Debussy - L'Enfant Prodigue - L. 61/(57) no. 2 (Lia's Aria) Allyson Dezii, soprano

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  • čas přidán 22. 11. 2016
  • CantantiPROJECT presents
    Spring's Awakening Concert
    April 17th, 2016
    Holyrood Episcopal Church, Manhattan NY
    Saffron Chung, piano
    Lia's Aria from Debussy's cantata L'Enfant Prodigue (The Prodigal Son)
    [ENGLISH TRANSLATION]
    Year pursues empty year!
    With each returning season,
    their games and frolics sadden me despite myself:
    they reopen my wound and my grief increases . . .
    I come to seek out the solitary beach . . .
    Involuntary pain!
    Useless efforts!
    Lia weeps continually for the child she no longer has! . . .
    Azaël! Azaël! Why have you left me? . . .
    In my maternal heart your image has remained.
    Azaël! Azaël! Why have you left me? . . .
    Yet the evenings were sweet
    on the plain with its elm-trees,
    when, laden with the harvest,
    we would drive the big russet oxen home.
    When the task was accomplished,
    children, old people, and servants,
    farm-workers or shepherds,
    would praise the blessed hand of God.
    So day would follow day
    and in the pious family
    young men and young girls
    would exchange chaste vows of love.
    Others do not feel the weight of old age
    happy in their children,
    they see the years glide past
    without regret, as without sadness . . .
    How heavy time hangs for a heart without consolation! . . .
    Azaël! Why have you left me?
    [ORIGINAL FRENCH]
    L'année en vain chasse l'année!
    A chaque saison ramenée,
    Leurs jeux et leurs ébats m'attristent malgré moi:
    Ils rouvrent ma blessure et mon chagrin s'accroît...
    Je viens chercher la grève solitaire...
    Douleur involontaire!
    Efforts superflus!
    Lia pleure toujours l'enfant qu'elle n'a plus!...
    Azaël! Azaël! Pourquoi m'as-tu quittée?...
    En mon coeur maternel ton image est restée.
    Azaël! Azaël! Pourquoi m'as-tu quittée?...
    Cependant les soirs étaient doux,
    Dans la plaine d'ormes plantée,
    Quand, sous la charge récoltée,
    On ramenait les grands boeufs roux.
    Lorsque la tâche était finie,
    Enfants, vieillards et serviteurs,
    Ouvriers des champs ou pasteurs,
    Louaient, de Dieu la main bénie;
    Ainsi les jours suivaient les jours
    Et dans la pieuse famille,
    Le jeune homme et la jeune fille
    Echangeaient leurs chastes amours.
    D'autres ne sentent pas le poids de la vieillesse, -
    Heureux dans leurs enfants,
    Ils voient couler les ans,
    Sans regret comme sans tristesse...
    Aux coeurs inconsolés que les temps sont pesants!...
    Azaël! Pourquoi m'as-tu quittée?...
  • Hudba

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