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"Nous sommes l'anticonformisme" - Grand entretien avec Claire Touzard
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- čas přidán 26. 01. 2023
- « Aujourd'hui la subversion, elle se place du côté des personnes qui déconstruisent les normes violentes et non pas de ceux qui les banalisent. »
Qu’est-ce qu’être subversif ? Peut-on vraiment parler de subversion dans des œuvres d'auteurs comme celles de Bastien Vivès ? Qui sont vraiment les esprits libres de notre époque ? Qui peut parler publiquement sans prendre de risques aujourd’hui ? Quel lien peut-on faire entre sobriété et subversion ?
Judith Duportail rencontre Claire Touzard, autrice de l’essai Sans alcool et du roman Féminin, les deux parus chez Flammarion.
CRÉDITS : On peut plus rien dire est un podcast de Binge Audio animé par Judith Duportail. Réalisation : Elisa Grenet. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : Josselin Bordat (musique) et Bonnie Banane (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles.
Merci pour ce super podcast encore une fois ! Merci à Claire Touzard pour ses livres !
Y a-t-il un rapport entre le sujet de l'alcool et le nom de votre chaîne (binge = se saouler)? Il me semble que les méfaits de l'alcool sont connus et documentés depuis des siècles.
“Consumérisme qui sert des hommes blancs” à 28:40.
Trop facile, ça va quoi, les capitalistes ne sont pas tous des hommes blancs.
Peut être une majorité, peut être à l’origine mais y’a aussi des femmes, et d’autres ethnies qui en profitent de nos jours, c’est un système plus qu’un genre ou une ethnie.
Les régimes communistes profitent aussi du consumérisme.
Fais chier quoi, j’aime beaucoup binge mais ce raccourci permanent me rend furax, c’est pas le premier podcast ou j’entend ça.
La nouvelle chasse aux sorcières c’est l’homme blanc quoi, retour de bâton peut être justifié.
En tout cas, si la vengeance ou la dénonciation à la va vite c’est non-conforme, bon titre.
Tout le reste du podcast était bien
Bonjour. Je suis étonné que vous soyez d'accord avec tout ce qui a été dit ici sur la domination des hommes mais que vous bloquiez sur ce point. Le patriarcat et le capitalisme profitent et se nourrissent l'un de l'autre. Le capitalisme profite aussi du racisme. Pensez-vous que c'est par hasard que les hommes blancs soient sur-représentés dans les grandes fortunes mondiales ?
@@julienlopez7970 Bien le bonjour ( désolé je vais te répondre un pavé )
D'abord, réponse à ta question :
Non je ne pense pas que ce soit un hasard puisque ( encore une fois ) à l'origine du consumérisme au 21eme siècle il y a l'Europe puis les Etats unis ( rois de la surconsommation et production de biens ) donc oui des hommes blancs a la base.
Cependant cela évolue, d'autres pays profitent de ce système désormais.
deuxieme point : tu dis " je suis étonné que vous soyez d'accord avec tous les propos sur la domination masculine" mais je n'ai pas dit ca, j'ai dit que tout le podcast était bien.
Je ne suis pas d'accord quand Claire Touzard dit " les hommes ne savent pas prendre en compte leurs privilèges" par rapport a la liberté d'expression...
Moi je pense personnellement avoir le discernement nécessaire pour laisser mes amis iraniens et indiens la parole à tout moment.
Et je me rend compte que je suis privilégié dans bien des situations.
Ce propos est généraliste hors contexte mais je reconnais que ca doit changer dans les médias et les institutions.
Dans ce podcast je suis d'accord sur :
- L'importance des mots, du vocabulaire, le glissement sémantique, le combat contre la novlangue.
- L'aspect primordial de dénoncer le rapport de force entre journalistes institutionalisés et les lanceurs d'alertes/créatrices de contenus politiques ( féminins ou masculins - je pense que Appoline de Malherbe manipule tout aussi bien la novlangue que Pascal Praud )
-L'intro sur le scandale de la BD pedo pornographique est très juste.
-la réception d'un ouvrage intimiste vs anti système, pas normal que l'un soit dénigré par rapport a l'autre, même si je pense qu'un homme blanc qui écrit un livre anti système aurait des difficultés aussi.
- le travail de journaliste femme est rabaisser par rapport a un journaliste homme...
Différence de traitement tout a fait anormal c'est vrai, mais ca c'est pas que chez les blancs je pense.
et puis voila, j'ai dit que je trouvais ce podcast très bien pour toutes ces raisons ! Pas uniquement pour l'aspect "domination homme blanc"
++ la discussion sur la violence individualiste du capitalisme.
Moi je veux plus de femmes PDG et directrices c'est sur et certains.
++ les propos sur la sobriété, très très intéressants.
Ca amène a une remise en question, c'est top.