Delphine Horvilleur - Vivre avec nos morts
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- čas přidán 29. 03. 2021
- Delphine Horvilleur vous présente son ouvrage "Vivre avec nos morts : petit traité de consolation" aux éditions Grasset . Entretien avec Arnaud de Gail.
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Note de musique : © mollat
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"La consolation n'est pas une réparation", je trouve votre parole sublime , une approche respectueuse de la vie et humble face à la mort. merci pour vos réflexions et votre sagesse
Très bel échange...Merci
C'est une interview de journaliste qui n'arrête pas de parler
La bible dît que nous ne sommes pas nés pour souffrir et mourir, et l'enfant est choqué par cette idée de la mort inéluctable qu'il a trouvé établi sur terre en tant que certitude et même seule certitude qu'ils ont, donc, comme il doté du libre arbitre, il décide de ne pas gober ni avaler ni épouser cette idée contraire à la vie , contraire à nos désirs, nos souhaits,nos libertés ,notre nature humaine créé pour la vie..
Donc, la première chose à faire, c'est se recueillir , c'est-à-dire, prendre conscience que dans ce monde c'est la mort qui est cultivée et non pas la vie..
Ce monde est une tombe, et c'est tellement fort et absurde en même temps, que l'on peut considérer les univers infinis comme des cimetières..
L'homme qui choisit la Vie, n'a rien à avoir avec la mort, la vie c'est l'absence de mort et la mort c'est l'absence de vie, à moins d'inventer un truc entre les deux, les morts-vivants par exemple, ça colle avec notre réalité, nous sommes des morts vivants encore, des morts pas encore morts..
À quoi bon s'engager dans l'étude des livres de Dieu si on peut avaler sa langue à tout moment ? En effet, l'homme est sujet à tout et à tout moment..
Un homme libre est sensé être capable de dire non, même à Dieu ..en effet, l'homme libre n'est obligé à rien, encore moins à accepter ce qu'il ne veut pas ou ce qu'il n'aime ni ne désire..
Et ce n'est pas parce que tous les humains ont accepté cette idée de la mort, ou n'ont pas été assez libres pour la refuser, que moi je vais l'accepter, à moins que ne ne sois pas vraiment libre..
Je ne fréquente pas les morgues ni les cimetières ni je me rends aux enterrements ni jamais j'ai vu un cadavre, sauf à la télé.
Même mon père et ma mère je ne sais pas où ils ont été enterrés..
J'ai toujours vécu en temps réel où le jour qui passe fait partie de l'histoire lointaine ou même de la vie antérieure..
On parlera des morts à la fin,le plus urgent, c'est d'échapper à la mort j'allais dire, en fait, il s'agit de vaincre la mort.. c'est un travail qui se fait en même temps que la recherche de la vérité, sachant que le temps du croyant est exclusivement utilisé dans la recherche de la vérité, où il doit observer, analyser, synthétiser, réfléchir, méditer, décider.... à longueur de journée, sans interruption et jusqu'à épuisement et endormissement.. quarante années durant sans repos, sans congés, sans vacances et sans profiter de la vie..
sensas hop hop les femmes.
trop de euh euh..
Oui cela "gâche" l'intervention