Jean-Luc Marion: Quelle crise ?

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  • čas přidán 6. 09. 2024
  • Voilà trente ans déjà que nous nous estimons en crise. Mais, par définition, une crise qui dure n'est plus une crise ; c'est une incapacité à décider, qui se manifeste par des conflits entre des " valeurs ". L'Église n'est pas en crise comme le monde, car elle le met en crise en lui demandant de se décider pour ou contre le Christ.
    Académie Catholique de France du 08/09/2014.

Komentáře • 6

  • @Patrick3538
    @Patrick3538 Před 10 lety

    Brillante analyse !

  • @karlmustardseed6963
    @karlmustardseed6963 Před 10 lety

    Subtitles needed!

  • @Kwirax
    @Kwirax Před 2 lety

    Quelqu'un peut m'indiquer des écrits où Marion développe cette lecture du nihilisme en plus de détail?

  • @coupulisa4652
    @coupulisa4652 Před 9 lety +2

    Nietzsche rirait bien d'entendre son langage dans la bouche d'un chrétien ; un fou rire dionysiaque s'emparerait peut-être de lui s'il entendait l'effort méprisable ici suggéré de distinction entre décadents... "le chrétien moins décadent que le politique actuel"... certes... mais décadent tout de même...

    • @LIFEASWAR
      @LIFEASWAR Před 9 lety +7

      L'anti-christianisme de Nietzsche visait avant tout le protestantisme moraliste de son père. Concernant la tradition catholique, certaines pages de Nietzsche, néanmoins, je pense, vous étonneraient.
      "On ne saurait contester aux français qu'ils ont été le peuple le plus chrétien de la
      terre: non point qu'en France la dévotion des masses ait été plus grande qu'ailleurs,
      mais les formes les plus difficiles à réaliser de l'idéal chrétien s'y sont incarnées en
      des hommes et n'y sont point demeurées à l'état de conception, d'intention,
      d'ébauche imparfaite. Voici Pascal, dans l'union de la ferveur, de l'esprit et de la
      loyauté, le plus grand de tous les chrétiens, - et que l'on songe à tout ce qu'il
      s'agissait d'allier ici ! Voici Fénelon, l'expression la plus parfaite et la plus
      séduisante de la culture ecclésiastique, sous toutes ses formes: un équilibre
      sublime, dont, comme historien, on serait tenté de démontrer l'impossibilité, tandis
      qu'en réalité il ne fut qu'une perfection d'une difficulté et d'une invraisemblance
      infinies."
      Friedrich NIETZSCHE, Aurore, Réflexions sur les préjugés moraux, Trad. Henri Albert, Oeuvres complètes, vol. 7, § 192.