Moisson plaine Allier juillet 2014 case 2388 - Avec vue depuis la cabine

Moisson plaine Allier juillet 2014 Machine Case 2388 - Avec vue depuis la cabine
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La révolte des agriculteurs de 2024
Depuis la mi-janvier 2024, la contestation et la grogne agricole s’intensifie en France comme ça a été le cas dans d’autres pays européen ces dernières semaines.
Ce sont non seulement les éleveurs qui ne vivent plus ou très mal du produit de leurs bêtes depuis des années mais aussi, les cultivateurs car pour faire fonctionner les engins agricoles toujours plus coûteux, il faut du gas-oil et que ce gas-oil va être de plus en plus taxé.
La concurrence est déloyale et faussée car les denrées importés sans barrières douanières ou si peu, sont produites dans des conditions sociales et environnementales désastreuses par rapport à ce qui est exigé des agriculteurs français.
Sachez qu’un exploitant agricole (éleveur de bovins plus culture de plants de pommes de terre) consacre en moyenne 4 heures par jour à la paperasserie administrative. On lui achète le lait de ses vaches 0,40€ le litre pour le transformer par écrémage en 2,5 litres de lait qui sera revendu au prix que vous connaissez déjà que ce soit pour le lait ou les autres produits laitiers.
Entre les carcans administratifs européens aggravés par les dirigeants français au nom d’un écologie de salon, les derniers paysans de France sont sur le point de disparaître soit par cessation d’activité soit par suicide ... ou les deux.
En tout cas dans sa forme actuelle, c’est à dire un maillage d’exploitations de taille moyenne de 70 hectares souvent gérées par une ou à deux personnes, dans un contexte familial et de transmission de génération en génération. Il ne sont plus que 1% de la population active (alors qu’ils étaient 5% il y 45-50 ans), autant dire que dalle sur le plan électoral (mais les retraités agricoles restent nombreux).
Depuis 2019, la France importe plus de denrées agricoles qu’elle n’en exporte, là où elle a été excédentaire pendant des décennies sans discontinuer.
En vérité, j’ai la conviction que les dirigeants, l’élite, tous ont parfaitement conscience de la situation mais qu’ils veulent la faillite de tous les exploitants afin que cela profite au mieux à des repreneurs puissants à savoir des fonds d’investissement dont l’origine sera très probablement extra européenne (U$A, Chine, pays de Golfe Arabo-Persique ...)
Sachez enfin que l’Ukraine, qui est entrée sur le marché européen sans avoir à supporter les moindres contraintes douanières, sociales, et environnementales, est déjà à la main de fonds d’investissement étrangers pour au moins 1/3 des exploitations. La taille moyenne d’une exploitation est de 1000 hectares. Les ressources et le potentiel agricole ukrainien est énorme, faut-il y voir une autre bonne raison de l’acharnement des U$A à soutenir la confrontation avec l’ancien bloc soviétique ? C’est possible, les U$A sont en rage de ne pas avoir réussi à mettre la Russie sous sa tutelle économique et donc sociétale au début des années 2000-2010.
Tout cela est très grave, car c’est la souveraineté alimentaire, le prix et la qualité des denrées d’origine française mais aussi le cadre de vie de tous, la vie de centaines de milliers de personnes dans le monde rural qui sont en jeu.
Ne nous laissons pas faire, selon les sondages 90% de la population soutien le mouvement des agriculteurs. Dites à l’Europe du fric, à la mondialisation Schwab-Davos, d’aller se faire foutre par un vote contestataire aux prochaines élections de 2024 et aussi aux suivantes.

[@noelmeyssin1230]

sympa cette vidéo