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7. Les médicaments - La Ritaline
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- čas přidán 6. 12. 2023
- La chronique de Nicolas Donzé. Après la cigarette, l'alcool, puis le cannabis et les stimulants, le toxicologue et biologiste chef adjoint de l'Institut Central des Hôpitaux (ICH) nous invite à découvrir les médicaments et à réfléchir sur leur usage, leurs effets sur le corps humain et, finalement, à nous poser quelques questions sur l'être humain en général et nous-même.
Il oublie clairement que le trouble touche aussi les adultes. La ritaline change ma vie et me permet de gérer mon doctorat, mes relations sociales et mes comportements addictifs.
Ça fonctionne bien sur les adultes ?
J'ai des difficultés à suivre pendant mes amphis et j'ai beaucoup de mal a maintenir des relations sociales
Est ce que la ritaline peut résoudre ce genre de problème ?
Les effet indiserable de retaline stp?
Ça m'aide beaucoup, 46 ans, ça me permet de pas m'éparpiller
Vous êtes clinicien ? Si tel est le cas, je m’interroge fortement sur vos compétences…les troubles neuro développements, auxquels appartient le TDA/H ont été très sérieusement étudiés ces dernières années et le TDA/H, c’est autre chose qu’un enfant un peu rebel ou agité! Votre propos est extrêmement simpliste et fait montre d’une rigueur scientifique un peu limite…il y quelques publications accessibles sur pubmed, parfois de grande qualité scientifique…à lire avant de dire de grosses bêtises!
Oui.... J'ai commencé à écouter cette vidéo et sincèrement je n'ai pas pu aller jusqu'au bout tant cela manque de réelles connaissances médicales sur le sujet. Dommage.
C’est bien de se poser des questions, mais attention ! Le dogme c’est dans les 2 sens. J’ai pour ma part été victime du dogme inverse. J’ai un TDAH très évident ! De forme largement inattentionnelle depuis toujours. Bien sûr jamais diagnostiqué, personne ne s’est jamais posé de question, et même récemment lorsque j’ai entamé les démarches pour me faire diagnostiquer ce n’est qu’au bout du 3ème psychiatre que j’ai été ENTENDU.
Le premier sans m’écouter m’a simplement dit que le TDAH n’existait pas et m’a diagnostiqué en 20 minutes un trouble borderline, HPE, HPI, trouble anxieux et m’à prescrit des anti-dépresseurs. Le deuxième sans m’écouter s’est ouvertement moqué de moi en me faisant comprendre que je voulais être à la mode et que je cherchais à attirer l’attention et m’a conseillé de ne rien chercher puisque manifestement j’allais très bien pour lui…
J’ai failli abandonné alors même que le TDAH pourri mes journée et ma vie. Il a fallu que je prenne mon courage à deux main pour aller voir quelqu’un de compétent sur le sujet pour avoir une réelle prise en considération et une prise en charge impeccable. Un grand gaillard de 37 ans et de 120kg comme moi, j’en ai pleuré d’être enfin compris. On me posait enfin les bonnes questions.
Très vite on m’a proposer de la TCC, des ateliers de meditation pleine conscience et de la Ritaline et heureusement !
Merci Nicolas! Tu questionnes les pratiques sans juger mais tu fais prendre conscience que la médication miracle est souvent un leurre
Bravo Nicolas. Tu poses les bonnes questions. Bonne continuation à toi et longue vue à ta chaîne.
Le monde d’aujourd’hui ne veulent pas de génies trop éveillés qui pourraient anéantir leur plan!
Alors que le cerveaux humain se construit durant l’enfance, ils coupent le circuit.
Très belle observation. Merci.
Personnellement ,j'ai des jumeaux qui ont actuellement 11 ans l'un d'entre a de très bon résultat scolaire et l'autre un peu moins (problème d'attention,une mouche qui vole va le décrocher du devoir qu'il en train de faire ) du coup il est sous ritaline depuis un an et ça va mieux mais sachant que c'est dérivé d'amphétamines ça m'angoisse un peu.
Pour info il a été opéré d'une transposition des gros vaisseaux a la naissance a l'hôpital Necker et je ne sais pas si il y a un lien.
Modifie d'autres neurotransmetteurs oui je pense, est-ce que l'on doit les laisser plus courir oui je pense aussi
Il oublie l'intérêt du methyphenidate chez l'adulte pour la dépression .
Pourquoi ne parle t'il que des enfants ?
Bonjour et merci pour votre remarque et votre question.
Pour ce qui est de la dépression et la ritaline, je n’ai pas trouvé de littérature qui montre un intérêt de la ritaline pour le traitement de la dépression. De plus, la littérature d’aujourd’hui va plus d’une part dans la remise en question de l’utilisation des médicaments antidépresseurs pour le traitement de la dépression. Et je ne vois pas comment un stimulant de type amphétaminique pourrait être un outil pour le patient dépressif.
Pourquoi que je parle plutôt de l’enfance, c’est parce que l’enfance est une période de riches modifications du cerveau, avec la question de savoir si c’est une bonne idée et une bonne approche clinique de donner à des enfants dont le cerveau est en construction une telle molécule .
J’espère que cela répond à votre attente.
Nicolas Donzé
Vidéo très intéressante. Et quel est votre avis concernant les adultes qui ont des troubles de l'attention SANS hyperactivité ? Je sais que je vais dire ce qui doit faire mal aux oreilles à tous les médecins, mais je me suis récemment auto-diagnostiqué comme personne qui a des troubles de l'attention. Quand j'en ai parlé à des amis ou à ma famille, sans se consulter, aucun d'entre eux ne m'a dit "Mais enfin, bien sûr que non, c'est dans ta tête".
Ca se manifeste ainsi : pendant qu'on me parle, je peux penser à quelque chose d'autre et rater ce qu'on me dit. Ca peut aussi m'arriver quand on m'explique les règles d'un jeu de société, etc. Je suis souvent là, sans être là. Ca agace énormément mes proches, parce qu'ils pensent que ce qu'ils me disent ne m'intéresse pas, ce qui n'est pas le cas. J'en souffre, je pense, plus qu'eux, parce que c'est compliqué de faire comprendre aux gens que je ne fais pas exprès de ne pas les écouter (d'ailleurs, je ne leur en parle jamais).
Parfois ça arrive par grosses crises, et je ne PEUX PAS écouter quoi que ce soit. Je peux rater un spectacle entier parce que je n'arrive pas à suivre plus de 3 secondes.
J'ai trouvé des moyens d'atténuer les symptômes, comme arrêter le sucre raffiné, dès que je prends un dessert, je vois tout de suite la différence. La méditation tous les jours aussi, ça m'aide à me rendre compte quand je pars ailleurs, ce qui fait que mes absences peuvent durer 3 secondes au lieu de 3 minutes. Mais elles sont toujours aussi fréquentes, mais moins longues.
D'un autre côté, j'ai une capacité énorme de concentration. Si je suis en train de travailler sur mon ordinateur, je n'entends plus rien autour de moi. J'ai l'impression que ce n'est pas le cas des autres, car ils sont énervés si je n'ai pas écouté ce qu'ils disaient devant moi, parce qu'apparemment quand eux ils travaillent ou font quelque chose, ils entendent et écoutent toutes les conversations à côté. Ce n'est pas mon cas.
Il est hors de question que je prenne de la Ritaline ou autre chose pour problèmes d'attention. Mais c'est vrai que des fois je me dis que je devrais consulter un médecin ou psychiatre, parce que je souffre de cette situation.
Tout ça pour vous dire, qu'en est-il des adultes ? Des gens qui tiennent en place, mais qui ont des capacités disproportionnées à partir dans leurs pensées.
Bonjour,
Merci pour votre commentaire qui pose une excellente question. Mon avis est que l’hyperactivité de manière générale est plus une qualité qu’une maladie. Notre cerveau est par défaut, curieux et hyperactif. Cela a permis à l’humanité de faire des progrès incroyables. Du pigeon voyageur au téléphone portable, de la machine à écrire à l’ordinateur etc. Mais dans tout cela, nous restons des humains un peu perdu. Et en fait avoir le caractère que vous avez se définissait avant comme la distraction, être un rêveur, ou un poète mais jamais une maladie. Une remarque intéressante sur votre incapacité à écouter un spectacle me fait penser à une vidéo que je vous recommande de regarder (czcams.com/video/MzvF3OVWgZM/video.htmlsi=Eao-hRyd2H-Ae-bH).
La ritaline est une amphétamine, c’est un super stimulant qui de plus en plus est remis en question. Même l’OMS ne recommande plus la ritaline.
En fait, vivre c’est savoir que dans notre cerveau, il y a l’histoire de l’humanité, des souvenirs de nos époques où l’on vivait dans des cavernes et que l’on chassait pour manger. Ce qui permettait à ces humains-là d’être vivants étaient leur capacité de réagir rapidement ;-)
Notre cerveau est constitué de trois parties :
c’est un cerveau reptilien qui gère nos fonctions vitales,
un cerveau limbique qui à l’image d’un volcan explose de passions en passions et nous amène à une hyperactivité et une curiosité naturelle.
Un cerveau corticale qui gère notre langage, notre interaction avec nous-mêmes et les autres. C’est aussi une harmonieuse communication entre ces trois parties afin de contrôler les pulsions de notre cerveau limbique. En fait vivre, c’est apprendre à conduire ce cerveau.
Un cerveau c’est 100 milliards de neurones qui communiquent entre eux en permanence, et donc il évident que parfois, la symphonie que l’on souhaite entendre, devienne un peu ‘’cacophonie’’…Donc ne vous faites pas de souci, vous êtes juste un être humain ;-)
Etre vivant n’est pas une maladie. Etre distrait, n’est pas une maladie. Pouvoir vous concentrer sur votre travail est un véritable avantage. Donc soyez rassuré et surtout continuer ce chemin de vie vers vous pour que vous puissiez faire encore mieux votre connaissance…
J’espère que cela répond à votre attente.
Amicales salutations
Nicolas Donzé
cher docteur
expérience personnelle ...la littérature est une chose. la pratique une autre. A titre personnel j'ai utilisé le methyphenidate pour la dépression sur prescription d'un psy qui a cette expérience . les résultats sont spectaculaires . au bout de 3 jours plus aucune tristesse et envie d'agir . mon cas n'est pas isolé ..au niveau théorique je crois que les dépressifs ont bien plus besoin de dopamine que de sérotonine . le methyphenidate a lrs effets des amphétamines sans en être une. Envie d'agir immédiate , stimulation intellectuelle . inconvénient ...attention a ne pas avoir d'effet "maniaque"..effet de chute quand on arrête ..il n'en demeure pas moins que le methyphenidate remplace tres avantageusement les irs...il n'y a même pas photo .les antidépresseurs diminuent la souffrance et rien d'autre .ils n'ont absolument aucun effet antidépresseur..ils permettent d'éviter le pire en gommant les émotions , rien d'autre
le methyphenidate lui a un effet antidépresseur immédiat ...
pour la littérature , puisque votre pratique ne vous donne pas cette expérience , voyez les sites canadiens qui citent le methyphenidate comme efficace dans les dépressions sévères ..je confirme
il va decsoi que l'intérêt de ce médicament ne s'arrête pas a l'enfance ..cordialement
Encore un qui a compris la moitié du discours , vous avez raté la partie où il a expliqué que donner ce médicament a un cerveau jeune en construction est nocif pour son développement et ensuite que ça crée de la dépendance .
votre commentaire est prétentieux . si vous n'etes pas utilisateur de methyphenidate vous parlez de ce que vous ignorez. j'en prends ponctuellement pour booster mon énergie ou traiter avec une efficacité étonnante des débuts de dépression
il y a zero dépendance ....le produit reste 8 h maxi dans le sang et pouf plus rien
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