Maintes fois, l'algorithme CZcams m'a leuré, trompé, déçu, laissé sur ma faim mais je continuerais de lui accorder mon attention car il me fait aussi, comme aujourd'hui, découvrir des pépites. Comme quoi, tu as raison, il faut laisser une place à l'imprévu.
Ok. Merci, vidéo intéressante. Le côté "méta" est bien présent et il possède bien sa propre "rationalité interne" incontournable qui devrait nous inciter à prendre plus de recul malheureusement je ne pense pas que cela soit quelque chose pour tout le monde.
Merci, ta vidéo est super intéressante et m’a donné matière à réfléchir. J’ai fait le même constat sur l’obsession du contrôle et j’ai trouvé ça super intéressant de considérer que les influenceur.euse.s qui prônent un mode de vie rigide et ultra-organisé ont fait de leur mode de vie un métier. Je pense par ailleurs que le développement personnel nous vient surtout de l’économie (et en particulier de l’économie libérale et capitaliste qu’on connaît aujourd’hui en Europe) : la forte compétitivité sur les marchés amène d’après moi à une quête de l’efficacité et plus précisément de l’efficience. Or, l’efficacité requiert un contrôle millimétré du temps, elle regarde le résultat et ne se soucie pas du reste. Et je trouve (mon avis est sans doute contestable et je ne l’appuie que sur des réflexions personnelles) que l’économie libérale façonne les individus, de sorte que nous sommes des produits, nous devons nous vendre (je pense à Tinder, au principe du CV et des lettres de motivation etc…) et donc maximiser notre culture générale, notre physique etc… d’après moi, la quête n’est pas celle du bonheur mais de la rentabilité, et ce sans doute de manière inconsciente.
"Communisme mental". Bien rare d'entendre ça chez les jeunes youtubers (en tout cas dans ce que j'écoute). Quoiqu'il en soit merci pour ces réflexions.
Ce qui « pue », à mon sens, dans le développement personnel : c’est quand l’autodiscipline est prodiguée davantage comme un moyen, plutôt que comme une fin en soi. La vertu n’est plus transmise comme extension de l’âme, mais comme un banal outil pour arriver à ses objectifs. On n’y apprend pas que le bonheur est dans la lutte, mais plutôt que la yes life justifie les moyens.
"outil pour arriver à ses objectifs" : la fin réside justement dans une accumulation d'objectifs qui une fois exhaussés ne procureront pas spécifiquement de satisfaction mais la recherche de nouveaux objectifs pour combler le vide.
@@Fauvaria En fait, l’arnaque du développement personnel - et qui est propre à nombre de business plans - c’est le fait de toujours s’attaquer aux conséquences en les présentant comme des « causes ». Ont pointe du doigt les symptômes qui ne sont que des conséquences logiques sans aller réellement en amont. Je pense à la parabole des innombrables rechutes chez les anciens alcooliques : l’origine profonde lié à leurs problèmes personnels n’ayant pas été traitée au profit de la désintoxication et de la discipline promulguée, il n’y a rien de surprenant. Donc en ce sens, oui, la pseudo-autodiscipline de ces influenceurs ne peux parler intimement qu’à un vaste échantillonnage déjà sensible au principe : il ne parle que d’un remède et le diagnostique et soi absent, soit complètement à côté de la plaque avec une moralisation binaire et infantilisante. Et oui, je suis entièrement d’accord et du même feeling concernant le besoin de lâcher prise et de spontanéité de l’existence. L’exemple n’est peut-être pas le plus adapté, mais cela me fait penser à l’éloge de paresse selon J.d’Ormesson : L’autodiscipline est une dérive de la Technique, et quand l’outil dépasse son statut de base pour devenir une fin en soi, c’est la mort de l’instinct sauvage, de l’intuition, du libre arbitre et de l’inspiration artistique. En matière « d’influenceur » (je déteste ce mot), j’apprécie particulièrement Monthoux pour sa vision personnelle et sa manière de partager sans chercher à imposer un morale et/ou exemple de vie. Tony chez qui tu es passée a aussi ce petit recul appréciable. Bref, commentaire plus pertinent de ma part puisque là, j’ai enfin pris le temps d’écouter la vidéo en entier. (mea-culpa) Et par ailleurs je comprends mieux ta réaction qui souligne ce point que tu aborde. Personnellement, je pointais plus du doigt un utilitarisme amoral (opportuniste) de l’autodiscipline mais j’avoue avoir été peu explicite. Je pense qu’on est assez proche de notre vision de la chose, l’autodiscipline réclame de la nuance propre à chacun et non une apologie dogmatique ou un rejet laxiste. En tout cas, joli travail d’analyse et d’introspection qui te fait honneur.
J'interprète, je crois, cette culture de la planification comme, la preuve de s'assurer un futur meilleur, j'entends par là faire le choix de sacrifier ses désirs court-termistes pour cultiver la patience et un bonheur plus durable qui se base sur le fait d'avoir des moyens spirituels, physiques (corporels), et un cadre de vie; meilleurs qui permettent plus de liberté mais ce bonheur se reposer aussi fortement sur la fait d'avoir eu des rêves, de s'être donné les moyens, avoir fourni les efforts pour y arriver : d'être arrivé à une destination et de voir le voyage vécu. Et justement pour arriver à la destination un bon outil est la planification. Bien évidemment comme dit dans la vidéo, poussée à l'extrême, elle peut avoir un coût conséquent. En tant que fin, la planification n'a vraiment pas l'air d'en valoir la peine. Pour moi c'est quelque chose de bien dont il ne faut pas pousser à l'extrême (logique). Cependant la planification n'est synonyme d'optimisation. Les deux idées vont certes ensemble mais étant donné qu'il y a beaucoup de choses qu'on ne sais pas sur nous une planification totale ne peut pas fonctionner. Elle est absurde. On a, généralement une envie de laisser laisser une place à l'innatendu et à la liberté, à des surprises (positives) : à une part de hasard. (Je reprends qui a été dit dans la vidéo.) C'est évidemment opposé à la planification, mais selon moi pas incompatible ; dans le sens où on peut faire 50-50. Je ne recommede vraiment pas de faire du 50-50 dans presque tout. Je suis plutôt partisan du 75-25, ce qui permet d'avancer efficacement sur le 75 et de mettre le 25 au second plan sans l'oublier/en le maintenant. Donc on pourrait imaginer plusieurs types de planification : - Une planification adaptable (je vous laisse imaginer) - Une planification rigide 75-25 avec par exemple 5 ou 6 jours de plannifié, et un ou deux de pas plannifier (avec pas plannifier j'entends avec aucun impératif : tout le travail à faire est fait, on peut avoir des envies, des choses à faire, des courses ou aller à la plage mais il faut qu'il y ait une grosse part d'incertitude) Ça reprend un peu le système de soirée (repos), weekend, vacances, retraite (75-25 à différentes échelles entre le travail et le repos ; qui peut être similaire au : planification - hasard) -Une planification progressive: on planifie seulement les 2 prochaine activités donc on sait ce qu'on a à faire juste après et on peut rajouter des activités pas prévues rapidement. -Une plannification minimale : dans le cas où on est dans une période de place à la liberté et au hasard. L'idée de planification peut ne pas vous plaire mais je pense que c'est périodique et que plus tard vous y reviendrez comme vous allez retouner dans la liberté.
Je ne suis pas contre la planification, disons que j'ai surtout arrêté de planifier à outrance mes loisirs et relations sociales car je pense qu'il s'agit d'un piège : étendre un mode de fonctionnement provenant du domaine du travail à un domaine tout autre. La planification mesurée est une bonne chose car elle permet d'éviter l'accumulation de charge mentale. Dans tous les cas, nous aurons des obligations, les planifier permet de ne pas penser constamment à ce que nous avons à faire et que nous n'avons pas encore fait, car ces activités ont une place bien précise dans notre journée. Je planifie donc uniquement les obligations (travail, rendez-vous), et je liste uniquement ce qui est liste par essence, comme la liste des courses. Pour le reste des activités, tout dépend de nos besoins et de nos exigences. Une personne qui fait du sport sans exigence très haute n'a pas besoin de planifier tous ses repas, ses séances, son apport de protéines, etc... Et le danger est de vouloir être contrôlant dans tous les domaines, comme prôner dans les contenus dont je parle, alors que nous avons besoin de domaines sans exigence, sans planification.
Ce serait très tentant de faire le lien entre cette culture du contrôle et de la planification et l'injonction à s'adapter à un monde complexe en évolution rapide afin de faire tenir le système actuel... C'est une heureuse coïncidence que ta vidéo tombe à peu près au même moment que l'interview de stiegler chez elucid. Je ne suis pas assez calé en histoire et en philo mais ce serait très intéressant de savoir si des situations idéologiques similaires ont déjà émergées ou si on est en face de quelque chose d'inédit... (je vais pas compter le surhomme de Nietzche, ça me semble trop éloigné). Je me permet de te proposer une piste de réflexion ou plutôt un questionnement connexe (qui me travail un peu, j'avoue) : L'émergence de mouvements idéologiques s'appuyant sur la morale ou la thèse d'un optimum social par la reconstruction des individus, n'est il pas devenu un substitue à la religion ? (Des mouvements types : wokisme, mythe de l’entrepreneur, pensée positive etc...qui visent à plus de contrôle de sois même voir des autres). ce qui implique évidement des tonnes d'autres questions.
Je ne pense pas trop prendre de risque en répondant que oui, étant des êtres de croyances, beaucoup d'entre nous s'attachent de manière assez forte à des mouvements idéologiques car il est difficile d'extraire une identité propre sans s'allier à des groupes, des mouvements déjà existants. S'allier ou même s'opposer, disons se construire en réaction et en prenant comme référentiel des mouvements idéologiques prégnants. Avant la religion, aujourd'hui des courants idéologiques divers (au moins nous avons le choix, le choix de notre dogme, donc le choix de notre bêtise).
J'ai aussi l'impression que la religion est un petit peu comme un "manuel pour vivre ça vie" ; elle donne des principes, des valeurs, des règles, et des habitudes qui était qui était certres "flexibles" parce souvent on a tué au nom de la religion mais qui donne toujours une base sur laquelle se reposer. Maintenant avec le recul de celles-ci, surtout pour les générations les moins âgées, on a besoin d'un nouveau manuel, certains choisiront "that girl", d'autres "slow life" ou le minimalisme. Ensuite il y a d'autres mouvements tels que le wokisme, ou son opposé, qui ne sont pas des manuels entiers mais plus des idéologies (on va un chapitre un peu spécial) qui nous dit pas quoi faire, mais qui en les supportant nous articule un peu plus la vie et nous donne un semblant de direction qui nous permet d'avancer. Bon ça c'est de la politique, il y en a beaucoup qui s'y investissent un petit peu, surtout à travers des réseaux, et dieu sais qu'il y en a beaucoup qui voient la politique d'un peu plus loin, comme à la fois un defouloir et un cas sans espoir (à cause de toutes les nouvelles répétitives qui disent que le monde va mal ). Je pense que on est tous (je parle surtout des jeunes vu que j'ai 17 ans et que je n'ai pas vécu avant ma génération) plus ou moins perdus sans la religion (même avec mais dans ce cas plus vers le moins), certains ce raccrochent à des styles de vie, d'autres à la politique mais la vaste majorité cherchent encore, en d'autres mots sont perdus. Et ceux qui sont perdus en particulier peuvent combler se vide avec la consommation de contenu sur les réseaux où les jeux vidéos (qui ne sont pas forcément mauvais) pour ne pas y faire face. Le problème c'est que ce vide nous rattrapera. Et selon moi les jeunes, aussi jeunes que possible doivent absolument faire face à ce vide, cette action est représenté l'ennui, en d'autres termes consiste à se poser la question : qu'est-ce que je vais faire maintenant, dans le monde concret qui m'entoure. ( Quand je dis doivent le plus que possible s'ennuyer j'entends par là trouver une response à la question, l'ennui est que éphémère et caractéristique de la réflexion qui prend une forme particulière, celle de la divagations de l'esprit). Voilà je crois que j'ai dit ce que je pensais.
J'adore l'optimisation. Mais comment pour l'argent, il ne sert à rien que de faire une fixation sur ceux qui en ont plus que toi uniquement parce qu'ils on plus. Les influenceurs parlent aux masses. De ceci ne peut en sortir que des formules génériques alors que l'individu est unique. "Be yourself but try to fit in." On peut s'inspirer du comportement des autres mais il est bon de garder en tête sa réelle finalité personnelle. Dis, tu parles combien de langues, s'il te plaît ? Merci pour la vidéo. Je vais encore dire "pensée bien formée" mais ce serait au risque de me répéter ( T_T)＼(^-^ )
En effet, parler aux masses nécessite une généralisation grossière pour toucher le plus grand nombre. Je parle français, anglais, et je balbutie un peu d'espagnol. Merci beaucoup ! Pas de soucis j'accepte la répétition si c'est un compliment x).
7:08 Ohla flibustiers! Il est jamais trop tard pour mettre cap au Nord et comme dirait si bien le philosophe Sardoche sur le fait de prendre la mesure de quelque chose que l'on savait déjà : czcams.com/video/zexeTY3347Y/video.htmlsi=1GyA03lVS4FM2pK2
Maintes fois, l'algorithme CZcams m'a leuré, trompé, déçu, laissé sur ma faim mais je continuerais de lui accorder mon attention car il me fait aussi, comme aujourd'hui, découvrir des pépites.
Comme quoi, tu as raison, il faut laisser une place à l'imprévu.
Ok. Merci, vidéo intéressante. Le côté "méta" est bien présent et il possède bien sa propre "rationalité interne" incontournable qui devrait nous inciter à prendre plus de recul malheureusement je ne pense pas que cela soit quelque chose pour tout le monde.
trop cool ta chaine
Merci, ta vidéo est super intéressante et m’a donné matière à réfléchir. J’ai fait le même constat sur l’obsession du contrôle et j’ai trouvé ça super intéressant de considérer que les influenceur.euse.s qui prônent un mode de vie rigide et ultra-organisé ont fait de leur mode de vie un métier.
Je pense par ailleurs que le développement personnel nous vient surtout de l’économie (et en particulier de l’économie libérale et capitaliste qu’on connaît aujourd’hui en Europe) : la forte compétitivité sur les marchés amène d’après moi à une quête de l’efficacité et plus précisément de l’efficience. Or, l’efficacité requiert un contrôle millimétré du temps, elle regarde le résultat et ne se soucie pas du reste. Et je trouve (mon avis est sans doute contestable et je ne l’appuie que sur des réflexions personnelles) que l’économie libérale façonne les individus, de sorte que nous sommes des produits, nous devons nous vendre (je pense à Tinder, au principe du CV et des lettres de motivation etc…) et donc maximiser notre culture générale, notre physique etc… d’après moi, la quête n’est pas celle du bonheur mais de la rentabilité, et ce sans doute de manière inconsciente.
Il fallait que quelqu'un en parle, je t'en remercie.
"Communisme mental". Bien rare d'entendre ça chez les jeunes youtubers (en tout cas dans ce que j'écoute).
Quoiqu'il en soit merci pour ces réflexions.
Excellente video, j'apprecie tes reflexions et ta sagesse.
Merci beaucoup !
Ce qui « pue », à mon sens, dans le développement personnel : c’est quand l’autodiscipline est prodiguée davantage comme un moyen, plutôt que comme une fin en soi.
La vertu n’est plus transmise comme extension de l’âme, mais comme un banal outil pour arriver à ses objectifs. On n’y apprend pas que le bonheur est dans la lutte, mais plutôt que la yes life justifie les moyens.
"outil pour arriver à ses objectifs" : la fin réside justement dans une accumulation d'objectifs qui une fois exhaussés ne procureront pas spécifiquement de satisfaction mais la recherche de nouveaux objectifs pour combler le vide.
@@Fauvaria En fait, l’arnaque du développement personnel - et qui est propre à nombre de business plans - c’est le fait de toujours s’attaquer aux conséquences en les présentant comme des « causes ». Ont pointe du doigt les symptômes qui ne sont que des conséquences logiques sans aller réellement en amont.
Je pense à la parabole des innombrables rechutes chez les anciens alcooliques : l’origine profonde lié à leurs problèmes personnels n’ayant pas été traitée au profit de la désintoxication et de la discipline promulguée, il n’y a rien de surprenant.
Donc en ce sens, oui, la pseudo-autodiscipline de ces influenceurs ne peux parler intimement qu’à un vaste échantillonnage déjà sensible au principe : il ne parle que d’un remède et le diagnostique et soi absent, soit complètement à côté de la plaque avec une moralisation binaire et infantilisante.
Et oui, je suis entièrement d’accord et du même feeling concernant le besoin de lâcher prise et de spontanéité de l’existence.
L’exemple n’est peut-être pas le plus adapté, mais cela me fait penser à l’éloge de paresse selon J.d’Ormesson :
L’autodiscipline est une dérive de la Technique, et quand l’outil dépasse son statut de base pour devenir une fin en soi, c’est la mort de l’instinct sauvage, de l’intuition, du libre arbitre et de l’inspiration artistique.
En matière « d’influenceur » (je déteste ce mot), j’apprécie particulièrement Monthoux pour sa vision personnelle et sa manière de partager sans chercher à imposer un morale et/ou exemple de vie.
Tony chez qui tu es passée a aussi ce petit recul appréciable.
Bref, commentaire plus pertinent de ma part puisque là, j’ai enfin pris le temps d’écouter la vidéo en entier. (mea-culpa)
Et par ailleurs je comprends mieux ta réaction qui souligne ce point que tu aborde. Personnellement, je pointais plus du doigt un utilitarisme amoral (opportuniste) de l’autodiscipline mais j’avoue avoir été peu explicite. Je pense qu’on est assez proche de notre vision de la chose, l’autodiscipline réclame de la nuance propre à chacun et non une apologie dogmatique ou un rejet laxiste.
En tout cas, joli travail d’analyse et d’introspection qui te fait honneur.
j’adore ce type de vidéos (Sabine aussi s’attaque à ces sujets 😊)
Merci ! Moi aussi j'aime beaucoup son contenu d'analyse de la culture internet ^^
J'interprète, je crois, cette culture de la planification comme, la preuve de s'assurer un futur meilleur, j'entends par là faire le choix de sacrifier ses désirs court-termistes pour cultiver la patience et un bonheur plus durable qui se base sur le fait d'avoir des moyens spirituels, physiques (corporels), et un cadre de vie; meilleurs qui permettent plus de liberté mais ce bonheur se reposer aussi fortement sur la fait d'avoir eu des rêves, de s'être donné les moyens, avoir fourni les efforts pour y arriver : d'être arrivé à une destination et de voir le voyage vécu.
Et justement pour arriver à la destination un bon outil est la planification. Bien évidemment comme dit dans la vidéo, poussée à l'extrême, elle peut avoir un coût conséquent. En tant que fin, la planification n'a vraiment pas l'air d'en valoir la peine.
Pour moi c'est quelque chose de bien dont il ne faut pas pousser à l'extrême (logique).
Cependant la planification n'est synonyme d'optimisation. Les deux idées vont certes ensemble mais étant donné qu'il y a beaucoup de choses qu'on ne sais pas sur nous une planification totale ne peut pas fonctionner. Elle est absurde. On a, généralement une envie de laisser laisser une place à l'innatendu et à la liberté, à des surprises (positives) : à une part de hasard. (Je reprends qui a été dit dans la vidéo.) C'est évidemment opposé à la planification, mais selon moi pas incompatible ; dans le sens où on peut faire 50-50. Je ne recommede vraiment pas de faire du 50-50 dans presque tout. Je suis plutôt partisan du 75-25, ce qui permet d'avancer efficacement sur le 75 et de mettre le 25 au second plan sans l'oublier/en le maintenant.
Donc on pourrait imaginer plusieurs types de planification :
- Une planification adaptable (je vous laisse imaginer)
- Une planification rigide 75-25 avec par exemple 5 ou 6 jours de plannifié, et un ou deux de pas plannifier (avec pas plannifier j'entends avec aucun impératif : tout le travail à faire est fait, on peut avoir des envies, des choses à faire, des courses ou aller à la plage mais il faut qu'il y ait une grosse part d'incertitude) Ça reprend un peu le système de soirée (repos), weekend, vacances, retraite (75-25 à différentes échelles entre le travail et le repos ; qui peut être similaire au : planification - hasard)
-Une planification progressive: on planifie seulement les 2 prochaine activités donc on sait ce qu'on a à faire juste après et on peut rajouter des activités pas prévues rapidement.
-Une plannification minimale : dans le cas où on est dans une période de place à la liberté et au hasard.
L'idée de planification peut ne pas vous plaire mais je pense que c'est périodique et que plus tard vous y reviendrez comme vous allez retouner dans la liberté.
Je ne suis pas contre la planification, disons que j'ai surtout arrêté de planifier à outrance mes loisirs et relations sociales car je pense qu'il s'agit d'un piège : étendre un mode de fonctionnement provenant du domaine du travail à un domaine tout autre. La planification mesurée est une bonne chose car elle permet d'éviter l'accumulation de charge mentale. Dans tous les cas, nous aurons des obligations, les planifier permet de ne pas penser constamment à ce que nous avons à faire et que nous n'avons pas encore fait, car ces activités ont une place bien précise dans notre journée. Je planifie donc uniquement les obligations (travail, rendez-vous), et je liste uniquement ce qui est liste par essence, comme la liste des courses. Pour le reste des activités, tout dépend de nos besoins et de nos exigences. Une personne qui fait du sport sans exigence très haute n'a pas besoin de planifier tous ses repas, ses séances, son apport de protéines, etc... Et le danger est de vouloir être contrôlant dans tous les domaines, comme prôner dans les contenus dont je parle, alors que nous avons besoin de domaines sans exigence, sans planification.
7:00 Ah oui quand même 😹😅
Ce serait très tentant de faire le lien entre cette culture du contrôle et de la planification et l'injonction à s'adapter à un monde complexe en évolution rapide afin de faire tenir le système actuel... C'est une heureuse coïncidence que ta vidéo tombe à peu près au même moment que l'interview de stiegler chez elucid.
Je ne suis pas assez calé en histoire et en philo mais ce serait très intéressant de savoir si des situations idéologiques similaires ont déjà émergées ou si on est en face de quelque chose d'inédit... (je vais pas compter le surhomme de Nietzche, ça me semble trop éloigné).
Je me permet de te proposer une piste de réflexion ou plutôt un questionnement connexe (qui me travail un peu, j'avoue) :
L'émergence de mouvements idéologiques s'appuyant sur la morale ou la thèse d'un optimum social par la reconstruction des individus, n'est il pas devenu un substitue à la religion ? (Des mouvements types : wokisme, mythe de l’entrepreneur, pensée positive etc...qui visent à plus de contrôle de sois même voir des autres).
ce qui implique évidement des tonnes d'autres questions.
Je ne pense pas trop prendre de risque en répondant que oui, étant des êtres de croyances, beaucoup d'entre nous s'attachent de manière assez forte à des mouvements idéologiques car il est difficile d'extraire une identité propre sans s'allier à des groupes, des mouvements déjà existants. S'allier ou même s'opposer, disons se construire en réaction et en prenant comme référentiel des mouvements idéologiques prégnants. Avant la religion, aujourd'hui des courants idéologiques divers (au moins nous avons le choix, le choix de notre dogme, donc le choix de notre bêtise).
J'ai aussi l'impression que la religion est un petit peu comme un "manuel pour vivre ça vie" ; elle donne des principes, des valeurs, des règles, et des habitudes qui était qui était certres "flexibles" parce souvent on a tué au nom de la religion mais qui donne toujours une base sur laquelle se reposer. Maintenant avec le recul de celles-ci, surtout pour les générations les moins âgées, on a besoin d'un nouveau manuel, certains choisiront "that girl", d'autres "slow life" ou le minimalisme. Ensuite il y a d'autres mouvements tels que le wokisme, ou son opposé, qui ne sont pas des manuels entiers mais plus des idéologies (on va un chapitre un peu spécial) qui nous dit pas quoi faire, mais qui en les supportant nous articule un peu plus la vie et nous donne un semblant de direction qui nous permet d'avancer.
Bon ça c'est de la politique, il y en a beaucoup qui s'y investissent un petit peu, surtout à travers des réseaux, et dieu sais qu'il y en a beaucoup qui voient la politique d'un peu plus loin, comme à la fois un defouloir et un cas sans espoir (à cause de toutes les nouvelles répétitives qui disent que le monde va mal ).
Je pense que on est tous (je parle surtout des jeunes vu que j'ai 17 ans et que je n'ai pas vécu avant ma génération) plus ou moins perdus sans la religion (même avec mais dans ce cas plus vers le moins), certains ce raccrochent à des styles de vie, d'autres à la politique mais la vaste majorité cherchent encore, en d'autres mots sont perdus. Et ceux qui sont perdus en particulier peuvent combler se vide avec la consommation de contenu sur les réseaux où les jeux vidéos (qui ne sont pas forcément mauvais) pour ne pas y faire face.
Le problème c'est que ce vide nous rattrapera. Et selon moi les jeunes, aussi jeunes que possible doivent absolument faire face à ce vide, cette action est représenté l'ennui, en d'autres termes consiste à se poser la question : qu'est-ce que je vais faire maintenant, dans le monde concret qui m'entoure. ( Quand je dis doivent le plus que possible s'ennuyer j'entends par là trouver une response à la question, l'ennui est que éphémère et caractéristique de la réflexion qui prend une forme particulière, celle de la divagations de l'esprit).
Voilà je crois que j'ai dit ce que je pensais.
Il y a un lapsus révélateur dans cette video. Saurez vous le retrouver ?
J'adore l'optimisation. Mais comment pour l'argent, il ne sert à rien que de faire une fixation sur ceux qui en ont plus que toi uniquement parce qu'ils on plus.
Les influenceurs parlent aux masses. De ceci ne peut en sortir que des formules génériques alors que l'individu est unique. "Be yourself but try to fit in."
On peut s'inspirer du comportement des autres mais il est bon de garder en tête sa réelle finalité personnelle.
Dis, tu parles combien de langues, s'il te plaît ?
Merci pour la vidéo. Je vais encore dire "pensée bien formée" mais ce serait au risque de me répéter ( T_T)＼(^-^ )
En effet, parler aux masses nécessite une généralisation grossière pour toucher le plus grand nombre.
Je parle français, anglais, et je balbutie un peu d'espagnol.
Merci beaucoup ! Pas de soucis j'accepte la répétition si c'est un compliment x).
7:08 Ohla flibustiers! Il est jamais trop tard pour mettre cap au Nord et comme dirait si bien le philosophe Sardoche sur le fait de prendre la mesure de quelque chose que l'on savait déjà : czcams.com/video/zexeTY3347Y/video.htmlsi=1GyA03lVS4FM2pK2