Table ronde du 6 Novembre 2020 autour du numéro 29 sur les Métamorphoses de l'emprise dans les orga.

En visioconférence avec Vincent De Gaulejac, Jean Vandewattyne, Danièle Linhart et Annick Ohayon autour du numéro 29 de la Nouvelle Revue de Psychosociologie : MÉTAMORPHOSES DE L’EMPRISE DANS LES ORGANISATIONS. Florence Giust-Desprairies a ouvert cette Table ronde. Ci-après son texte d’introduction.
« Bonjour à tous, Vous avez été nombreux à souhaiter participer à cette rencontre organisée par la Nouvelle Revue de Psychosociologie sur le numéro consacré aux métamorphoses l’emprise dans les organisations et nous vous en remercions. Toutefois, l’afflux, jusqu’à la dernière minute, des demandes de participation, ne nous a pas permis d’ouvrir une invitation en visioconférence permettant à tous ceux qui souhaitaient être là ce soir d’être connectés. Alors, pour pallier à cette situation et ne pas vous laisser dans la déception, nous enregistrons les intervenants de cette table ronde et vous pourrez la voir ou la revoir bientôt via le site du CIRFIP, dans des conditions qui vous seront bientôt précisées. Je souhaite la bienvenue à toutes celles et ceux qui nous ont rejoints ce 6 novembre ou qui regarderont cette Table-ronde en différé. C’est à la suite de la énième édition de l’ouvrage intitulé « L’emprise de l’organisation », paru 40 plus tôt, c’est dire son succès, qu’avec Gilles Arnaud, corédacteur en chef de la NRP, nous avons proposé à Vincent de Gaulejac et Jean Vandewattyne de prendre la responsabilité d’un dossier sur les métamorphoses de l’emprise, pour un numéro de la revue, le numéro 29. Nous avons ainsi ouvert la thématique à des auteurs d’approches diverses, afin de prolonger le débat sur les enjeux, les ressorts, les manifestations, les effets des formes de l’emprise, comme sur les modalités de dégagement, de déprise et de résistance individuelle et collective. Ce numéro 29 est paru depuis plusieurs mois. Nous vous invitons vivement à prolonger notre rencontre par la lecture de ce numéro que vous pouvez commander aux éditions ERES. Pour l’heure, nous accueillons Vincent de Gaulejac, professeur émérite à l’université de Paris, président du Réseau International de Sociologie clinique. Il interviendra sur les avatars de l’emprise managériale : de l’adhésion au rejet. Puis, interviendra Jean Vandewattyne chargé de cours à l’Université de Mons en Belgique, qui a coordonné la dernière réédition du livre « L’emprise de l’organisation » aux éditions de l’université de Bruxelles ; il fera précisément un retour sur le terrain précis, quarante ans après l’emprise de l’organisation. Nous accueillons également Danièle Linhart sociologue du travail, directrice de recherche au CNRS qui reviendra sur les racines de l’emprise managériale. La discussion sera animée par Annick Ohayon, historienne, maître de conférences retraitée à l’université Paris 8. Pour la revue, Annick Ohayon est responsable d’une rubrique intitulée Feuilles volantes de l’histoire de la psychosociologie. Dans ce numéro 29 sur l’emprise, elle a consacré cette « feuille volante » aux premiers moments de la trajectoire de Max Pagès, avant le livre « L’emprise de l’organisation », feuille d’autant plus intéressante qu’elle représente aussi une plongée dans les débuts de la psychosociologie en France Je tiens à remercier chaleureusement Caroline Terrasse, secrétaire de rédaction de la Revue, pour la préparation de cette table ronde et la difficile gestion des inscriptions ; je remercie aussi Gabriel Migheli qui a accepté de prendre en charge la partie technique de la rencontre et l’organisation des échanges. Pour faciliter l’aménagement du temps consacré à des questions, Gabriel se chargera de proposer une synthèse des questions que vous poserez par écrit dans le chat, au cours de la table ronde. Questions auxquelles les intervenants répondront. Même si c’est un peu frustrant, vous ne parlerez donc pas directement aux intervenants car nous sommes trop nombreux pour procéder ainsi dans le temps qui nous est imparti. Je vais donc donner la parole à Gabriel. Auparavant, je voudrais remercier les intervenants et vous souhaiter à tous une bonne soirée, sans oublier les auditeurs absents, mais désireux d’être là auxquels je souhaite de profiter de cette écoute en différé tout en leur renouvelant nos excuses pour n’avoir pas pu les accueillir. Nous comptons bien la prochaine fois nous donner les moyens d’inviter tous ceux qui le souhaitent. Bonne table ronde pour tous. »