la tempe
    Dis toi qu’au delà de la fierté, y’ a la trempe
    Quand certains ont une côte, j’en remonte trente
    Je te jure, je me suis agrippé sur ce putain de remonte pente
    COUPLET 2
    Tout se dégrade pour moi le girondin
    Depuis que j’ai le même teint que le grondin
    Auto marginalisé, dans une vie de rônin
    Dans laquelle, mieux être la lame que le rondin
    A chercher les coups, on finit sous une pluie
    Un détail comme les réveils avec beaucoup de pluie
    Va savoir comment j’ai gardé la santé ?
    A trop tirer sur les longues nuits d’hiver ganté
    Je me retrouve dans un foyer, y desserre les poings
    J’y redécouvre un premier luxe avec leur lit d’appoint
    Enfin, là, je souris devant ma facture d’eau
    Ma petite souris, y’a 24 mois, j’étais encore un clodo
    De la rue à l’appart, j’ai gardé le hic
    Je commence à me refaire car pas tout te quitte
    On m’a dit qu’ici seul le mistral te pique
    Je lâcherai pas le remonte-pente jusqu'à atteindre le Pic
    REFRAIN
    COUPLET 3
    Je m’y suis agrippé sur ce putain de remonte pente
    D’où ma démarche lente couplée au regard axial
    À cause d’elle, j’ai l’iris glacial
    Et ce mal qu’on peut guérir par aucune plante
    Infecter d’expérience, à force d’analyser
    Sachant discerner, la franchise, l’anxiété
    Je sens la tristesse, la joie, la mesquinerie
    La détresse, la foi, aussi l’hypocrisie
    Lire dans les yeux, beaucoup en sont champions
    Faut que je reste indéchiffrable même par Champollion
    Expression volontaire de mon image extérieure
    Le plaisir quand on me dit comme t’es rieur
    On voit celui qui écrit sur du canson
    Le type qui siffle comme un pinson
    Je suis celui qui prie sans religion
    Je suis celui qui crie sans aucun son
    Textes : liñk el patriota
    Instur : Ka oniryx
  • Hudba

Komentáře • 1