Josquin des Prés (around 1440-1521) - Missa L’Homme Armé *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-04:40) Missa L’homme armé super voces musicales Kyrie (00:00) Gloria (04:59) Credo (12:05) Sanctus and Benedictus (20:29) Agnus Dei (29:57) - Missa L’homme armé senti toni Kyrie (40:32) Gloria (44:10) Credo (50:51) Sanctus and Benedictus (1:00:25) Agnus Dei (1:05:28) -- The Tallis Scholars Directed by Peter Phillips Recorded in 1989 Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr -- Il a existé au moins 31 Messes basées sur la mélodie de L'homme armé à l'époque de la Renaissance. Josquin des Prés en écrivit deux qui se situent environ à mi-chemin, entre celles de Dufay et d'Ockeghem d'une part, et celles de Morales et de Palestrina d'autre part (chacun en écrivit deux). Il est tout à fait précieux de pouvoir entendre les compositions de Josquin à la suite dans la mesure où l'on pense que, tout en écrivant la première Super voces musicales, il concevait de nouveaux défis en matière de composition qui s'exprimèrent dans Sexti toni. Une interprétation sur disque de Super voces musicales offre un intérêt supplémentaire, car je pense que, compte tenu de sa longueur et de la tessiture de ses parties vocales, il serait pratiquement impossible d'interpréter cette oeuvre en concert dans son intégralité. - La source sûre la plus ancienne de la mélodie de L'homme armé est un manuscrit napolitain de la fin du XVème siècle qui comporte six Messes anonymes basées sur cette chanson. On peut traduire le texte ainsi: 'Craignez l'homme armé; on a fait dire à chacun de revêtir un haubergeon de fer', ce qui est peut-être une référence à une croisade contre les Turcs (voir Lewis Lockwood dans le New Grove). Cette version napolitaine de L'homme armé pose deux problèmes non résolus: s'agissait-il à l'origine d'une chanson monophonique ou de la partie de ténor d'une chanson à trois voix ayant disparu? Existait-il à l'origine d'autres vers, comme la construction avec refrain semble le suggérer? Outre les compositeurs déjà cités, il y eut des Messes fondées sur L'homme armé écrites par Busnois (dont Pietro Aaron dit en 1523 qu'il fut le compositeur originel de la chanson), Regis, Tinctoris, Obrecht, Brumel, Mouton, de Silva, Carver et plusieurs autres. Carissimi conclut la série au XV11ème siècle et paracheva la tradition avec une oeuvre à 12 voix. - A la première écoute, les deux Messes L'homme armé de Josquin n'ont rien de commun. L'on peut supposer très simplement que Super voces musicales était une composition médiévale, et Sexti toni une oeuvre de maturité de la Renaissance. Or, à en croire le manuscrit, toutes deux dataient probablement de la période dite intermédiaire de Josquin qui s'acheva vers l'année 1500, bien que l'on présume que Super voces musicales fut écrite en premier. Elles furent imprimées toutes les deux par Petrucci en 1502. - Le titre Super voces musicales indique que la mélodie de L'homme armé est citée tour à tour sur chaque note de l'hexacorde. Cette montée commence sur le do dans le Kyrie, continue sur le ré dans le Gloria, le mi dans le Credo, le fa dans le Sanctus (redonné en entier dans les deux Hosannas), le sol dans le premier Agnus Dei (incomplet) et le la dans le troisième Agnus (à ce stade, elle a fini par devenir trop haute pour être chantée par les "ténors" et a été confiée à la voix la plus haute). Les seules parties qui soient totalement libérées de cet air sont 'pleni sunt caeli', le Benedictus et l'Agnus Dei 11 - le Benedictus et l'Agnus Dei II étant des canons de mesure respectivement à deux et trois voix. Le second Agnus estparticulièrement compliqué du fait que le canon à trois temps est confié à la voix la plus haute et s'oppose aux différents rythmes binaires des deux voix en dessous. Les secondes moitiés du Gloria et du Credo (qui commencent à 'Qui tollis' et à 'Et incarnatus est') sont basées sur la mélodie inversée avec, dans le Credo, un exposé supplémentaire de la mélodie initiale, à partir de 'Confiteor' dans un rythme syncopé. - C'est parce que cette Messe présente une structure mathématique plus apparente que Sexti toni qu'elle semble la plus ancienne des deux. Tout aussi peu caractéristique de la musique de la Renaissance tardive est la décision de Josquin d'écrire ici pour quatre voix qui se chevauchent en permanence: la voix du haut devenant basse, celle du bas devenant haute et les deux du milieu dans des registres à peu près complémentaires. Mais il savait sans aucun doute très précisément ce qu'il faisait, car la texture dense et caractéristique de cette Messe est tout aussi expressive, mais d'une manière différente, que l'écriture assez largement répandue de Sexti toni. - La Messe Sexti toni de Josquin (sur le sixième mode) porte ce nom parce qu'il a transposé la mélodie pour terminer sur le fa (par opposition au sol plus normal), en lui donnant une tonalité en majeur. Cet élément de transposition fait partie de ce qu'il a emprunté à Super voces musicales, bien que là, comme nous l'avons vu, il soit devenu un principe de construction. L'idée d'exposer la mélodie inversée vient également de l'autre Messe; mais au lieu d'exposer les formes directe et inversée à la suite comme précédemment, Josquin les expose ici dans le troisième Agnus Dei toutes les deux en même temps. Elles constituent les deux parties les plus basses dans un mouvement où le nombre des voix est passé de quatre à six, et où les voix du haut sont associées en deux canons à l'unisson. Alors que ceci révèle une virtuosité exceptionnelle dans la composition, le son même de cet Agnus final est des plus étranges, et évoque plutôt les méthodes de compositeurs modernes minimalistes tels que Philip Glass. - Le reste de l'oeuvre semble plus détendu, bien que l'on remarque en fait que Josquin essaie constamment de nouvelles allures, de nouveaux rythmes et de nouveaux arrangements pour l'air de L'homme armé, tantôt complet, tantôt réduit à quelques notes servant de base à un motif de basse contrainte ou à un canon. L'étendue du registre des parties à quatre voix donne à l'écriture le type de sonorité qui est associée à Palestrina. Josquin y eut constamment recours dans un sens imaginatif, et il ne le fit jamais mieux que sur 'Et resurrexit' dans le Credo. Parce qu'elle révèle tous ces aspects différents de son extraordinaire technique, cette Messe doit compter parmi les oeuvres les plus accomplies d'un compositeur qui fut longtemps considéré comme le plus grand de son époque. -- Josquin Des Prés - Motets + Presentation (reference recording : Choir of New College, Oxford) : czcams.com/video/x1QGeKWmEM8/video.html
En relisant encore une fois la Recherche du temps perdu j'écoute cette musique intemporelle. La pandémie a disparu, tout n'est que Paix, Beauté, Béatitude.
desPres, Palestrina, de Boismortier, Tallis - completely sublime. There are very few points in the aesthetic ethos that are as pure, clean, and SIMPLY and WHOLLY BEAUTIFUL ... but those composers found it.... the sublime.
There is something so beautiful in Josquin des Pres’ music. I find it some of the most moving music ever written. My first encounter with Josquin des Pres’ music was with the study of syncopation. I will never forget the first time I heard Absolom fili mi. Very profound music.
En écoutant avec bonheur ces pièces de Josquin des Prez, je m'associe pleinement au propos de Spinoza "Nous sentons et nous éprouvons que nous somme éternels" - merci Tallis Scholars
Joaquin des Pres and Gulliame Dufay were of the same importance as for the Baroque- J.S. Bach and Jan Dismas Zelenka . These composers of the early Renaissance were crowned as the masters of counterpoint and harmony. Both were very instrumental in developing western music.
La liturgia catòlica en todo su esplendor. Dos versiones de la Santa Misa, en un bellìsimo canto coral, que dispone el espìritu para la reflexiòn, la oraciòn y la exclamaciòn de alabanza.
Wie klar und harmonisch die menschlichen Stimmen sind! Sie sind bestimmt die besten Instrumente in der musikarischen Welt. Danke fürs wertvolle Onlinestellen wie immer!
I feel like Josquin is underrated. His importance in music history is always highlighted, but how many people willingly listen to entire pieces written before the 18th century? I genuinely believe he composed some of the most beautiful music ever written. Even though I'm not religious, Renaissance polyphony and Gregorian chants just feel transcendent.
I agree with everything you say, but I don't think Josquin is underrated. His stature as one of the greatest polyphonists is incontrovertible and widely acknowledged.
This recording by The Tallis Sholars of music by Josquin Des Prés, maybe the pinnacle of the Tallis choir's achievement. Has it been bettered? Josquin Des Prés marks a highpoint of musicality ... and is a foundation. It is fundamental to our understanding of the Western choral tradition, and to our music. The upload by HMRR is highly prized. With thanks.
Josquin was one of the greatest - if not THE greatest composer of early renaissance - a pupil of the fantastic Ockeghem. Like his master, he gave the music more emotional qualities than was standard in those times. Listen to his "Deploration" for his departed master. It reflects deep sorrow. Ouch!
My Musicology Professor (his Final Exam: "Describe the Universe in detail....and cite Specific Examples"...) once said that JSB was the culmination of 500 years of "Western Music," whatever that means (I call it "Articulate Music"). Others have said that this privilege belongs to Giovanni Pierluigi Battista di Palestrina. Over 4+ decades, I have come to believe that this Ultimate Honor is firmly held by Josquin. ...only an opinion worth no more than hot air...
At 54:53 there is an astonishing mi-contra-fa (simultaneous leading tone and lowered leading tone). In 12 years as a professional early musician, I never encountered any circumstance (or primary musicological source) that would require this. Does anyone know what notation might have backed up this decision? Or does anyone know if it was just a mistake? (This seems unlikely in a recording like this.)
It's on the word _sepultus_, 'buried', a deliberate sad smear of dirt on the harmony, and never mind musical rules. This Mass is an early example of word-painting in music -- just listen to Josquin's glorious enjoyment of major harmonies immediately afterwards at 'Et resurrexit'. To understand this music you have to understand Latin and the significance of the words in the Mass. Musicology is not enough.
Where is L'homme Armé itself at the start? Busnoir it may be written by , before the two Josquin Masses but it leads in and is the music piece around which they are based
If church was the only place someone heard music like this and smelled incense, I could see why so many could be convinced of heavenly places. Luckily all those are more readily available so you don't have to be bullied into tithing anymore to enjoy them. Huzzah for human advancement in such certain areas! Wish it was more lol
I love this music; I love Tallis Scholars' interpretation of anyone's works. But I want to ask if someone can just help me! You Tube does not give me (and probably loads of others) any helpful info whatsoever as to how to change that big "E" for Ellen to something else. For us non-IT people nothing is available that helps ME, the subscriber. I can help you tube improve, but I don't get anything back in terms of help. Can somebody just put this in simple, English words, step by step? Thanks in advance, Rescuer. Today's Sunday, Sept. 4, 2022 here in the USA.
Josquin des Prés (around 1440-1521) - Missa L’Homme Armé
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-04:40)
Missa L’homme armé super voces musicales
Kyrie (00:00)
Gloria (04:59)
Credo (12:05)
Sanctus and Benedictus (20:29)
Agnus Dei (29:57)
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Missa L’homme armé senti toni
Kyrie (40:32)
Gloria (44:10)
Credo (50:51)
Sanctus and Benedictus (1:00:25)
Agnus Dei (1:05:28)
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The Tallis Scholars
Directed by Peter Phillips
Recorded in 1989
Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr
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Il a existé au moins 31 Messes basées sur la mélodie de L'homme armé à l'époque de la Renaissance. Josquin des Prés en écrivit deux qui se situent environ à mi-chemin, entre celles de Dufay et d'Ockeghem d'une part, et celles de Morales et de Palestrina d'autre part (chacun en écrivit deux). Il est tout à fait précieux de pouvoir entendre les compositions de Josquin à la suite dans la mesure où l'on pense que, tout en écrivant la première Super voces musicales, il concevait de nouveaux défis en matière de composition qui s'exprimèrent dans Sexti toni. Une interprétation sur disque de Super voces musicales offre un intérêt supplémentaire, car je pense que, compte tenu de sa longueur et de la tessiture de ses parties vocales, il serait pratiquement impossible d'interpréter cette oeuvre en concert dans son intégralité.
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La source sûre la plus ancienne de la mélodie de L'homme armé est un manuscrit napolitain de la fin du XVème siècle qui comporte six Messes anonymes basées sur cette chanson. On peut traduire le texte ainsi: 'Craignez l'homme armé; on a fait dire à chacun de revêtir un haubergeon de fer', ce qui est peut-être une référence à une croisade contre les Turcs (voir Lewis Lockwood dans le New Grove). Cette version napolitaine de L'homme armé pose deux problèmes non résolus: s'agissait-il à l'origine d'une chanson monophonique ou de la partie de ténor d'une chanson à trois voix ayant disparu? Existait-il à l'origine d'autres vers, comme la construction avec refrain semble le suggérer? Outre les compositeurs déjà cités, il y eut des Messes fondées sur L'homme armé écrites par Busnois (dont Pietro Aaron dit en 1523 qu'il fut le compositeur originel de la chanson), Regis, Tinctoris, Obrecht, Brumel, Mouton, de Silva, Carver et plusieurs autres. Carissimi conclut la série au XV11ème siècle et paracheva la tradition avec une oeuvre à 12 voix.
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A la première écoute, les deux Messes L'homme armé de Josquin n'ont rien de commun. L'on peut supposer très simplement que Super voces musicales était une composition médiévale, et Sexti toni une oeuvre de maturité de la Renaissance. Or, à en croire le manuscrit, toutes deux dataient probablement de la période dite intermédiaire de Josquin qui s'acheva vers l'année 1500, bien que l'on présume que Super voces musicales fut écrite en premier. Elles furent imprimées toutes les deux par Petrucci en 1502.
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Le titre Super voces musicales indique que la mélodie de L'homme armé est citée tour à tour sur chaque note de l'hexacorde. Cette montée commence sur le do dans le Kyrie, continue sur le ré dans le Gloria, le mi dans le Credo, le fa dans le Sanctus (redonné en entier dans les deux Hosannas), le sol dans le premier Agnus Dei (incomplet) et le la dans le troisième Agnus (à ce stade, elle a fini par devenir trop haute pour être chantée par les "ténors" et a été confiée à la voix la plus haute). Les seules parties qui soient totalement libérées de cet air sont 'pleni sunt caeli', le Benedictus et l'Agnus Dei 11 - le Benedictus et l'Agnus Dei II étant des canons de mesure respectivement à deux et trois voix. Le second Agnus estparticulièrement compliqué du fait que le canon à trois temps est confié à la voix la plus haute et s'oppose aux différents rythmes binaires des deux voix en dessous. Les secondes moitiés du Gloria et du Credo (qui commencent à 'Qui tollis' et à 'Et incarnatus est') sont basées sur la mélodie inversée avec, dans le Credo, un exposé supplémentaire de la mélodie initiale, à partir de 'Confiteor' dans un rythme syncopé.
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C'est parce que cette Messe présente une structure mathématique plus apparente que Sexti toni qu'elle semble la plus ancienne des deux. Tout aussi peu caractéristique de la musique de la Renaissance tardive est la décision de Josquin d'écrire ici pour quatre voix qui se chevauchent en permanence: la voix du haut devenant basse, celle du bas devenant haute et les deux du milieu dans des registres à peu près complémentaires. Mais il savait sans aucun doute très précisément ce qu'il faisait, car la texture dense et caractéristique de cette Messe est tout aussi expressive, mais d'une manière différente, que l'écriture assez largement répandue de Sexti toni.
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La Messe Sexti toni de Josquin (sur le sixième mode) porte ce nom parce qu'il a transposé la mélodie pour terminer sur le fa (par opposition au sol plus normal), en lui donnant une tonalité en majeur. Cet élément de transposition fait partie de ce qu'il a emprunté à Super voces musicales, bien que là, comme nous l'avons vu, il soit devenu un principe de construction. L'idée d'exposer la mélodie inversée vient également de l'autre Messe; mais au lieu d'exposer les formes directe et inversée à la suite comme précédemment, Josquin les expose ici dans le troisième Agnus Dei toutes les deux en même temps. Elles constituent les deux parties les plus basses dans un mouvement où le nombre des voix est passé de quatre à six, et où les voix du haut sont associées en deux canons à l'unisson. Alors que ceci révèle une virtuosité exceptionnelle dans la composition, le son même de cet Agnus final est des plus étranges, et évoque plutôt les méthodes de compositeurs modernes minimalistes tels que Philip Glass.
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Le reste de l'oeuvre semble plus détendu, bien que l'on remarque en fait que Josquin essaie constamment de nouvelles allures, de nouveaux rythmes et de nouveaux arrangements pour l'air de L'homme armé, tantôt complet, tantôt réduit à quelques notes servant de base à un motif de basse contrainte ou à un canon. L'étendue du registre des parties à quatre voix donne à l'écriture le type de sonorité qui est associée à Palestrina. Josquin y eut constamment recours dans un sens imaginatif, et il ne le fit jamais mieux que sur 'Et resurrexit' dans le Credo. Parce qu'elle révèle tous ces aspects différents de son extraordinaire technique, cette Messe doit compter parmi les oeuvres les plus accomplies d'un compositeur qui fut longtemps considéré comme le plus grand de son époque.
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Josquin Des Prés - Motets + Presentation (reference recording : Choir of New College, Oxford) : czcams.com/video/x1QGeKWmEM8/video.html
.. Mj
So utterly beautiful. Balm for the wounded spirit in these troubled times!
Si vous n'avez pas la patience de tout écouter, prêtez l'oreille au moins à l'agnus Dei de la messe sexti toni... Un régal... Divin...
je vous prête volontiers les deux.
En relisant encore une fois la Recherche du temps perdu j'écoute cette musique intemporelle. La pandémie a disparu, tout n'est que Paix, Beauté, Béatitude.
desPres, Palestrina, de Boismortier, Tallis - completely sublime. There are very few points in the aesthetic ethos that are as pure, clean, and SIMPLY and WHOLLY BEAUTIFUL ... but those composers found it.... the sublime.
There is something so beautiful in Josquin des Pres’ music. I find it some of the most moving music ever written.
My first encounter with Josquin des Pres’ music was with the study of syncopation. I will never forget the first time I heard Absolom fili mi. Very profound music.
Although actually "Absalom, fili mi" is by Pierre de la Rue ;-)
@@olracsobi8352 Lugebat David Absalon
Lugebat David Absalon by Nicolas Gombert
This is one of the best recordings of all time.
En écoutant avec bonheur ces pièces de Josquin des Prez, je m'associe pleinement au propos de Spinoza "Nous sentons et nous éprouvons que nous somme éternels" - merci Tallis Scholars
Joaquin des Pres and Gulliame Dufay were of the same importance as for the Baroque- J.S. Bach and Jan Dismas Zelenka . These composers of the early Renaissance were crowned as the masters of counterpoint and harmony. Both were very instrumental in developing western music.
Thanks for your wonderful heart.
It is a wonderful masterpiece which has the magical power which reminds me of the happy happy days that my mother who loved when I was young fostered
La liturgia catòlica en todo su esplendor. Dos versiones de la Santa Misa, en un bellìsimo canto coral, que dispone el espìritu para la reflexiòn, la oraciòn y la exclamaciòn de alabanza.
My beloved composer from the renaissance
Wie klar und harmonisch die menschlichen Stimmen sind! Sie sind bestimmt die besten Instrumente in der musikarischen Welt. Danke fürs wertvolle Onlinestellen wie immer!
Wir sind uns einig, die Stimme ist das beste Instrument :-)
So beautiful ! I love the ancient music.Josquin des Prez is one of the best.
These pieces are two of my favorite in all time. And this performance is of course a classic. Thank you very much!
I prefer Bruno Turner and the Pro Cantione Antiqua: czcams.com/video/2RwJie79ggI/video.html
A nice version, but a totally different approach, less introspective
Human voice is the most beautiful instrument.
엄정환 so true
Sike, drums are
I feel like Josquin is underrated. His importance in music history is always highlighted, but how many people willingly listen to entire pieces written before the 18th century? I genuinely believe he composed some of the most beautiful music ever written. Even though I'm not religious, Renaissance polyphony and Gregorian chants just feel transcendent.
I agree with everything you say, but I don't think Josquin is underrated. His stature as one of the greatest polyphonists is incontrovertible and widely acknowledged.
@@johnvalentine4720 Maybe underappreciated is a better way to put it
This recording by The Tallis Sholars of music by Josquin Des Prés, maybe the pinnacle of the Tallis choir's achievement. Has it been bettered? Josquin Des Prés marks a highpoint of musicality ... and is a foundation. It is fundamental to our understanding of the Western choral tradition, and to our music. The upload by HMRR is highly prized. With thanks.
Thanks for posting ! A favorite of mine for many years.
Musica Divina 💖 cantata divinamente dai Tallis Scholars
Magnífica y espectacular interpretación. Gracias por compartirla en este estupendo Canal.
So lovely. Thank you my friend.
:-)
Sublime. Wonderful. Thank you!
Bellisimo🌸🌿🌸🌿🌸🌿
thank you!
exelent! all the best from Buenos Aires for this magnificant proyect!
Thanks :-)
Josquin was one of the greatest - if not THE greatest composer of early renaissance - a pupil of the fantastic Ockeghem. Like his master, he gave the music more emotional qualities than was standard in those times. Listen to his "Deploration" for his departed master. It reflects deep sorrow. Ouch!
restoreth my soul
Pure Miracle. A hint of what we left behind and lost in this millennium of brexeeters....Thanks a lot for loading.
My Musicology Professor (his Final Exam: "Describe the Universe in detail....and cite Specific Examples"...) once said that JSB was the culmination of 500 years of "Western Music," whatever that means (I call it "Articulate Music").
Others have said that this privilege belongs to Giovanni Pierluigi Battista di Palestrina. Over 4+ decades, I have come to believe that this Ultimate Honor is firmly held by Josquin. ...only an opinion worth no more than hot air...
"Culmination"? As if JSB and Josquin were in a contest! Let's enjoy each for what they are, without handing out evaluations.
Question without meaning, to have a Boing 777, it was necessary to have Adler brothers. The real precursor of JSB is undoubtfully Heinrich Schutz
@@ericreed8113 Verily! That's what I thought at the time, but I was too ignorant and callow to say so!
@@ducdeblangis3006 The Seven Words...were a mystical experience when I first listened. Perhaps, as you say, Schutz with a slight admixture of Schein?
Magnífico!
sublime...
This is true music from heaven!!
What a pity about the dreadful loud ads that disrupt this beautiful, exquisite music.
At 54:53 there is an astonishing mi-contra-fa (simultaneous leading tone and lowered leading tone). In 12 years as a professional early musician, I never encountered any circumstance (or primary musicological source) that would require this. Does anyone know what notation might have backed up this decision? Or does anyone know if it was just a mistake? (This seems unlikely in a recording like this.)
It's on the word _sepultus_, 'buried', a deliberate sad smear of dirt on the harmony, and never mind musical rules. This Mass is an early example of word-painting in music -- just listen to Josquin's glorious enjoyment of major harmonies immediately afterwards at 'Et resurrexit'. To understand this music you have to understand Latin and the significance of the words in the Mass. Musicology is not enough.
such a amazing dudee
Putin on horseback, top right...
Funny!
Making another surrogate war eh?
😂😂😂😂
That thumbnail is my dog charging the mailman!
hahaha
The Cozy Comfortable Poetry Channel better a mailman than a windmill!
Where is L'homme Armé itself at the start? Busnoir it may be written by , before the two Josquin Masses but it leads in and is the music piece around which they are based
you're right, and it's actually in this original recording
El agnus dei (01:05:28) es tan bello que parece incluso...sobrenatural
プーチンがガン見してる・・本当に格闘技好きなんだなw
If church was the only place someone heard music like this and smelled incense, I could see why so many could be convinced of heavenly places. Luckily all those are more readily available so you don't have to be bullied into tithing anymore to enjoy them. Huzzah for human advancement in such certain areas! Wish it was more lol
29:57 아뉴스데이
32:30 아뉴스데이2
32:30 agnus dei II
I love this music; I love Tallis Scholars' interpretation of anyone's works. But I want to ask if someone can just help me! You Tube does not give me (and probably loads of others) any helpful info whatsoever as to how to change that big "E" for Ellen to something else. For us non-IT people nothing is available that helps ME, the subscriber. I can help you tube improve, but I don't get anything back in terms of help. Can somebody just put this in simple, English words, step by step? Thanks in advance, Rescuer.
Today's Sunday, Sept. 4, 2022 here in the USA.
If this was posted four years ago, why did it show up yesterday?
To remember
Away with awful disturbing promotions during this heavenly music.
They got to, it's America.
Catholicism at its highest levels.
Si je vois une fois de plus la photo de la nana qui veut m'expliquer en 30s comment protéger mon argent de la crise, j'explose...
!!!!!!!!!!!!!!!!!!
32:30 정량캐논
In the English world "Josquin des Prez" is more common.
And his real name was actually Joseph van der
Weyde
@@dezangerman Wow, Dutch! Thanks for your information.
Josquin des Prés = Josquin of the meadows. Un pré = a meadow. pré = latin pratum
@@simuloremus Thanks for your detailed and informative reply. I understand the linguistic origin of his name.
That picture above sums up religion perfectly. Swords drawn, presumably by Crusaders, ready to slaughter someone with a different opinion!
'merit'... in middle ages hahaha
Oh my god that is boring, I'm so glad Bach were born short after,
Sorry people I'm more into classic-romantic style
😂
Tous les goûts sont dans la Nature. De gustibus et coloribus non disputandum.
Had you been born in the year 1450, would you simply not have listened to music?