El Llibre Vermell de Montserrat : Mariam Matrem Virginem par Jordi Savall

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  • čas přidán 12. 09. 2024
  • Extrait du concert "El Llibre Vermell de Montserrat " tourné à Barcelone en l'Eglise Santa Maria Del Pi le 25 Novembre 2013.
    Distribution
    Solistes :
    La Capella Reial de Catalunya :
    María Cristina Kiehr - soprano / Elisabetta Tiso - soprano / Rocío de Frutos - soprano / Aina Martín - soprano / Kadri Hunt - mezzo-soprano / VivaBiancaLuna Biffi - mezzo-soprano, rebec et vièle / David Sagastume - contre-ténor / Lluís Vilamajó - ténor / Francesc Garrigosa - ténor / Marco Scavazza - basse / Daniele Carnovich - basse
    Réalisation : Benjamin Bleton
    Production : Karl More Productions - Fondation CIMA
    Musiciens :
    Hespèrion XXI :
    Sébastien Marq - flûtes / Haïg Sarikouyoumdjian - duduk / Andrew Lawrence-King - psaltérion / Christophe Tellart, cornemuse - flûtes et vielle à roue / Michaël Grébil - luth médiéval / Hakan Güng.r - kanun / Yurdal Tokcan - oud / Jean-Pierre Canihac - cornet / Béatrice Delpierre - chalémie / Daniel Lasalle - sacqueboute / Dimitri Psonis - santour, morisca et cloches / Pedro Estevan - percussions /
    Jordi Savall - rebec, rebab, vièle et direction
    Jordi Savall | La Capella Reial de Catalunya | Hespèrion XXI
    Résumé
    Le Llibre Vermell, un précieux manuscrit copié vers la fin du XIVe siecle (et ainsi désigné à cause de sa reliure couleur vermeil), est conservé à la bibliothèque de l'abbaye de Montserrat, l'un des deux lieux de pélerinage dans l'Espagne médiévale (l'autre étant Saint-Jacques-de-Compostelle).
    Montserrat (en catalan le « Mont en dents de scie »), curiosité géologique de conglomérats aux formes étranges, abrite depuis le Moyen Âge un monastère et une statue romane de la Vierge. À la fin du XIVe siècle, quantité de pèlerins affluent à Montserrat. Les moines leur proposent un répertoire sur mesure avec des paroles « décentes et honnêtes » sur des airs populaires. Ainsi en témoigne le précieux Llibre Vermell, miraculeusement échappé aux destructions napoléoniennes de 1811. On ne peut qu'être frappé par le caractère familier de cette musique sacrée : à la fin du Moyen Âge, ainsi que l'a expliqué Georges Duby, la mentalité profane gagne du terrain, y compris à l'église. En même temps, ces adaptations sont soigneusement composées dans le style de l'Ars nova française ou italienne, ce qui démontre que les moines de Montserrat étaient informés des techniques musicales les plus avancées de leur temps.

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