Merci April pour cette vidéo. Comme je te l'ai déjà dit en commentaire, j'ai moi même été diagnostiqué en 2020 à 33ans. Y'a eu la phase de soulagement, comprendre qui je suis, mon fonctionnement, etc... Mais à vrai dire, depuis quelques mois, quel enfer d'être autiste dans cette société! Je vis les mêmes choses que toi, à savoir le rejet, le questionnement permanent, l’intolérance ambiante, en général, le besoin de retrait, etc... Je ne comprends pas pourquoi le hasard de la vie m'a donné ces particularités si ce n'est que pour souffrir d'avantage que la moyenne dans ce monde non adapté. Alors certes y'a tout un tas d'aspects positifs et agréables notamment dans les centres d'intérêts et la rapidité de les appréhender ou l'enrichissement que ça nous apporte ; mais pour tout le reste, quel enfer! Quelle solitude! Quelle injustice! Personne ne nous comprends réellement à part nous : les autistes. Beaucoup croient que nous nous cachons derrière "nos nouvelles spécificités autistiques" quand nous sommes diagnostiqués adultes et ne comprennent pas le "masking social" durant ces années et qu'on veuille tout naturellement s'en débarrasser, être enfin nous-mêmes. J'ai quelques rares amis qui m'écoutent (c'est toujours ça de prît) mais ça n'enlève pas cette anxiété qui revient toujours comme un boomerang avec l’intensité caractéristique des autistes. Ce monde n'est absolument pas sensibilisé à la question de la neuro-diversité. Moi même avant le diagnostic, je croyais à ce moule social, j'essayais tant bien que mal de surmonter mes particularités afin de m'améliorer et donner la meilleure version de ma personne aux neuro-typiques. Si seulement on faisait germer ,suffisamment tôt, dans l'esprit des jeunes enfants que cette neuro-diversité existe et est même à mon sens plus importante que les origines ou la couleur de peau car elle fait parti de notre essence, en tant que personne singulière, et prime donc sur le corps, je pense que ce monde serait beaucoup plus apaisé et accueillant et moins superficiel. Je ne nie pas au passage les difficultés que peuvent entraîner une origine et une couleur de peau dans cette société à domination blanche, la difficulté est réelle. Mais c'est pour mieux souligner l'invisibilité générale de la neuro-diversité dont l'autisme fait parti. Souvent nos souffrances ne sont pas légitimes, comme tu le dis, tout le monde souffre donc hiérarchiser notre souffrance est impossible tant que la prise de conscience sur le mécanisme du fonctionnement autistique ne sera pas fait pas les habitants de cette planète. La question de l'autisme est tellement mal représentée dans les médias avec des reportages très édulcorés occultant la réalité que beaucoup d'autistes vivent à savoir : la perte de contrôle de leur vie, la "clochardisation" et pour beaucoup le suicide comme dernière issue. Alors c'est sûr que c'est pas agréable à lire comme scénario... Mais alors quelque chose doit être fait pour améliorer la condition de vie des personnes autistes. Je ne souhaiterais pas arriver dans un temps ou on détectera l'autisme dans les 1ères semaines de grossesse d'une femme afin que comme la trisomie (ou autre), on choisisse de commettre un génocide. Nos spécificités ont un intérêt tout comme notre existence, il n'y a aucune loi ou aucune intervention divine qui indique que nous n'avons pas notre place dans ce monde et que notre autisme est moins légitime qu'une vie d'une personne non autiste. Nous devons réussir à trouver notre place et à informer d'avantage les futurs générations sur la réalité de la neuro-diversité.
Malheureusement non, je ne suis pas sûr que nous avons notre place dans ce monde, je dirais même que nous y faisons tâche. En même temps, quel être humain dit normal pourrait s'enrichir socialement avec une personne handicapé ? On ne peut pas leur en vouloir, c'est nous qui avons un dysfonctionnement. Pour ma part, je suis croyant donc pour moi c'est Dieu qui donne même si c'est dur nous devons pourtant accepter, car les moqueries, le rejet, le mépris, la faiblesse,etc... Tout cela est notre destinée comme de mourir seul avec notre tristesse.
Je me retrouve tellement dans cette description du début à la fin, diagnostiquée HP à 63 ans ça m’a soulagée mais je ressentais encore un petit quelque chose qui coinçait jusqu’à ce qu’une psy me dise que j’ai le syndrome Asperger ce que j’ai refusé en bloc au début comme d’être HP mais finalement plus je vous écoute et plus je me reconnais dans cette description qui me correspond en tout point de vue, les larmes me montent aux yeux...depuis mon plus jeune âge j’ai toujours été invisible dans cette société même si je fais des efforts pour m’y intégrer pour finalement abandonner. Après avoir fais beaucoup de développement personnel pour mieux comprendre mon fonctionnement et guérir mes blessures, je suis en paix avec moi même à 67 ans, aujourd’hui je m’aime telle que je suis et suis heureuse avec mes deux chats et la nature pour me ressourcer, finalement les personnes m’acceptent comme je suis sinon je me dis que ce ne sont pas les bonnes personnes pour moi c’est aussi simple que ça. Merci beaucoup pour cette vidéo explicative, je m’y suis abonnée et vous suis avec grand plaisir 🙏💖
Merci beaucoup April pour ton témoignage, c'est très touchant et je comprends tout ce que tu dis. En effet, certaines personnes refusent la différence quelle qu'elle soit! Parce que l'inconnu leur fait peur et les revoie à leurs propres démons. Heureusement, que les Hommes sont différents et que grâce aux capacités des personnes autistes, il y a des personnes plus empathiques qui ont cette capacité de percevoir ce que les autres ne perçoivent pas. Bonne continuation à toi, t'es une belle personne ❤
Je ne suis pas autiste, j'ai été diagnostiqué HPI à l'age de 19 ans mais...je comprend tellement ce que vous ressentez sans pour autant le vivre personnellement. Je suis très intéressé par les problèmes des autistes et j'ai beaucoup lu sur le sujet, cela me tient à cœur de comprendre les personnes "atypiques" en général parce que je me met spontanément à leur place. Merci pour cette vidéo ❤
En résumé, c'est également ce que j'ai observé. Tu as bien compris leur leitmotiv: ''si ça ne me touche pas, je m'en fiche''. Et j'ai observé qu'il y a moins d'empathie de la part des hommes donc moi cela fait 15 ans que je préfère être seule parce qu'ils veulent pour la plupart que je prenne soin d'eux et que je ''sois belle et tais-toi''. Eux ils ont droit de s’exprimer, pas moi.
Merci très sincèrement pour cette vidéo. Tu as su poser les mots justes sur tout ce que j'ai toujours ressenti toute ma vie. Malgré tous nos efforts ils ne veulent pas nous inclure...
J'ai regardé presque toutes vos vidéos et très sincèrement je vous félicite, elles font beaucoup de bien à écouter et à regarder. Je les trouve très didacticiels. De plus vous avez une spontanéité, une sincérité qui rend très agréable l'écoute de vos vidéos. Je m'y retrouve, même si je suis beaucoup pus âgé que vous, étant moi aussi hpi avec tsa. Nous cheminons sur bien des points dans les mêmes directions, entre autre celui de pouvoir se vivre pleinement, librement. Merci merci pour tout ce travail, pour toutes ces mises à nu, elles sont très utiles pour nous sentir moins isolés.
Je partage ce constat d'une société qui refuse de faire le moindre effort vis à vis de la différence. Y compris de gens qui se targuent d'une certaine bienveillance, tolérance... Ce qui est le sommet de l'hypocrisie pour moi ! Et que je ne supporte pas. A l'inverse, j'ai eu la chance de tomber sur des personnes qui étaient capables de faire ce bout de chemin et ben ( comme c'est bizarre !) j'étais capable très facilement du coup de faire moi aussi ce bout de chemin vers elle. C'est un jeu qui se joue à deux. Sinon, c'est épuisant pour nous,e t très déstabilisant dans notre construction d'identité aussi, de toujours s'adapter à l'autre. il faut savoir le faire, mais on peut s'y perdre aussi... mais je crois que ça les dépasse, cette idée. C'est un peu comme demander à une personne qui n'en a jamais gouté, quel gout a le chocolat... Il peut s'en faire une projection mentale, mais comme ils n'en ont pas l'habitude, c'est fatiguant, donc plus simple d'accuser la personne différente. Certains individus y arrivent très bien, peut-être parce qu'elles aussi (pour x raison, pas forcément l'autisme) ont eu à faire ce chemin vers l'autre... Ca m'a fait beaucoup de mal et j'ai renoncé à plaire à la majorité des gens. Un psy en TCC ( que je ne dénigre pas, il m'a beaucoup aidé par ailleurs) n'avait que ça à la bouche, c'était à moi de faire des efforts. Oui, certes, je devais en faire... mais plus j'y pense, plus c'était du mimitisme social qu'on me demandait de faire. C'était épuisant, frustrant. Pas inutile, j'ai appris des choses que j'utilise encore, mais globalement c'était comme une volonté d enier les différences, je trouve.... c'est un peu comme si on accueillait chez soi une personne parlant une langue étrangère très éloignée du français et que ben vas-y on continue à causer comme d'habitude en espérant que la personne apprenne seule. Y'a de fortes chances que ça ne marche pas ou mal, que la personne déprime. non, tu fais des efforts, tu parles différemment, tu adaptes ton vocabulaire, tu apprends à la personne du vocabulaire, tu l'aides... Tu lui gueules pas dessus parce qu'elle a dit il au lieu de elle ! Ou tu ne la mets pas à l'écart parce qu'elle ne sait pas prononcer correctement telle lettre, tel mot... Remarque, y'a des gens qui doivent agir ainsi. Moi, ça ne viendrait pas à l'idée. alors bon, vu ma fatigue chronique, ben j'ai cessé de vouloir m'intégrer à des groupes. Ca marche un temps puis y'a toujours un truc qui cloche, qui pète... tant pis trop d'énergie pour un résultat pas bien satisfaisant ( souvent superficiel) alors que j'arrive à conserver des relations avec des amis depuis vingt ans à côté. Mais ce sont des gens qui sont capables d'accepter la différence ( et pas qu'avec moi) et de faire un effort ( ce qui me donne l'énergie de faire moi aussi des efforts) Maintenant la société actuelle et ce qu'on traverse pousse tout le monde au repli je crois et à l'intolérance. Je suis frappé par exemple de voir comment les rares personnes qui ne peuvent pas porter le masque pour des raisons sérieuses sont stigmatisées. Il est plus question de prendre en compte les handicaps, les difficultés des gens. Et ça, forcément, ça un impact sur les relations personnelles... Merci pour cette video très intéressante !
Merci April de cette sincérité ! Je me reconnais dans ce portrait et je partage avec toi l'analyse fine de ta perception de la société sur la différence.
Moi j' ai plus envie de faire le moindre effort, si on m' aime pas , je m' en tape ! Ca veut dire que c'est pas les bonnes personnes a frequenter, donc , NEXT ! ^^ Pourquoi se forcer sans blague ? Il vaut mieux etre seul que mal accompagne, je dis ! ^^
Je trouve ça scandaleux que la société neurotypique ne fasse aucun effort et nous rejette autant... Je me retrouve énormément en toi comme si on vivait la même chose :0, je veux aussi améliorer tout ça pour la génération futur!
C'est exactement ça pour moi pour mes amis ami.es, au début c'est la 7e merveilles du monde et après des que je suis blaissé ça me fait hyper mal et ça calme un peu. Merci de trouver les bon mots et terme grâce à votre chaîne je me comprends beaucoup mieux !
Entièrement d'accord avec toi, tu as très bien résumé la société actuelle quand tu dis : " C'est le reflet d'une société quand même qui fait aucun effort, qui est très paresseuse, très narcissique et puis hypocrite" Je me dis sans cesse qu'il faut de tout pour faire un monde. Une méthode comme une autre qui m'aide à m'adapter tant que je peux...
Moi j'ai été tellement sous l'influence de ma famille, quand je suis parti et que je me suis retrouvé face à moi, au vrai moi, j'ai été dévasté. Aujourd'hui je déprime car je me rend que j'ai choisi un mauvais parcours de vie (mauvaise orientation scolaire et universtaire, donc pas d'amis et de petite amie, parcours professionnel chaotique). Aujourd'hui à 38 ans, j'ai un grand besoin de sécurité, mon boulot ne tient qu'à un fil et je suis toujours locataire, et franchement, je ne vois aucun futur, ou évolution positive dans ma situation.
Waouh de A à Z, merci pour tous le papillons bleus zébrés avec toutes les spécificités que tu sais si magnifiquement exprimer, et qu'hélas si peu (même avec efforts, tolérance, acceptation et amour) peuvent "empathiser" ! Tout d'un coup, je ne suis plus seul , mais tristement très rare... Merci.
Devoir m’adapter avec les us et coutumes d'une société profondément malade me laisse quelque peu dubitatif. C'est une société beaucoup trop anxiogène qui n'a de cesse de vouloir conditionner les individus pour les amener progressivement a suivre une voie hyper uniformisée. Personnellement je suis plus dans l'acceptation de ma différence mais cette différence implique également un inconfort constant. Très incommodant je dois dire, puis j'ai pu entendre de nombreuses fois qu'il fallait que je fasse des efforts d'intégration ah bon ? Pour m'annihiler et me conformer a un système de valeur avec lequel je ne suis pas en phase ? Personnellement pour entendre ce genre de choses, je me conforte dans l'idée qu'il vaut mieux pour moi d’interagir avec mes semblables, il s'avère difficile de nouer des liens avec des neuro-typiques, les relations bien souvent finissent la plupart du temps par s'étioler du a une incompréhension qui peut parfois dévier vers des relations conflictuelles et contre-productives avec tous les désagréments qui vont avec comme la frustration, la sensation de rejet voire d'humiliation dans certains cas. Les gens ont sitôt fait de nous stigmatiser du fait de nos comportements socialement inadaptés. Je refuse de me conformer, d’être conditionné pour aller vers une direction qui ne fera que me tirer vers le bas et qui ne sera pas évolutive pour mon développement. L'acceptation de l'autre passe par la tolérance, comment voulons-nous être dans l'acceptation a notre tour quand la plupart des gens n'ont de cesse de projeter sur nous leur incompréhension, leur négativité, en nous faisant endosser certaines particularités comme l'instabilité émotionnelle et autres tares psychologiques ? Bref il y a toujours cette épée Damoclès au-dessus de ma tête, cette chape de plomb qui m’empêche d’être véritablement moi-même en société ou tout est normé et cela réduit considérablement le champ du possible.
les neurotypiques en réalité ne sont capables d'empathie cognitive qu'avec leurs pairs! Ils ont le même problème que nous avec eux. D'un fonctionnement à l'autre l'empathie cognitive n'est pas naturelle! il y-a un effort réciproque à faire pour se comprendre. Sauf que comme ils sont la majorité, il a été considéré qu'ils ont de l'empathie cognitive et qu'elle nous fait défaut mais c'est faux car entre personnes autistes nous avons de l'empathie cognitive!
Oui, il y a aussi une forme de rejet en cela que, à travers l'idée que "c'est à l'autiste de s'adapter à la norme car c'est lui qui est différent", donc l'effort devrait être à sens unique, or une adaptation est soit réciproque soit inexistante. C'est aussi ce qui se passe avec le changement climatique: l'humain essaie d'adapter l'environnement à lui de façon unilatérale et autocentrée, le résultat est que ça change le climat mais au delà d'un certain point la possibilité à vivre dedans et s'y adapter finira par ne plus exister, en espérant que ce point là ne soit pas dépassé. J'ai remarqué aussi, quand les personnes en face de moi font l'effort de s'adapter, juste en admettant la nature de mon autisme et les besoins qui vont avec, bien sûr je fais aussi un effort pour m'adapter, mais donc la réciprocité de l'effort y donne un bon résultat, parce que c'est un effort fait ensemble, et pas à l'encontre des autres. Dans l'idée que c'est uniquement à l'autiste de s'adapter, il y à l'idée de se placer à l'encontre de l'autiste, et de finalement se revendiquer obstacle pour reporter l'effort sur l'autiste, tel que l'autiste "n'est pas responsable de ses décisions mais c'est lui qui est responsable d'être né différent et de l'attitude des autres envers lui", alors que jamais on est responsable de l'attitude des autres puisqu'elle est leur choix, on est responsable que de soi même finalement. En gros, je pense que une partie des normaux-pensants, pas tous bien sûr, continuent à voir l'autisme comme une stigmate sociale, un rôle social par rapport à leurs émotions à eux, avant que d'y reconnaitre une spécificité neurologique, auquel cas c'est comme les mots "con", ou "idiot", ou "baltringue" par exemple, qui n'ont pas de sens à proprement parler ou en ont été socialement vidés, mais sont seulement véhicules et catalyseurs d'émotions négatives pour pratiquer le rituel social d'exclure quelqu'un, parfois exclure en l'échange de se faire valider par autrui ou pour ne pas être soi même exclu. Je me permet même de penser que parfois, un trouble de la personnalité narcissique peut se trouver derrière la mise en place du rituel d'exclusion sociale d'ailleurs, indépendamment qu'il soit pratiqué contre un autiste ou non, même si ce n'est pas systématique. En effet, le fait d'être mal renseigné sur la nature de l'autisme favorise d'en faire une stigmate comme les mots impolis que j'ai évoqués plus haut plutôt que reconnaitre les réalités qu'il décrit. Je pense qu'une partie du problème se trouve dans le fait que la société fonctionne encore beaucoup sur le logiciel colonialiste de voir la loi du plus fort comme une loi de la nature, idée pourtant inventée par Aristote pour défendre l'esclavage et récupérée par les esclavagistes et colonialistes lors de la controverse de Vailladollid puis de la mise en place des théories racialistes, alors même que cette vision des chose qui transforme tout en concurrence entre en concurrence précisément avec les droits fondamentaux, dont le logiciel n'est pas encore pleinement implanté dans la société même en démocratie. Pourtant, la concurrence comme seule grille de lecture autorisée (application extrême du concept de loi du plus fort) est la doxa que 'on retrouve dans Mein Kampf par exemple, et ce n'est pas pour le point Godwin que je le dit, seulement parce que c'est avéré. De plus, Darwin lui même ne validait pas l'invention de Aristote et reconaissait seulement la force d'adaptation, mais n'a jamais considéré la domination ni la prédation comme les meilleures façon de s'adapter, il ne prenait pas parti sur comment s'adapter, et depuis, il a été prouvé que les prédateurs ont moins de succès d'adaptation (ils échouent plus facilement à manger par exemple lorsque la proie fuit ou s'abrite) que les herbivores au comportement parfois très paisible (l'herbe ne fuis pas et repousse tant qu'elle n'est pas abîmée au delà d'un certain seuil), et pourtant, on continue à nous présenter la concurrence comme le modèle absolu, alors que dans la vrai vie et dans la nature, la concurrence existe, oui, mais les autres comportements existent aussi en parallèle. La loi du plus fort existe, oui, mais elle n'est pas le seul comportement existant, ni forcément le plus adapté, et c'est vraiment un choix culturel de faire une association d'idée entre être adapté et dominer, alors que souvent le dominant essaie de forcer les autres à s'adapter à lui et porter son adaptation à sa place plutôt que s'adapter lui même: il est occupé à dominer donc ça ne lui laisse pas le temps de s'occuper de lui même pour sa survie finalement, il prends ce qu'il considère comme sa part sur le travail des autres. On remarquera que dans ce contexte, si son adaptation repose entièrement sur les autres, à la disparition des autres le dominant deviens automatiquement inadapté, au moins de façon temporaire s'il se prends en main, ou définitive sinon. Or, l'autiste donc qui fait des efforts pour s'adapter, finalement il reste adapté dans la part de la société qui l'accepte, et s'adapte au milieu avec ce groupe là, tandis que ceux qui rejettent l'adaptation sur l'autiste, peut être en y voyant une occasion facile de dominer, ils démontrent une limite à leur volonté de s'adapter, et que finalement cette limite, à ne pas confondre avec celle à poser de ce qui est acceptable ou pas comme respect, dans ce contexte, pourrait intervenir contre un autre élément du milieu aussi, de sorte qu'ils pourraient même finalement être moins adaptable que l'autiste au milieu, par choix à projeter une part de responsabilité vers l'extérieur, malgré leur capacité de flexibilité supposée. Enfin là ça ouvre à un débat ardu sur la nature de l'évolution, la nature de la Nature peut être même, mais donc je suis persuadé que l'intégration des autistes serait plus facile si la "loi de la nature" inventée par Aristote cessait de servir de prétexte ou d'excuse à ne pas respecter simplement les droits fondamentaux, et donc l'égalité de dignité et de droits à travers lesquels principes on reconnait les besoin de l'autre en même temps que de reconnaitre les besoins de soi. Plus largement, ce problème de réticence aux droits fondamentaux interviens également dans la culture du viol et le problème des violences faites au femmes, dans l'intégration des handicapés en général que ce soit cognitifs, moteurs, sensoriels, ou mentaux, et comme historiquement depuis la controverse de Vailladolid et certainement même plus tôt dans l'Histoire, par rapport à la couleur de peau et l'ethnicité, sans qu'il ne faille nier les spécificités par ailleurs de chacune de ces entrées vers la discrimination.
Salut April. Merci pour ta vidéo une fois de plus très touchante. Je le vis aussi ce que tu dis. La cinquième et la troisième étaient de très loin les pires années de ma scolarité : insultes à répétitions, j'étais dans une très mauvaise classe au point que certains ont même fait sauter des pétards aux vestiaires avant un cours d'EPS. Excellente distinction des deux empathies. J'ai des problèmes de dépendance affective de la part de ma famille maternelle (ma mère et mes cousines). J'écris une pièce de théâtre dans laquelle je vide on sac à ce sujet (je te l'ai envoyée par mail). Hier ma mère me demandait de venir à la maison en cas de nouveau confinement, elle est tarée, j'y étais trois semaines pour les fêtes, j'ai autant besoin que toi de décanter. Elles devraient "se faire soigner", elles ne méritent pas d'avoir le nunchi. D'ailleurs cela me rend de plus en plus raciste envers elles (tu comprendras dans ma pièce). Je suis d'accord avec toi que trop peu de personnes se mettent à notre place. J'avais une prof de SVT qui nous disait à chaque préparation de conseil de classe "il vaut mieux un refus qu'un regret". Je suis visiblement le seul d'accord avec elle. Personnellement pour les interactions sociales. Lorsque quelqu'un me blesse (même pour une bonne intention ou involontairement), je ne veux définitivement plus le voir. Il n'y a que deux personnes avec qui je me suis réconcilié (mon cousin paternel et un ami) et encore ils doivent un an après continuer à faire leurs preuves. Je n'exclus pas l'hypothèse de leur imposer de nouvelles restrictions de contacts/rencontres. Si le logiciel dont je parle dans ma pièce existait, il suffit d'avoir dix - neuf ans pour bloquer toute personne qui me pose problème et elle serait en garde à vue dès qu'elle tente de me contacter/rencontrer. Oui là sur analyse je l'ai aussi et je suis comme un logiciel qui analyse les personnes à ne plus fréquenter ou au contraire à voire et faire vivre leurs rêves. Dans ma pièce je parle d'ailleurs d'un logiciel qui résoudrait tous ces problèmes. Je suis sûre que ça te passionnera tellement que tu sacrifierais le reste dans ta vie. Excellentissime journée à toi. Ca me fait chaud au cœur que ma comédienne préférée ait fait une vidéo dans laquelle elle lit les courriers dont le mien, j'ai hâte qu'elle me réponde à celle - ci ou sur tik - tok.
Hello April. Jolie auto-analyse. Au final les neurotypiques ont autant peur que les neuroatypiques. Ce sont les causes et raisons qui ne sont pas les mêmes. Eux sont formatés avec des normes et cases. Dès que ce n'est plus dans les cases... rejet ! Alors peut-être que l'on peut considérer que les neuroatypiques sont (seraient) une évolution de l'humanité... ? Comme les trisomiques que je considère comme des êtres ayant été touchés par la main de "Dieu. Ou alors je dis n'importe quoi 🥺😥
On dépense beaucoup d'énergie pour conserver notre place dans la société, ce qui n'est pas facile tous les jours. Je me reconnais pas mal dans ton discours, et c'est vrai que quand on fait des efforts sociaux, j'ai l'impression que c'est beaucoup d'efforts pour pas beaucoup de réconfort... Et tout n'était pas de ma faute non plus
Bonjour April, Oui, ça fait parti des choses auxquelles nous avons été confronté un jour ou l'autre dans notre vie, que ça soit dans la famille, à l'école, en entreprise, parce que notre structure logique, nos cheminements de pensées, notre façons d'exprimer nos sentiments n'est pas "comme tout le monde" ça engendre peur, incompréhension, incompatibilité et le rejet c'est la solution de facilité.... Je ne devrai peut être pas le dire mais en ce moment je suis entrain de correspondre avec une jeune fille qui s'est fait mettre à la porte par ses parents, qui essaye de renouer avec son frère avec qui visiblement le climat n'était pas au beau fixe la dernière fois qu'ils se sont parler, j'ai la tête qui tourne depuis cet après-midi, j'actualise ma boite mail toute les 10 secondes (même si je sais que ça ne sert à rien) MAIS LE NIVEAU DE BÊTISE DE SES GENS LA..... comme si on avait choisit ce que nous sommes rien que pour les embêter.
J'ai beaucoup de compassion pour toi. J'ai de la chance à ce niveau, parce que je suis très solitaire et plutôt misanthrope, et en même temps j'ai toujours réussi à être assez populaire, surtout en faisant des blagues et en étant provocateur. On m'a aussi toujours répété que j'étais très intelligent, donc je plaçais ma différence sur cette base, ce qui est très flatteur. Malgré tout j'ai toujours eu le sentiment d'être épuisé et incompris, et c'était déjà suffisamment éprouvant comme ça. En ayant envie d'aller vers la autres comme toi, la vie a dû être vraiment difficile. Je suis sûr que tu trouveras une manière de t affirmer plus sereinement avec le temps, et les autres seront séduits par ta différence.
Je me suis rendu compte que les aspects relatifs à l’empathie cognitive et/ou émotionnelle (ou encore la théorie de l’esprit) supposés « défaillants » dans le cadre de l’autisme semblent être finalement assez discutés entre professionnels et experts du domaine. Aussi, visiblement, il s’agirait d’un critère pas vraiment spécifique (du moins ça peut visiblement se retrouver dans tout un tas de troubles psychiatriques qui peuvent toucher toute personne, qu’elle soit porteuse d’un trouble neurodéveloppemental ou pas) bien qu’observable à travers l’alexithymie, par ex. Quoi qu’il en soit, je perçois également ce qui semble être une compensation d’actes et raisonnement plutôt « intuitifs » (et spontanés), a priori peu présents/développés chez les autistes, par une forme de réflexion plus lente et analytique (à condition de ne pas avoir de déficience intellectuelle par ailleurs, sans quoi la compensation deviendrait très délicate et restreinte, je suppose). Il pourrait s’agir d’une sorte de difficulté dans l’automatisation de la pensée, ce qui impliquerait de mobiliser plus d’énergie et de ressources attentionnelles, au final. Les inconvénients majeurs que je perçois, c’est une sorte de « froideur » et « détachement » ressentis et formulé par d’autres (alors qu’une intention de ce type n’y est pas du tout, au fond, d’où un gros décalage fréquent !). Souvent aussi un manque d’anticipation des attentes d’autrui, notamment du fait de l’absence de scénarios « prêts à l’emploi » (et de nouveau plus économes du point de vue ressources et capacités à mobiliser). L’avantage que je vois en cela, toutefois, (heureusement il y a toujours un bon côté) c’est d’avoir une prise de distance et forme de remise en question permanente (que l’on pourrait assimiler au doute cartésien ?) qui amènerait à beaucoup de curiosité pour tout (y compris les relations interindividuelles), et probablement aussi moins de biais cognitifs/jugements parfois trop hâtifs !
Going the distance et se foutre de ceux qui se foutent de nous. Plus jamais je ferai confiance aux non autistes. Depuis que j'ai compris je respire et j'assume mes choix! Le rejet je connais depuis toujours ! J'ai tout observe et même fait les choses par moi-même pour vérifier des choses. Et tant mieux. Merci mon cerveau qui m'a sauvé la vie à comprendre l'envers l'endroit ! Rien ne pourra m'influencer, je sais maintenant qui je suis ! Bisous April! J'adorerai te voir en présentiel. 😊😘😘
Complètement. Je suis malheureuse confronté à ces situations en continue. Et de manière plus direct et rude avec les gens à qui j'ai fait part de mon autisme. J'ai d'ailleurs été harceler sur les réseaux sociaux après l'avoir annoncé. Réseau de que j'ai aujourd'hui quitter après de nombreux abus . Le descriptif est très lucide. Cependant de mon point de vue et de mes expériences. L'empathie des Neurotypiques sert à la domination pas à l'intégration. C'est ce qui nous différencie profondément.
Personnellement, le stress et la sur-adaptation, j'ai supporté ça pendant un peu plus de trente ans jusqu'à ce que mon corps me dise stop (depuis, j'ai des attaques de panique avec sensation de mourir, à raison de plusieurs par jour)
Dans L'EN, toutes les différences sont prises en compte pour les élèves mais c'est å croire que nos supérieures ne comprennent pas grand chose aux différences qu'ils prétendent inclure puisque, passé la salle des profs, elles sont visiblement censées disparaître....
Mais pourtant l'autiste est connu pour être égocentrique. Je reconnais mon égocentrisme. Je reconnais que je peux dialoguer avec l'autre à partir de ce que je connais et ressens moi-même de façon authentique. Je le perçois comme une délicatesse de ma part, un souci d'authenticité, de volonté d'échange. Mais l'autre croit que j'en n'ai que pour moi-même. Il me semble qu'il se projette ainsi dans son propre miroir et me renvoie du même coup une image déformée de moi-même. Suis-je souvent victime de ce type de projection? Je me demande qui est porteur de handicap dans cette situation? Moi, puisque c'est moi qui en souffre le plus (de la perception arrêtée de l'autre). Il y a là l'effet du narcissisme pervers: une forme de déresponsabilisation. Et une responsabilisation de mon côté, à la recherche d'équilibre. Ayant appris il y a trois ans mon autisme, j'ai maintenant tendance à rejeter cette projection malsaine qui m'a tant fait souffrir. Une projection même de mes proches. Et ensuite d'acteurs importants dans ma vie. Pourquoi n'ai-je pas eu l'idée avant de ne m'en remettre qu'à moi-même? Est-ce par manque d'égocentrisme, moi qui veillais à l'être moins? Que d'années gaspillées à culpabiliser et à me priver de ma propre reconnaissance. Bien sûr, on dira que c'est parce que je manquais de références, étant différente de la norme. Mais je connais de bons amis qui sont aussi bien spéciaux sans être autistes et qui sont parvenus à se reconnaître bcp plus tôt, aidés du regard positif d'amis. L'autisme me rend-t-il imperméable? Comme trop angoissée, occupée à me protéger au point où je n'ai pu suffisamment m'ouvrir aux regards positifs de mes amis? Il est dit que le cerveau humain est programmé pour se souvenir des expériences négatives vécues, pour apprendre à les éviter et mieux assurer sa survie. Se débarrasser de cette angoisse laisserait probablement place à une ouverture. Comme si cette angoisse tâchait de me protéger du manque d'ouverture environnant. Mais pour éviter d'imiter le narcissique, il me faut cesser de chercher à m'apercevoir dans la glace des autres et construire un miroir interne sur mesure, un miroir déjà présent. C'est le travail de plusieurs années. Mais je me demande pourquoi le diagnostic me permet enfin de le considérer? Je dois ajouter que j'ai suivi quelques cours universitaires sur l'autisme suite à mon diagnostic. Et que je continue d'apprendre sur l'autisme sans pause. Même en le vivant, j'ai le sentiment d'en connaître qu'une petite partie. Et pourtant, encore là, si j'en connais plus que d'autres (neurotypiques) qui devraient en connaître plus que moi sur le sujet, du fait de leur position d'autorité, je froisse et je me retiens bien de culpabiliser. Ces mêmes personnes qui connaissent bien l'autisme ne savent-elles pas que l'autiste ne s'inscrit pas dans une dynamique hiérarchique avec l'autorité?
"L'autisme est connu pour son egocentrisme" euuh comment dire l'autisme est vaste, il y a sans doute autant d'autisme que de personnes autistes. Il y aura des égocentriques et d'autres non, on ne peut pas généraliser. Personnellement, je ne me considère pas égocentrique mais très altruiste. Et mon vécu c'est que malgré tous mes efforts pour m'adapter, j'ai toujours été rejeté.
Merci pour toutes vos vidéos, je suis en attente d'un premier rdv, le chemin va être long, je ne sais pas si je tiendrai jusqu'au bout mais vous voir plus en compréhension de vous même et plus en accord avec vous malgré ce que la société des neurotypiques renvoie, va sûrement en aider plus d'un, plus d'une, a s'accrocher
Ni l'un ni l'autre :) je ne suis pas spécialiste mais à partir du moment où on a plus de 125/130 dans un des îlots de compétence, je crois qu'on peut-être considéré comme haut potentiel.
Dans les yeux d'April Ok, je n'avais jamais entendu parler avant mon test de l'IAG, et cet indicateur ne prend en compte que l'ICV et l'IRP, les deux indices les plus saturés en facteur g (vocabulaire et matrices).
Bonjour April , à 18:15 avec un peu de recul, moi je pense ( mais ça n'engages que moi ) que ce n'est pas QUE de l’incompréhension, ou d ela non-prise en compte de sa part etc .... mais plutôt une bonne dose d'hypocrisie et surtout de manipulation, ouvrez les yeux, quelqu'un qui utilises vos "faiblesses" ( à ses yeux, mais peu importe ) pour vous affaiblir dans le "groupe" et du coup mieux vous utiliser, s’appelle un manipulateur .... ( je n'ai pas dit PN, je ne suis pas qualifié pour cela, et je n'en sait rien ) mais manipulateur c'est sur ..... je vais être très abrupt et direct ( c’est lié a mon fonctionnement ;-) ... ) ... mais un conseil : BARREZ VOUS ......
Je l'ai rencontré par le biais d'une amie commune et on s'est rapproché petit à petit pour finir par tomber amoureux comme pour beaucoup d'êtres humains finalement.
Moi tdah se que tu décrit en tant aspi je.me sens comme sa en tant tdah ... javais limpression que mon ex aspi me comprennait pas on dorait dans mon cas cetait l'inverse
Deux des raisons possibles pour lesquelles l'autisme (et approchants) est si mal compris, ça peut être l'influence des "médecines douces", très répandues dans toutes les couches de la société, qui reposent sur des croyances envers lesquelles tout est fait pour maintenir la croyance, quelles que soient ses conséquences néfastes et les preuves de sa fausseté. Tout le contraire des sciences en fait, chez lesquelles tout est fait pour éviter ou au moins compenser les erreurs, qui se remet sans cesse en cause, qui recherche activement ses propres erreurs... et là où les "médecines douces" sont très connues et pratiquées malgré leur absurdité et innéficacité, le fonctionnement des sciences est méconnu malgré son incroyable humilité et efficacité. Ça a peut-être l'air de rien, mais c'est une piste à creuser. (en prenant mon cas personnel, je peut dire qu'acquérir les bases de compréhension du fonctionnement des sciences a été ce qui m'a le plus fait mûrir sur mon rapport au monde). La seconde raison possible pour laquelle l'autisme est si mal compris, ce sont les actes d'andrew wakefield, un criminel notoire qui est à l'origine de la croyance folle selon laquelle "l'autisme serait une maladie mentale provoquée par les vaccins". Je suppose que si tu n'en avais jamais entendu parler, lire ça doit t'indigner. Il y a de quoi. Si tu veux t'informer à ce sujet, Wikipédia est très complet (mais prévois d'imprimer une photo du criminel pour lui cracher dessus). fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_sur_le_r%C3%B4le_de_la_vaccination_dans_l%27autisme
Merci April pour cette vidéo.
Comme je te l'ai déjà dit en commentaire, j'ai moi même été diagnostiqué en 2020 à 33ans. Y'a eu la phase de soulagement, comprendre qui je suis, mon fonctionnement, etc... Mais à vrai dire, depuis quelques mois, quel enfer d'être autiste dans cette société! Je vis les mêmes choses que toi, à savoir le rejet, le questionnement permanent, l’intolérance ambiante, en général, le besoin de retrait, etc...
Je ne comprends pas pourquoi le hasard de la vie m'a donné ces particularités si ce n'est que pour souffrir d'avantage que la moyenne dans ce monde non adapté. Alors certes y'a tout un tas d'aspects positifs et agréables notamment dans les centres d'intérêts et la rapidité de les appréhender ou l'enrichissement que ça nous apporte ; mais pour tout le reste, quel enfer! Quelle solitude! Quelle injustice! Personne ne nous comprends réellement à part nous : les autistes. Beaucoup croient que nous nous cachons derrière "nos nouvelles spécificités autistiques" quand nous sommes diagnostiqués adultes et ne comprennent pas le "masking social" durant ces années et qu'on veuille tout naturellement s'en débarrasser, être enfin nous-mêmes. J'ai quelques rares amis qui m'écoutent (c'est toujours ça de prît) mais ça n'enlève pas cette anxiété qui revient toujours comme un boomerang avec l’intensité caractéristique des autistes.
Ce monde n'est absolument pas sensibilisé à la question de la neuro-diversité. Moi même avant le diagnostic, je croyais à ce moule social, j'essayais tant bien que mal de surmonter mes particularités afin de m'améliorer et donner la meilleure version de ma personne aux neuro-typiques. Si seulement on faisait germer ,suffisamment tôt, dans l'esprit des jeunes enfants que cette neuro-diversité existe et est même à mon sens plus importante que les origines ou la couleur de peau car elle fait parti de notre essence, en tant que personne singulière, et prime donc sur le corps, je pense que ce monde serait beaucoup plus apaisé et accueillant et moins superficiel. Je ne nie pas au passage les difficultés que peuvent entraîner une origine et une couleur de peau dans cette société à domination blanche, la difficulté est réelle. Mais c'est pour mieux souligner l'invisibilité générale de la neuro-diversité dont l'autisme fait parti. Souvent nos souffrances ne sont pas légitimes, comme tu le dis, tout le monde souffre donc hiérarchiser notre souffrance est impossible tant que la prise de conscience sur le mécanisme du fonctionnement autistique ne sera pas fait pas les habitants de cette planète.
La question de l'autisme est tellement mal représentée dans les médias avec des reportages très édulcorés occultant la réalité que beaucoup d'autistes vivent à savoir : la perte de contrôle de leur vie, la "clochardisation" et pour beaucoup le suicide comme dernière issue. Alors c'est sûr que c'est pas agréable à lire comme scénario... Mais alors quelque chose doit être fait pour améliorer la condition de vie des personnes autistes. Je ne souhaiterais pas arriver dans un temps ou on détectera l'autisme dans les 1ères semaines de grossesse d'une femme afin que comme la trisomie (ou autre), on choisisse de commettre un génocide. Nos spécificités ont un intérêt tout comme notre existence, il n'y a aucune loi ou aucune intervention divine qui indique que nous n'avons pas notre place dans ce monde et que notre autisme est moins légitime qu'une vie d'une personne non autiste.
Nous devons réussir à trouver notre place et à informer d'avantage les futurs générations sur la réalité de la neuro-diversité.
Malheureusement non, je ne suis pas sûr que nous avons notre place dans ce monde, je dirais même que nous y faisons tâche. En même temps, quel être humain dit normal pourrait s'enrichir socialement avec une personne handicapé ? On ne peut pas leur en vouloir, c'est nous qui avons un dysfonctionnement. Pour ma part, je suis croyant donc pour moi c'est Dieu qui donne même si c'est dur nous devons pourtant accepter, car les moqueries, le rejet, le mépris, la faiblesse,etc... Tout cela est notre destinée comme de mourir seul avec notre tristesse.
Ooh!!..ma belle que c'est rafraîchissement de t'entendre, je pensais à une chose est si ont imposait d'avantage ?!?..🔥👅
Je me retrouve tellement dans cette description du début à la fin, diagnostiquée HP à 63 ans ça m’a soulagée mais je ressentais encore un petit quelque chose qui coinçait jusqu’à ce qu’une psy me dise que j’ai le syndrome Asperger ce que j’ai refusé en bloc au début comme d’être HP mais finalement plus je vous écoute et plus je me reconnais dans cette description qui me correspond en tout point de vue, les larmes me montent aux yeux...depuis mon plus jeune âge j’ai toujours été invisible dans cette société même si je fais des efforts pour m’y intégrer pour finalement abandonner.
Après avoir fais beaucoup de développement personnel pour mieux comprendre mon fonctionnement et guérir mes blessures, je suis en paix avec moi même à 67 ans, aujourd’hui je m’aime telle que je suis et suis heureuse avec mes deux chats et la nature pour me ressourcer, finalement les personnes m’acceptent comme je suis sinon je me dis que ce ne sont pas les bonnes personnes pour moi c’est aussi simple que ça.
Merci beaucoup pour cette vidéo explicative, je m’y suis abonnée et vous suis avec grand plaisir 🙏💖
Merci beaucoup April pour ton témoignage, c'est très touchant et je comprends tout ce que tu dis. En effet, certaines personnes refusent la différence quelle qu'elle soit! Parce que l'inconnu leur fait peur et les revoie à leurs propres démons. Heureusement, que les Hommes sont différents et que grâce aux capacités des personnes autistes, il y a des personnes plus empathiques qui ont cette capacité de percevoir ce que les autres ne perçoivent pas. Bonne continuation à toi, t'es une belle personne ❤
Je ne suis pas autiste, j'ai été diagnostiqué HPI à l'age de 19 ans mais...je comprend tellement ce que vous ressentez sans pour autant le vivre personnellement. Je suis très intéressé par les problèmes des autistes et j'ai beaucoup lu sur le sujet, cela me tient à cœur de comprendre les personnes "atypiques" en général parce que je me met spontanément à leur place. Merci pour cette vidéo ❤
En résumé, c'est également ce que j'ai observé. Tu as bien compris leur leitmotiv: ''si ça ne me touche pas, je m'en fiche''. Et j'ai observé qu'il y a moins d'empathie de la part des hommes donc moi cela fait 15 ans que je préfère être seule parce qu'ils veulent pour la plupart que je prenne soin d'eux et que je ''sois belle et tais-toi''. Eux ils ont droit de s’exprimer, pas moi.
Une analyse qui me semble tellement juste. Merci beaucoup pour ces vidéos !
Très bonne analyse. Que du vrai dans cette vidéo. La société ne fait pas assez d'efforts pour nous comprendre. J'apprécie beaucoup tes vidéos, bravo !
Merci très sincèrement pour cette vidéo. Tu as su poser les mots justes sur tout ce que j'ai toujours ressenti toute ma vie. Malgré tous nos efforts ils ne veulent pas nous inclure...
J'ai regardé presque toutes vos vidéos et très sincèrement je vous félicite, elles font beaucoup de bien à écouter et à regarder. Je les trouve très didacticiels. De plus vous avez une spontanéité, une sincérité qui rend très agréable l'écoute de vos vidéos. Je m'y retrouve, même si je suis beaucoup pus âgé que vous, étant moi aussi hpi avec tsa. Nous cheminons sur bien des points dans les mêmes directions, entre autre celui de pouvoir se vivre pleinement, librement. Merci merci pour tout ce travail, pour toutes ces mises à nu, elles sont très utiles pour nous sentir moins isolés.
Je partage ce constat d'une société qui refuse de faire le moindre effort vis à vis de la différence. Y compris de gens qui se targuent d'une certaine bienveillance, tolérance... Ce qui est le sommet de l'hypocrisie pour moi ! Et que je ne supporte pas. A l'inverse, j'ai eu la chance de tomber sur des personnes qui étaient capables de faire ce bout de chemin et ben ( comme c'est bizarre !) j'étais capable très facilement du coup de faire moi aussi ce bout de chemin vers elle. C'est un jeu qui se joue à deux. Sinon, c'est épuisant pour nous,e t très déstabilisant dans notre construction d'identité aussi, de toujours s'adapter à l'autre. il faut savoir le faire, mais on peut s'y perdre aussi... mais je crois que ça les dépasse, cette idée. C'est un peu comme demander à une personne qui n'en a jamais gouté, quel gout a le chocolat... Il peut s'en faire une projection mentale, mais comme ils n'en ont pas l'habitude, c'est fatiguant, donc plus simple d'accuser la personne différente. Certains individus y arrivent très bien, peut-être parce qu'elles aussi (pour x raison, pas forcément l'autisme) ont eu à faire ce chemin vers l'autre...
Ca m'a fait beaucoup de mal et j'ai renoncé à plaire à la majorité des gens. Un psy en TCC ( que je ne dénigre pas, il m'a beaucoup aidé par ailleurs) n'avait que ça à la bouche, c'était à moi de faire des efforts. Oui, certes, je devais en faire... mais plus j'y pense, plus c'était du mimitisme social qu'on me demandait de faire. C'était épuisant, frustrant. Pas inutile, j'ai appris des choses que j'utilise encore, mais globalement c'était comme une volonté d enier les différences, je trouve.... c'est un peu comme si on accueillait chez soi une personne parlant une langue étrangère très éloignée du français et que ben vas-y on continue à causer comme d'habitude en espérant que la personne apprenne seule. Y'a de fortes chances que ça ne marche pas ou mal, que la personne déprime. non, tu fais des efforts, tu parles différemment, tu adaptes ton vocabulaire, tu apprends à la personne du vocabulaire, tu l'aides... Tu lui gueules pas dessus parce qu'elle a dit il au lieu de elle ! Ou tu ne la mets pas à l'écart parce qu'elle ne sait pas prononcer correctement telle lettre, tel mot... Remarque, y'a des gens qui doivent agir ainsi. Moi, ça ne viendrait pas à l'idée.
alors bon, vu ma fatigue chronique, ben j'ai cessé de vouloir m'intégrer à des groupes. Ca marche un temps puis y'a toujours un truc qui cloche, qui pète... tant pis trop d'énergie pour un résultat pas bien satisfaisant ( souvent superficiel) alors que j'arrive à conserver des relations avec des amis depuis vingt ans à côté. Mais ce sont des gens qui sont capables d'accepter la différence ( et pas qu'avec moi) et de faire un effort ( ce qui me donne l'énergie de faire moi aussi des efforts)
Maintenant la société actuelle et ce qu'on traverse pousse tout le monde au repli je crois et à l'intolérance. Je suis frappé par exemple de voir comment les rares personnes qui ne peuvent pas porter le masque pour des raisons sérieuses sont stigmatisées. Il est plus question de prendre en compte les handicaps, les difficultés des gens. Et ça, forcément, ça un impact sur les relations personnelles...
Merci pour cette video très intéressante !
tu m'enlève les mots de la bouche et du coeur ! merci merci !
Merci April de cette sincérité ! Je me reconnais dans ce portrait et je partage avec toi l'analyse fine de ta perception de la société sur la différence.
Moi j' ai plus envie de faire le moindre effort, si on m' aime pas , je m' en tape !
Ca veut dire que c'est pas les bonnes personnes a frequenter, donc , NEXT ! ^^
Pourquoi se forcer sans blague ?
Il vaut mieux etre seul que mal accompagne, je dis ! ^^
C'est quelque chose que je me suis dit aussi a force d'etre déçu des gens.
@@Mynessly Comme disait Leonard de Vinci : " J'aime mon paradis de solitude"
Je trouve ça scandaleux que la société neurotypique ne fasse aucun effort et nous rejette autant... Je me retrouve énormément en toi comme si on vivait la même chose :0, je veux aussi améliorer tout ça pour la génération futur!
Pareil
C'est exactement ça pour moi pour mes amis ami.es, au début c'est la 7e merveilles du monde et après des que je suis blaissé ça me fait hyper mal et ça calme un peu. Merci de trouver les bon mots et terme grâce à votre chaîne je me comprends beaucoup mieux !
Entièrement d'accord avec toi, tu as très bien résumé la société actuelle quand tu dis :
" C'est le reflet d'une société quand même qui fait aucun effort, qui est très paresseuse, très narcissique et puis hypocrite"
Je me dis sans cesse qu'il faut de tout pour faire un monde. Une méthode comme une autre qui m'aide à m'adapter tant que je peux...
J'ai exactement constaté les mêmes choses que toi. Merci de mettre les mots sur nos maux 😊
Merci April pour vos vidéos..
Moi j'ai été tellement sous l'influence de ma famille, quand je suis parti et que je me suis retrouvé face à moi, au vrai moi, j'ai été dévasté. Aujourd'hui je déprime car je me rend que j'ai choisi un mauvais parcours de vie (mauvaise orientation scolaire et universtaire, donc pas d'amis et de petite amie, parcours professionnel chaotique).
Aujourd'hui à 38 ans, j'ai un grand besoin de sécurité, mon boulot ne tient qu'à un fil et je suis toujours locataire, et franchement, je ne vois aucun futur, ou évolution positive dans ma situation.
Magnifique! Vous êtes magnifique, votre intelligence est magnifique et cette vidéo est un cadeau magnifique ! 🌞🌞🌞
Waouh de A à Z, merci pour tous le papillons bleus zébrés avec toutes les spécificités que tu sais si magnifiquement exprimer, et qu'hélas si peu (même avec efforts, tolérance, acceptation et amour) peuvent "empathiser" ! Tout d'un coup, je ne suis plus seul , mais tristement très rare... Merci.
Devoir m’adapter avec les us et coutumes d'une société profondément malade me laisse quelque peu dubitatif. C'est une société beaucoup trop anxiogène qui n'a de cesse de vouloir conditionner les individus pour les amener progressivement a suivre une voie hyper uniformisée. Personnellement je suis plus dans l'acceptation de ma différence mais cette différence implique également un inconfort constant. Très incommodant je dois dire, puis j'ai pu entendre de nombreuses fois qu'il fallait que je fasse des efforts d'intégration ah bon ? Pour m'annihiler et me conformer a un système de valeur avec lequel je ne suis pas en phase ? Personnellement pour entendre ce genre de choses, je me conforte dans l'idée qu'il vaut mieux pour moi d’interagir avec mes semblables, il s'avère difficile de nouer des liens avec des neuro-typiques, les relations bien souvent finissent la plupart du temps par s'étioler du a une incompréhension qui peut parfois dévier vers des relations conflictuelles et contre-productives avec tous les désagréments qui vont avec comme la frustration, la sensation de rejet voire d'humiliation dans certains cas. Les gens ont sitôt fait de nous stigmatiser du fait de nos comportements socialement inadaptés. Je refuse de me conformer, d’être conditionné pour aller vers une direction qui ne fera que me tirer vers le bas et qui ne sera pas évolutive pour mon développement. L'acceptation de l'autre passe par la tolérance, comment voulons-nous être dans l'acceptation a notre tour quand la plupart des gens n'ont de cesse de projeter sur nous leur incompréhension, leur négativité, en nous faisant endosser certaines particularités comme l'instabilité émotionnelle et autres tares psychologiques ? Bref il y a toujours cette épée Damoclès au-dessus de ma tête, cette chape de plomb qui m’empêche d’être véritablement moi-même en société ou tout est normé et cela réduit considérablement le champ du possible.
D'accord à 100% avec vos constats sur cette société psychophobe et validiste.
les neurotypiques en réalité ne sont capables d'empathie cognitive qu'avec leurs pairs! Ils ont le même problème que nous avec eux. D'un fonctionnement à l'autre l'empathie cognitive n'est pas naturelle! il y-a un effort réciproque à faire pour se comprendre. Sauf que comme ils sont la majorité, il a été considéré qu'ils ont de l'empathie cognitive et qu'elle nous fait défaut mais c'est faux car entre personnes autistes nous avons de l'empathie cognitive!
Hyper intéressant, c'est très juste !
Superbe vidéo, merci à toi de partager ça avec nous ! :)
Tout est tellement juste dans cette vidéo... merci April.
Oui, il y a aussi une forme de rejet en cela que, à travers l'idée que "c'est à l'autiste de s'adapter à la norme car c'est lui qui est différent", donc l'effort devrait être à sens unique, or une adaptation est soit réciproque soit inexistante. C'est aussi ce qui se passe avec le changement climatique: l'humain essaie d'adapter l'environnement à lui de façon unilatérale et autocentrée, le résultat est que ça change le climat mais au delà d'un certain point la possibilité à vivre dedans et s'y adapter finira par ne plus exister, en espérant que ce point là ne soit pas dépassé. J'ai remarqué aussi, quand les personnes en face de moi font l'effort de s'adapter, juste en admettant la nature de mon autisme et les besoins qui vont avec, bien sûr je fais aussi un effort pour m'adapter, mais donc la réciprocité de l'effort y donne un bon résultat, parce que c'est un effort fait ensemble, et pas à l'encontre des autres. Dans l'idée que c'est uniquement à l'autiste de s'adapter, il y à l'idée de se placer à l'encontre de l'autiste, et de finalement se revendiquer obstacle pour reporter l'effort sur l'autiste, tel que l'autiste "n'est pas responsable de ses décisions mais c'est lui qui est responsable d'être né différent et de l'attitude des autres envers lui", alors que jamais on est responsable de l'attitude des autres puisqu'elle est leur choix, on est responsable que de soi même finalement. En gros, je pense que une partie des normaux-pensants, pas tous bien sûr, continuent à voir l'autisme comme une stigmate sociale, un rôle social par rapport à leurs émotions à eux, avant que d'y reconnaitre une spécificité neurologique, auquel cas c'est comme les mots "con", ou "idiot", ou "baltringue" par exemple, qui n'ont pas de sens à proprement parler ou en ont été socialement vidés, mais sont seulement véhicules et catalyseurs d'émotions négatives pour pratiquer le rituel social d'exclure quelqu'un, parfois exclure en l'échange de se faire valider par autrui ou pour ne pas être soi même exclu. Je me permet même de penser que parfois, un trouble de la personnalité narcissique peut se trouver derrière la mise en place du rituel d'exclusion sociale d'ailleurs, indépendamment qu'il soit pratiqué contre un autiste ou non, même si ce n'est pas systématique. En effet, le fait d'être mal renseigné sur la nature de l'autisme favorise d'en faire une stigmate comme les mots impolis que j'ai évoqués plus haut plutôt que reconnaitre les réalités qu'il décrit. Je pense qu'une partie du problème se trouve dans le fait que la société fonctionne encore beaucoup sur le logiciel colonialiste de voir la loi du plus fort comme une loi de la nature, idée pourtant inventée par Aristote pour défendre l'esclavage et récupérée par les esclavagistes et colonialistes lors de la controverse de Vailladollid puis de la mise en place des théories racialistes, alors même que cette vision des chose qui transforme tout en concurrence entre en concurrence précisément avec les droits fondamentaux, dont le logiciel n'est pas encore pleinement implanté dans la société même en démocratie. Pourtant, la concurrence comme seule grille de lecture autorisée (application extrême du concept de loi du plus fort) est la doxa que 'on retrouve dans Mein Kampf par exemple, et ce n'est pas pour le point Godwin que je le dit, seulement parce que c'est avéré. De plus, Darwin lui même ne validait pas l'invention de Aristote et reconaissait seulement la force d'adaptation, mais n'a jamais considéré la domination ni la prédation comme les meilleures façon de s'adapter, il ne prenait pas parti sur comment s'adapter, et depuis, il a été prouvé que les prédateurs ont moins de succès d'adaptation (ils échouent plus facilement à manger par exemple lorsque la proie fuit ou s'abrite) que les herbivores au comportement parfois très paisible (l'herbe ne fuis pas et repousse tant qu'elle n'est pas abîmée au delà d'un certain seuil), et pourtant, on continue à nous présenter la concurrence comme le modèle absolu, alors que dans la vrai vie et dans la nature, la concurrence existe, oui, mais les autres comportements existent aussi en parallèle. La loi du plus fort existe, oui, mais elle n'est pas le seul comportement existant, ni forcément le plus adapté, et c'est vraiment un choix culturel de faire une association d'idée entre être adapté et dominer, alors que souvent le dominant essaie de forcer les autres à s'adapter à lui et porter son adaptation à sa place plutôt que s'adapter lui même: il est occupé à dominer donc ça ne lui laisse pas le temps de s'occuper de lui même pour sa survie finalement, il prends ce qu'il considère comme sa part sur le travail des autres. On remarquera que dans ce contexte, si son adaptation repose entièrement sur les autres, à la disparition des autres le dominant deviens automatiquement inadapté, au moins de façon temporaire s'il se prends en main, ou définitive sinon. Or, l'autiste donc qui fait des efforts pour s'adapter, finalement il reste adapté dans la part de la société qui l'accepte, et s'adapte au milieu avec ce groupe là, tandis que ceux qui rejettent l'adaptation sur l'autiste, peut être en y voyant une occasion facile de dominer, ils démontrent une limite à leur volonté de s'adapter, et que finalement cette limite, à ne pas confondre avec celle à poser de ce qui est acceptable ou pas comme respect, dans ce contexte, pourrait intervenir contre un autre élément du milieu aussi, de sorte qu'ils pourraient même finalement être moins adaptable que l'autiste au milieu, par choix à projeter une part de responsabilité vers l'extérieur, malgré leur capacité de flexibilité supposée. Enfin là ça ouvre à un débat ardu sur la nature de l'évolution, la nature de la Nature peut être même, mais donc je suis persuadé que l'intégration des autistes serait plus facile si la "loi de la nature" inventée par Aristote cessait de servir de prétexte ou d'excuse à ne pas respecter simplement les droits fondamentaux, et donc l'égalité de dignité et de droits à travers lesquels principes on reconnait les besoin de l'autre en même temps que de reconnaitre les besoins de soi. Plus largement, ce problème de réticence aux droits fondamentaux interviens également dans la culture du viol et le problème des violences faites au femmes, dans l'intégration des handicapés en général que ce soit cognitifs, moteurs, sensoriels, ou mentaux, et comme historiquement depuis la controverse de Vailladolid et certainement même plus tôt dans l'Histoire, par rapport à la couleur de peau et l'ethnicité, sans qu'il ne faille nier les spécificités par ailleurs de chacune de ces entrées vers la discrimination.
Discours très intéressant, c'etait un vrai plaisir de lire ce texte
Salut April.
Merci pour ta vidéo une fois de plus très touchante.
Je le vis aussi ce que tu dis. La cinquième et la troisième étaient de très loin les pires années de ma scolarité : insultes à répétitions, j'étais dans une très mauvaise classe au point que certains ont même fait sauter des pétards aux vestiaires avant un cours d'EPS.
Excellente distinction des deux empathies. J'ai des problèmes de dépendance affective de la part de ma famille maternelle (ma mère et mes cousines). J'écris une pièce de théâtre dans laquelle je vide on sac à ce sujet (je te l'ai envoyée par mail). Hier ma mère me demandait de venir à la maison en cas de nouveau confinement, elle est tarée, j'y étais trois semaines pour les fêtes, j'ai autant besoin que toi de décanter. Elles devraient "se faire soigner", elles ne méritent pas d'avoir le nunchi. D'ailleurs cela me rend de plus en plus raciste envers elles (tu comprendras dans ma pièce). Je suis d'accord avec toi que trop peu de personnes se mettent à notre place.
J'avais une prof de SVT qui nous disait à chaque préparation de conseil de classe "il vaut mieux un refus qu'un regret". Je suis visiblement le seul d'accord avec elle. Personnellement pour les interactions sociales. Lorsque quelqu'un me blesse (même pour une bonne intention ou involontairement), je ne veux définitivement plus le voir. Il n'y a que deux personnes avec qui je me suis réconcilié (mon cousin paternel et un ami) et encore ils doivent un an après continuer à faire leurs preuves. Je n'exclus pas l'hypothèse de leur imposer de nouvelles restrictions de contacts/rencontres. Si le logiciel dont je parle dans ma pièce existait, il suffit d'avoir dix - neuf ans pour bloquer toute personne qui me pose problème et elle serait en garde à vue dès qu'elle tente de me contacter/rencontrer.
Oui là sur analyse je l'ai aussi et je suis comme un logiciel qui analyse les personnes à ne plus fréquenter ou au contraire à voire et faire vivre leurs rêves. Dans ma pièce je parle d'ailleurs d'un logiciel qui résoudrait tous ces problèmes. Je suis sûre que ça te passionnera tellement que tu sacrifierais le reste dans ta vie.
Excellentissime journée à toi.
Ca me fait chaud au cœur que ma comédienne préférée ait fait une vidéo dans laquelle elle lit les courriers dont le mien, j'ai hâte qu'elle me réponde à celle - ci ou sur tik - tok.
Hello April.
Jolie auto-analyse.
Au final les neurotypiques ont autant peur que les neuroatypiques. Ce sont les causes et raisons qui ne sont pas les mêmes. Eux sont formatés avec des normes et cases. Dès que ce n'est plus dans les cases... rejet !
Alors peut-être que l'on peut considérer que les neuroatypiques sont (seraient) une évolution de l'humanité... ?
Comme les trisomiques que je considère comme des êtres ayant été touchés par la main de "Dieu.
Ou alors je dis n'importe quoi 🥺😥
Si c’est n’importe quoi; c’est un n’importe quoi que nous avons en commun !
On dépense beaucoup d'énergie pour conserver notre place dans la société, ce qui n'est pas facile tous les jours. Je me reconnais pas mal dans ton discours, et c'est vrai que quand on fait des efforts sociaux, j'ai l'impression que c'est beaucoup d'efforts pour pas beaucoup de réconfort... Et tout n'était pas de ma faute non plus
Bonjour April,
Oui, ça fait parti des choses auxquelles nous avons été confronté un jour ou l'autre dans notre vie, que ça soit dans la famille, à l'école, en entreprise, parce que notre structure logique, nos cheminements de pensées, notre façons d'exprimer nos sentiments n'est pas "comme tout le monde" ça engendre peur, incompréhension, incompatibilité et le rejet c'est la solution de facilité.... Je ne devrai peut être pas le dire mais en ce moment je suis entrain de correspondre avec une jeune fille qui s'est fait mettre à la porte par ses parents, qui essaye de renouer avec son frère avec qui visiblement le climat n'était pas au beau fixe la dernière fois qu'ils se sont parler, j'ai la tête qui tourne depuis cet après-midi, j'actualise ma boite mail toute les 10 secondes (même si je sais que ça ne sert à rien) MAIS LE NIVEAU DE BÊTISE DE SES GENS LA..... comme si on avait choisit ce que nous sommes rien que pour les embêter.
Merci.
En a toujours quelque chose à apprendre avec respect , pédagogie et modestie d'une autre personne.
Merci beaucoup.
J'ai beaucoup de compassion pour toi.
J'ai de la chance à ce niveau, parce que je suis très solitaire et plutôt misanthrope, et en même temps j'ai toujours réussi à être assez populaire, surtout en faisant des blagues et en étant provocateur. On m'a aussi toujours répété que j'étais très intelligent, donc je plaçais ma différence sur cette base, ce qui est très flatteur. Malgré tout j'ai toujours eu le sentiment d'être épuisé et incompris, et c'était déjà suffisamment éprouvant comme ça.
En ayant envie d'aller vers la autres comme toi, la vie a dû être vraiment difficile. Je suis sûr que tu trouveras une manière de t affirmer plus sereinement avec le temps, et les autres seront séduits par ta différence.
"c'est tres grave et tres embettant" oui plutot !! ^^ je te souhaite de garder le coeur bien ouvert, merci pour tes videos
Je me suis rendu compte que les aspects relatifs à l’empathie cognitive et/ou émotionnelle (ou encore la théorie de l’esprit) supposés « défaillants » dans le cadre de l’autisme semblent être finalement assez discutés entre professionnels et experts du domaine. Aussi, visiblement, il s’agirait d’un critère pas vraiment spécifique (du moins ça peut visiblement se retrouver dans tout un tas de troubles psychiatriques qui peuvent toucher toute personne, qu’elle soit porteuse d’un trouble neurodéveloppemental ou pas) bien qu’observable à travers l’alexithymie, par ex.
Quoi qu’il en soit, je perçois également ce qui semble être une compensation d’actes et raisonnement plutôt « intuitifs » (et spontanés), a priori peu présents/développés chez les autistes, par une forme de réflexion plus lente et analytique (à condition de ne pas avoir de déficience intellectuelle par ailleurs, sans quoi la compensation deviendrait très délicate et restreinte, je suppose). Il pourrait s’agir d’une sorte de difficulté dans l’automatisation de la pensée, ce qui impliquerait de mobiliser plus d’énergie et de ressources attentionnelles, au final. Les inconvénients majeurs que je perçois, c’est une sorte de « froideur » et « détachement » ressentis et formulé par d’autres (alors qu’une intention de ce type n’y est pas du tout, au fond, d’où un gros décalage fréquent !). Souvent aussi un manque d’anticipation des attentes d’autrui, notamment du fait de l’absence de scénarios « prêts à l’emploi » (et de nouveau plus économes du point de vue ressources et capacités à mobiliser). L’avantage que je vois en cela, toutefois, (heureusement il y a toujours un bon côté) c’est d’avoir une prise de distance et forme de remise en question permanente (que l’on pourrait assimiler au doute cartésien ?) qui amènerait à beaucoup de curiosité pour tout (y compris les relations interindividuelles), et probablement aussi moins de biais cognitifs/jugements parfois trop hâtifs !
Je me retrouve pas mal dedans !
Tellement juste , bravo.
Merci pour cette vidéo. Très très pertinent je trouve. Je me suis abonné que tout récemment a votre chaîne et j'ai bien fait.
Going the distance et se foutre de ceux qui se foutent de nous. Plus jamais je ferai confiance aux non autistes. Depuis que j'ai compris je respire et j'assume mes choix! Le rejet je connais depuis toujours ! J'ai tout observe et même fait les choses par moi-même pour vérifier des choses. Et tant mieux. Merci mon cerveau qui m'a sauvé la vie à comprendre l'envers l'endroit ! Rien ne pourra m'influencer, je sais maintenant qui je suis ! Bisous April! J'adorerai te voir en présentiel. 😊😘😘
bonjour Comme disait temple Grandin je suis différente mais pas d'efficiente j aime bien sa phrase merci de ta video
100% d'accord avec toi, je pense qu'ils ont surtout peur des différences et de l'inconnu
Complètement. Je suis malheureuse confronté à ces situations en continue. Et de manière plus direct et rude avec les gens à qui j'ai fait part de mon autisme. J'ai d'ailleurs été harceler sur les réseaux sociaux après l'avoir annoncé. Réseau de que j'ai aujourd'hui quitter après de nombreux abus .
Le descriptif est très lucide. Cependant de mon point de vue et de mes expériences. L'empathie des Neurotypiques sert à la domination pas à l'intégration. C'est ce qui nous différencie profondément.
Personnellement, le stress et la sur-adaptation, j'ai supporté ça pendant un peu plus de trente ans jusqu'à ce que mon corps me dise stop (depuis, j'ai des attaques de panique avec sensation de mourir, à raison de plusieurs par jour)
Dans L'EN, toutes les différences sont prises en compte pour les élèves mais c'est å croire que nos supérieures ne comprennent pas grand chose aux différences qu'ils prétendent inclure puisque, passé la salle des profs, elles sont visiblement censées disparaître....
Merci pour ce témoignage: oui, j'ai tjs aussi trouvé cette société hypocrite...
Très bien merci
Mais pourtant l'autiste est connu pour être égocentrique.
Je reconnais mon égocentrisme. Je reconnais que je peux dialoguer avec l'autre à partir de ce que je connais et ressens moi-même de façon authentique. Je le perçois comme une délicatesse de ma part, un souci d'authenticité, de volonté d'échange. Mais l'autre croit que j'en n'ai que pour moi-même. Il me semble qu'il se projette ainsi dans son propre miroir et me renvoie du même coup une image déformée de moi-même. Suis-je souvent victime de ce type de projection? Je me demande qui est porteur de handicap dans cette situation? Moi, puisque c'est moi qui en souffre le plus (de la perception arrêtée de l'autre). Il y a là l'effet du narcissisme pervers: une forme de déresponsabilisation. Et une responsabilisation de mon côté, à la recherche d'équilibre.
Ayant appris il y a trois ans mon autisme, j'ai maintenant tendance à rejeter cette projection malsaine qui m'a tant fait souffrir. Une projection même de mes proches. Et ensuite d'acteurs importants dans ma vie. Pourquoi n'ai-je pas eu l'idée avant de ne m'en remettre qu'à moi-même? Est-ce par manque d'égocentrisme, moi qui veillais à l'être moins? Que d'années gaspillées à culpabiliser et à me priver de ma propre reconnaissance. Bien sûr, on dira que c'est parce que je manquais de références, étant différente de la norme. Mais je connais de bons amis qui sont aussi bien spéciaux sans être autistes et qui sont parvenus à se reconnaître bcp plus tôt, aidés du regard positif d'amis. L'autisme me rend-t-il imperméable? Comme trop angoissée, occupée à me protéger au point où je n'ai pu suffisamment m'ouvrir aux regards positifs de mes amis? Il est dit que le cerveau humain est programmé pour se souvenir des expériences négatives vécues, pour apprendre à les éviter et mieux assurer sa survie. Se débarrasser de cette angoisse laisserait probablement place à une ouverture.
Comme si cette angoisse tâchait de me protéger du manque d'ouverture environnant. Mais pour éviter d'imiter le narcissique, il me faut cesser de chercher à m'apercevoir dans la glace des autres et construire un miroir interne sur mesure, un miroir déjà présent. C'est le travail de plusieurs années. Mais je me demande pourquoi le diagnostic me permet enfin de le considérer? Je dois ajouter que j'ai suivi quelques cours universitaires sur l'autisme suite à mon diagnostic. Et que je continue d'apprendre sur l'autisme sans pause. Même en le vivant, j'ai le sentiment d'en connaître qu'une petite partie. Et pourtant, encore là, si j'en connais plus que d'autres (neurotypiques) qui devraient en connaître plus que moi sur le sujet, du fait de leur position d'autorité, je froisse et je me retiens bien de culpabiliser. Ces mêmes personnes qui connaissent bien l'autisme ne savent-elles pas que l'autiste ne s'inscrit pas dans une dynamique hiérarchique avec l'autorité?
"L'autisme est connu pour son egocentrisme" euuh comment dire l'autisme est vaste, il y a sans doute autant d'autisme que de personnes autistes. Il y aura des égocentriques et d'autres non, on ne peut pas généraliser. Personnellement, je ne me considère pas égocentrique mais très altruiste. Et mon vécu c'est que malgré tous mes efforts pour m'adapter, j'ai toujours été rejeté.
Nous on est toujours à LEUR place et jamais à la notre
Complètement vrai, je me reconnais vraiment
Merci pour toutes vos vidéos, je suis en attente d'un premier rdv, le chemin va être long, je ne sais pas si je tiendrai jusqu'au bout mais vous voir plus en compréhension de vous même et plus en accord avec vous malgré ce que la société des neurotypiques renvoie, va sûrement en aider plus d'un, plus d'une, a s'accrocher
oui, même les psy rejettent les gens qui communiquent mal, ils considèrent que c'est pas dans leur formation...
Sinon, c'est Exactement ça !!! merci beaucoup ...
Bonsoir April, qu'est ce qui est selon toi l'indice à prendre en compte pour mesurer l'intelligence, le QIT ou l'IAG ?
Ni l'un ni l'autre :) je ne suis pas spécialiste mais à partir du moment où on a plus de 125/130 dans un des îlots de compétence, je crois qu'on peut-être considéré comme haut potentiel.
Dans les yeux d'April Ok, je n'avais jamais entendu parler avant mon test de l'IAG, et cet indicateur ne prend en compte que l'ICV et l'IRP, les deux indices les plus saturés en facteur g (vocabulaire et matrices).
Merci Camarade !
Bonjour April , à 18:15 avec un peu de recul, moi je pense ( mais ça n'engages que moi ) que ce n'est pas QUE de l’incompréhension, ou d ela non-prise en compte de sa part etc .... mais plutôt une bonne dose d'hypocrisie et surtout de manipulation, ouvrez les yeux, quelqu'un qui utilises vos "faiblesses" ( à ses yeux, mais peu importe ) pour vous affaiblir dans le "groupe" et du coup mieux vous utiliser, s’appelle un manipulateur .... ( je n'ai pas dit PN, je ne suis pas qualifié pour cela, et je n'en sait rien ) mais manipulateur c'est sur .....
je vais être très abrupt et direct ( c’est lié a mon fonctionnement ;-) ... ) ... mais un conseil : BARREZ VOUS ......
Moi aussi je me sens exclu accose de mon handicap
Bonjour comment avez vous rencontrer votre compagnon? Et comment avez vous nouer une relation
Je l'ai rencontré par le biais d'une amie commune et on s'est rapproché petit à petit pour finir par tomber amoureux comme pour beaucoup d'êtres humains finalement.
Je me reconnais dans ce portrait
On est pas si seul.e.s qu'on le croit ! Les neurotypiques sont ils véritablement majoritaires ?
Moi tdah se que tu décrit en tant aspi je.me sens comme sa en tant tdah ... javais limpression que mon ex aspi me comprennait pas on dorait dans mon cas cetait l'inverse
Deux des raisons possibles pour lesquelles l'autisme (et approchants) est si mal compris, ça peut être l'influence des "médecines douces", très répandues dans toutes les couches de la société, qui reposent sur des croyances envers lesquelles tout est fait pour maintenir la croyance, quelles que soient ses conséquences néfastes et les preuves de sa fausseté. Tout le contraire des sciences en fait, chez lesquelles tout est fait pour éviter ou au moins compenser les erreurs, qui se remet sans cesse en cause, qui recherche activement ses propres erreurs... et là où les "médecines douces" sont très connues et pratiquées malgré leur absurdité et innéficacité, le fonctionnement des sciences est méconnu malgré son incroyable humilité et efficacité. Ça a peut-être l'air de rien, mais c'est une piste à creuser. (en prenant mon cas personnel, je peut dire qu'acquérir les bases de compréhension du fonctionnement des sciences a été ce qui m'a le plus fait mûrir sur mon rapport au monde).
La seconde raison possible pour laquelle l'autisme est si mal compris, ce sont les actes d'andrew wakefield, un criminel notoire qui est à l'origine de la croyance folle selon laquelle "l'autisme serait une maladie mentale provoquée par les vaccins". Je suppose que si tu n'en avais jamais entendu parler, lire ça doit t'indigner. Il y a de quoi. Si tu veux t'informer à ce sujet, Wikipédia est très complet (mais prévois d'imprimer une photo du criminel pour lui cracher dessus).
fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_sur_le_r%C3%B4le_de_la_vaccination_dans_l%27autisme