Conférence du 05/05/2017 : La France pouvait-elle gagner en 1870 ? Un point de vue uchronique
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- čas přidán 31. 05. 2017
- Pour faire écho à son exposition France-Allemagne(s) (1870-1871). La guerre, la Commune, les mémoires, présentée au public d’avril à juillet 2017, le musée de l’Armée, en partenariat avec l’Université permanente de la Ville de Paris, propose un cycle de conférences intitulé 1870-1871 : guerre, arts, histoire. Ce cycle, associe tour
à tour histoire culturelle, histoire militaire et histoire de l’art.
Vendredi 5 mai 2017 à 13h45.
La France pouvait-elle gagner en 1870 ? Un point de vue uchronique, par Antoine Reverchon, journaliste au Monde. - Zábava
C'est surtout notre infériorité en artillerie qui nous coûta la victoire. Pourtant, le nouveau canon de 7 (Reffye) existait grâce à Napoléon III. Comme le canon Krupp; il se chargeait par la culasse et l'égalait en précision et en portée. Il était même plus manoeuvrable, car plus léger. Malheureusement, cette pièce n'existait qu'à 3 exemplaires en juillet 1870. Napoléon III n'était pas parvenu à l'imposer, car le comité d'artillerie s'y était opposé !!! Malade, affaibli, l'empereur n'eut pas la force morale de passer outre...
Le colonel Reffye parvint à fabriquer et à livrer 450 pièces de son modèle d'août 1870 à la fin janvier 1871. Trop peu et trop tard !
Intéressant on peut ajouter le fait que les troupes et le commandement français étaient habituées aux guerres coloniales là où les prussiens sortaient d’une guerre européenne moderne avec l’Autriche
@@thomascatty379 oui la bataille de sadowa 1866
L'Uchronie est surtout un souffle nouveau pour la discipline Historique. Tout ou presque est connu désormais et l'uchronie permet de rêver, d'inventer.
quelles sont les références du livre de M Reverchon
C'était possible au regard des actions menées par certaines unités françaises qui se sont bien battues comme à Bazeilles. Aux conditions d'avoir un chef de l'armée et un chef d'état-major (un homme de la compétence de Berthier) comme sous Napoléon 1er qui tiennent en main les différents corps d'armée et les coordonnent ce qui ne fut pas le cas, bien sûr, tout au contraire. Chacun menant sa propre guerre en 1870, les dissensions entre généraux sont telles, comme à Waterloo, que la défaite était inéluctable. L'armée prussienne fut assez moderne, pour l'époque, bien dotée en artillerie et disciplinée tandis que l'armée du second empire, dans sa constitution et son fonctionnement tactique, était très dispersée et incohérente. C'est la conséquence de l'absence d'un véritable chef militaire charismatique qui rassemble autour de lui et surtout se fait respecter de ses généraux. Si on devait comparer l'armée du premier empire à ses débuts et celle du second en 1870, il y a une inversion de situation qui est flagrante face à l'adversaire prussien. Cela pose bien des questions sur cette défaite lourde aux conséquences politiques importantes sur la société française qui aurait pu voir le retour de la famille des Bourbons (Henri V) sur le trône de France dont l'héritier légitime refusa la proposition qui lui fut faite, en rejetant le drapeau tricolore. En 1870, étrangement le parlement était majoritairement monarchiste dont son principal membre Adolphe Thiers (ancien président du conseil sous Louis Philippe, orléaniste et pour une monarchie constitutionnelle) est devenu le premier chef de gouvernement au début de la troisième République en 1871.
''La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens'' Carl Von Clausewitz (général prussien du début du XIXème siècle).
Manque de son
Journaliste au monde ,ceci explique cela : " avec des si " la France aurait gagné toutes ses guerres du Mexique au mali .....les révisionnistes .