Géopolitique de l'énergie+commerces locaux+bailleurs sociaux+sketchnote = potentiel de résilience

𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐬'𝐢𝐧𝐭𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞
Dans le contexte actuel de reprise en main des BRICS de leurs ressources énergétiques (𝘥𝘦́𝘤𝘭𝘢𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘶 𝘤𝘢𝘱𝘪𝘵𝘢𝘪𝘯𝘦 𝘐𝘣𝘳𝘢𝘩𝘪𝘮 𝘛𝘳𝘢𝘰𝘳𝘦́ 𝘢𝘶 𝘴𝘰𝘮𝘮𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭'𝘈𝘌𝘚* - 𝘈𝘭𝘭𝘪𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘌́𝘵𝘢𝘵𝘴 𝘥𝘶 𝘚𝘢𝘩𝘦𝘭 - 𝘢𝘥𝘳𝘦𝘴𝘴𝘦́ 𝘢𝘶𝘹 𝘉𝘶𝘳𝘬𝘪𝘯𝘢𝘣𝘦̀ 𝘷𝘪𝘷𝘢𝘯𝘵𝘴 𝘢𝘶 𝘕𝘪𝘨𝘦𝘳, 𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘥𝘦 𝘱𝘰𝘪𝘯𝘨 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘢 𝘵𝘢𝘣𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘭'𝘈𝘳𝘢𝘣𝘪𝘦 𝘚𝘢𝘰𝘶𝘥𝘪𝘵𝘦 𝘢𝘶 𝘴𝘰𝘮𝘮𝘦𝘵 𝘥𝘶 𝘎7*), il est plus qu'urgent de travailler sur les manières de renforcer une économie locale moins dépendante de la géopolitique des énergies.
Il est aussi fondamental de permettre aux populations d'acquérir une bonne culture du risque majeur. Appréhender la vulnérabilité de notre système à des variations du coût de l'énergie pour adopter des comportements plus résilients.
De même pour les élus, qui intègreront d'autant plus les risques majeurs à leur vision politique, et notamment dans leur politique de la ville auprès des populations les plus précaires, car ce sont eux qui souffrent plus sévèrement des effets d'une crise majeur.
Mon métier de facilitatrice graphique m'a permis, mardi dernier, de passer la journée avec des bailleurs sociaux de logements et de commerces à Paris.
Passionnant d'écouter le panorama des commerces à Paris réalisé par l' Apur (Atelier parisien d'urbanisme), d'échanger avec les gestionnaires pour des retours de terrain des opportunités et difficultés liées à l'installation de commerces de vente de produits locaux. Paris possède un cœur de ville vivant et un tissu de petits commerces locaux (donc hors grandes chaînes de magasin). C'est tout à fait singulier en France, à l'opposé des centres villes moribonds en raison de stratégie urbanistes privilégiant les complexes commerciaux périphériques.
J'ai eu la joie de mettre cela en dessins pour traduire visuellement l'implication de ces équipes au plus près du terrain et les possibilités de résilience que ces commerces de proximité offrent.