Découvrez l'histoire fascinante de ces pionnières méconnues de la musique kabyle. À partir de 1923, ces femmes audacieuses, dirigées par Madame Lafarge, ont bravé les conventions pour propulser leurs voix sur les ondes de la toute première station de radio d'Alger. Initialement connues sous le nom de Tarbaεt n lxalat, ou le groupe des femmes, elles ont rapidement captivé les auditeurs avec leurs chants traditionnels, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de la musique kabyle. Malgré les défis et les préjugés, leur troupe a prospéré, attirant de nouveaux talents comme Cherifa, Hanifa et Bahia Farah. Leur répertoire s'est élargi pour inclure des compositions originales, reflétant leurs vies et leurs expériences. Mais leur parcours n'était pas sans obstacles. Marginalisées par leurs familles et leur société, elles ont dû lutter pour obtenir reconnaissance et respect. Pourtant, leur héritage perdure, ayant ouvert la voie à d'autres femmes pour s'épanouir dans l'industrie musicale. Aujourd'hui, nous honorons leur courage et leur détermination, reconnaissant le rôle crucial qu'elles ont joué dans l'histoire de la musique kabyle et féminine en Algérie.
Références bibliographiques :
Kherdouci, Hassina. « Poésie et chanson féminines de Kabtlie », Études et Documents Berbères, 27, 2008 : pp. 5-26.
czcams.com/video/AP0OBML_FJs/video.html (Chaîne CZcams :
Isebtar Tmusni).
-Kherdouci, Hassina. La chanteuse kabyle. Identité de soi, identité culturelle, étude de cas en kabyle. Mémoie de Magister, sous la direction de Youcef Nacib. Département de langue et culture amazighs, Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.