Video

@@ArianeClement-ly6li Non ?? Alors là si vous avez les sources je suis preneur

@@fonsecamaurin5853 il est certain que j'aurais pu être un peu plus loquace sur la question... En fac, globalement, les gens penchent fortement à gauche, une gauche plutôt marxiste, révolutionnaire, etc - sans jugement de ma part. Maintenant, je parle surtout pour les sciences humaines (lettres, histoire, philo, géographie...) ; je connais très mal les étudiants en droit, par exemple. En ce qui concerne la nuance, je ne peux pas répondre pour tout le monde, mais je pense que le clivage droite-gauche, aussi imparfait soit-il, demeure pertinent. Mais enfin, quelle droite, quelle gauche ? Ce sont des sujets que j'aimerais bien aborder aussi !

@@lapizuko je pense qu'on peut, dans la mesure où je n'ai eu aucun problème ! Le tout est surtout, je crois, d'être subtil, discret sur ses opinions, et prêt à rire de soi ; cela dépend vraiment des universités, mais je me suis fait des amis de gauche, qui savent ce que je pense et comment je pense, sans que ça crée de heurts. En général, la profonde intelligence exclut le dogmatisme...

@@marccreach9327 avec plaisir, merci pour votre commentaire !

@@mpolikk bahahahahah carrément le bruit des bottes

@@Juiijty6 j'entends bien... Je crois que je n'ai jamais été gêné parce que je ne les prends pas au sérieux. Et puis, j'ai pu faire un mémoire sur Drieu la Rochelle, ce qui serait absolument impossible dans une université entièrement de gauche progressiste à l'américaine. Et puis, j'ai rencontré pas mal de monde - de gauche ou pas - qui valait le détour. Je suppose que lorsqu'on sait ce qu'on cherche, on a plus de chance ?

@@chafikthewarrior c'est gentil, je vais quand même essayer de faire mieux...

C'est gentil, mais pour le moment je ne fais que penser (et assez mal), alors prenez ce que je raconte avec des pincettes !

Un peu chaud de citer Ernst Von Salomon non ? 😅

@@ArianeClement-ly6li Pourquoi ? Ce n'est pas un nazi, et même s'il l'était, je ne cite rien de condamnable

@@soifdabsolu5991 C'est quand même un penseur de l'Allemagne nationaliste. Cela dit sa phrase est très juste et très belle

@@ArianeClement-ly6li Tout à fait, et vous faites comme moi la part des choses ! D'une part, je pense qu'il est compréhensible qu'il ait eu de telles idées - je me demande où je serais si, jeune aristocrate en 1918, je voyais le pays sur lequel je fondais tous mes espoirs partir à vau-l'eau - et je pense que les prises de position d'un auteur ne gâche pas toutes ses phrases et ses idées. Certes, il faut être méfiant, mais Drieu ou Heidegger sont intéressants en dépit de leurs choix. Je dirais même qu'il faut les fouiller, pour éviter de perdre des idées pertinentes qui pourraient être utilisées par des gens autrement intentionnés que nous, parce que l'argument la condamnation morale bat de l'aile ces dernières années...

C'est tout à vrai, mais c'est surtout la poésie que j'aime, et je crois qu'elle dépend de la contemplation avant tout...

Pour la mystique de Péguy, il ne s'agit justement pas d'idéologie mais d'un idéal - je n'ai plus le bouquin sous la main pour vous le citer. Je précise justement qu'il est ironique de ma part de parler de faire quand je ne fais aussi que parler ; ce que j'aborde est surtout la posture que pas mal de monde prend pour se dispenser d'agir. Typiquement, le fameux "cordon sanitaire" est une belle façon de se dispenser de répondre à des Français qui votent RN au motif qu'ils votent RN. Ensuite, que faire ? Si je savais seulement ! Comme vous l'avez entendu, je ne suis même pas au bout de mes propres choix, et ai bien conscience du fait que je suis un intellectuel, donc un impotent. Pour le moment, je me contente de nommer les choses, ou du moins d'essayer de les nommer ; le succès que j'ai eu dans les commentaires de la vidéo de Brandon m'indique que c'est déjà quelque chose. Comprenez bien que ma vidéo n'a pas pour but de révolutionner quoi que ce soit, simplement de clarifier mes propos. Bonne soirée, et merci pour votre commentaire !

Je viens de vérifier, et pour moi c'est un des pires écueils ; je suis étatiste et me méfie comme de la peste du libéralisme. Sans compter que c'est un délire d'Américains et qu'à ce titre beurk

C'est surtout une illusion au profit des puissants.

Et moi qui voulais être connu pour de la poésie...

Alors ça c'est trop marrant ahahaha Merci beaucoup !

Tout à fait ; le "bon sens populaire" est un principe particulièrement mis en avant par De Maistre.

@@soifdabsolu5991 Je m'en vais prendre des livres du maître alors ! Pour ce qui est de la pratique politique sur ta chaîne, comme tu l'as proposé plus bas, faire une nouvelle chaîne dédiée me parait judicieux

Merci pour ton commentaire ! Je me tâte à ouvrir une autre chaîne, pour tout dire...

@@soifdabsolu5991 Je pense que c'est la meilleur option oui.

Tiens, c'est la première fois qu'une de mes vidéos est recommandée! Merci bien :)

Je ne l'aime ni ne le déteste, donc faut voir...

Ahahahah les voies du Seigneur sont impénétrables ! Mais mal barré : comme Gilles, le personnage de Drieu la Rochelle (décidément), je suis "mort aux femmes". D'autre part, mes amours anciennes et mes amis aiment des auteurs que je n'ai jamais su supporter...

J'arrive bientôt au bout de ton mémoire et j'attends ton feu vert bg

Quel frère

S'il fallait compter les exemples...

C'est un peu le but, j'avoue ; je suis encore dans mon mémoire jusqu'au cou et j'ai besoin de me détendre. D'autre part, il s'agit d'une approche subjective et assumée - mes rancoeurs.

Cest vrai que cest assumé comme tel donc cest honnete quoi mais franchement dommagr que tu te sois pas intéressé aux gens qui ont écris sur les surréalistes, cest svent une porte dentrée pour comprendre vraiment leur démarche Et puis cest tellement vaste et riche le surréalisme (porno de Péret, lyrisme dÉluard ou de Desnos, malêtre d'Artaud, provocation d'Aragon, absence totale de sens chez Picabia, jeux avec l'espace chez Albert-Birot, jeux de lgue chez Prévert, etc etc. : de la gravité existencielle à l'humour débile) Je crois que la poésie avait besoin de cet électrochoc souvent imbuvable (comme dzns Clair de Terre de Breton) pour étendre les vues de la poésie Dommagr par exempld que tu te sois pas focus sur leur conception particulière de l'image qui est à la base de leur écriture (cf. Reverdy) parmi tant dautres propositions poétiques majeures Et pourquoi réduire le surréalisme à l'automatismr alors que leurs recherches vont bien au delà ? Ce qui est plus essentiel cest l' "effet automatique" pour sapprocher de lincongru, du reve, de linconscient dune autre sensibilité que lon peut sentir ou que lon ne peut pas sentir, cest ainsi Tu affirmes quil ny a doeuvre majeure dans le surrealisme, donc Paroles de Prévert, Corps et bien de Desnos et Capitale de la douleur dÉluard cest pas des oeuvres majeures ? Trole de conception de ce que cest quune oeuvre majeure Evidemment quil faut sortir du dogme du processus sur la finalité mais des tonnes de surréalistes en sortent mais des dissidents quoi bien evidemment Il faut bien comprendre que le surréalisme ne se limite pas du tt à Breton et ses écrits svt indigestes - ce qui nen fait pas necessaurement un mauvais auteur a mon sens, lart doit il tjs nous procurer du plaisir (les films Marvel me procurent un max de plaisir mais pourtant difficile de les qualifier d'art) ? Comment distinguer lémotion de lémotion esthétique qui ne peut etre une simple projection de nos émotions du monde sensible et affectif par un biais esthétique (cest a dire technique, extranaturel, humain) ou bien estce autre chose ? Vastes questionnements que je crois les avant gardes du xx nous permettent dexplorer (du cubisme au ready made en passant par le surrealisme et labstraction) et qui renvoient a la question on ne peut plus fondzmental pour une société qui est de savoir : questce que l'art ? Un mot franchement : renseigne toi cest trop dommagr

@@quentinfrume9216 Merci pour votre commentaire ! J'ai lu Breton, Aragon, Eluard, Prévert, Artaud, Desnos et bien d'autres, sympathisants ou pas, comme Michaux ou Char. Etant donné que je m'intéresse surtout à Breton ici, je crois qu'il est excessif de dire que je ne suis pas renseigné. Ensuite, et ce n'est pas de votre faute car j'aurais dû le préciser, pas d'œuvre majeure se comprenait au singulier : il n'y a pas une œuvre qui le définisse absolument, non par la définition justement, mais par l'exemple. Je n'ai pas réduit le surréalisme à l'automatisme, j'ai dit (sans donc pas très clairement, mea culpa) que c'était la doctrine le plus massivement prônée par Breton et la plus significative en règle générale. Pour être franc, je ne vois pas beaucoup de différence entre Clair de Terre, Capitale de la Douleur ou Corps et biens, tant leur vers ne raconte rien à mes yeux. D'autre part, et c'est une histoire de goût personnel, mais je trouve Eluard d'une niaiserie confondante, et Prévert est un des pires poètes que je connaisse, sinon le pire, sur lequel j'ai prévu de faire un épisode de Mes Rancœurs - c'est dire. J'ai peu de souvenirs de la lecture de Desnos, quoique le vers métrique le sauve un peu à mes yeux. Sur la conception particulière de l'image, le problème est justement que je me fiche éperdument des conceptions. Je veux lire des livres de poésie, pas des traités masturbatoires ou dégoulinants de sénilité méticuleuse à la Ponge. D'ailleurs, vous semblez croire que je cherche du plaisir aux livres que je lis. Ce n'est pas le cas, du moins pour la poésie, parce que dans le cas de la poésie, c'est la contemplation de la Beauté qui m'intéresse. J'en ai parlé dans d'autres vidéos, mais je crois qu'elle est objective, sinon intuitive, et je prends souvent l'exemple de la musique classique. Comme le surréalisme, par exemple, la musique atonale se justifie par un salmigondis intellectuel, là où on écoutera volontiers de la musique classique parce qu'elle est belle, parce qu'elle nous fait ressentir, inexplicablement, des émotions - et pas forcément du plaisir. Si vous vous baladez sur la chaîne, vous verrez que je me suis attaché à la métrique poétique, non pas classicisme ou par conservatisme, mais parce que j'ai beaucoup lu de poésie française, notamment post-surréalisme, et j'ai eu l'impression de patiner, non tant intellectuellement mais du point de vue de l'intériorité. L'intellectualisme est selon moi une arnaque, qui substitue une jouissance intellectuelle - que je soupçonne être un plaisir de fin gourmet pédant - à l'émotion esthétique, qui exige de lâcher prise. Merci de mentionner le concept d'avant garde qui est à mes yeux une vaste blague : en effet, il est assez jeune - fin XIXème, à tout péter - et est en ceci révélateur du comportement de l'artiste. L'art a été dépassé par sa dimension mondaine, son "qui y pensera en premier", et se réduit à choquer, se faire remarquer. De fait, je pense qu'appartenir à l'avant-garde revient à condamner sa postérité à l'étroitesse, parce que sa production se comprendra à l'aune d'un contexte historique et social pesant. Et j'ai dit, dans cette vidéo, que leur activité a quand même eu l'intérêt de mettre un coup de pied dans la fourmilière poétique - quoiqu'on oublie un peu facilement que le vers libre et la prose poétique leur préexistent. Enfin, vous proposez, dans le sillage des surréalistes, d'explorer un questionnement, et c'est là que repose tout notre différent : je me fiche comme de ma première chemise de la réflexion ou de la glose. Je ne me demande pas ce qu'est l'art, ni même ce qu'est la Beauté, je veux sentir, me baigner dedans, je veux de la musique. Pour moi, les mots ont un sens. De fait, je crois que savoir ce qu'est l'art n'est pas fondamental pour une société. Je crois qu'il faut faire, et se demander ensuite. Les grandes normes académiques, aussi imparfaites et compassées soient-elles, ont le mérite de s'accrocher à une évidence première, c'est l'harmonie des formes. Picasso sera toujours intéressant, mais Picasso sera toujours moche. J'oubliais : je trouve aussi détestable cette manie des intellectuels de l'époque de manier des grands mots comme "violence" ou "révolution" ; mais ça, Drieu le dit mieux que moi. J'espère avoir clarifié mon propos ; au besoin, je vous conseille ma Roue libre "Contre l'innovation" qui en dit un peu davantage.

La question tombe bien, je parle de surréalisme demain soir... Sur Eluard, surréaliste ou pas, rien à dire de plus que niaiserie, concepts ne plus savoir quoi en foutre, grands discours vides et pompeux.

@@soifdabsolu5991 L'Amoureuse, par exemple, est-il un mauvais poème ? j'irai voir votre prochain vidéogramme

Nouveau sur la chaîne ? Plus sérieusement, j'ai beaucoup lu de poésie francophone touchant à toutes les formes possibles, et je trouve le vers libre moins musical, quand il n'est pas complètement médiocre sur le fond. Même jugement pour la prose poétique ; je ne dis pas que c'est absolument inintéressant, mais je crois vraiment que l'expérience humaine est limitée et que, quitte à écrire la même chose, autant que ce soit rythmée. Et oui, je sais que le vers libre et la prose ont leur musicalité, mais elle ne peut pas se comparer à la métrique.

Oh pardon ! J'aurais dû stalker plus longtemps... Content que tout ça t'ait plu !

@@soifdabsolu5991 T'inquiètes x)

Hop hop maintenant on achète le Feu follet, il est trouvable partout en folio et très très bien et très court hop hop hop

Selon moi, les opinions aujourd'hui irrecevables des auteurs (homophobie, antisémitisme etc etc) n'en retirent pas les qualités ; je crois que c'est là qu'il faut vraiment faire le tri et savoir ce qu'on aime d'un auteur. Par exemple, Baudelaire a écrit quelques lignes d'un antisémitisme de compétition, mais ça ne retire rien au fait que ses poèmes sont parmi les plus beaux de la poésie française. Sinon, je suis le plus énorme adorateur de Drieu la Rochelle qui n'a presque rien de politiquement (ou moralement) correct selon la mesure de notre époque ; seulement, ce sont son style et ses thématiques qui me plaisent. Par ailleurs, j'ai prévu un épisode sur Voltaire, à qui je voue une rancune brûlante - et pas pour ses jugements moraux... Oh et j'y pense, Hugo fait aussi dans l'ironie, il faut "simplement" dépasser l'égotrip permanent. Mais ne vous fatiguez pas, c'est de la merde.

@@soifdabsolu5991 Ah bon mais pourquoi tant de haine ;-;" (c'est un peu ironique pr le coup parce que chacun pense ce qu'il veut, je comprends tout à fait que l'on puisse le détester.) Et puis, pour ce qui est de la moralité des auteurs, j'ai tendance à me dire que personne ne peut être totalement irréprochable moralement, donc la moralité ne devrait pas être un argument rédhibitoire pour condamner un auteur...Après c'est quand même bien de préciser pour le situer en quelque sorte. Je ne savais pas que Baudelaire était antisémite.🥲 En ce moment, je l'étudiait à partir d'un livre critique qui parle de Wagner(Thanhauser et Wagner à Paris). C'est vraiment pas intéressant, ça m'a permis de le découvrir dans un autre registre que ces poésies.

@@deimos689 Tant de haine envers Voltaire ? Patience... Je comprends qu'on déteste un auteur pour ses partis pris, mais je pense que c'est idiot de s'y arrêter parce qu'on ne lit pas de grandes œuvres pour la morale qui s'y trouve, en particulier si c'est pour qu'elle nous conforte dans nos petites opinions bien propres. Et sincèrement, ça m'énerve qu'on me prenne pour un enfant en me disant que tel ou tel auteur est misogyne, raciste ou que sais-je, déjà parce que sans déconner je ne l'avais pas vu venir c'est fou ça, ensuite parce que merde quoi je suis suffisamment intelligent pour ne pas tout gober. Et puis même, ce n'est pas en disant à un antisémite de ne pas être antisémite qu'il cessera de l'être... Ce que je reproche à Hugo est de fait avant tout stylistique, et ce qui m'agace dans sa posture moralisante est moins ses partis pris que son hypocrisie à cet endroit.

@@soifdabsolu5991 C'est entendu, j'attendrais pour Voltaire. J'ai longtemps été naïf sur la moralité des intellectuels célèbres et j'ai mis du temps à les défaire du piédestal sur lequel je les avais tous mis...Et aussi, vu que je me dis que tout le monde est sujet à des écarts moreaux, je ne vais pas râler parce qu'ils ne le sont pas. Juste, sur le coup, ça m'avait choqué, surtout le fait que le gars, il fait un traité sur la tolérance?(je le l'ai pas lu et je sens que ça m'énerverais de voir son hypocrisie) Il fallait vraiment qu'il la ferme à ce sujet..

@@deimos689 ahahahahaha je vois très bien ! Mais vous savez quoi, vous m'avez donné envie de faire une roue libre sur la morale en littérature... Je vais tenter ça cette semaine

No shit

Je ne suis pas sûr de suivre !

@@soifdabsolu5991 Avoir conscience que nos poèmes ne seront jamais parfaits est pourquoi nous nous en contentons d'abord par notre satisfaction. Par cette appréciation, nous estimons ensuite s'ils ont le mérite d'être partagés au lecteur. C'est la réflexion que je me faisais, la première formulation était un peu floue ! 😅

@@alejandro4873 ah, je vois ! Je ne suis pas sûr que c'est la conscience de nos erreurs qui nous fait continuer à écrire, au contraire !

Merci, mais le principe de la roue libre est de n'avoir pas de notes !