LES LANGUES INDO-EUROPÉENNES (1/2) : la plus grande famille de langues

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  • čas přidán 5. 06. 2024
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    Première partie d'un dossier consacré aux fascinantes langues indo-européennes. Quelles sont-elles ? Où sont-elles parlées et par combien de locuteurs ?
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    🔎 Contenu de la vidéo
    0:00 Une famille de langues omniprésente
    3:11 Aux origines de ce regroupement
    7:27 Un peu de linguistique comparée !
    10:34 Quelles sont les langues indo-européennes ?
    16:17 Les familles disparues
    17:36 Une diffusion mondiale
    18:06 Conclusion
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    🤓 Sources de la vidéo
    Toutes les images présentes dans cette vidéo viennent de Wikipédia et sont accessibles sur les pages concernant les langues indo-européennes, soit :
    fr.wikipedia.org/wiki/Langues...
    en.wikipedia.org/wiki/Indo-Eu...
    Ou bien en suivant les liens présents sur ces pages
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    Qui suis-je ?
    Passionné par les langues et leur apprentissage, j'ai créé cette chaîne pour montrer que toute personne peut maîtriser une langue étrangère, quels que soient son vécu ou ses expériences préalables.
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Komentáře • 58

  • @Mercure250
    @Mercure250 Před 2 lety +6

    Les nombres dans différentes langues indo-européennes :
    Latin : ūnus, duo, trēs, quattuor, quinque, sex, septem, octō, novem, decem (N'oubliez pas qu'en latin classique, le C était toujours dur! Comme un "k", donc. Et n'oubliez pas qu'un "x" est phonétiquement l'équivalent d'un "ks". C'est iimportant à garder en tête pour comparer les sons.)
    Grec ancien : heîs, dúo, treîs, téssares, pénte, héx, heptá, oktṓ, ennéa, déka
    Anglais : one, two, three, four, five, six, seven, eight, nine, ten
    Gotique (langue germanique disparue parlée par les Goths) : ains, twai, þreis, fidwōr, fimf, saihs, sibun, ahtau, niun, taihun (Note : þ = th)
    Sanskrit : éka, dvá, trí, catur, páñcan, ṣáṣ, saptán, aṣṭá, návan, dáśa
    Indo-Européen : *óynos, *dwóh₁, *tréyes, *kʷetwóres, *pénkʷe, *swéḱs, *septḿ̥, *oḱtṓw, *h₁néwn̥, *déḱm̥
    Explications de certains changements phonétiques récurrents pour éclaircir certains liens de parenté :
    - Pour commencer, je dois vous dire de vous concentrer sur les consonnes, parce qu'elles sont plus stables et donc moins sujettes à changement, ce qui les rend plus faciles à suivre que les voyelles qui changent sans arrêt (ça veut pas dire qu'on peut pas retracer l'histoire des voyelles; c'est juste que c'est beaucoup plus chiant à décrire et j'ai pas envie de transformer ce commentaire déjà assez long en article de 50 pages).
    - En grec, le changement s -> h en début de mot est attendu; on peut également voir ce changement en comparant le latin "sōl" (soleil) et le grec ancien "hḗlios" (que l'on reprend dans des mots comme "héliocentrique"), ou encore le mot latin "sal" (sel) et le grec ancien "háls" (que l'on reprend dans des mots comme "halogène", un groupe d'élémentes chimiques qui se retrouvent dans les sels, ou "halite", un minéral aussi connu sous le nom de "sel gemme").
    - Dans les langues germaniques, en plus d'observer le changement p -> f tel que mentionné dans la vidéo, on retrouve aussi le changement d -> t et le changement k -> h. Vous pouvez voir le premier en comparant le dernier son du mot sanskrit "pád" et du mot anglais "foot". On retrouve aussi ce "d" dans d'autres formes du mot latin "pēs", comme le nominatif pluriel "pedēs" ou l'accusatif singulier "pedem" (et c'est d'ailleurs pour ça qu'on écrit "pied" en français). Pour le second changement, comparez le mot français "corne" et le mot anglais "horn". Ces trois changements (p -> f, d -> t, k -> h) font partie d'une série de changements qui ont eu lieu entre le proto-indo-européen et le proto-germanique, que l'on appelle "loi de Grimm", et qui inclut d'autres changements de ce type, comme par exemple le changement g -> k (français "gel" vs anglais "cold").
    - Dans la plupart des langues germaniques modernes, le "h" tel que discuté dans l'explication précédente disparait souvent en milieu de mot (ce qui n'était pas le cas en gotique). On peut cependant parfois le retrouver sous d'autres formes, comme le "ch" allemand (comme dans "acht"), ou encore le "gh" anglais (comme dans "eight"), qui était autrefois prononcé (et avait un son similaire au Ach-laut allemand; ce son existe d'ailleurs toujours en scots). Il y a aussi le cas du "h" redevenu "k" dans l'anglais "six", qu'on observe aussi dans l'allemand "sechs" (dans ce dernier cas, on peut toutefois observer que l'orthographe nous donne un indice quant à son ancienne prononciation).
    - Le "k" palatal indo-européen (noté "ḱ") a tendance à devenir quelque chose comme un "s", un "sh" ou un "ch/tch" dans certaines langues indo-européennes, notamment les langues indo-iraniennes comme le sanskrit. Dans d'autres, comme les langues italiques, les langues helléniques et les langues gemaniques, il devient un "k" classique (pour ensuite bien sûr devenir "h" dans le cas des langues germaniques, loi de Grimm oblige). Selon le schéma suivi, on parle alors de langues "satem" (100 en avestique, une langue iranienne) ou de langues "centum" (100 en latin), les deux mots provenant du proto-indo-européen *ḱm̥tóm (n'oubliez pas, encore une fois, que le "c" est toujours dur en latin classique; il s'agit donc bien du son "k" dans "centum").
    - Il existait plusieurs formes du nombre "un" en proto-indo-européen; l'un d'eux possèdait un "k", ce qui explique le mot en sanskrit, et l'un d'eux ne possèdait pas de "n", ce qui explique le mot en grec.
    - Il est important de noter que les changements phonétiques sont en principe réguliers, mais qu'il peut tout de même y avoir certaines irrégularités qui se glissent. Cela peut par exemple être causé par une analogie (deux mots similaires en sens ou en forme peuvent chercher à se ressembler), par de l'assimilation (un son dans un mot finit par ressembler à un autre son dans ce même mot) ou encore par des emprunts plus récents que les changements (l'anglais a notamment beaucoup emprunté aux langues romanes durant le dernier millénaire, ce qui explique la grande quantité de mots qui semblent ne pas respecter la loi de Grimm). Les deux premiers phénomènes pourraient notamment expliquer le kʷ -> f qu'on observe dans les mots germaniques pour 4 et 5 (alors que selon la loi de Grimm, on s'attendrait à kʷ -> hw/wh; comparez le latin "quid" et l'anglais "what"), et ils pourraient aussi expliquer le changement p -> kʷ qu'on observe dans "quinque" en latin.

    • @Mercure250
      @Mercure250 Před 2 lety

      @@mzeemfalme Je ne pense pas que kʷ > p va de soi comme étant ce qui suit le mieux la loi de moindre effort dans ce cas spécifique. Il est vrai que d'un point de vue purement articulatoire, il s'agit en effet d'un moindre effort. Cependant, l'analogie respecte aussi la loi du moindre effort, d'un point de vue cognitif cette fois. Vous avez raison de dire ce que vous avez dit, mais il me semble que ça s'applique surtout aux changements réguliers, pas aux cas d'analogie.
      Il faut également prendre en considération que nous retrouvons /p/ (ou /f/, dans le cas des langues germaniques) dans la plupart des autres langues indo-européennes pour le nombre 5 :
      Albanien "pesë"
      Grec "pénte"
      Russe "pjatj", Polonais "pięć", etc.
      Lithuanien "penki", Letton "pieci"
      Sanskrit "páñcan"
      Farsi "panj"
      Anglais "five", Allemand "fünf", etc.
      Les seules exceptions sont les langues italiques, les langues celtiques (on a proposé une branche italo-celtique, mais il me semble que récemment, c'est tombé à l'eau, je dois revérifier), et l'arménien. Le proto-italique et le proto-celtique ont tous les deux /kʷ/ pour ce mot, alors que l'arménien se retrouve avec un /h/. Je ne suis pas familier avec l'histoire de l'arménien, mais de ce que je vois, /p/ -> /h/ semble être un changement régulier au moins considéré dans cette langue, et il s'agit d'un changement qui me parait peu aberrant.
      Le problème que je veux soulever ici est que, si on accepte que pour ce mot (et uniquement ce mot), il faut voir /kʷ/ -> /p/ plutôt que l'inverse, alors il faut supposer que la quasi-totalité des langues indo-européennes, excluant trois groupes, ont indépendamment suivi cet exact changement irrégulier pour un seul et unique mot, sans déviation aucune. Je veux bien croire à la loi du moindre effort, mais il faut savoir aussi user du rasoir d'Ockam. Qu'il y ait eu analogie dans deux groupes seulement (et qui sont potentiellement liés), dans une série de mots fort propice à ce genre de phénomène (les nombres), parait être une explication beaucoup moins coûteuse.
      Je dis que cette série de mots est fort propice à ce genre de phénomène, parce qu'on observe un différent phénomène d'analogie dans les nombres slaves et dans les nombres germaniques.
      Russe : devjatʹ (9), avec changement /n/ -> /d/ en proto-slave, par possible analogie avec désjatʹ (10) (ou plutôt son ancêtre en proto-slave)
      Anglais : four, avec changement /kʷ/ -> /p/ -> /f/ en proto-germanique, par possible analogie avec five (ou plutôt son ancêtre en proto-germanique)
      Et avant de dire que dans le cas des langues germaniques, il ne s'agit pas d'une analogie, mais simplement d'une démonstration qu'il s'agissait bien d'un changement /kʷ/ -> /p/ pour à la fois 4 et 5, il faudrait expliquer alors pourquoi /kʷ/ dans des mots comme "wheel", "what", etc. n'ont pas subi ce changement. Supposer un changement /kʷ/ -> /p/ uniquement pour les nombres, alors que nous n'avons plus le luxe de l'explication par analogie, parait fort douteux.
      La loi de moindre effort articulatoire est une excellente loi à garder en tête, mais il faut aussi garder en tête qu'il existe des cas où cette loi n'est pas respectée, pour différentes raisons.
      Pas impressionné par cette histoire de suffixe. Je vois pas pourquoi j'achèterais un livre qui semble être une énième tentative à une sorte de superfamille qui ne suit pas correctement la méthode comparative, et tombe dans les mêmes pièges que bien d'autres auparavant (incluant les altaïcistes), à savoir :
      - Ne pas faire attention à la régularité des changements phonétiques
      - Choisir des mots ayant vaguement un lien au niveau du sens et qui ont vaguement une ressemblance au niveau de la forme, sans s'assurer de la crédibilité des glissements sémantiques, et encore moins, encore une fois, des liens phonologiques réguliers entre les langues
      - Oublier qu'une ressemblance présente ne signifie pas une ressemblance passée
      - Ignorer la reconstruction de la grammaire
      Les exemples que vous m'avez donnés sont trop maigres, et une rapide recherche sur ces écrits et l'auteur ne m'ont guère rassuré. Il s'agit peut-être d'un excellent ouvrage, mais ce que j'ai vu jusqu'ici ne m'inspire pas confiance. Je crains le pire, et je n'ai pas envie d'investir dans un ouvrage qui a, de mon point de vue actuel, de très fortes chances de me décevoir.
      Si vous avez d'autres extraits qui pourraient me rassurer, je suis preneur. Notamment, l'explication de la reconstruction du suffixe en question.

    • @un_gars_random814
      @un_gars_random814 Před 5 měsíci

      Très intéressant

  • @nicolaspabisounours5039
    @nicolaspabisounours5039 Před 2 lety +3

    Pour ceux qui apprennent le russe on peut aussi faire des rapprochement comme pour le feu. Je cite un extrait du dictionnaire russe-français d’étymologie comparée de Serguei Sakhno:
    Огонь (Ogon, que l’on prononce agni au pluriel) feu igné,ignifuge
    La prototype i.e. de ces mots serait ognis/egnis. Ce mot i.e. correspond au sanskrit agni (feu sacré), mot de caractère religieux (Agni est le nom de la divinité indienne du feu et du foyer). Le latin ignis est à l’origine des mots français tel que igné, ignition, ignifère, ignifuge, etc. Il est intéressant de noter le genre masculin du russe огонь en regard du genre neutre de son (presque) synonyme пламя (feu, flamme). On suppose que le prototype i.e. du premier désignait un feu personnalisé et appartenait à la classe des noms actifs (qui sont à l’origine des substantifs m. et f.), alors que le prototype du second, tout comme celui du grec pyr (> fr. pyrotechnique), de l’All. Feuer ’’feu’’ (substantif neutre), était dans la classe des inactifs (qui sont à l’origine des substantifs neutres). Dans les mythologies du monde, le feu est considéré généralement comme un élément masculin (par opposition à l’eau féminine), associé à l’énergie vitale, à la procréation, à l’illumination spirituelle, à la purification culturelle (cf. Le grec pyr ’feu’ et le latin purus ’pur’) et au soleil.

    • @victoremman4639
      @victoremman4639 Před 2 lety

      Oui le russe, lié au grec. Pur, pyr ne signifie pas "feu" mais bien comme en sanskrit "puro" c'est à dire purifier. n dit en sanskrit "puro agni" = Feu purificateur. Le terme Agni indique lui un anéantissement. J'ai souligné dans mes commentaires plus haut que le terme sémitique Bara (ôter, purifier) serait lié au Puro indo-européen (BR vs PR, consonne labiale). Je conteste une origine supposée indo-européenne, mais sémitique des langues européennes, un creuset sémitique qui a alimenté durant des milliers d'années le bassin méditerranéen, d'où la proximité du latin avec l'arabe plutôt qu'avec le danois.

  • @imperiumatlantide5439
    @imperiumatlantide5439 Před 2 lety +3

    Bonjour,
    un grand merci très beau continue.
    Peut-tu nous parler des langue hamitique t'elle que le berbère et l'égyptien ancien

  • @dominiqueaupiaisdocteurenh8924

    Bonne analyse. Je ne suis pas linguiste, seulement historien... Mais sur quelles bases les linguistes reposent l'existence d'un même groupe de langues indo-européennes? Sur des comparaisons intuitives, des similitudes de sons et de mots. Il faut faire très attention avec ce genre d'approche. Nous en savons quelque chose, nous historiens...

    • @LeonardoJimenezHerrera
      @LeonardoJimenezHerrera Před 2 lety

      La linguistique comparée est beaucoup plus que cela. Ce qui apparaît aux profanes en linguistique comme une "comparaison intuitive" comprend le plus souvent une modification phonétique qui peut être généralisée dans une loi phonétique et expliquée.

  • @michelekarnataka1930
    @michelekarnataka1930 Před 2 lety +1

    Merci pour cette 1ère vidéo, j'attends la 2e partie avec impatience ;) Excellente année 2022 à vous également !

  • @RussianWonder29
    @RussianWonder29 Před 2 lety +1

    8:30 très intéressant! j'apprends le russe et en voyant le mot sanksrit pour feu "agni", j'ai tout de suite pensé à "огонь" en russe!

  • @terencerousset6596
    @terencerousset6596 Před rokem

    Vidéo très intéressante ! Merci beaucoup !

  • @jean-philippeplanas9682
    @jean-philippeplanas9682 Před 2 lety +1

    Meilleurs vœux au monde des langues. Très intéressant comme toujours.

  • @vertenature
    @vertenature Před 2 lety +1

    Super intéressant, quelle bonne idée de faire de la divulgation de connaissances dans le domaine des langues.
    Merci beaucoup.

  • @markfedyb.1527
    @markfedyb.1527 Před 2 lety

    MERCI, très intéressant, un super video!👍

  • @aaum_108
    @aaum_108 Před 2 lety +3

    Très beau travail de synthèse. Hâte de voir la 2e partie. Merci

    • @Alexey_Alex1
      @Alexey_Alex1 Před 2 lety

      Aussi nous hâtâmes-nous de voir la première partie))

  • @POL6084
    @POL6084 Před 2 lety +1

    Merci très beau travail
    Vivre le monde Ariane
    France ❤️🇫🇷Kurdes ❤️

  • @nicolasmartin-minaret6157

    Le chypriote est en réalité une autre langue que le grec standard, et il y a aussi le tsakonien en Laconie. On doit donc bien dire "langues héléniques". Et il manque des langues slaves dans la liste.

  • @Rudolphhhhhh
    @Rudolphhhhhh Před 2 lety

    Vivement la partie 2 !

  • @verbumluxetvita7747
    @verbumluxetvita7747 Před 2 lety

    Très intéressant, merci !

  • @amphicyoningens0026
    @amphicyoningens0026 Před rokem

    trop passionnante ta vidéo maître linguiste !

  • @kosadinos
    @kosadinos Před 2 lety

    Similarities between ancient Greek and ancient Persian might explain why ancient Greeks and Persians would eventually understand each other...

  • @MrViolero
    @MrViolero Před 2 lety

    BRAVO !!!

  • @darkray8893
    @darkray8893 Před 2 lety +1

    Bonjour ! Un grand merci à vous de partager ces connaissances à un plus grand public !
    J'aimerais revenir sur un point de la vidéo qui m'a étonné : Lorsque vous parliez des langues tokhariennes à la fin de la vidéo, vous faites référence au Tokharien C. Si j'ai été très étonné c'est que je n'ai trouvé aucune information le concernant, est-ce qu'il existe réellement ? Si oui, j'aimerais bien en apprendre d'avantage.
    J'ai hâte de voir la suite !!

  • @kosadinos
    @kosadinos Před 2 lety

    I am Greek with most probably Italian, Turkish and Albanian origins...

  • @dof69
    @dof69 Před 9 měsíci

    Interessant. J'aime. Cependant j'ai vu ou lu que les celtes seraient arrivés de l'est vers le sud est de l'europe avant de s'implanter au nord est, et pas l'inverse. Donc pour le breton, cela voudrait dire qu'il serait aller au nord avant de redescendre sur la france actuelle ??? Merci de m'eclairer.

  • @SaraTubefr
    @SaraTubefr Před 2 lety

    👍

  • @TrenteQuatre
    @TrenteQuatre Před 2 lety

    Pouce bleu !

  • @victoremman4639
    @victoremman4639 Před 2 lety

    L'étyma FR indique un éloignement contraint, comme dans foras (dehors en latin), farouche, frank ou Fire. Pour pûr, je t'invite à nouveau à apprendre les langues sémitiques (arabe au mieux), nous avons le verbe Bara' (purifier, ôter) ou encore une fois, une labial P/B. Voici un des paramètres à prendre en compte quand on fait la généalogie d'un mot, la déformation des phones, P/B/F, le Q/C/K, le T/T (emphatique), le V/W/F, le T/D, les S/Tz/Dz, tous ces phones si proches les uns des autres qu'ils subissent des transformation dans la prononciation. Le terme Généalogie est entièrement d'origine sémitique, composé de 2 étymas : JN et LQ (G/Q guttural), autre exemple le terme Bed du vieux saxon Betti du sémitique Bayt (foyer/maison), lieu pour reprendre des forces. Allez, fonce ! Etudie la morpho-sémantique ! Agni (feu en sanskrit) c'est l'idée de l'anéantissement/effacement, et le sens porté juste par l'étyma Ni de ce mot Agni d'où en sanskrit "puro agni = feu purificateur".

  • @ahoj7720
    @ahoj7720 Před 2 lety

    Très bien. Mais il manque les langues dérivées : créoles et afrikaans.

  • @mew2knight337
    @mew2knight337 Před 11 měsíci

    11:40 le gars cite le féroien mais pas de danois 🤣🤣🤣

  • @Rodolphe_Dumouch
    @Rodolphe_Dumouch Před rokem

    En russe, le feu, c'est Ogon (огонь).

  • @melodyboulissiere4857
    @melodyboulissiere4857 Před 2 lety +1

    VIve la culture!

  • @brunomartinezelalbanil4805

    Parmi les langues qui nous entourent, la seule qui ne soit pas indo-européenne est l'euskara (basque) qui est un isolat linguistique même si les emprunts au latin, au castillan (espagnol), au gascon et au français sont très nombreux.

  • @daniellesottas5967
    @daniellesottas5967 Před 2 lety

    Peut-on dire que l'espéranto est une langue indo-européenne ?

  • @asterias666
    @asterias666 Před 2 lety

    Très clair, merci. Pour info, en français, le T de sanskrit ne se prononce pas.

    • @pkomelette4305
      @pkomelette4305 Před 2 lety

      Les deux prononciations sont acceptées 👍

    • @MondelanguesFrblog
      @MondelanguesFrblog  Před 2 lety +1

      Pour une raison que je ne saurais expliquer, je prononce instinctivement "sanscrit" sans le t, mais "sanskrit" avec un t !

    • @asterias666
      @asterias666 Před 2 lety

      @@pkomelette4305 Bonsoir, cela 20 ans que je fais du sanskrit et je n'ai jamais entendu un professeur ou un élève prononcer le T...En prononçant le T on a l'impression d'entendre l'adjectif au féminin. Après, chacun fait comme il veut :-)

    • @victoremman4639
      @victoremman4639 Před 2 lety

      @@asterias666 Je mène des recherches en morpho-sémantique, outil fondamental pour faire de l'étymologie, et j'ai plusieurs questions à propos du sanskrit. Ce que j'ai identifié comme archaïsme dans les langues sémitiques, je les identifie également en sanskrit que je découvre constamment. Par exemple, le terme sanskrit serait divisibles en morphème, soit san -skri-t, et le coeur de la signification serait lla racine skri soit S+KR. Voilà, je viens de te diviser ce mot en unité sémantique, où l'étyma KR signifie Copier ou bien l'étyma possible QR (fixer, graver, nommer). Le Q est emphatique en sémitique, K et Q se prononce différemment et ont un sens et emploi différent.

  • @jean-philippegonzalez6399
    @jean-philippegonzalez6399 Před 10 měsíci

    Le mot "pays" ne vient pas du latin "pagus", mais du latin "pagense(m)".

  • @roseleseach5433
    @roseleseach5433 Před 17 dny

    Le vannetais serait issu du gaulois/celtique continental

  • @maximeguesse4909
    @maximeguesse4909 Před 3 měsíci

    en allemand c'est remplacé par un V et non un F , père c'est Vater et c'est encore plus proche du sanskrit Pitr , Pitar , Pater

  • @kosadinos
    @kosadinos Před 2 lety

    Farsi (Persian) and Faransi (French)....

  • @victoremman4639
    @victoremman4639 Před 2 lety

    Vraiment, tu devrais approfondir tes connaissances en morpho-sémantique, un exemple : Pitr (ou Patr) et Matr (mère), morphologiquement nous avons un identifiant Pi vs Ma, donc un étyma en Tr. Reste à leur donner une signification Pi, Ma et Tr. Note les termes sémitique aBa (père) et Umma (mère), le lien avec Pi/Ba et Ma/Ma est évident, pas de coïncidence possible, malgré le labiale P/B. L'étyma sémitique Tr signifie "côté". De là, on est amené à penser que les termes sémitiques Ab et Umma sont antérieur au sanskrit, puisque plus minimalistes. ;)

  • @ysamedia397
    @ysamedia397 Před 5 dny

    depuis quand le français est une langue latine?

  • @nicolasmartin-minaret6157

    Il y a 2 langues arméniennes : occidentale et orientale.

  • @nicolasmartin-minaret6157

    Langues britonniques,et pas "britanniques", et attention à la confusion avec les langues gaélique. Et en Ibérie, la langue principale se nomme le castillan. Le terme "espagnol" est impropre à la linguistique.

  • @rajendrennatraj6901
    @rajendrennatraj6901 Před 2 lety

    Iam Dravidian.speaks tamil.one of the ancient language.
    But most of European speak info European languages.but don't understand others who speak indo European languages.😂😂😂😂😂

  • @messatsu85
    @messatsu85 Před 2 lety

    the only ancient language still alive today is our Albanian direct descendant of the Pelasgian-Iliric ☀️🇦🇱🌙 > 🇪🇺

  • @nicolasmartin-minaret6157

    "Le chindi" ??? Le Hindi, plutôt

  • @TWIM223
    @TWIM223 Před 3 měsíci

    L'albanais est une langue autochtone ! qui ne devrait pas faire parti de la famille des langues indo-européenne!

  • @victoremman4639
    @victoremman4639 Před 2 lety

    Une vision du 18ème siècle ce que tu présentes, un mythe le PIE. Le berceau des langues se situe au moyen orient, ou entre le nil et l'hindus. Et une preuve simple que l'approche que tu présentes est erronée : le latin a plus de lien avec son origine sémitique que le danois. Sors un peu du cadre scolaire, et fais des recherches, et la notion d'étymon qui peut reconstituer ce puzzle du langage sémitico-indo-européen. Pour reconnaitre l'origine et famille de langue, il suffit de compter le nombre de consonnes dans un mot : quand il y a plus de 3 consonnes, on est dans les langues indo-européennes. Faites vos comptes !

    • @victoremman4639
      @victoremman4639 Před 2 lety

      @@mzeemfalme Je ne comprends rien de tes analyses morphologiques, mais sur le fond,, on est bien sûr d'accord : l'origine du proto-langage commence en Afrique, et se situe entre l'Ethiopie et le bassin du congo. Ce qui est sortie d'Afrique, et du nil, ce sont les 1ers phones, des mots uni-consonnales faisant sens. Puis vient une combinaison de ces phones, une paire de phones, avec un sens plus élaboré, puis vient l'indo-européen, langue agglutinante de paires de consonnes. De ce fait, tu n'avais pas bien saisi mon propos : le creuset sémitique a engendré une branche indo-européenne. Merci, j'essaierai de trouver les écrits de M. Mboli. Je savais déjà que les bantous ont essemé majoritairement leur proto-langue dans toute l'afrique subsahélienne.

  • @victoremman4639
    @victoremman4639 Před 2 lety

    N'importe quoi sur l'arménien, grotesque, inutile et faux. Cette langue s'affilie aux langues kurdes et aryenne avec emprunt araméen. Pas besoin de lois à l'assemblé nationale française pour parler langage.

    • @AlinefromToulouse
      @AlinefromToulouse Před 2 lety +1

      C'est intéressant d'en savoir un peu plus, mais la vidéo est un résumé, pas un cours. Merci à Pierre de faire le travail à la place des personnes qui ne sont pas spécialistes et qui consacrent le temps qu'elles ont à leur disposition à d'autres sujets.

    • @victoremman4639
      @victoremman4639 Před 2 lety

      @@AlinefromToulouse Mon commentaire a pour sujet l'arménie, et la méta-histoire que les arméniens fabriquent, un peu à l'image de leurs rivaux, les juifs. Dans ce cas, il vaut mieux rester en dehors de la politique, et parler langue sans corruption idéologique, ce que n'a pas fait ce youtuber.